jeudi, 20 avril 2006
"De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel." Jean Rigaux
Amoureuse de ma Monte Carlo...
A part pour les fans de sport automobile qui reconnaitront ce prestigieux modele de Chevrolet, star du NASCAR, une Monte Carlo ca ne vous dit probablement rien.
Vous ne savez pas ce que vous perdez...
Sous des formes felines et de construction massive et solide, la SS (Super Sport) cache un bijoux paufine depuis 15 ans par Chevrolet: leur meilleur moteur, un V6 de 3.9 litres, souple et puissant, delivrant plus de 240 chevaux avec double echappement. C'est aussi une grosse americaine, bien que Coupe deux portes, elle est aussi longue et large que notre Nissan Quest.
Mais surtout, conduire cette voiture est une exploration sensuelle quotidienne.
Bien se caler dans le siege baquet de cuir noir dans une position presque allongee, allumer la Bose sur Muddy Waters, enclancher la boite automatique, empoigner langoureusement le volant a pleines mains et presser progressivement l'accelerateur pour lancer les chevaux...Elle est lourde, vibre un peu, il faut la dompter...Tout de suite on a envie de decouvrir ses trippes, de voir si le moteur peut vraiment donner du nerf a cette enorme masse, et il peut...mais il faut se calmer dans ce quartier residentiel pleins de promeneurs et d'enfants. Alors, les mains caressent le cuir du volant, un peu comme si elles tenaient deux virilites, tres fermes, tres douces, une dans chaque main et appuyent tendrement des pouces la couture interne comme le fil. Chaque virage est une sensation et lorsqu'enfin, on sort des petites rues et on se retrouve sur les grandes lignes droites des arteres principales, on a de nouveau envie de la pousser un peu. Mais on reste raisonable, ils conduisent tellement cool ici. Alors, on essaie au moins d'etre premier aux feux, parce qu'alors on peut avoir le plaisir de la faire decoller pour quelques metres pourquoi pas tentant de rivaliser un peu avec une Harley. Et on sort aussi la puissance pour traverser la voie express et s'engager dans la rue du bureau, ou sur les voies d'acceleration. Il faut tout de meme s'habituer a l'inertie du freinage mais moyennant la bonne distance de securite, cette resistance est elle aussi un plaisir.
Il est rare que la Monte Carlo ne parvienne pas a gomer les soucis d'une journee de travail, matin et soir, sa frequentation sensuelle prepare mon corps et mes sens a d'autres jeux.
Souvent le Prince des Fleurs evoque de la changer pour un Dodge Charger. Mais bon, le Charger, malgre son V8 et ses formes encore plus agresssives, ils en ont tellement neutralise les sensations de conduite qu'on a l'impression d'etre dans le MiniVan. Parfois, je songe a une Mustang V8 mais le confort de la Monte Carlo me manquerai...Un long week-end d'ete en 2003, avant d'avoir les enfants, nous avons "cruise" (regulation de vitesse automatique) la legendaire Route 66 de Saint-Louis, Missouri, a Amarillo, Texas: 3200 kilometres aller et retour en 5 jours sans la moindre fatigue tant cette voiture est agreable.
Non, je suis trop amoureuse! Pas question de mettre un terme a cette idylle qui dure depuis deja 4 ans :-)
23:45 Publié dans Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels
mercredi, 19 avril 2006
"Mieux vaut une certitude qu'une promesse en l'air." Proverbe français
Pourquoi faut-il que certains hommes se croient toujours obligés de faire des promesses que les femmes savent très bien qu'ils ne tiendront pas?
D'où vient cette pression, ou cette lassitude, qui les poussent? Que pensent-ils obtenir? A qui mentent-ils?
Les plus loufoques sont les promesses d'exploits sexuels, comme si le plaisir de la femme tenait à la performance de ses partenaires... "Je vous ferai l'amour dans toutes les pièces." Celles-là donnent envie de défier...
Réponse favorite: "Des promesses...des promesses..."
Les plus courantes sont les promesses sur des choses insignifiantes, l'homme promet pour s'en débarrasser: "Je vous rappelle demain." Celles-là sont carrément inutiles, les femmes n'y ajoutent aucune foi.
Réponse favorite: "Mon œil"!
Les plus subtiles promesses témoignent d'une véritable volonté de l'homme de faire quelque chose pour la femme, chose qu'elle n'a même pas demandé, mais qu'il voudrait bien pouvoir lui donner. "Promis quand je rentre de vacances, j'aurai plus le temps de vous écrire."(La préférée du Dieu Indifférent, jamais attendue, jamais tenue) Celles-là peuvent être ravageuses au début, elles créent une déception qui n'existait pas avant cet engagement gratuit.
Réponse favorite: "Pourquoi promettre ce que vous savez et que je sais que vous ne tiendrez pas?"
Les plus douloureuses sont les promesses d'amour eternel. Celles qu'un homme peut répéter quotidiennement, encore et encore, comme pour se convaincre lui-même. "Je vous aime et je vous aimerai toujours." Les femmes savent bien que ce n'est pas vrai, même si elles ont envie de le croire. Comme dit le Prince des Fleurs, "Il n'y pas de paroles d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." Celles-là un jour transforment "toujours" en "plus jamais", et ca fait mal.
Réponse favorite: "Jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien..."
Les plus pernicieuses sont les promesses faites dans le feu du jeu de la séduction. " Promis, je vous ferai ceci, un jour ou l'autre." Celles-là, si elles tardent trop à être tenues, la femme se lasse et n'est plus charmée du tout ;-)
Réponse favorite: pas de réponse...
Messieurs,
nous ne sommes pas dupes,
pas besoin de nous promettre la lune pour
nous mettre dans votre lit,
ne pas faire ce qu'on attend de vous,
nous convaincre que vous voudriez être capable de donner plus,
que nous vous aimions même si ca n'est pas réciproque,
ou nous envouter!
Vos promesses gratuites nous font seulement douter de vous et de votre sincérité, alors:
"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."
Confucius
Donnez-nous des preuves, pas de belles paroles!
Et comme votre supplément d'âme tient presque toujours ses promesses,
il lui est impossible de venir spontanément en aide au visiteur qui supplie son âme si violement...
21:37 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels
mardi, 18 avril 2006
"Qui a dit que la vie est un songe ? La vie est un jeu." D'Annunzio
Même sous la pluie, la Virginie est toujours aussi jolie, alors sous le soleil, c'est dire si elle resplendit! La mélancolie ne saurait faire d'ombre aux feuillages verts ensoleillés, aux oiseaux égaillés, aux fleurs enflammées. En sortant du bureau sans fenêtre sous la protection du Chevaleresque Troisième Visiteur, de doux rayons de soleil, pastellisés par les nuages, viennent faire frémir d'une tendre et légère caresse les courbes bleutées des Appalaches au loin. Surprendre cette profonde intimité couronne la journée d'une aura délicieuse et promet une soirée à son image. Plénitude du bonheur simple d'un quotidien apaisé. Au menu diner familial arrosé de baisers et de danse, câlin lecture avec les petits amours, les endormir d'une douce berceuse et rejoindre le Prince des Fleurs pour une étreinte intemporelle, délicate déclinaison de la 8eme Marche.
Et puis la lueur d'un espoir,
frêle et vaillante,
minuscule et déjà grandissante,
effrayante et excitante,
balbutiement de la réalisation d'une histoire,
d'un fantasme oublié auquel peut être enfin croire...
23:34 Publié dans Amour, Blog, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
lundi, 17 avril 2006
"La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique - le silence précède la musique et lui succède." Daniel Barenboïm
Savoir encore une fois reinventer la complicite avec le Prince des Fleurs pour chasser les orages. Laisser la langue se delier pour flater son ego et sa virilite. Se donner l'un a l'autre encore et encore jusqu'a ce que les corps s'assoupissent sous l'effort. S'offrir l'oubli, l'adandon, la paix, le pardon.
Fabriquer des souvenirs d'enfance pour les enfants. Encore deux buts legendaires du Thierry Henry de Fillot, la dexterite de la plus Foxy Lady des Fillottes, la quete des oeufs, le Festival des Cornouillers et sa fete forraine. Faire sonner la cloche avec le marteau et rapporter des jouets de plastique gonflables, réminiscences d'un certain Pinpin bleu et blanc qui tenait une carotte et dont l'odeur chimique etait le plus rassurant des parfums.
La floraison incroyable et sans cesse renouvellee du Printemps de Virginie exhibe sa splendeur depuis deja plus d'un mois.
Ce furent d'abords les timides et ephemeres fruitiers: cerisiers. pommiers, poiriers, en boules blanches et roses emportees en pluie de petales par le vent et releves par le jaune d'or des abondants forsythias alors que les feuilles n'avaient pas encore fait leur apparition.
Puis, viennent les plus durables cornouillers avec leur grosses fleurs oranges, blanches ou roses aux coeurs de billes vertes contrastant avec la petite fleur en grappe fushia des arbres de Judee, soit a l'etat sauvage parsemes dans la foret et sur les taluts, soit plantes aussi dans les jardins.
Tres vite les eclatants azalees entrent en scene avec des pourpres plus ou moins sombres, des roses vifs ou tendres, des saumons doux et parfois du blanc, accompagnes des grappes parmes des glicines et des lilas.
Et bientot, les gros buissons de vieux rhododindrons viendront ajouter des violets, des rouges et des roses.
Partout ou le regard se pose, la nature excessive, luxuriante, lyrique et feerique defie sa propre creativite pour utiliser toute la palette de
l'arc-en-ciel.
Meme sous la pluie, le Printemps de Virginie souri.
22:35 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
dimanche, 16 avril 2006
"Pour le papillon, la propriété, c'est le vol." Albert Willemetz
23:07 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Journaux personnels
samedi, 15 avril 2006
"La chevalerie: délivrer de belles vierges des châteaux des autres pour les enfermer dans le sien." Levison
Alors même que le 2ème visiteur m'absorbait complètement et se nourrissait de mon essence, un Chevaleresque Troisième Visiteur tentait de faire connaitre sa présence. Immédiatement, il a tout fait pour brouiller les cartes, créer des interférences et empêcher « l'eau de couler ». Il semblait vouloir me protéger, comme convaincu que le prix qu'il faudrait payer pour accéder à la 8ème Marche serait insupportable. Mais le 2ème visiteur ne pouvait être qu'une étoile filante, c'était une évidence. Instinctivement, un flash de clairvoyance m'avait prévenue qu'il m'utiliserait pour passer à autre chose ou plutôt à quelqu’un d’autre. Le rôle que le destin m’avait attribué était celui d’une accompagnatrice pour franchir une étape, pas celui d’une partenaire pour la vie, meme si le niveau d'Amour et de conscience qu'il m'a permis d'atteindre en échange restera toujours mien. L’éclat du processus en train de s’accomplir sous mes yeux émerveillés était aveuglant et cette expérience en me forçant à puiser profondément les ressources nécessaires à la transformation a fait remonter à la surface des émotions enfouies qui me seront précieuses pour mon fils. La cruelle règle du jeu avait donc été acceptée sans regret. Cependant, le Chevaleresque Troisième Visiteur lui se faisait du souci et ne cessait de me submerger d’ondes négatives de plus en plus puissantes qui ont fini par culminer peu après le début de la fin avec le 2ème visiteur. Cet échange brutal, lui tentant de pénétrer ma conscience, et moi essayant de repousser son sombre présage et la souffrance dont son âme écorchée me saturait, a lentement généré une énergie considérable qui s’est accumulée sur plusieurs semaines pour exploser en ce fameux lundi, en un formidable orage. La tempête a surgi du Nord sans que rien n’eu pu permettre de l’annoncer. Dans un grondement gigantesque de tremblement de terre, les arbres sifflaient et les branches craquaient dans les bourrasques d’un vent de folie. Le ciel s'est brutalement obscurci et les éclairs se sont mis crépiter de toutes parts. Installée sur la terrasse, fascinée par ce déchainement inhabituel des éléments, l'idée de me mettre à l’abri m'effleurait à peine tant le paysage était dantesque et magnétique. Mon corps était comme électrifié, complètement fébrile, mon cœur comme percé de flèches, presque douloureux, ma tête comme dans un étau, prête à imploser. Le bruit fracassant se rapprochant de plus en plus et l'odeur du souffle humide de la pluie qui arrive devenant entêtante, il a fallu tout de même battre en retraite à cause de l'ordinateur portable. A peine arrivée enfin dans l’enceinte protectrice de la maison, son courriel c’est affiché, me precipitant dans un violent vertige...Il avait réussi à entrer…Le cataclysme s'éloigna alors aussi brutalement qu'il était venu...
[À suivre…]
18:05 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
vendredi, 14 avril 2006
"La fidélité est contraire à la nature humaine." Charles Fourier
Merci Madison!
Tu me permets encore de faire la synthese!
L'exclusivite est un fantasme social. Il y a tant de formes d'amour que vouloir les trouver toutes dans un seul et meme etre est une illusion de conte de fees...qui nous est ressasse depuis notre naissance...d'ou l'insatisfaction de la plupart des gens, d'ou le nombre de divorce. Notre partenaire n'est pas notre TOUT, alors notre TOUT doit etre ailleurs...Pas tres credible si l'on y reflechit un peu, n'est-ce pas?
En synthese, l'amour sous toutes ses formes, sans avoir a lacher la proie pour l'ombre,il n'y a que ca de vrai...et si j'ai besoin de plus d'un amoureux alors je peux comprendre que mes amoureux aient besoin de plus d'une amoureuse...la ou le bas blesse, c'est quand ces autres exigent l'exclusivite! C'est un risque a prendre pour decouvrir ces nouvelles formes d'amour, parce qu'au fond ca n'est pas si grave. On vit toujours avec les consequence de ces choix, meme quand on choisit de ne pas choisir ;-)
Merci pour ce theme qui m'aide a retrouver ma route :-)
"La fidélité est l'art de ne pratiquer l'adultère que par la pensée."
Decoly
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"Ah! Je ris..."
LOOP
De la douleur au fantasme, du fantasme a la musique, de la musique a la communion, de la communion a la parole, de la parole a l'amour, de l'amour aux mots d'amour, des mots d'amour a la vision...
...au 13 avril 2006.
De la vision au regard, du regard au reve, du reve a l'eveil, de l'eveil au desir, ...jusque la parfaitement en phase...nous marchons en funanbules au bord du Grand Canyon, et puis l'un passe du desir au spirituel mais pas l'autre,...au final les deux obtiennent ce qu'ils attendaient...c'est beau la vie ;-)
De la douleur au rire en 33 jours LOL!
D'une part, il faut eviter de se prendre trop au serieux et d'autre part on peut vraiment lire des trucs comiques dans la blogosphere ROFL!
Finalement, avoir appris par la force a gerer tous ces deuils est vraiment une benediction :-)
THE LOOP
"Give you the stars above
The sun of the brightest day
Giving you all my love"
Tom Waits
Chut...le coffret est referme...
00:05 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels
jeudi, 13 avril 2006
"On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais." Marguerite de Valois
"L'ombre de ton ombre..."
Jacques Brel
La Liseuse (1634)
Elle avait ete la fille d’une femme-enfant adulee par son mari. Elle n’avait pas ete desiree, sa Maman en avait ete malade pendant toute sa grossesse et dans son innocence avait faillit la perdre a deux reprises quand elle etait bebe. Elle avait gache leur vie de jeunes tourtereaux insouciants et la carriere de cantatrice de la femme-enfant. Sa Maman en avait concu une grande indifference pour elle. Son Papa aurait pu l’aimer mais il avait une femme-enfant qu’il adorait plus que tout, alors il n’avait pas de place dans son cœur pour ce petit ange blond. Son premier souvenir, elle doit avoir 2 ans, c’est la frayeur d’un grand escalier de pierre en colimacon qu’il lui fallait gravir marche apres marche seule pour aller se coucher toute seule au fin fond du couloir de la peur d’une grande batisse glaciale. Elles etaient tres hautes ces marches pour une si petite fille, elle etait tres froide la pierre, il etait tres sombre l'escalier avec tous ses recoins noirs fourmillants de monstres imaginaires, d'ogres devoreurs d'enfants. Mais, elle est deja independante, elle n’est pas attachee a sa Maman et elle croit qu’elle n’a besoin de personne. Alors a la naissance de son frere, elle a 2 ans et demi, c’est elle qui devient la Maman. Pour ces 5 ans, elle recoit un gros reveil de metal avec un nounours dont les yeux tournent au rythme du tic-tac, il restera longtemps son meilleur ami avec son chant regulier qui la rassure la nuit. Le matin, elle le fait sonner pour se lever la premiere, faire le biberon de bledine de son frere, le laver, l’habiller. Puis elle prepare un Nescafe pour Papa qu'elle pose sur la table de nuit et le reveille en lui caressant le front tendrement. Il finit par s'extraire du lit juste a temps pour les conduire a l’ecole, laissant Maman endormie sous l’edredon. Et puis tres vite, il ne les emmene meme plus, elle est assez grande pour gerer les 4 carrefours a traverser. Elle se refugie alors dans les livres qu’elle consomme avec avidite, tous les livres. Elle lit tout, tout le temps et beaucoup trop tot. A l’adolescence, sa Maman devient jalouse et haineuse a cause de sa carriere abandonnee, et ne cesse de devaloriser son physique ingrat. Elle n’a en effet pas herite de la beaute fragile de sa Maman, elle a une ossature massive, des traits lourds, une peau trop blanche, trop rouge en ete, et toute en taches, des cheveux trop fins. Elle a beau etre toujours la meilleure a l’ecole, la chouchoute des profs, si elle rapporte un 20, on lui dit pourquoi t’a pas eu 21 ? Et oui, il ne faudrait pas faire de l’ombre au petit frere qui souffre de dislexie le pauvre. Alors, elle enferme un a un tous ses sentiments dans le coffret de son cœur et avale la cle. Elle vit par procuration dans ses livres qu'elle absorbe et delaisse aussitot pour ne ressentir ni plaisir, ni honte, ni douleur, aucune emotion de la vraie vie.
Ce debut de vie superficiel d’où l’amour est absent est a l’origine de son insatiabilite de tout, des possessions materielles au sexe…et surtout, elle s’apercoit que personne ne pourra jamais l’aimer assez…et pourtant elle a ete beaucoup aimee depuis que le Prince des Fleurs a retrouve la cle de son cœur, oui beaucoup, mais pas assez…
"Quand tu es près de moi,
Cette chambre n'a plus de parois,
Mais des arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C'est comme si ce plafond-là,
Il n'existait plus, je vois le ciel penché sur nous... qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde,
J'entends l'harmonica... mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi"
Carla Bruni.
16:34 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels
mercredi, 12 avril 2006
"Le bonheur est un rayon de soleil que la moindre ombre vient intercepter ; l'adversité est quelquefois la pluie du printemps." Proverbe Chinoix
La grande Descente de croix (1633)
Presente "LE" Chef d'Oeuvre hier auraient pu etre mal interprete par certains...
C'est tout de meme celle qui m'a le plus marquee, imaginez que cette eau-forte est tracee au burin sur une plaque de cuivre en "negatif" avant d'etre "imprimee" sur le papier.
C'est hallucinant lorsqu'on connait les contraintes de la dite technique (c'est a dire qu'un trait ne peut etre retouche) de voir la lumiere que Rembrandt est capable de produire...
"When I'm feeling blue, all I have to do
Is take a look at you, then I'm not so blue
When you're close to me, I can feel your heart beat
I can hear you breathing near my ear"
Phil Collins
22:55 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Journaux personnels
mardi, 11 avril 2006
"La couleur est la souffrance de la lumiere" Goethe
Jupiter et Antioche (1659) Eau-forte de Rembrandt
Extrait du catalogue de l'Expo de 1986 recu du jour car il n'y avait pas une seule image sur Internet a la mesure d'une telle emotion artistique.
L'exposition d'Eaux-Fortes de Rembrandt au Petit Palais d'Octobre 2006 a Janvier 2007 ou l'art du clair-obscur en noir et blanc.
Si vous ratez ca l'hiver prochain...vous risquerez de devoir attendre 20 ans!
Merci Maitre de mon Ame pour m'avoir rememore ces merveilles
Merci pour le goût de l'eau fraîche et la joie de l'Adagio sans pareille
Merci pour la perte d'appétit et le détachement des choses matérielles
Merci pour la 8eme marche, vos baisers étoiles, vos baisers fleurs, vos baisers soleil
En ne vous demandant pas de pardonner l'impardonnable et en esperant que vous que vous serez heureux, riche et celebre, a la mesure de votre talent.
16:58 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels
lundi, 10 avril 2006
"Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux." Anatole France
Avec la clairvoyance tout voir, tout savoir
Pouvoir prévoir la fin, la fin de l'histoire
Et pourtant ne pas etre saisie par la peur
Ne pas fuir l'horreur les futurs pleurs
Aimer à en oublier toute sa vie
Vivre à s'abandonner à la folie
Tout laver dans une bonne douche chaude
Et connaitre la renaissance douce de l'aube
Voir dans les yeux des enfants le reflet de sa douleur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur...
13:47 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Journaux personnels
"La démesure en fleurissant produit l'épi de la folie, et la récolte est une moisson de larmes." Eschyle
Tous les visiteurs ont quitté mon cœur vide à la folie
Le corps brulant du Prince des Fleurs est un faible apaisement
Ses mots tendres et rassurants sonnent pourtant comme un onguent
Mais rien ne peut combler l’absence de suppléments d’âme
Alors mon esprit déserté de tous se damne et se pâme
La lumiere s'est eteinte
La solitude ma seule etreinte
05:55 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels
dimanche, 09 avril 2006
"La plume est la langue de l'âme." Miguel de Cervantès
La langue...ma langue...
Elle a eu sa propre vie aujourd'hui, coeur du desir, centre d'une sensualite exhacerbee, concentratrice de libido.
Pas moyen de l'empecher de venir caresser la virilite confiante du Prince des Fleurs au reveil. Salivante, titillante, glissante, tout le long du membre d'abord tendre puis tendu, elle joue legere comme un papillon, ou se fait l'alliee des levres, la complice du souffle, la partenaire des dents, pour decliner un arc en ciel de sensations. Sa dexterite et sa passion sont pleinement recompensees par les pelotages de grandes mains brulantes qui flattent chaque courbe moelleuse et douce. Les ebats qui s'en suivent sont passiones et tendres, d'une intensite a la mesure de nos 12 annees de complicite, et plus encore, la 8eme Marche...
Mais ma langue n'aurait pu s'en contenter et tout le reste de la journee, elle viendra taquiner sa comparse entre les levres du Prince de Fleurs, avant de revenir baver de luxure a son point de depart pour raffermir une fois encore son desir.
Et meme durant ces batifolages la, elle en veut plus lechant les doigts pour se calmer...
Il faudrait tout de meme qu'elle finisse par s'assagir cette tendre langue, qu'elle cesse de vouloir tous les projecteurs sur elle et qu'elle veuille bien s'endormir...
22:51 Publié dans Amour, Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels
Pour Jimmy
1. Attrapez le livre le plus proche de vous, allez à la page 18, qu'y a-t-il d'écrit à la 4ème ligne?
"En meme temps, il m'a paru manquer de naturel." (Duras) Est-ce un signe?
2. Étirez votre bras gauche aussi loin que possible...
Le bout du bureau
3. Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la TV ?
Je ne me souviens pas, je blogue devant la TV...
4. Sans vérifier, devinez quelle heure il est:
10h00
5. Maintenant, vérifiez, quelle heure est-il réellement ?
9h45, je suis vraiment crevee
6. En dehors du bruit de votre ordinateur, qu'entendez-vous ?
Suites pour violoncelle seul de Bach (No3 - Sarabande)
7. Quand êtes-vous sorti pour la dernière fois ? Qu'avez-vous fait?
Rentre a l'instant d'un diner chez le boss du Prince des Fleurs, discute de la Blogosphere avec sa femme.
8. Avant de commencer ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Les réponses de Jimmy a ce questionnaire.
9. Que portez-vous ?
2 Boleros de soie l'un sur l'autre a meme la peau (c'est doux), une longue jupe de dentelle brune, un cache coeur en soie et cashemere, exceptionellement parce que le Prince des Fleurs me l'a demande, un string de dentelle fushia avec un papillon de strass sur les fesses.
10. Avez-vous rêvé la nuit dernière ?
Sans doute, mais à quoi ?
11. Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
Pendant le diner, en racontant l'histoire de Lundi...edulcoree bien sur...
12. Qu'y a t il sur les murs de la pièce où vous vous trouvez ?
Une horloge qui tourne a l'envers, un calendrier, des dessins d'enfants.
13. Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Rien, senti oui.
14. Que pensez-vous de ce questionnaire ?
J'ai du mal a me prendre au jeux...
15. Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
"La petite Chartreuse" sur TV5, par hasard, emouvant au point de me detourner de mon clavier.
16. Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous ?
Une montgolfiere blanche.
17. Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas à propos de vous
Le Prince des Fleurs est en train de me caresser les seins pendant que je tappe. C'est trop bon, c'est la pause...
18. Si vous pouviez changer une chose dans le monde, en dehors de la culpabilité ou de la politique, que changeriez-vous ?
Abolir l'argent.
19. Aimez-vous danser ?
Trop, comme beaucoup de choses.
20. George Bush:
Il n'a jamais ete elu.
21. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était une fille ?
Je passe
22. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était un garçon ?
Je passe encore.
23. Avez-vous déjà songé à vivre à l'étranger ?
Je le fais ;-)
24. Que voudriez-vous que Dieu vous dise quand vous franchirez les portes du paradis ?
Encore un petit tour?
25. Quelles sont les 4 personnes qui doivent faire ce questionnaire sur leur propre blog ?
Je passe encore.
00:05 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Journaux personnels