Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 février 2006

"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset

Belle journée aujourd'hui, le mal de tête persistant ne saurait en absorber toute la saveur délicate. J'aime nos nouveaux horaires. Ces rêves partagés très tôt le matin, et non en pleine nuit comme lorsque vous êtes à Paris, sont autant de preuves. Votre âme m'appartient bel et bien, même si vous cherchez à vous en défendre. Je voudrais que vous me le disiez juste une fois, bien sur. Mais la pudeur des sentiments, la peur de trop m'encourager, l'angoisse de ne pas être à la hauteur, la crainte de ne pas pouvoir assumer les conséquences de notre passion sont autant d'obstacles qui fusionnent pour vous empêcher de me l'avouer, de vous l'avouer. Il faut donc s'accommoder de certitudes instinctives parfois insuffisantes mais aujourd'hui si prévalentes. Pas besoin d'artifices en ce beau jour pour que mon corps soit prêts aux plaisir de vos câlineries mentales. Je vous imagine, allongé au soleil, la peau chauffée et dorée par l'astre idole, dans un demi sommeil peuplé de caresses, de baisers, de senteurs alléchantes et de corps a corps tendres et enflammés. Vos vacances sont un peu aussi les miennes. Et si, par hasard, un de ces orages tropicaux venait à interrompre votre rêverie, promettez moi de ne pas courir vous abriter, de goûter le frôlement de chaque gouttelette sur votre épiderme nu, de vous plonger avec délectation dans mon fantasme de prédilection, et de m'en envoyer la vibration érotique à travers le temps et l'espace pour que nos âmes se mêlent dans un instant d'éternité.

dimanche, 05 février 2006

"Tout ce qu'on ne connaît pas paraît magnifique." Tacite

Il faut croire en effet que c'est parce "que nous ne vivrons jamais tous les deux", que la chimère d'une vie avec vous m'obsède.
Vendredi, je me suis longuement demandé quand vous arriverez à votre destination, j'ai même regardé les horaires d'avions pour m'apercevoir qu'il y a trop de départ chaque jour pour pouvoir deviner lequel était le votre. En tout état de cause, 3 visites fulgurantes et fugaces, comme des pensées qui vous échappent et que vous tentez sans succès de rattraper au vol, viendront illuminer cette nuit là. La dernière s'enchaîne avec encore un exquis batifolage matinal avec Fred dans cette demi-conscience enivrante. Une morne journée hivernale pluvieuse s'en suivra malgré ce commencement divin. Fred avait invité son chef à dîner, il était donc nerveux avec son manque de confiance habituel, et a sans cesse violé brutalement le sanctuaire de ma cuisine alors que je préparais un filet mignon aux oignons et carottes, une purée de céleri et du riz. La veille, j'avais fait mon fameux Tiramissu. Par miracle, les mets étaient tout de même réussis et le dîner avec Jim et Erin s'est bien passé. Leur fils de 7 ans, T.J. n'a même pas goûté le festin, mais ils se sont beaucoup amusés avec Lamondre. Nous avons terminé par un narguilé, préparé dans les règles de ce rituel auquel on ne peut échapper. La fumée, au goût de pomme, qui vous envahit de son arôme sucré, m'a permis enfin de me détendre, juste un peu grisée. La migraine est toujours lancinante, à roder au coin du bois, prête à attaquer à chaque instant et les vapeurs odorantes l'ont fait fuir temporairement. Cette nuit, votre visite a été plus longue, plus lascive, rapidement remplacée par Fred dans un accouplement éperdu. Il doit vous sentir prendre possession de moi et ça le motive. C'est vraiment notre heure, nous y pratiquons une nouvelle variante de ma posture préférée, au bord du lit, les jambes serrées, les reins cambrés, à bout de souffle et de plaisir. En cette troisième tentative en autant de jours, nous semblons avoir atteint une certaine perfection, juste assez d'oreillers, juste assez de cambrure, juste assez de force dans le coup de rein, et deux esprits en perdition qui fusionnent engloutis par la luxure. Émoi impétueux et bouillonnant que j'illusionne d'éprouver à nouveau avec vous en dehors de ces rêves qui m'éveillent et m'émerveillent.

vendredi, 03 février 2006

"Ah! cher amour, chère passion qui m'emporte, les routes sont grandes ouvertes où fleurissent les baisers qui orneront nos tombes. J'ai voyagé sur ton souffle jusqu'aux lointains de l'amour." Louise Lévêque de Vilmorin

Vous êtes en transit, absent. Même pas un au revoir hier, et ni de visite cette nuit. Vous ne me lirez pas, je peux donc choisir des citations sans message particulier, juste pour le lyrisme que vous m'inspirez. Sans vos repères , je suis une coquille de noix ballottée par l'océan, utilisant une énergie considérable pour ne pas trop me laisser dériver dans les courants et rester à porté de regard de la terre. Heureusement, Fred est la, solide, disponible, mon phare, ma bouée. On était tellement épuisés hier, lui par une bronchite qui lui donne enfin la motivation de s'arrêter de fumer pour de bon, et moi par une migraine latente, persistante depuis 3 jours, combattue à coup d'ibuprofène à chaque fois qu'elle montre le bout de son nez, que nous nous sommes endormis à l'heure des poules, aussitôt les enfants couchés. Mais il s'est réveillé dans la nuit et est venu me prendre par surprise, d'un grand coup de rein, pour une joute entre rêve et sommeil, de celles que je préfère. L'esprit encore dans les limbes se dédie entièrement à la recherche du plaisir et fait fi de toute considération polluante. Je ne suis plus qu'un sexe béant, palpitant, degoulinant, sans amour propre, sans but autre que l'orgasme. J'aime cet abandon total, cet anéantissement de la personnalité, ce retour à une animalité basique, originelle. Aussitôt le plaisir accompli, le sommeil vous reprend brutalement et c'est le meilleur des assoupissements, libre de toute tension et même presque de fatigue. Je suis un peu triste que nous n'ayons jamais partagé cette ultime intimité, nous ne la partagerons probablement jamais, et en même temps heureuse de la connaître même si ce n'est pas avec vous. Je songe à un temps ou certains de mes amants mariés, parvenaient à trouver de bonnes excuses pour se lever trés tot. Je cachais la clé sur le pallier, et il venait me surprendre avant l'aube. Je n'arrive pas à me souvenir si vous l'avez jamais fait...je ne crois pas...Je déteste que tout cela soit si lointain qu'il n'en reste que des images floues, errodées par le temps...même pas une seule photo, même de vous tout seul. J'en ai cherché l'autre jour sur internet, mais je n'ai rien trouvé...Vous restez un rêve, à peine le fantome d'un souvenir, l'écho d'une voix au fin fond du téléphone, comme si tout n'était que l'invention d'un esprit malade.
Encore envie de vous entendre sur votre boite vocale, preuve que vous n'êtes pas juste un reflet de mon imagination, que vous avez une présence de chair et de sang. Votre voix me sourit 3 secondes, rassurante. Si vous existez, alors nous aussi peut être. Ombre d'un soupçon d'espoir.

jeudi, 02 février 2006

"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses." Milan Kundera

Un seul message pour vous aujourd'hui afin d'éviter tout risque de compromission, juste pour vous donner assez d'élan pour la dernière ligne droite et vous propulser dans "l'horizon de demain".

A partir de maintenant, et jusqu'à votre retour, ce sont les lecteurs de notre blog qui recevront mes confidences. Quand à vous, tachez, avant de partir, d'enregistrer un message un peu plus long sur votre boite vocale, juste en cas d'extrême urgence ;-)

Alors que je me conditionne pour cette longue séparation, Fred me revient plus tendre, attentioné, plus paillard aussi. Les enfants sont plus faciles. Bien sûr ils nous réflechissent les ondes positives que nous émettons. La vie est étrange parfois dans sa faculté à toujours revenir à l'équilibre comme un culbuto. Pas la peine de s'enerver, il faut juste apprendre à être patient. "Attends, laisse faire les jours, laisse le temps au temps et à l'amour."

C'est donc en rassemblant toutes les bribes de patience enfouies et dans l'espérance de vous retrouver en songes pour les 15 nuits à venir, si toutefois votre compagne vous laisse le temps de dormir et de rêver ;-), que je vous souhaite vos vacances les plus incandescentes et bon voyage :-)

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

Pas vraiment l'espoir d'avoir un mot de vous aujourd'hui, jour de bouclage. Vous m'avez témoigné cette semaine beaucoup d'attention pour quelqu'un sur le départ. Si vous changez votre boite vocale, ça sera déjà un exploit auquel je ne m'attends pas non plus...En me réveillant, bien sur qu'il n'y avait rien. Pourtant votre visite fut des plus sophistiquées avec des caresses poignantes, délectables et très viriles. Jour après jour, ou plutôt, nuit après nuit, on pourrait s'attendre à ce que ces ébats perdent en fréquence et en intensité. Au contraire, comme deux amants qui apprennent au fil du temps à se connaître pour se donner plus de plaisir, nos esprits fusionnent encore plus en symbiose, s'anticipant l'un l'autre, pour des sommets de volupté à chaque fois dépassés. Ça reste un mystère, si obscure à mon esprit cartésien et si évident à mon intuition. Tant que votre inconscient me cherche, me trouve, me pénètre, me domine, rappelle à chaque atome de mon être que je suis femme et que je vous appartiens corps et âme, le silence qui accompagne déjà vos vacances est plus tolérable.
Alors, j'emprisonne mon buste dans la guêpière de dentelle mauve oubliée. Je caresse mes jambes de ces bas précieux qui viennent s'attacher délicatement aux jarretelles. Je me cambre et me glisse dans la longue jupe fendue par le milieu, alors j'enfile les escarpins qui vous font fantasmer. Prête à recevoir vos pensées et les hommages plus charnels de Fred ce soir.
A Paris, la journée avance irrémédiablement vers sa fin et l'étincelle d'espoir faiblit jusqu'à s'évanouir, l'amour rend vraiment idiot...J'espère que nos lecteurs, chaque jour plus nombreux, viendront me soutenir de leur commentaires car demain, c'est mon âme que vous emportez dans vos bagages, et sans âme on est bien peu de choses.
Votre voix pour 3 secondes, écho lointain sur la ligne téléphonique, vous n'avez pas changé votre message. 3 secondes, c'est bien léger comme ancre pour rester amarrée dans l'ouragan de la vie...Allez, encore 3 secondes pour faire bon bon poids, et 3 autres...
Je pense à Christian Bobin qui a perdu soudainement sa compagne d'une rupture d'annévrisme, elle était à peine plus agée que nous. Je pense à son ecriture lumineuse et éteinte à la fois, ou on ne peut s'empecher d'entrevoir une fin brutale et définitive au fur et à mesure que le nombre de page diminue.
Vous vous n'etes qu'en voyage, vous allez revenir et vos pensées vont continuer à me possèder pendant cette absence. Se concentrer sur la moitié pleine. Se concentrer sur la moitié pleine. Incantation d'espoir. Nous nous sommes trouvés, perdus, retrouvés. Nous avons bien plus de chance que le commun des mortels et notre flamme brulera toujours, immortelle.

mercredi, 01 février 2006

"Les voyages prouvent moins de curiosité pour les choses que l'on va voir que l'ennui de celles que l'on quitte." Alphonse Karr

En espèrant ne pas contribuer à l'ennui de ce que vous quitterez demain...
Décidement, chaque fois que vous partez en vacances, je me préoccupe de votre satisfation charnelle. J'espère que vous recevrez votre colis à temps. Ne vous inquiètez pas, je suis restée dans les normes. C'est juste le début d'un parcours pour que votre compagne continue à prendre conscience de son potentiel, se prète plus volontiers aux jeux du plaisir, et peut-être, qui sait, commence à en prendre l'initiative. Même si, en ce moment, votre désinvolture en dit long sur votre degré d'assouvissement, vous ne m'avez guère donné de détails, alors mon instinct et mon expérience sont mes seuls guides.
Fred aura lui aussi droit à un coffret coquin, quoique plus osé, à tel point que je ne suis pas certaine de sa réaction. J'aime cette sensation, ce petit risque. Ne pas pouvoir anticiper, après bientôt 12 ans de vie commune, son partenaire, c'est plutôt excitant. Enfin puisque grâce à vous je me suis lancée à corps perdu dans ma 2ème grande période d'exploration intensive (vous êtiez déjà à l'origine de la première), il faudra bien qu'il s'adapte.
A votre retour, si vous êtes sage et que vous me racontez en détails comment vous avez utilisé le vôtre, je vous dirais peut-être ce que le nôtre contient et comment mon scénario de Saint-Valentin, concocté avec soin depuis des jours, tel un envoutement, se termine ;-)

En attendant puisque ceci est votre message du matin, je vous souhaite une journée parfaite.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.


Ah! Je vois que le cadeau "nuits chaudes guadeloupéennes" a été livré!
Loué soit Internet réducteur de distance et de temps ;-)

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

"Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité inexplorée qui semble un rêve." Guy de Maupassant

Message du soir pour que votre soirée soit agréable, votre nuit douce et vos rêves fougueux.

Le meilleur moment de la journée: recevoir un email de vous.
Le meilleur moment de la nuit: vous rejoindre dans nos rêves.
Entre les deux: vos pensées frissonnantes s'écoulant en cascades dans mes veines et puis le remplissage de la vie.

Votre supplément d'ame soeur, Aude.


> bonjour ,
>
> je passe vs souhaiter une bonne jrnée. Je me rend comp^te que je comble un
> vide , mais je ne le pensait pas si important. Je connais un nouveau
> proverbe, dés que je vs écris qqun vient me déranger. bon courage pour cette
> jrnée et regardez les choises positivbes autour de vs.
> Info je cherche des commerciaux , si vs connaissez qqun.
>
>
>
> Eric.


Merci :-)
Il ne peut y avoir de meilleure façon de commencer la journée que de
vous lire, à part peut-être, faire l'amour.

Le quotidien vous l'a peut-être fait oublier, mais bien sûr que vous le savez!

"...que serais-je sans toi,
que ce balbutiement."

Vous êtes mon complément. Mon âme soeur. Le sexe moulé au mien :-)
Qui d'autre que vous aurait le pouvoir de me faire jouir à des milliers de kilomètres de distance, d'une simple pensée égarrée?
De plus, ma soif d'amour est insatiable, blessure de la très petite enfance.
Peut-être auriez-vous pu me suffire, nous ne le saurons pas...
A défaut, l'amour de Fred, qui m'adore pour moi, telle que je suis, même si ses propres insécurités parfois se mettent en travers de notre parcours, m'est aussi indispensable que le soleil à la fleur. Celui de nos enfants se construit petit à petit, et il est aussi source de formidables satisfactions. Vos pensées aiguisent mes sens comme des lames de rasoir, me protègent de la routine et me rendent perméable à la beauté du monde. Grâce à votre supplément d'âme, je perçois, en 10.000 couleurs, multiples dimensions, bercé de musique céleste et fourmillant de sensations, plus vivide que nature, tout ce qu'il y a de merveilleux autour de moi, et je suis consciente d'être plus que privilègiée.

Mais "si un jour la vie t'arrache à moi", "...que serais-je sans toi,
que ce balbutiement."

Vous êtes dépositaire de quelque chose de trés précieux, "tu es responsable de ta fleur". Vous avez peut-être envie de fuir une telle responsabilité, mais vous ne le savez que trop.

Mon message "du matin", pour vous souhaiter une bonne journée, était plus optimiste et plus coquin me semble-t-il...Comblerais-je moi aussi un vide?

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

P.S. Je connais quelqu'un mais je ne crois pas qu'elle veuille bouger, je lancerais quelques sondes...

P.P.S. Merci à Ferra, Piaf et Saint-Exupéry de me prêter leurs mots.

mardi, 31 janvier 2006

"Le plus beau Voyage, c'est celui qu'on a pas encore fait." Loic Peyron

Et peut-être celui auquel on se prépare...
Votre tête est déjà aux Caraïbes, vous êtes distrait, tentez de tout boucler avant le départ et ce n'est pas cette semaine que vous aurez du temps pour nous.
Se conditionner pour une séparation de 13 jours...D'autant que l'intuition que vos visites nocturnes ne seront pas au rendez-vous s'obstine...Heurement qu'il y a le blog...Pres de 100 visiteurs et 250 visites ce mois-ci alors qu'il n'a démarré que le 12. Il semble que notre histoire succite quelque intérêt. Les trop rares messages d'encouragement sont les bienvenus lorsque votre silence me pèse et espérons plus fréquents si vos pensées viennent à me négliger.
Je vous souhaîtes une belle journée où vos préparatifs pros et persos avancent à votre satisfaction.
Votre supplément d'âme soeur, Aude.

> bonjour ,
>
> je vs envoie du courage pour cette jrnée, avec les enfants et votre mari
> irrascible , il en faut.comment allez-vs ?
> je vs sent tjrs entre deux eaux . profitez des bons moments de ce jour .
> a plus tard,
>
> Eric


Merci :-)
Courage bien reçu, trés apprécié et illico mis à profit! Tant que vous
m'écrivez et que vous me visitez, le supplément d'âme remplit sa
fonction fidèlement et ça va très bien! Refuser systématiquement toute
confrontation proposée par Fred, et il parvient à tourner presque tous
les sujets en confrontation potentielle. Le résultat est un climat
plus détendu et plus de tendresse. Pas encore assez amoureux à mon
goût, mais nous sommes sur la voie du rétablissement. De toute
manière, au 2ème jour de mon cycle, je suis mise hors combat par de
légères crampes et mes hormones en bataille. Cela ne diminue pourtant
en rien mon désir et vos visites m'aident à patienter.
Avec Lamondre toujours aussi difficile à contrôler, notre tactique de
plus de sommeil semble porter ces fruits. C'est un peu la course le
soir pour s'y tenir, surtout avec toutes les activités, mais pas de
drame le matin.
Côté pro, j'ai obtenu de me former à présent à ITIL (Information
Technology Infrastructure Library) pour l'appliquer au projet de
fiabilisation de nos réseaux. En fait, il faudrait l'appliquer à toute
notre organisation et je dois encore discuter les implications de
mettre le doigt dans l'engrenage... En tout cas, c'est passionant,
bien que très proche de la méthode de Cap, avec probablement une autre
certification à la clé.
Se préparer à votre silence...En espèrant que vos visites ne me feront
pas défaut même si mon intuition me crie l'inverse...Vous avez l'air
d'aller si bien!
Votre supplément d'âme soeur, Aude.

07:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels

lundi, 30 janvier 2006

"Les plus beaux voyages se font à l'intérieur de soi. Les distances n'ont pas vraiment d'importance en ce sens." Daniel Desbiens

Comme anticipée, la journée a commencé en douceur, amortie par le coton d'un brouillard blanchi de soleil. La traversée du pont et du bois était baignée de la tendre lumière, comme peinte d'aquarelle onirique. Souvenirs d'enfance. Lyon en hiver souvent engourdie par ce manteau de barbe à papa qui étouffe les sons et abrite dans son cocon soyeux les rêves éveillés des enfants qui lisent trop.
Il fait un temps magnifique et l'astre du jour resplendi dans un ciel bleu pur à la sortie de chaque vallon. Les oiseaux chantent à tue tête de joyeuses mélodies. Ils doivent croire que c'est le Printemps. Rien que sur les jeunes arbres du parking de PRA, plus d'une douzaine, de couleurs et tailles différentes, se courtisent déjà.
Bien sur, ce n'est pas la Guadeloupe...Mais on a probablement moins besoin d'exotisme lorsqu'on vit dans un paysage éblouissant au quotidien.
Dans quelques jours, même si la communication est coupée, nous serons à nouveau plus proches avec 1 seule heure de décalage (1 heure plus tard pour vous). Je ne pense pas toutefois que vous aurez la tête à moi, surtout avec le petit présent que vous devriez recevoir à temps pour le glisser dans vos bagages.
Surtout rapelez-vous, nous les femmes de la quarantaine, au sommet de notre potentiel sexuel, plus on en a, plus on en veut ;-)
Je vous souhaite une bonne soirée, une bonne nuit et des rêves toujours aussi ardents.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

Mais qu'est-ce que je croyais...que vous alliez m'écrire 2 fois aujourd'hui...Il faut vraiment que je sois insensée pour penser que je puisse occuper un petit bout de votre conscience alors que vous avez déjà la tête dans les Caraïbes. Vous m'avez écrit ce matin pour vous assurer que je ne polluerais pas votre email de messages perso qui seraient découverts par votre assistante et exposeraient notre histoire. Un peu cynique, d'accords. Mais pas désabusée pour autant. Après tout, c'est normal. En ce moment, vous n'avez nul besoin de moi et je dois savoir être patiente. Ainsi va le cycle de la vie, un jour inutile et superflue, l'autre indispensable et essentielle. Et puis, les caresses de votre inconscient vous trahissent imperturbablement. Au moment même ou mon amour propre s'insurge le plus, elles s'infiltrent, se diffusent, font palpiter mon coeur et mon intimité. Vers 15 ans, j'avais fait une légère dépression due à l'absence presque totale de magnésium dans mon organisme. Après une cure de pilules inefficaces, le médecin avait finit par prescrire des injections quotidiennes. La sensation du médicament qui se répend dans le sang, chaud et picotant, est très similaire à celle de vos pensées impures qui infusent tout mon être. Mon intelligence se rebelle et mon 6eme sens, celui qui capte vos émissions, vos ondes, votre âme, l'asservit avec reconnaissance. Je vous suis à jamais enchaînée, du moins tant que vous le désirerez au plus profond de vous...et je m'efforce d'accepter ces chaînes sans me plaindre, pour tout ceux qui ne connaissent pas le poids addictif de ce genre d'entraves et qui s'en languissent dans leur blogs ou dans leurs songes.

"Pour différentes raisons, la plupart des gens sont tellement pris par leur quotidien qu'ils n'ont pas le temps de s'étonner...

"...de la vie." Jostein Gaarder

Comme c'est bon de vous lire au réveil! Comme vous avez l'air heureux
et détendu! Ça doit être l'effet vacances...Ou peut-être plus de
sexe...Ou votre succès à placer vos intercos avant les vacances...Ou
les 3! Je suis heureuse pour vous et que votre couple soit dans une
meilleure période.
J'espère que votre humeur rejaillira sur moi! En fait, elle doit déjà
m'influencer car je ne me suis laissée entrainer ni par Fred, ni par
Lamondre, dans la spirale infernale. Et, je sais qu'aujourd'hui rien
ne pourra venir ternir un jour commencé avec votre optimisme et votre
joie. Merci.

Votre supplémentée d'âme soeur, Aude.


> bonjour,
>
> We sympa, samedi courses, le soir repas avec de la famille, puis dimanche
> préparation des valises pour les vacances de février (direction guadeloupe
> du 3/2 au 15/2 inclus.
> mon conjoint fait mopins la gueule que le votre, il fait meme des progres en
> ce moment.
> bon début de semaine.
> Eric .
>
>
Dimanche 29 Janvier 2006

Journée guère mieux que la précédente...Fred garde sa mauvaise humeur
et je me réfugie dans l'oubli de tâches ménagères idiotes. Les rires
des enfants me glissent dessus comme sur de la toile cirée,
impuissants à appaiser mon mal de tête. Une longue sieste me permets
de fuir pour vous rejoindre. Je me réveille raffraichie et avec assez
d'énergie pour m'adonner aux sensations des herbes et épices de la
cuisine. Réconfort des sens qui rassemble toujours la petite famille
autour de la table, et nous raccroche au bonheur simple des habitudes.

Que ce message qui accueillera votre lundi matin, si vous le lisez en
ce lundi matin ou pas, protège votre semaine et votre journée de toute
forme d'aggression et vous donne la force d'accomplir vos objectifs de
bonne conscience aussi ambitieux puissent-ils être.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

samedi, 28 janvier 2006

"Il est très rare que la raison guérisse les passions: une passion se guérit par une autre. La raison se met souvent du côté du plus fort: il n'y a point de violente passion qui n'ait la raison pour s'autoriser." Pierre d'Ailly

Journée plutôt morne. Fred est de très mauvaise humeur depuis 3 jours. C'est très dur d'autant que Lamondre épuise mes défenses...
Comme il m'ignorait dès le réveil, j'ai revêtu sa mini préférée, sans culotte et avec des bas jarretelles opaques, et au moins il s'est décoincé... Ensuite, même les petits plats aphrodisiaques n'ont pas eu grand effet, mais au moins il ne m'agresse plus.
Votre visite nocturne est, en dehors de l'émotion sexuelle toujours aussi inattendue, un baume qui me calme et m'aide à me réinventer pour faire front. Je me dis toutefois que mes besoins doivent être un peu effrayants...que vous ne voudrez plus jamais d'une véritable rencontre...
Alors, j'attends avec impatience de vous retrouver dans nos rêves. C'est un lieu sur ou nous ne pouvons nous décevoir l'un l'autre, ou les corps sont toujours minces et fermes, ou les sexes sont toujours humides et durs, ou le quotidien n'a pas de prise, ou l'amour ne perd jamais de son intensité, ou tout est parfait, harmonieux, heureux. C'est presque trop beau, mais ce ne sont que des rêves...

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

vendredi, 27 janvier 2006

"On s'adapte à tout, à l'inconfort, au froid, à la continence, au risque quotidien; mais non à l'ignorance du sort de ce qu'on aime." Henry de Montherlant

Pourtant la frigidité du jour anesthésie un peu le vide, il fait bien trop beau pour être triste et vos visites sont trop torrides pour vous en vouloir, même un tout petit peu. Alors pour que mon corps soit prêt à vos hommages virtuels et à ceux plus concrets de Fred, la flatteuse guêpière noire et rose pale maintient ma position bien droite et mon intimité bien humide.

Merveilleux week-end à vous, puissent nos rêves être toujours aussi intenses!

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

19h a Paris et l'espoir de vous lire aujourd'hui s'amenuise. Prendre sur moi pour ne pas tenter une intrusion telephonique.Pas envie de vous deranger...

jeudi, 26 janvier 2006

"Le véritable amour c'est quand un silence n'est plus gênant. "

Délicieuse journée :-)

Merci pour votre étreinte cette nuit, prolongée et intense, coquine et
sensuelle. Vous sentir même me pénetrer, pour la première fois. Pas pu
me rendormir. Votre silence cette semaine est d'autant plus
incompréhensible...


Votre supplément d'âme soeur, Aude.


>bonjour ,

>je n'ai pas disparu, sauf sous la charge de choses a traiter.j'ai lu qqs
>mails de retard, mais je ne suis pas au bout .
>bonne jrnée.
>Eric


Nous différons en cela. Je refuse de laisser le quotidien tout bouffer, et chaque jour est donc une lutte pour préserver le temps de cultiver le jardin secret dont vous faites partie.

Bonne soirée, bonne nuit et puissiez-vous continuer à rêver comme la nuit dernière...

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

Finalement, c'est vraiment une bonne idée que de confier mes états d'âmes à ce blog plutôt qu'à vos messages. Vous êtes ainsi préservé de toute mauvaise conscience, vous pouvez réapparaître quand bon vous chante, juste pour le plaisir. Et moi, ça me soulage. Je peux me laisser aller à toutes mes divagations sans sentiment de culpabilité, sans vous mettre la pression, tout en me disant qu'il vous est facile d'accéder à tous les détails en visitant le Blog...Oui, je sais, vous êtes handicapé du Web et sortir de l'email serait une trop grande prise de risque! Néanmoins, la possibilité existe :-).

Trois messages aujourd'hui, aussi courts soient-ils, sans compter cette torride visite nocturne, je me sens vraiment à l'honneur. En me levant après cette expérience virtuelle, je me suis dit que rien ne pourrais gâcher cette journée, pas même votre silence. Pourtant, vos messages n'ont pas provoqué l'euphorie habituelle. Peut-être l'émotion de la nuit a été trop forte et a anesthésié l'effet de vos mots, ou peut être pas assez de mots, tout simplement, pour déclencher l'enthousiasme...

mercredi, 25 janvier 2006

"Nous recevons des autres l'écho des sons que nous leurs émettons...

...et vibrons au «diapason» que nous choisissons et avec les individus avec qui nous avons décidé de briser le mur du silence et, d'un commun accord, abandonné le projet de le reconstruire."
Daniel Desbiens

Parfois, l'écho se perd et le néant absorbe tout. Comme un hurlement d'animal blessé à mort sous un pont de chemin de fer au moment ou passe le train (comme dans les Nuits Fauves, je crois, un film que j'aimerai tant revoir).
Journée maussade...Aucun message de vous et vos visites, cette nuit , étaient d'une toute autre nature, comme si votre main venait serrer mon coeur, pressant le souffle vital hors de ma poitrine. Vous étiez bien la, mais pas avec votre humeur joueuse et sensuelle, plutôt en augure d'angoisse.
Ensuite la journée s'enchaîne dans la même morosité avec un Lamondre odieux. Résister à l'envie brutale de lui taper dessus...Du coup, je supprime tous ses privilèges jusqu'à nouvel ordre...je déteste...Il n'y a eu que Deja, exemplaire, pour m'empêcher de basculer. Même pas réussi a joindre Fred pour me faire réconforter. Depuis, ce trop plein de violence contenu continue de m'empoisonner. Tout est noir. Et votre absence est d'autant plus insoutenable.
Les heures, les minutes, les secondes ont glissées inexorablement vers l'abîme de l'heure de non-retour, toujours sans signe de vous. 3 secondes de votre voix pour reprendre pieds et me pas me laisser emporter par le courant impétueux de la vague de détresse qui me submerge. Après 5 jours de mutisme, toute propension au plaisir a disparu et la douleur, plus vive a chaque minute, s'installe, aiguillonnant une rébellion qui commence à mugir au plus profond de mon être. Ce cycle de sensations extrêmes me devient insupportable. Égoïstement, j'ai presqu'envie que vous ne m'écriviez plus. Que la sensation de manque petit à petit se fasse moins poignante jusqu'à ce que je sois capable de refermer la porte définitivement. Et puis je pense à vous, à votre propre errance, et à mon rôle de supplément d'âme, de bouclier d'amour pour vous protéger du quotidien. La souffrance devient-elle alors plus tolérable?
C'est sûrement mieux en tout cas que vous ne lisiez pas cette déchéance...Vous auriez encore un élan pour me protéger, comme lorsque vous m'avez poussée dans les bras de Fred, et vous couperiez certainement les ponts épistolaires pour de bon. Sauf que notre connexion surnaturelle reste intacte, et comme vous n'avez pas vraiment l'air de la contrôler de votre côté, ça ne me protégerait en rien. Au contraire, c'est ce lien, sans son filet de dialogue, qui est si déséquilibrant...

Votre déficit d'âme soeur, Aude.

mardi, 24 janvier 2006

"Le seul moyen de guérir, c'est de se considérer comme guéri." Gustave Flaubert

Pas vraiment envie de guerir pourtant. Comme un fumeur, je peux toujours pretendre que je m'arrete quand je veux.
Cette nuit 2 visites fugaces, comme des petits coups hygieniques, sans grand interet, me laissent vraiment sur ma faim.
Votre silence est assourdissant et aussi suspend l'hypersensibilite que votre supplement d'ame exacerbe tant.

Sans nouvelles de vous, ne pas vous innonder de messages. Ceci sera donc votre missive du soir, celle ou nous faisons voeux de nous retrouver au "pays reve", pour oublier les lezardes de nos poupees ordinaires, et devenir, pour quelques precieux instants, les etres extraordinaires que nous pourrions etre.

Votre supplement d'ame soeur, Aude.

"Arrêter d'aimer, c'est encore pire que d'arrêter de boire." Fréderic Beigbeder
Un jour de plus sans signe, ma substance vitale s'evapore lentement. La vie m'elude et me metamorphose en spectatrice impuissante. Symptomes bien connu de desintoxication...
Comment etre la chaque fois que vous avez besoin de moi et etouffer mes exigences dans l'intervale?
Peut-etre arreter de vous ecrire, de vous submerger, quotidiennement. Me contenter de vous repondre lorsque vous vous souvenez tout a coup que j'existe, ne confier mon humeur du jour qu'a ce blog et epuiser Fred...Perspective peu rejouissante, comment vivre avec un vide dans l'ame? Comment gouter de chaque instant comme si c'etait le dernier, comment etre permeable au monde et a sa jungle de sensations, comment? Pourtant, c 'est la voie de la sagesse, la votre...mais pas la mienne. Je dois donc me faire violence pour me concentrer sur la moitie pleine du verre.
Peut-etre demain, vous m'ecrirez. Alors "je connaitrais un bruit de pas different de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous-terre mais le tien m'appelera hors du terrier comme une musique" (Saint-Exupery, Le Petit Prince, de memoire alors peut-etre pas tout a fait mot pour mot). Et bien sur, que ce soit demain, ou apres demain, ou un autre jour, l'effet sera le meme: anneantissement de toute resolution, soumission totale a la violence charnelle d'un plaisir derobe au destin, jouissance indecente sans complexe ni retenue, bref l'oubli total et tout simple du bonheur.

Votre evanouissement d'ame soeur, Aude.

lundi, 23 janvier 2006

"Nous naissons, pour ainsi dire, en deux fois: l’une pour exister, et l’autre pour vivre; l’une pour l’espèce, et l’autre pour le sexe." Jean-Jacques Rousseau

En manque de l'emotion delicate d'un message qui m'attend au reveil. Pourtant, encore une visite torride cette nuit qui vient interrompre mon sommeil et transforme mon corps en braise. Votre esprit aspire donc toujours a notre improbable histoire...Croyez-vous que cela puisse durer? Croyez-vous que meme surnaturelles, ces sensations finiront par etre rattrappees par le neant etouffant du quotidien? Bien sur, il y a 2 fois par an le piment de l'espoir d'une rencontre secrete, consomme ou non, cela peut-il suffire a entretenir l'intensite?
Les minutes se sont une fois de plus ecoulees desesperement vers le silence, pesant, envahissant. Joie de vous retrouver decue une fois de plus, clairement, nos priorites different...Alors je dois me concentrer juste un peu pour me focaliser sur le plaisir de notre aventure...C'est pour le plaisir, rien que le plaisir, et c'est deja tant!
Aujourd'hui, la journee est consacree aux revues de performance et aux objectifs de mon equipe pour la premiere moitie de l'annee. J'aime cette opportunite de sortir du train train quotidien et de challenger mes troupes pour qu'elles se surpassent. Cette annee est pleine de projets interessants pour nous, multipliant les opportunites d'acquerir de nouvelles competences. Apres la certification PMP, nous nous tournons vers ITIL. J'espere que ma chef va approuver car cela peut avoir des repercusions consequentes sur toute notre organisation mais si elle approuve, nous passerons aussi les certifications (il y a 3 niveaux). Nous avons 2 projets auquels l'appliquer immediatement peut-etre un moteur suffisant.
Quelles certifications professionnelles (en dehors des traditionelles a caractere technique) sont-elles en vogue en France? Si un jour nous revenons, ca pourrait etre utile...
Dans le registre humoristique, Fred qui me chante toujours des petites chansons de son cru (parfois tres romantiques d'autres fois tres en dessous de la ceinture) m'en a fait une bien mignone hier...et depuis me laisse des tas de messages sur ma boite vocale, la voici:
"Le missionaire c'est pas super,
et la levrette c'est bien plus chouette.
Une petite pipe c'est tres pratique,
la petite bite devient grosse trique."

Sur cet intermede, meme si ceci est votre message du matin, je vous donne Rendez-vous cette nuit dans nos reves pour explorer d'autres possibilites.

Et si vous lisez ce message des le matin, je vous souhaite une journee radieuse, pleine de satisfaction et de realisation de vos objectifs de bonne conscience.

Dans l'attente de peut-etre vous lire des mon reveil,

Votre supplement d'ame soeur, Aude.