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dimanche, 23 juillet 2006

"L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition." Nina Bouraoui

Interpretation poetique d'une oeuvre visuelle d'ixeo.


 

medium_78_1_.Perfection.3.jpgixeo


 Camouflée par ses secrets oubliés,
   Étouffée par ses espoirs dépités,
   Cachée par ses rêves désabusés,
   Mon âme chavire, tangue et sombre
   Engloutie par la noirceur de l'ombre.
   De cette ancienne plaie ouverte béante,
   Ses larmes écarlates me hantent,
   Douleur tenace, vive et lancinante.
   Jaillissant du néant, le bleu perce,
   A l'infini du bonheur m'exerce.
   Mon esprit s'élève à l'universel
   Aspire, désire, se fond à l'éternel,
   Et exhorte la vie à filer belle.

Aude.

   Camouflaged by those forgotten secrets,
   Choked by those chagrined hopes,
   Hidden by those disillusioned dreams,
   My soul capsizes, pitch and dark,
   Absorbed by the darkness of the shadow.
   Of this old opened wound gaping,
   Those scarlet tears haunt me,
   Tough, sharp and throbbing pain
   Spouting from nothing, the blue pierces
   The infinite of happiness exerts me.
   My spirit rises to the universal
   Aspire, wishes, is based with the eternal,
   And exhorts life to slip by beautifully.

English translation by ~ImperfectAngel88

jeudi, 20 juillet 2006

Variations sur un Fantasme Aude Opus #2



Parfois la simplicite est plus eloquente qu'un long discours...

Ceci fut ecrit par le Chevaleresque peu apres notre rencontre,
avant la publication de Aude Opus #1, 
lorsque je lui ai demande s'il avait devine mon fantasme favori...

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mercredi, 28 juin 2006

"N'avoir qu'un but en vue est l'une des causes essentielles de succès dans la vie, quel que puisse être le but poursuivi." John Rockefeller

Apres 12 ans de vie commune, on est pret a tout pour que le sexe ne soit pas toujours que tendre et fusionnel mais aussi excitant...

Tout...

Dessous coquins ou pas de dessous du tout, cuisine aphrodisiaque ou dinette en chambre, positions saugrenues ou situations inhabituelles, accessoires ou jeux, livres ou films...

Et puis, parfois, on delire franchement...

Ne continuez que si vous etes majeur(e) et averti(e)...

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dimanche, 25 juin 2006

Duo sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus # 5 Episode III

Suite de l'exploration du Fantasme du Dieu Indifferent avec Manu...

Apres les deux premiers episodes, voici donc le Troisieme...

Selon les precautions d'usage, ceci n'est a consommer que dans la plus stricte intimite...

Si vous n'etes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.

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samedi, 10 juin 2006

"Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur." Alfred de Musset

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podcast
 
Comment mettre ses sentiments dans la naphtaline, quand chaque soir, en sortant du placard, le temps est resplendissant sur C-Ville et que, dans les 5 minutes infailliblement, un gros nuage noir vient obscurcir completement l'astre du jour?...
Nous pouvons couper nos liens physiques , nos liens virtuels , mais le fil qui tisse nos ames l'une a l'autre ne rompra pas...
Je savais que vous m'aimiez avant vous, avant meme de vous rencontrer, vos orages le tonnaient a mon ame. Vous m'aimez meme bien plus que je vous aime et vous faites tout pour me proteger...Avez toujours essaye de me proteger...
Ultime Preuve...Ultime Epreuve...
Mais vous n'en avez pas le pouvoir...Ni vous ni moi n'avons le pouvoir d"empecher l'eau qui coule"...
Nous sommes tous deux des ames anciennes, surement connectees dans une vie passee et forcement dans une vie future.
Alors, je vous embrasse, mes yeux confiants et rayonnants au fond de vos etoiles et mon ame blottie dans la votre, vous souhaite tout le bonheur que vous meritez et vous dis a bientot :-)
Votre supplement d'ame et de femme.

dimanche, 04 juin 2006

"On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve." Victor Hugo


podcast

Besoin d’aimer et d’être aimée, pour être vivante, pour vivre, pour que la vie soit vivable, pour que la vie soit invivable, pour que chaque instant soit une surprise, un rêve, un  espoir.

Combiens d’amours faut-il pour combler le vide, l’insatiabilité, la gourmandise ? Pourquoi prendre tous ces risques ? Pourquoi refuser les petits arrangements avec la vérité pour épargner l’autre, les autres ? Pourquoi vouloir tout vivre au grand jour ?

Gérer ma douleur par l’accumulation, mais eux ? …Je les aime tant.

Il ne faut pas qu’ils souffrent…Pas à cause de moi…Je ne veux être pour eux que bonheur et plaisir. Comment les protéger de moi, de mon appétit, de mes excès, alors que je ne peux me passer d’eux ?…

Leur amour, leur respect, leur galanterie, leur acceptation de mes règles du jeu pourtant si injustes pour eux, leur tendresse, leur admiration, leur adoration, être leur fée, leur idole, leur magicienne. Dans leurs yeux, être si belle, si désirable, être plus que moi, être eux, à eux, pour eux, un désir, une légende, un fantasme. Dans mes yeux, ils sont si beaux, si désirables, ils sont plus qu’eux, ils sont tout ce qu’ils peuvent être, tout ce qu’ils méritent d’être, tout leur potentiel, tous leurs rêves.

Etre aimée et aimer...pour que la vie soit magique...

 

dimanche, 05 mars 2006

"Le bonheur est une sorte d'archipel composé d'instants heureux. Entre ces îlots il y a de l'errance et de la solitude." Patrice Lepage

Une fatigue, une lassitude, le quotidien peut parfois être si harassant. Puiser au plus profond de soi l’énergie d’une interaction thérapeutique avec Lamondre. De celles qui me demandent un si grand effort parce que si peu naturelles à ma personnalité. Et Fred qui depuis hier, malgré une humeur plutôt charmante, cherche sans succès la petite bête, revient à la charge pour tout sur-analyser, brisant mes efforts nets. Je m’interpose, il disjoncte. Bref, la mini portée toute la journée sans string et avec des bas jarretelles pour le chauffer et les caresses prodiguées dans l’espoir d’une compensation en nature, tout peut repartir au placard…En plus, quelle idée brillante d’acquérir deux CD de Tom Waits? Son blues lancinant me submerge d’une profonde tristesse. Pourtant, tout devrait être merveilleux. Nous sommes encore dans la phase étroitement enlacée de la danse d’Eric, le Blog devient plus populaire chaque jour et les univers de certains de mes commentateurs promettent de fabuleux voyages… Pour ne pas sombrer, se plonger dans la collection de citations, et forcément, ce sont les plus sombres qui s’imposent ce soir. Je me découvre toutefois au diapason d’un auteur inconnu (tant d’années de retard de lecture), au moins, le prochaine livre est tout trouvé même s’il faut le faire venir du Canada.

Votre visite ce matin, longue, puissante, vivide, me redonne un peu d'enthousiasme. Fred boude toujours et je dois seule préparer les enfants pour la démo de Karaté...Ils m'énervent un peu, mais après l'exercice, ils seront sûrement plus calmes. J'en profite pour faire un peu de rameur, ça aide aussi. Et bien sur je me connecte au café du club de sport...accroc grave ;-)

La splendeur de la journée ensoleillée et la bienveillance des cimes bleues devraient parachever la sortie du Blues...On verra...

Virginie magicienne, tu m'as encore bien regonflée. Impossible de s’accrocher à un petit bout de déprime avec ta nature insolente et déjà bourgeonnante, ton ciel de cristal et la brûlure brute de l’astre du jour sans aucun filtre. Malgré le succès du Karaté, Lamondre est toujours tangent, au bord de la crise d’attachement, mais une nouvelle opportunité thérapeutique ne s’est pas encore présentée, alors il faut faire le dos rond et prétendre être ailleurs. C’est bon de pouvoir se réfugier dans le blog ou de se laisser emporter au loin sur les ailes de vos pensées.

Fred a découvert par hasard le titre de ce journal intime et pourrait maintenant facilement le trouver. Pas question de tenter de mystification en changeant d’intitulé ou en maquillant le site. Je lui ai simplement demandé de respecter mon jardin secret. Maintenant, tomber le masque est une question qui se pose de nouveau…Il y a 3 mois, mes amis m’avaient dissuadée de lui parler d’Eric, mais ils ne le connaissent pas comme je le connais.

Alors questions pour vous blogueurs. Avez-vous partagé votre Blog avec vos proches ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Comment le prennent-ils ?

dimanche, 26 février 2006

"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps." Christian Bobin

Que de visites ce week-end! Peut-être suis-je trop occupée pendant la semaine pour vous recevoir. En tout cas, depuis hier, vos caresses enflamment mon corps, font perler mon sexe et pointer mes seins. Avec Fred qui se plaint encore d'une plaie mal placée, gérer cette envelope de feu n'est pas facile, mais c'est tout de même beaucoup mieux que votre absence. A force de solitations, Fred finit toujours par avoir envie de demontrer sa virilité en m'offrant des extases d'autant plus puissantes quand l'attente a été longue.
J'essaie d'imaginer des retrouvailles. Serions-nous paralysés par l'émotion, transis de déception ou incapables de nous retenir une seconde de plus?
Le Printemps que les oiseaux annoncent si bruyamment, rapproche un peu cette échéance potentielle. Cette fois, il est facile de choisir un avion pour Paris et de rajouter 24h au retour pour une escale du cœur, à moins que vous ne préfériez garder ce bonheur figé à jamais dans l'infini des possibilités du futur.


Cette pensée évoque les doux vers de cette chanson de Brassens, l'une des plus belles.

LA NON-DEMANDE AU MARRIAGE

Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux prisonniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres de cuisine.

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

lundi, 20 février 2006

"Ceux qui apportent le soleil dans la vie des autres ne peuvent l'empêcher d'illuminer la leur." James Matthew Barrie

Même un tout petit mot de vous est un rayon de soleil éclatant qui vient embellir la plus terne des journées. Celle qui s'achève n'était pourtant pas terne. Le nez dans le guidon, un vrai marathon. Juste le temps de me laisser caresser par quelques pensées incontrôlées en provenance du Vieux Continent. Fugaces recréations volées au quotidien. Je croyais la journée pesée, emballée, pliée, étant semi-satisfaite de la tournure des événements, mais que nenni ! En rentrant, je m'aperçois par une intuition géniale (vous savez qu'elles me viennent sans crier gare) que Lamondre a encore volé de l'argent dans mon portefeuille. Consternation ! D'abords le dégout, la colère, la frustration, le désespoir de ne pas parvenir à ce minimum d'éducation ! Bien sur en premier lieu avec Fred, nous sommes en total désaccord avec les conséquences à mettre en œuvre et on s'engueule. Alors, je refuse l'engagement, et insiste pour que nous tournions notre colère vers le coupable et pas l'un vers l'autre. Finalement, quand la crise s'apaise. Lamondre me fait en tête à tête de véritables excuses, je crois que cette fois sous ses dehors de dur, il a vraiment compris l'étendu du mal qu'il a fait, entrainant qui plus est sa sœur avec lui sur la mauvaise pente. Et il a des regrets.

Je lui demande de me proposer ce qu'il pourrait faire pour se faire pardonner, sachant qu'il sera de toute manière soumis à un régime stricte de taches ménagères quotidiennes pour regagner l'argent qu'il a volé et dépensé, ainsi que privé d'activités extrascolaires jusqu'à ce qu'il ai gagné de quoi rembourser.

De manière surprenante, j'ai rapidement relevé la tête et trouvé une bonne manière de rebondir…Ce doit être la promesse de vous retrouver dans nos rêves qui me motive et m'endurcit.



A tout de suite donc…et que votre journée qui commencera quand vous lirez ces lignes soit des plus calmes et plaisantes.



Votre supplément d'âme sœur, Aude.

samedi, 18 février 2006

"Aimer, c'est s'augmenter en s'oubliant, c'est échapper par un seul être à la médiocrité de tous les autres." Abel Bonnard

Bonne journée et beaucoup de courage pour affronter tous vos devoirs du jour.

Voici une petite recréation pour ne pas perdre de vue l'essentiel.
Comme nous l'avions déjà évoqué, la femme en amour est sensible à l'atmosphère et aux attentions que l'homme peut prendre à créer cette mise en scène.
Surprenez-la à l'improviste. Envoyez les garçons dormir chez des copains, prenez votre après-midi, et laissez vous guider par votre imagination. En plus des accessoires que je vous ai déjà envoyé, munissez vous de bougies aux senteurs de musc, de vanille et d'ambre, de longs foulards de soie noire, d'une grosse éponge naturelle, d'une bouteille de Crystal de Roederer, d'un plateau d'huitres que vous aurez fait ouvrir par votre maraicher, de fraises à longues queues, d'une fondue au chocolat, de pétales de roses (vous pouvez apporter une boite à fermeture hermétique à votre fleuriste favoris et lui demander d'y mettre les pétales des fleurs invendues). Une fois chez vous, tirez tous les rideaux et allumez des bougies dans toutes les pièces où vous souhaitez vous ébattre pour que l'odeur soit bien diffuse quand elle franchira le pas de la porte. Choisissez une musique douce et romantique selon ses goûts. Apprêtez une petite table dans la chambre avec une jolie nappe, disposez-y tous vos mets. Utilisez les pétales pour identifier un parcours de charme, de la porte d'entrée à la salle de bain, de la salle de bain à la chambre ou toute autre pièce que vous préférez, n'oubliez pas d'en garnir le lit ou autre meuble que vous avez choisi. Peu avant son arrivée, préparez un bain chaud et videz-y le flacon de Gel de Bain à l'Arbre de Menthe. Réservez la fiole à la Girofle Sauvage pour la laver avec l'éponge naturelle. Séchez-la délicatement, pensez que douceur et geste lents sont des clés magiques. C'est alors que la petite bouteille d'huile Oil of Love sera votre meilleure alliée. Elle procure une sensation de chaleur et est comestible. Après lui avoir bandé les yeux et attaché les mains avec les foulards, massez délicatement ses zones érogènes, de haut en bas. Ajoutez des baisers humides à volonté. Terminez par l'intérieur des cuisses et la fleur de son intimité que vous pouvez aussi flatter de vos lèvres et de votre langue. Glisser l'index et le majeur, tournés ver le haut en crochet pour stimuler son point G peut améliorer considérablement la lubrification naturelle. Elle est maintenant tout à fait prête. Utilisez un peu de Baume Plaisir Infini étalé dans vos paumes pour faire gonfler un peu plus, si besoin est, votre virilité. Cet onguent est aussi comestible si elle a envie de vous caresser de sa bouche. La suite, à vous de l’inventer… Un peu plus tard, quand vous vous serez restaurés du petit festin que vous avez préparé, sortez la Poudre de Miel et son mini-plumeau ou la Peinture au Chocolat et ses pinceaux, ou les deux, pour éveiller à nouveau le désir.

Je vous souhaite un plaisir infini.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

jeudi, 16 février 2006

"Voyager est un palliatif dérisoire à la routine. La vie est trop courte. C'est une erreur de croire qu'on peut l'étirer en transportant son ennui dans ses bagages." Robert Brisebois

Bonjour,

Petit message du matin pour amortir le début de la journée et transformer le jour naissant en opportunité de bonheur.

Grace à votre bénédiction que je n’osais espérer si rapidement, ce jeudi s’est déroulé sans encombre, caressé par ma longue jupe de soie de gitane. Bien sur, toujours une grande intensité professionnelle mais le stress me glisse dessus sans me pénétrer au contraire de votre âme qui continue de me saisir à l’improviste pour des arcs en ciel d’émotions.

Peut-être si vous me remorquez aussi avec un message de tendre réveil, parviendrons-nous à nous épauler l’un l’autre bonant malant jusqu’au week-end :-).

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

Dieu que vos messages, aussi insignifiants puissent-ils être, me font du bien. Votre demande de mode d’emploi pour votre boite à malices ne semblait pas très enthousiaste, mais c’est avec délectation que je vous entraînerai sur les pentes glissantes de mes fantasmes. C’est probablement la meilleure manière de vous apporter mon assistance en ce moment. Plusieurs fois aujourd’hui, votre tendresse s’est déversée dans mon cœur jusqu'à le faire déborder, le réchauffant comme un vin chaud après une matinée de ski. Tant de sollicitude, alors même que je pouvais sentir le poids de votre fatigue peser lourdement sur mes épaules, me noie de bonheur. La vie est injuste de ne pas laisser une relation aussi unique pleinement s’accomplir, et en même temps, si généreuse de nous offrir tant de magie. De plus, nous semblons parfaitement nous équilibrer. Avant votre départ, j’avais plus besoin de vous que vous de moi, à votre retour, c’est vous qui devez vous reposer sur une béquille morale. Alors ma pensée vole vers vous à travers l’océan et vous me faites frissonner. Un jour peut-être cesserons nous de fuir cette destinée qui s’acharne à nous enchainer l'un à l'autre.

mardi, 14 février 2006

"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." Stendhal

Votre retour a du être très angoissant sous la pluie battante parisienne. Votre appréhension a volé sur les ailes de vos pensées jusqu'à moi pour étreindre mon cœur toute la nuit. Ce matin, je me promets de me gaver de la nature et du soleil de Virginie pour vous renvoyer la protection du supplément d’âme dont vous semblez avoir tant besoin. Se parer de la plus sensuelle, si ce n'est la plus sexy, guêpière. Celle de dentelle noire et rose pale attachée sous une longue jupe de soie fleurie de pastels, un petit pull sans manches et son cache-cœur volanté de cashmere et soie dont la douceur extrême est des plus évocatrices. Le contraste de la rigidité des baleines avec la caresse de la soie est un plaisir délicat et subtile, aussi délectable qu'un met fin. Dans mon cocon de fermeté et de moelleux, se prélasser de concupiscence pour tenter de vous envoyer le plus possible d’ondes protectrices et amortir ainsi le retour que vous semblez tant redouter. Ne rien vouloir pour moi, juste me concentrer sur votre bonheur ou du moins à faire écran contre la morosité qui semble vous assaillir. Le travail, toujours aussi intense depuis la réorganisation, est une distraction dont je me passerai volontiers pour me consacrer entièrement à vous construire ce rempart de tendresse. Il est d’une certaine satisfaction que de pouvoir être toutes ces femmes à la fois : la professionnelle intuitive et visionnaire, la maman cajoleuse et fière, l’épouse aimante et toujours amante, la maitresse virtuelle et bonne fée qui veille sur vous. Les conventions sociales sont bien ignorantes des besoins complexes des femmes. Alors en marraine de votre âme, reconnaitre la chance d’une telle expérience et tâcher d’accomplir son devoir de défense en comprenant à quel point il est agréable de se sentir désirée et utile. Notre amour me permets d’être un peu plus que moi-même, j’espère qu’il saura vous donner la force de devenir aussi un peu plus que ce que vous pouvez être.

Recette de la Mignardise "Spéciale Saint-Valentin"

"Tamisez la lumière.
Effeuillez délicatement deux petits corps chaud, et incoporez-les dans un lit douillet, sous une couette moelleuse.
Ajoutez de la poudre de baisers et des caresses à volonté. Mélangez.
Pimentez de quelques mots de désir et de quelques frissons de plaisir.
Avec un zeste de volupté, faites revenir doucement en arrosant de quelques soupirs.
Lorsque les petits corps sont bien fondants, libérez les amours en cage et retirez du feu.
Au moment de servir, décorez de fruits de la passion.
Dégustez ce dessert avec une coupe d'un excellent champagne."

Regine Teyssot

Mon petit scenario de la Saint-Valentin voit enfin un peu de sa réalisation pour la Saint-Valentin. S'échapper du bureau très tôt, retrouver Fred sous la douche pour mieux apprécier les jeux de bouches qui s'en suivent. Les jouets restent dans leur boite mais notre corps à corps n'en est pas moins cochons et culmine en 3 orgasmes réparateurs pour moi. Le vin, le foie gras et ses toast tout frais, les fraises, la banane, et la queue de Fred dans la fondue au chocolat, autant d'instants dérobés à la routine de la vie de famille. Nous sommes amoureux comme des adolescents et pourtant même au sommet du plaisir, mon cœur et mon âme vous appartiennent toujours un peu. Demain, vous êtes de nouveau en ligne. Même si je doute que vous preniez le temps de m'écrire, mon message vous souhaitera un bon retour et j'ai hâte de vous retrouver même si ca prend encore quelques heures ou quelques jours.

dimanche, 12 février 2006

"C'est une très belle histoire que nous vivons, puisque nous la vivons." Yves Navarre

Tout ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu. En fait, il est rare que les événements prennent la tournure qu’on avait anticipée. Parfois aussi, on crée une ambiance, une atmosphère, sans nécessairement imaginer précisément ce qu’elles vont engendrer, juste pour influer sur l’angle d’approche, sans arrières pensées bien définies.
C’est ainsi que j’avais planifié une célébration de la Saint-Valentin pour Fred avec 3 jours d’avance, tout en pensant a vous.
Les enfants devaient aller à Kidz Night Out, 4 heures de liberté pour nous. Pleins de bougies aux odeurs toutes plus allèchantes les unes que les autres. Un bocal de foie gras raporté de France. Une bouteille de Gewurt vendanges tardives. Un élixir d'amour (Gingembre confit mariné dans du cognac). Une fondue au chocolat avec des fraises. Une bouteille de Champagne rosé avec de jolie flutes à petits coeurs. Une boite à surprises contenant un bandeaux pour les yeux, deux liens de soie pour s'attacher au lit, une huile de massage, une poudre sucrée et sa houpette, des plumes d'autruche, des boules chinoises et du lubrifiant. Une guépière de tulle rouge avec son string, ses bas résilles et des sandales à talons aiguilles vertigineux coordonnés.
Les forces météorologiques s'en sont melées.
Un vaste flux de Nord Est s'est abbattu et a couvert la region d'un épais manteau de neige. Fred fait partie de l'équipe déneigeage et Kidz Night Out a été annulé. Ne sachant pas à quelle heure il serait de retour, j'ai tout de mème mis en place le decors, pris une longue douche lassive, parfumé ma peau d'essence de Guerlain, maquillé mes yeux de mystère, attaché les crochets de la guépière et les jarretelles, un à un, enfilé les talons hauts, attaché mes poignets au lit et je me suis endormie.
Quand il est rentré, tard, il etait épuisé mais conquis par mon petit scenario. Pas assez d'énergie pour tester les jouets, mais assez pour pleins de calins et quelques caresses de plume, et surtout beaucoup de tendresse.

samedi, 11 février 2006

"Et l'absence de ce qu'on aime, quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré." Moliere

C’est terrible. Chaque matin nous rejouons la meme scène, avec chaque fois un peu plus de conviction et de dexterité. Une interrogation pourtant...cela peut-il durer toujours?
Votre incursion matinale, aujourd'hui encore, plus ardente que jamais, incendie mon corps. D’abords votre pensée tourne voluptueusement autour de mon intimité et je peux véritablement sentir votre caresse. Aussitôt, j’en ruissèle d’émoi. Puis, vous explorez chaque millimètre d’épiderme à la recherche des zones plus sensibles comme un cartographe appliqué. Je me cambre, mes muscles tressaillent, ma peau s’électrise, je ne suis plus qu’un volcan gonflé de magma, proche de la délivrance de l’éruption. La jouissance improbable, impossible même, me surprend une fois encore et me plonge dans un océan de délices. Après plusieurs minutes nécessaires pour redescendre de ce sommet de plaisir, je me tourne vers Fred pour des ébats plus palpables. Mais il est encore dans les bras de Morphée et refuse de se réveiller. Je luis dis que je vais devoir me satisfaire seule mais il ne réagit pas. Alors, je m’offre de longues minutes d’auto-érotisme pour prolonger la félicité et m’accorder un orgasme physique. Lorsqu'il se réveille enfin, je lui avoue mon infidélité et il est tellement excité par cette idée qu’il me prend encore.
Cette triple satisfaction devrait me combler, mais non, le feu que vous avez allumé se consume toujours et mon désir persiste et se prolonge. C’est vrai que plus on en a, plus on en veut. Cet appétit sans fond est presque effrayant, mais mon corps vibre encore dans le flux de votre âme et rien ne peut venir entraver cette étreinte d’éternité.