Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 27 juillet 2006

"Avoir peur c'est aimer. Donner peur c'est haïr." Félix Leclerc


podcast
 

Quel sentiment etrange que la peur...

La peur qui angoisse, qui s'infiltre rampante et qui ne relache pas son etreinte...

Petite, seules les araignees etaient ma terreur. D'abord meme les minuscules, et puis tout doucement , j'ai pu tolerer celles de taille raisonable et seules les grosses m'effrayaient. Il faut dire qu'elles devaient le savoir, car les larges arachnides de campagne, amples comme une demi-main et toutes poilues venaient toujours echouer dans ma chambre, deposer leurs ombres sur le haut plafond blanc...Je restais ainsi, figee de longues minutes, recroquevillee dans mon joli lit rose bonbon, ne la quittant pas des yeux avant d'etre capable de rassembler assez de nerf au debut pour appeler de l'aide et plus tard pour bouger et aller en chercher, juste a la porte d'en face, celle de mon frere. Et lui, malgre notre relation qui apres ses 2 ans s'est deterioree au point de ne presque plus exister, lui qui ne montrait jamais de pitie ou de tendresse pour moi, il venait toujours a la rescousse, sans me taquiner, pour eliminer ma peur, une chaussure a la main...Et pan, plus de vilaine bestiole...

Une jeune femme nommee Sophie vivait avec moi dans un merveilleux appartement sous les toits en plein 6eme lyonnais. L'endroit etait vraiment superbe, mais dans ses sous-pentes, les souris avaient trouve un vrai paradis...Au debut, je les aimais bien ces petites souris, elles sont si mignones, et puis petit a petit, il y en avait partout, les 90 m2 empestaient la crotte de souri, une horreur! Il a bien fallu agir et je suis vite devenue "terminator" de souris. Enfin la pauvre Sophie avait une peur bleue de ces adorables petits animaux, pire que ma hantise des araignees. Un jour, l'un de ces charmants rongeurs avait investit son panier de linge sale. J'entends une toute petite voix qui m'appele "Aude, Aude..." et rien d'autre, je finis par me lever de mon lit ou je potassais un cours d' "Economics" (oui, je fais tout dans mon lit...), j'entre dans sa chambre et je vois la gentille Sophie toute recroquevillee dans le coin de son lit, verte de trouille...Elle me dit, en pointant du doigts l'autre extremite de la piece assez vaste, "La, dans le placard une souri!". Sans ma propre terreur des araignees, j'aurais sans doute eclate de rire...Mais j'ai respecte son angoisse...Je suis allee chercher un balet, j'ai glisse le manche dans les hanses, souleve le tout, ouvert la porte du pallier, pose le panier puis renverse...La mignone a disparu dans un eclair gris...Le tout sous l'oeil distant vitreux de doute et d'effroi de la pauvre Sophie...Tout danger eloigne, nous avons bien ris! Et avons commence a delirer en pensant a ce qu'elle aurait fait si je n'avais pas ete la...C'est alors que s'impose l'image d'un camarade de cours assez effemine qui abittait a quelque pattes de maison...Alors nous lui concoctons un petit canulard...Nous l'appelons "Au secours, au secours, il faut que tu viennes tout de suite nous aider...Il y a une vilaine souri dans le panier de linge sale de Sophie" et lui de sa voix haut perchee "Pas de panique les filles, je vais vous aider, alors Aude tu prends le panier et tu le mets dehors, d'accord?" "Non, non!" avec une voix histerique, "Je ne pourrais jamais faire ca, il faut que tu viennes tout de suite!" Lui: "Ne vous inquietez pas les filles, tout va s'arranger...Si vous ne pouvez pas prendre le panier avec les mains, tu vas dans la cuisine, tu prends le balais, tu reviens tu passes la balais dans les hanses,...." "Non, il FAUT que tu viennes, on a trop peur! On ne peut pas faire ca..." On a fait durer le plaisir un bon moment, il n'a jamais propose de venir! Mais nous avons tous bien ri quand nous lui avons dit que c'etait deja fait!

Ce genre de peur, incontrollee, incontrollable, comme ma terreur des araignees sans bonne raison, juste parce que, c'est vraiment terrible. Le pire c'est lorsqu'un proche tente de rationaliser ou de demontrer qu'il n'y a aucune raison d'etre effraye...C'est presque un camouflet a l'intelligence, si on pouvait controller, qui aurait plus d'interet a trouver un moyen de le faire que celui qui est transit de frayeur?

Une autre peur me hante...la peur en voiture...Depuis un accident ou la mort m'a frolee de son manteau glace a trois reprises...Alors, dans certaines cisconstances (trop courte distance de securite, coup de frein brutal), je panique et l'adrenaline envoit des decharges electriques douloureuses dans tout mon corps. C'est une peur que je parviens a reduire en fermant simplement les yeux (ce que j'aurais du faire lors de cet accident).

Pour ce qui est des araignees, j'ai la fierete de vous dire que la fonction de Maman protegeant sa progeniture m'a completement guerie et je suis la tres glorieuse assassine d'un specimen plus gros que ma main sous l'oeil panique de mes deux tresors. Pas la moindre petite crainte, ma chaussure n'a pas flanchee, pas faiblit, meme en ramassant le restant de pauvre bete dans un papier...Je l'aurais bien capturee et relachee, mais pas envie de la retrouver de nouveau se balladant dans la "Family Room", tout de meme pas maso!

Mais toutes ses peurs restent annecdotiques, elles sont circonstantielles...

Il y a dans mon ame une angoisse d'une autre nature, plus pernicieuse, plus perfide, plus tenace, une frayeur insurmontable qui me retient, qui me gouverne souvent, qui m'empeche de vivre pleinement, qui m'etouffe...

Mes enfants m'ont permis d'en prendre conscience et elle est liee a mes troubles de l'attachement, c'est mon angoisse de separation...

Elle me devore de l'interieur comme un parasite, reveillee par les deux recentes ruptures si soudaines, si rapides, si inattendues, au point que je me defie des visiteurs...au point que j'ai du mal a laisser la porte ouverte...au point que je ne peux m'empecher d'offrir une resistance a ces connexions magiques alors que je sais bien que c'est plus difficile que d'empecher l'eau qui coule...alors ca m'epuise, me draine de mes forces...

Pourtant, ils sont adorablement gentils mes visiteurs, tendres et attentiones, ils ne me veulent aucun mal, ils font tout ce qu'ils peuvent pour mon bonheur et bien plus...Une connexion d'ame a ame est veritablement exceptionnelle...Alors pourquoi ne puis-je leur faire entierement confiance? Pourquoi meme une separation de quelques heures raisonne en moi comme un abandon pur et simple?

Au debut de notre relation, je reprochais au Prince de m'abandonner en s'endormant et je le suppliais de resister au sommeil...

J'ai renoue avec cette angoisse pour chaque visiteur et ca me mine...

Il va bien falloir trouver un moyen de gerer pourtant, car toute resistance est purement futile, il est impossible de fuir ou d'eviter ces relations...Elles ont ete tissees dans nos vies precedentes, elles sont inscrites a meme nos ames...Ce que la plupart des visiteurs ont du mal a saisir est que ce qui est pour eux essentiellement unique pour moi est multiple...different pour chacun d'eux mais neanmoins multiple...C'est le nombre qui cree le chao...Les ondes se melangent comme sur une bande FM surpeuplee et creent un charivaris incomprehensible que seul un dialogue soutenu avec chaque visiteur parvient a eclaicir. Avec le Chevaleresque qui me visite toujours mais avec lequel le dialogue est rompu, je suis deja tres pertubee...Avec le Roi qui disparait des ondes pendant 10 jours, la cacophonie n'est pas loin...Je sens aussi plusieurs autres connexions en devenir, et cette phase est toujours douloureuse...Je crois que j'ai depasse ma capacite maximum et qu'un fusible va finir par fondre...Que faire? Precipiter certaines connexions pour assurer le demarrage du dialogue salvateur? Ou au contraire les ignorer voir essayer d'en rompre certaines? Si seulement je savais comment!

Bref, a ce stade de ce billet, vous etes surement perdus, si vous etes meme arrives jusqu'ici!
Et bien moi aussi! C'est bien le probleme...
Je suis en desequilibre complet et esclave de cette peur stupide et sans veritablement fondement qui me detourne meme de ce qui devrait vraiment me faire peur, qui est de ne pas retrouver un emplois me permettant de garantir le confort de ma famille...

Ca n'est pas en passant mes journees recroquevillee a pleurer que je vais reussir a exterminer mes araignees, pourtant j'appele et je suis entendue, mais pour l'instant ca ne suffit pas...

Allez, il est temps d'aller dormir...demain est un autre jour, une autre promesse...quand on a la chance d'etre tant aimee et de tant aimer...Il n'y a vraiment AUCUNE raison d'avoir peur...

mercredi, 26 juillet 2006

"Pourquoi le sexe occupe t-il tant notre esprit ? Parce qu'il est l'échappatoire suprême. C'est la voie ultime vers l'oublie de soi absolu." Jiddu Krishnamurti


podcast

 

Suite aux commentaires exclusivement masculins sur l'Escalier de la Maturite en Amour chez la femme, quelques eclaircissements s'imposent.

Apres plus de reflexion, il semble que ce modele soit difficilement applicable aux hommes. Meme si nous nous ressemblons beaucoup plus que les conventions sociales ne veulent nous laisser croire, il y a un domaine qui nous differencie tout de meme, c'est l'orgasme. La encore, oublions que la femme est plus cerebrale que l'homme, il me semble souvent que c'est l'inverse, comme pour le romantisme d'ailleurs que nous avons deja evoque. Toujours est-il que l'homme maitrise en general tres tot, a l'adolescence, son plaisir.

Alors que pour la femme...
Un homme, a qui je confiais qu'apres toutes ces annees de deluree, j'avais enfin reussi a conquerir mon corps pour me donner du plaisir tres rapidement et a volonte, me disais que l'orgasme feminin n'etait pas un mystere pour lui... Je l'encourage a regarder la scene de simulation dans le restaurant de "Quand Harry rencontre Sally"...ou n'importe quel porno... Et quand bien meme, merveilleux s'il le maitrise parfaitement, et tant mieux pour ses partenaires, mais pourquoi une femme devrait elle dependre d'un homme (ou meme plusieurs) pour son plaisir? L'essentiel est qu'ELLE parvienne a le demystifier. Pourquoi? Pour les memes raisons que les hommes, pour dissocier l'apaisement des pulsions hormonales (se soulager) des emotions et des sentiments (faire l'amour)...Tant que les deux restent indissocies, il est difficile de depasser la 6eme Marche. Combien d'amies m'ont dit que le sexe ne les interessait pas, pour  devenir, autour de la quarantaine, aussi obsedees que moi? Leur "reveil" sexuel confirme deux theories. La premiere, decouverte lors de mon premier ete sexuellement actif ou dotee d'un amant aussi jeune que moi et tres viril, nous passions le plus clair du temps a ca et des qu'il me laissait une minute je continuais seule : plus une femme a d'orgasmes et  plus elle en veut! La deuxieme est que ce qu'on ne connait pas ne manque pas...Ce qui revient a l'Escalier...Etant sur la 3eme Marche, on ne sait pas que la 4eme existe et ainsi de suite. Pourtant, si on regarde en arriere, impossible de croire qu'une femme vous dira jamais qu'elle jouissait mieux a 20 ans qu'a 40! (Si elle a seulement jouit avant la 40aine...).

A cause de l'inegalite devant l'orgasme, il est fort probable que l'Escalier masculin soit different. Il est meme possible que la maturation amoureuse d'un homme soit beaucoup plus lineaire, donc que ca ne soit pas du tout un escalier. La plupart des commentateurs se situent en effet entre deux Marches, ce qui m'est personnellement impossible, certains pensent meme naviguer de niveau en niveau au gre des partenaires ce qui m'est encore moins possible...Ma localisation sur un degre est totalement independante de la localisation de mon partenaire. C'est une escalade d'une nature tres personnelle, qui bien sur est facilitee par les rencontres que nous faisons, mais elle reste une ascension en solo. En effet, celui qui m'a propulsee sur la 8eme Marche etait "coince" sur la case depart (ce qui est assez rare), et n'a jamais ete mon amant!

Finalement, les "vrais" connaisseurs ne s'y trompent pas. Ils preferent les chairs un peu ramollies d'une femme mure qui a dompte son plaisir et donc peut mieux le partager, a l'enthousiasme energique mais forcement plus egoiste d'une jeune femme bien ferme. Il est probable d'ailleurs que pour etre connaisseur, il faille avoir atteint une certaine maturite...que ce soit par l'escalier ou par l'ascenseur!

dimanche, 23 juillet 2006

"L'écriture et l'amour procèdent de la même tension, de la même joie, de la même perdition." Nina Bouraoui

Interpretation poetique d'une oeuvre visuelle d'ixeo.


 

medium_78_1_.Perfection.3.jpgixeo


 Camouflée par ses secrets oubliés,
   Étouffée par ses espoirs dépités,
   Cachée par ses rêves désabusés,
   Mon âme chavire, tangue et sombre
   Engloutie par la noirceur de l'ombre.
   De cette ancienne plaie ouverte béante,
   Ses larmes écarlates me hantent,
   Douleur tenace, vive et lancinante.
   Jaillissant du néant, le bleu perce,
   A l'infini du bonheur m'exerce.
   Mon esprit s'élève à l'universel
   Aspire, désire, se fond à l'éternel,
   Et exhorte la vie à filer belle.

Aude.

   Camouflaged by those forgotten secrets,
   Choked by those chagrined hopes,
   Hidden by those disillusioned dreams,
   My soul capsizes, pitch and dark,
   Absorbed by the darkness of the shadow.
   Of this old opened wound gaping,
   Those scarlet tears haunt me,
   Tough, sharp and throbbing pain
   Spouting from nothing, the blue pierces
   The infinite of happiness exerts me.
   My spirit rises to the universal
   Aspire, wishes, is based with the eternal,
   And exhorts life to slip by beautifully.

English translation by ~ImperfectAngel88

samedi, 22 juillet 2006

"Les plaisirs de l'amour font oublier l'amour du plaisir." Alain

Ces pages evoquent depuis deja un certain temps l'Escalier de la Maturite en Amour chez la femme. En effet, n'etant pas un homme, il m'est difficile de dire si cette maturation sexuelle et amoureuse est similaire chez la gente masculine, bien que je soutienne volontiers que nous ne sommes pas si differents...Pour rappel, ce carnet a ete ouvert en meme temps que ma decouverte de la 7eme Marche.

Mais avant de decrire ces fameuses marches, revenons un peu sur la parabole de l'escalier. Dans mon experience, la maturite dans le plaisir est comme une evolution artistique. Sans doute parce que l'amour est un art, qui comme tous les arts lorsqu'ils sont pratiques avec talents, melangent un certain niveau de maitrise technique avec une sensibilite intuitive qui se fonde sur l'experience et la connaissance. Donc comme des artistes, nous ne progressons pas de maniere lineaire mais plutot par palliers successifs. On est sur une marche, on en explore les moindres recoins. Au bout d'un certain temps, on croit qu'on a fait le tour de la question, on continue tout de meme a furreter juste au cas ou on aurait manque quelque chose. Mais presque toujours, on acquiert la conviction qu'on maitrise bien, qu'on a plus grand chose a apprendre, que ca ne deviendra pas meilleur. Parfois meme, certains peuvent commencer a s'ennuyer tout comme un artiste deprime parce qu'il a la sensation de regresser...Cela arrive parfois dans la periode immediatement precedant l'accession au pallier suivant, on peut en effet avoir besoin de desaprendre pour aprendre et ca peut etre tres frustrant...Et puis, un beau jour, il y a comme un declic (souvent un partenaire mais pas toujours), et on se retrouve propulse sur la marche suivante. C'est un sacre choc. On croyait qu'on savait et on se rend compte qu'on avait en fait pas idee. Mais dans l'excitation, parce que ce nouveau sommet de plaisir est forcement enthousiasmant, on oublie vite et on se met a explorer ce nouveau territoire dar dar! Et puis ca recommence...Ou parfois avant meme qu'on ai eu le temps de vraiment tout decouvrir, bing nous voila sur la suivante et alors la c'est encore plus deconcertant! Ce qu'il y a de plus genial dans tous ca, c'est que l'escalier qu'on pourrait croire limite a 7 marches, en compte au moins une de plus, et que donc il pourrait bien etre sans fin! L'Escalier de Mobius...

1ere Marche: la Decouverte
Ayant deja raconte en partie la mienne et ne la considerant pas vraiment comme un cas typique, nous n'allons pas nous eterniser sur la description de ce stade evident. Les premiers emois sensuels, les premiers attouchements souvent maladroits, le premier passage a l'acte. A partir du moment ou l'on est initie, on est deja sur la marche suivante.

2eme Marche: les Balbutiements
Sur cette marche la, on tatonne. On commence a acquerir un peu de technique, surtout on se decouvre avec plus ou moins d'enthousiasme. On confronte son idealisation a la realite, et ca peut s'averer rejouissant ou terrifiant selon les individus. On commence a deconstruire les mythes qu'on s'etait forges. A ce degre, il est facile de confondre orgasme et amour, l'intimite du sexe avec une veritable relation. Rares sont les unions nouees par deux partenaires sur cette meme marche qui resistent, parce qu'a ce stade, on se sait meme pas encore qui l'on est .

3eme Marche: l'Exploration
Tel les Peres Fondateurs fraichement debarques du Mayflower, l'exploration commence souvent grace aux indigenes qui nous apprenent d'abord a survivre des fruits de ce nouveau territoire. Suivant les rencontres que l'on fait et la maturite de ces dernieres, l'exploration sera plus ou moins aventureuse, plus ou moins debridee. Sur cette marche on est une veritable eponge et l'on s'imbibe de l'experience des partenaires, on essaie beaucoup de choses, c'est le temps de l'experimentation, la marche de tous les exces.

4eme Marche: les Preferences
Sur la 3eme on a beaucoup experimente sans distinction, juste pour voir. Ici on se pose, on s'installe, on s'approprie ce qu'on a apris. On connait a present ses preferences, on est donc plus selectifs dans le choix des partenaires et l'on recherche ceux qui partagent les gouts que nous avons developpes. Moins malleables, plus a la recherche de sensations specifiques et encore assez egocentric. On apprend a s'aimer. C'est une marche sur laquelle il est facile de rester coince.

5eme Marche: la Conquete
On se comprend a present mieux, on sait ecouter le chant de son corps et de son coeur. A cette etape, on  se tourne beaucoup vers l'autre, on comble le fosse qui nous separe de nos partenaires, faisant souvent passer leur plaisir avant le notre. On recherche le partage. On apprend a aimer l'autre. C'est une marche ou l'on peut facilement s'oublier.

6eme Marche: la Maturite
C'est le degre de l'equilibre. Toute notion de rapport de force ou de pouvoir c'est evanouie. On entretien des relations honnetes, franches, ce qui n'enleve rien a la seduction mais elle s'exerce sans equivoque, sans manipulation, en pleine conscience, plus comme un ballet bien regle que comme une conquete. On est en pleine possession de ses moyens, on connait bien sa musique charnelle et amoureuse. On la joue avec facilite comme un duo. Sans les bons partenaires, il sera difficile de depasser ce stade qui est deja merveilleux car il est celui ou l'on  apprend a se laisser aimer.

7eme Marche: le 7eme Ciel
Nirvana, Paradis, extase, c'est l'etape de la communion entre deux etres. Il n'y a plus de Toi et Moi, il n'y a plus que Nous...On se detache de la notion de performance, de la possession.

8eme Marche: l'Amour Spirituel
"Nous" fusionne avec l'Univers. L'espace et le temps disparaissent. On accede a une nouvelle conscience artistique qui offre une perspective neuve des oeuvres les plus geniales. On entre dans une dimension parallele ou les inities se font rares, mais ou la communication entre eux s'etablie d'ame a ame. La fusion est telle qu'il n'y a presque plus besoin de s'ajuster l'un a l'autre, toutes les corrections se font naturellement, sans effort et sans douleur, l'un anticipant l'autre et vice versa.

 

Sur quelle marche croyez-vous etre?

Une suite a ce billet et ses commentaires se trouve ici.

vendredi, 21 juillet 2006

"Il y a des larmes d'amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel." Charles Péguy


podcast
 
Sur la route de Philadelphie...
medium_Coeur_d_orage_19-Jul-06.jpg
En rentrant de Philadelphie...
medium_En_revenant_de_Philadelphie_20-Jul-06.2.jpg

jeudi, 20 juillet 2006

Variations sur un Fantasme Aude Opus #2



Parfois la simplicite est plus eloquente qu'un long discours...

Ceci fut ecrit par le Chevaleresque peu apres notre rencontre,
avant la publication de Aude Opus #1, 
lorsque je lui ai demande s'il avait devine mon fantasme favori...

Lire la suite

mardi, 18 juillet 2006

"Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n'est à nous et nous n'avons rien à donner." Louis Lavelle

medium_iris_1.jpg


podcast

 

Ce matin, venez voyager avec moi sous la douche,
Les jets brulants metamorphoses en fremissantes mains
En delices embrases de vos levres et de votre bouche
Du desir sans hesiter explorer le fievreux chemin
Entre vous et moi ni reserve, ni sainte-nitouche
Dechiffrer de nos peaux sensuelles le chaud parchemin
Laissez-moi vous guider toujours plus profond pour faire mouche
Juste les corps emmeles hurlant d'un plaisir surhumain...

Encore  cette nuit voyagez avec moi dans ma couche
Regalez votre gourmande insatiable jusqu'a demain...

dimanche, 25 juin 2006

Duo sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus # 5 Episode III

Suite de l'exploration du Fantasme du Dieu Indifferent avec Manu...

Apres les deux premiers episodes, voici donc le Troisieme...

Selon les precautions d'usage, ceci n'est a consommer que dans la plus stricte intimite...

Si vous n'etes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.

Lire la suite

vendredi, 16 juin 2006

"Et si la mort n'était qu'une infinie répétition du premier jour ?" Jacques Attali

Un sombre jour d'octobre 2005, sans bien s'en rendre compte, prendre une décision futile dont on ne mesure pas les conséquences...quelques mots anodins jetés dans un courriel:

 

Bonjour Eric,
je pense à vous parfois et me demande ce que vous devenez. J'ai pensé à vous googler et c'est comme ça que j'ai trouvé cette adresse...

En ce qui me concerne, je vis toujours aux Etats-Unis plus exactement dans l'Ouest de la Virginie. Mais je ne suis plus avec Cap depuis 18 mois. Mon mari et moi avons adopté deux enfants, il y a deux ans. Lamondre un petit garçon de 6 ans et Deja, sa sœur de 5 ans. Je crois que finalement le destin a bien fait les choses pour nous. Vos enfants doivent être grands maintenant...

Je vous embrasse.

Aude.

 

 

Qui aurait pu imaginer que ce battement d'ailes de papillon un jour de pluie, puisse déclencher, neuf mois plus tard, un tel ouragan...neuf mois...le temps de mettre au monde un enfant...magie de la vie qui m'a été refusée...

 

Souvent, se dire, c'est la crise de la quarantaine ma fille, tout le monde en passe par là, ravale tes aspirations, tes rêves, prends le mord aux dents et continue d'avancer...de faire ton petit bonhomme de chemin...d'essayer juste d'être quelqu'un de bien...de pourvoir aux besoins de ta famille...

 

D'aucuns diront, ceci est un simple concours de circonstance, un clin d'œil du hasard. Perdre un amour et son travail en 10 jours, ça arrive à des tas de gens, tous les jours...on s'en remet, enfin c’est plus dur aux US, mais il y a beaucoup plus grave…

 

Seulement voila, derrière il y a neuf mois...Neuf mois pour la naissance d'un nouveau moi...Et le destin ne se contente pas de me montrer le chemin, il l'illumine, l'inonde de lumière fluorescente pour qu'il me soit impossible de le manquer, et éteint aussi toutes les autres voies.

 

Voici donc aujourd'hui, 15-Juin-2006, j'ai l'honneur de vous annoncer la naissance d’Aude. Sur un gros rocher froid et humide, après une ballade baignée de sanglots dans la forêt de Virginie, retirer mes lunettes et à travers la buée de mes larmes et ma myopie, voir clair.

 

Notre monde est désaxé, il bousille les gens de l'intérieur.

 

Le poids des conventions sociales et du conformisme, ces contes de fées idiots qui deviennent nos rêves, les attentes irréalistes des uns et des autres qui nous gouvernent, sans parler de l'ineptie profonde du monde économique, détruisent les individus que nous sommes, les avalent, les digèrent, les transforment en une bouillie gastrique répugnante.

 

Et dans le marasme glauque et révulsif des apparences qu'on tente en vain de protéger, une petite lumière brille dans un câble à haut débit. Elle court et parcourt sans relâche d'un bout à l'autre de notre planète exsangue pour raccorder des âmes les une aux autres. Ces âmes, elles ont toutes choisi de ne plus mentir, de ne plus paraitre, de ne plus se mentir et de ne pas disparaitre. Ces âmes sont l'expression de ce que nous avons de plus beau. Bien sur, il y a des tricheurs égarés, mais ils ne durent pas longtemps, seule les âmes pures peuvent survivre dans la durée. Et la petite lumière du câble à haut débit besogne hardiment courageuse, elle sait qu'elle a le pouvoir de faire les associations les plus improbables et les mieux réussies. Elle sait que reliées par leur souffrance et leur profond rejet, plus ou moins conscient, de la société qui les entourent, ces âmes forment des cercles de résistance. Pour l'instant, ces nouvelles communautés restent plus ou moins silencieuses, mais elles grandissent, petits ruisseaux de pluie formant une rivière et bientôt un fleuve, un océan, un raz de marée qui ne pourra plus être endigué.

 

Ne vous méprenez pas, ce discours n'est ni politique, ni religieux. Ce discours est le chant, le hurlement, de l'humanité au point de rupture.

 

Le monde dit "virtuel" de la blogosphère est en fait le plus réel des univers et en son sein est en train de grandir notre prochain bond dans l’évolution.

 

Illuminée, vous allez penser. Elle, la nymphomane monomaniaque qui transforme les frustrés en bombes sexuelles, qui se croit "visitée" par des satyres lubriques à toute heure du jour ou de la nuit, qui passe à l'acte au risque de démolir couples et familles, qui ne peut pas se satisfaire de un, deux, trois, quatre,....une infinité d'amours simultanés; elle, l'infertile trou noir de création qui aspire les Mozarts assassinés pour mieux les ressusciter; qui est elle, elle qui voit la blogosphère comme la source d'un nouveau big bang ?

 

Qui est-elle ? Votre supplément d’âme ? Votre supplément de charme ? Votre supplément de larmes ? Votre supplément d’infâme ? Votre supplément de drame ? Votre supplément de flamme ? Votre supplément de femme ?

 

Qui est-elle, une folle furieuse ou une visionnaire ?

 

Aujourd’hui, 15 Juin 2006, premier jour d’une nouvelle vie.

 

Une vie où on ne sacrifie plus ses valeurs au confort, son bonheur à l’effort.

 

Une vie où l’on transforme ses rêves en réalité, où le dernier masque a éclaté.

 

Une vie où les familiers trouvent leur place, ou alors s’effacent.

 

Une vie où la petite lumière du câble à haut débit illumine et enlumine.

 

 

Compagnons de la blogosphère,

notre quête a commencé !

 

jeudi, 15 juin 2006

"La sagesse n'est qu'un gros nuage sur l'horizon." Francis Picabia

medium_Blue_Ridge_Mountain_Storm.gif
podcast
 
Dans le sillage du fuselage
 De vos nuages d'orage
Partage de l'ouvrage
Du demarrage des derapages
Sans ombrage, sans ancrage
Sans rage, sans baggages
Vagabondages et passages 
Apprentissages et dechiffrages
Ni sages, ni sauvages
Feutrage de l'eclairage
Hommage au mirage

 
Chantage de l'entourage
Sevrage des marivaudages
Otages du courage
Sabordage et naufrage
Sabotage sans sauvetage
Outrages

dimanche, 04 juin 2006

"On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve." Victor Hugo


podcast

Besoin d’aimer et d’être aimée, pour être vivante, pour vivre, pour que la vie soit vivable, pour que la vie soit invivable, pour que chaque instant soit une surprise, un rêve, un  espoir.

Combiens d’amours faut-il pour combler le vide, l’insatiabilité, la gourmandise ? Pourquoi prendre tous ces risques ? Pourquoi refuser les petits arrangements avec la vérité pour épargner l’autre, les autres ? Pourquoi vouloir tout vivre au grand jour ?

Gérer ma douleur par l’accumulation, mais eux ? …Je les aime tant.

Il ne faut pas qu’ils souffrent…Pas à cause de moi…Je ne veux être pour eux que bonheur et plaisir. Comment les protéger de moi, de mon appétit, de mes excès, alors que je ne peux me passer d’eux ?…

Leur amour, leur respect, leur galanterie, leur acceptation de mes règles du jeu pourtant si injustes pour eux, leur tendresse, leur admiration, leur adoration, être leur fée, leur idole, leur magicienne. Dans leurs yeux, être si belle, si désirable, être plus que moi, être eux, à eux, pour eux, un désir, une légende, un fantasme. Dans mes yeux, ils sont si beaux, si désirables, ils sont plus qu’eux, ils sont tout ce qu’ils peuvent être, tout ce qu’ils méritent d’être, tout leur potentiel, tous leurs rêves.

Etre aimée et aimer...pour que la vie soit magique...

 

dimanche, 05 mars 2006

"Le bonheur est une sorte d'archipel composé d'instants heureux. Entre ces îlots il y a de l'errance et de la solitude." Patrice Lepage

Une fatigue, une lassitude, le quotidien peut parfois être si harassant. Puiser au plus profond de soi l’énergie d’une interaction thérapeutique avec Lamondre. De celles qui me demandent un si grand effort parce que si peu naturelles à ma personnalité. Et Fred qui depuis hier, malgré une humeur plutôt charmante, cherche sans succès la petite bête, revient à la charge pour tout sur-analyser, brisant mes efforts nets. Je m’interpose, il disjoncte. Bref, la mini portée toute la journée sans string et avec des bas jarretelles pour le chauffer et les caresses prodiguées dans l’espoir d’une compensation en nature, tout peut repartir au placard…En plus, quelle idée brillante d’acquérir deux CD de Tom Waits? Son blues lancinant me submerge d’une profonde tristesse. Pourtant, tout devrait être merveilleux. Nous sommes encore dans la phase étroitement enlacée de la danse d’Eric, le Blog devient plus populaire chaque jour et les univers de certains de mes commentateurs promettent de fabuleux voyages… Pour ne pas sombrer, se plonger dans la collection de citations, et forcément, ce sont les plus sombres qui s’imposent ce soir. Je me découvre toutefois au diapason d’un auteur inconnu (tant d’années de retard de lecture), au moins, le prochaine livre est tout trouvé même s’il faut le faire venir du Canada.

Votre visite ce matin, longue, puissante, vivide, me redonne un peu d'enthousiasme. Fred boude toujours et je dois seule préparer les enfants pour la démo de Karaté...Ils m'énervent un peu, mais après l'exercice, ils seront sûrement plus calmes. J'en profite pour faire un peu de rameur, ça aide aussi. Et bien sur je me connecte au café du club de sport...accroc grave ;-)

La splendeur de la journée ensoleillée et la bienveillance des cimes bleues devraient parachever la sortie du Blues...On verra...

Virginie magicienne, tu m'as encore bien regonflée. Impossible de s’accrocher à un petit bout de déprime avec ta nature insolente et déjà bourgeonnante, ton ciel de cristal et la brûlure brute de l’astre du jour sans aucun filtre. Malgré le succès du Karaté, Lamondre est toujours tangent, au bord de la crise d’attachement, mais une nouvelle opportunité thérapeutique ne s’est pas encore présentée, alors il faut faire le dos rond et prétendre être ailleurs. C’est bon de pouvoir se réfugier dans le blog ou de se laisser emporter au loin sur les ailes de vos pensées.

Fred a découvert par hasard le titre de ce journal intime et pourrait maintenant facilement le trouver. Pas question de tenter de mystification en changeant d’intitulé ou en maquillant le site. Je lui ai simplement demandé de respecter mon jardin secret. Maintenant, tomber le masque est une question qui se pose de nouveau…Il y a 3 mois, mes amis m’avaient dissuadée de lui parler d’Eric, mais ils ne le connaissent pas comme je le connais.

Alors questions pour vous blogueurs. Avez-vous partagé votre Blog avec vos proches ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Comment le prennent-ils ?

dimanche, 26 février 2006

"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps." Christian Bobin

Que de visites ce week-end! Peut-être suis-je trop occupée pendant la semaine pour vous recevoir. En tout cas, depuis hier, vos caresses enflamment mon corps, font perler mon sexe et pointer mes seins. Avec Fred qui se plaint encore d'une plaie mal placée, gérer cette envelope de feu n'est pas facile, mais c'est tout de même beaucoup mieux que votre absence. A force de solitations, Fred finit toujours par avoir envie de demontrer sa virilité en m'offrant des extases d'autant plus puissantes quand l'attente a été longue.
J'essaie d'imaginer des retrouvailles. Serions-nous paralysés par l'émotion, transis de déception ou incapables de nous retenir une seconde de plus?
Le Printemps que les oiseaux annoncent si bruyamment, rapproche un peu cette échéance potentielle. Cette fois, il est facile de choisir un avion pour Paris et de rajouter 24h au retour pour une escale du cœur, à moins que vous ne préfériez garder ce bonheur figé à jamais dans l'infini des possibilités du futur.


Cette pensée évoque les doux vers de cette chanson de Brassens, l'une des plus belles.

LA NON-DEMANDE AU MARRIAGE

Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux prisonniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres de cuisine.

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

lundi, 20 février 2006

"Ceux qui apportent le soleil dans la vie des autres ne peuvent l'empêcher d'illuminer la leur." James Matthew Barrie

Même un tout petit mot de vous est un rayon de soleil éclatant qui vient embellir la plus terne des journées. Celle qui s'achève n'était pourtant pas terne. Le nez dans le guidon, un vrai marathon. Juste le temps de me laisser caresser par quelques pensées incontrôlées en provenance du Vieux Continent. Fugaces recréations volées au quotidien. Je croyais la journée pesée, emballée, pliée, étant semi-satisfaite de la tournure des événements, mais que nenni ! En rentrant, je m'aperçois par une intuition géniale (vous savez qu'elles me viennent sans crier gare) que Lamondre a encore volé de l'argent dans mon portefeuille. Consternation ! D'abords le dégout, la colère, la frustration, le désespoir de ne pas parvenir à ce minimum d'éducation ! Bien sur en premier lieu avec Fred, nous sommes en total désaccord avec les conséquences à mettre en œuvre et on s'engueule. Alors, je refuse l'engagement, et insiste pour que nous tournions notre colère vers le coupable et pas l'un vers l'autre. Finalement, quand la crise s'apaise. Lamondre me fait en tête à tête de véritables excuses, je crois que cette fois sous ses dehors de dur, il a vraiment compris l'étendu du mal qu'il a fait, entrainant qui plus est sa sœur avec lui sur la mauvaise pente. Et il a des regrets.

Je lui demande de me proposer ce qu'il pourrait faire pour se faire pardonner, sachant qu'il sera de toute manière soumis à un régime stricte de taches ménagères quotidiennes pour regagner l'argent qu'il a volé et dépensé, ainsi que privé d'activités extrascolaires jusqu'à ce qu'il ai gagné de quoi rembourser.

De manière surprenante, j'ai rapidement relevé la tête et trouvé une bonne manière de rebondir…Ce doit être la promesse de vous retrouver dans nos rêves qui me motive et m'endurcit.



A tout de suite donc…et que votre journée qui commencera quand vous lirez ces lignes soit des plus calmes et plaisantes.



Votre supplément d'âme sœur, Aude.

samedi, 18 février 2006

"Aimer, c'est s'augmenter en s'oubliant, c'est échapper par un seul être à la médiocrité de tous les autres." Abel Bonnard

Bonne journée et beaucoup de courage pour affronter tous vos devoirs du jour.

Voici une petite recréation pour ne pas perdre de vue l'essentiel.
Comme nous l'avions déjà évoqué, la femme en amour est sensible à l'atmosphère et aux attentions que l'homme peut prendre à créer cette mise en scène.
Surprenez-la à l'improviste. Envoyez les garçons dormir chez des copains, prenez votre après-midi, et laissez vous guider par votre imagination. En plus des accessoires que je vous ai déjà envoyé, munissez vous de bougies aux senteurs de musc, de vanille et d'ambre, de longs foulards de soie noire, d'une grosse éponge naturelle, d'une bouteille de Crystal de Roederer, d'un plateau d'huitres que vous aurez fait ouvrir par votre maraicher, de fraises à longues queues, d'une fondue au chocolat, de pétales de roses (vous pouvez apporter une boite à fermeture hermétique à votre fleuriste favoris et lui demander d'y mettre les pétales des fleurs invendues). Une fois chez vous, tirez tous les rideaux et allumez des bougies dans toutes les pièces où vous souhaitez vous ébattre pour que l'odeur soit bien diffuse quand elle franchira le pas de la porte. Choisissez une musique douce et romantique selon ses goûts. Apprêtez une petite table dans la chambre avec une jolie nappe, disposez-y tous vos mets. Utilisez les pétales pour identifier un parcours de charme, de la porte d'entrée à la salle de bain, de la salle de bain à la chambre ou toute autre pièce que vous préférez, n'oubliez pas d'en garnir le lit ou autre meuble que vous avez choisi. Peu avant son arrivée, préparez un bain chaud et videz-y le flacon de Gel de Bain à l'Arbre de Menthe. Réservez la fiole à la Girofle Sauvage pour la laver avec l'éponge naturelle. Séchez-la délicatement, pensez que douceur et geste lents sont des clés magiques. C'est alors que la petite bouteille d'huile Oil of Love sera votre meilleure alliée. Elle procure une sensation de chaleur et est comestible. Après lui avoir bandé les yeux et attaché les mains avec les foulards, massez délicatement ses zones érogènes, de haut en bas. Ajoutez des baisers humides à volonté. Terminez par l'intérieur des cuisses et la fleur de son intimité que vous pouvez aussi flatter de vos lèvres et de votre langue. Glisser l'index et le majeur, tournés ver le haut en crochet pour stimuler son point G peut améliorer considérablement la lubrification naturelle. Elle est maintenant tout à fait prête. Utilisez un peu de Baume Plaisir Infini étalé dans vos paumes pour faire gonfler un peu plus, si besoin est, votre virilité. Cet onguent est aussi comestible si elle a envie de vous caresser de sa bouche. La suite, à vous de l’inventer… Un peu plus tard, quand vous vous serez restaurés du petit festin que vous avez préparé, sortez la Poudre de Miel et son mini-plumeau ou la Peinture au Chocolat et ses pinceaux, ou les deux, pour éveiller à nouveau le désir.

Je vous souhaite un plaisir infini.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.