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mercredi, 03 mai 2006

"L'âme a ses brumes, ses soleils et ses chaleurs d'orages." André Esparcieux



podcast

 

A vous le cortège de mes sacrilèges,

A vous le florilège de mes  privilèges,

A vous le manège de mes sortilèges,

Fine stratège, attention au piège ;-)



 

07:08 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels

mardi, 02 mai 2006

"La Nature peut tout et fait tout." Montaigne


podcast

Sortir de mon placard de bureau pour decouvrir avec surprise la Virginie dans toute sa plendeur.

Le temps est arrete. Les oiseaux se taisent respecteusement.
Une brise legere comme une mousseline de soie caresse les jeunes feuilles des arbres amoureusement.

Un ou deux grillons chantonent tendrement, rythmant tout en douceur le coeur d'une nature epanouie 
delicatement rechauffee par les rayons du soleil qui avance resolument vers l'horizon.

Au loin, les ondulations bleues veillent rassurantes, la paix d'un instant d'eternite.

S'installer langoureusement dans le cuir tiede de la Monte Carlo en compagnie de Tom Waits,
ouvrir le toit, les vitres, pour s'impregner de douceur, humer l'air ethere, laisser le vent caresser mon visage.

Cajoler le volant en lancant les chevaux fermement d'une traite souple et assuree jusqu'au cours de danse de la Fillote en pleine repetition de son Gala de fin d'annee.


Elle vient de recevoir son costume et elle resplendit dans les lignes ideale d'un corps parfaitement gracieux pour son age, elle est la plus jolie bien sur et de loin, meme avec son sourire de berchue,...
Mais bon personne ne va encore me croire...sauf peut-etre si je vous dis que la Demoiselle a deja six soupirants dont un qui lui a ecrit son premier billet d'amour: I Love you avec un coeur et son numero de telephone,...
certains ne perdent pas le Nord meme a 6 ans!

Elle chante Tom avec moi sur le chemin du retour, incroyablement juste pour un ton si grave, vocalisant meme entre les phrases. Le rythme et la musique coulent dans son sang aussi surement que le foot dans le sang du Fillot, un sourire reste grave sur mes levres et la voiture ondule pour suivre la cadence lancinante :-)

Tout d'un coup, mes fantasmes, mes envies, meme ce desir a bout de nerf qui ne me quitte presque plus jamais,
tout est subjugue par la paix du bonheur tout simple d'une enfant qui chante et qui rit.
A cet instant la, j'aime n'etre qu'une Maman et je voudrais savoir m'en contenter.

Plus tard encore, le Fillot s'abandonne sur mon sein le temps de sa berceuse du soir...autre moment de perfection...

Au matin, nouvelle seance d'evaluation therapeutique, cette fois juste pour le Prince des Fleurs et moi...

Peur de craquer...
Peur de ne pas craquer...
Peur de moi-meme...
Peur d'admettre l'impuissance de mon amour pour ces enfants...
Peur de regarder ma douleur droit dans les yeux...
Peur de ne plus la supporter apres...
Peur ne plus assumer la pression professionnelle et mes responsabilites...
Peur de ne plus savoir rebondir...
Peur d'avoir oublie comment me reinventer, comment nous reinventer...

Peur de vivre...

 

20:02 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : Journaux personnels

lundi, 01 mai 2006

"Huit forces soutiennent la Création : Le mouvement et l'immobilité La solidification et la fluidité L'extension et la contraction L'unification et la division." Morihei Ueshiba


podcast

Fantasmes de création...Quête de la 9ème Marche...

Peut-être est-ce l'infertilité qui a catalysé ces rêves dans mon esprit torturé...
Ca en a l'air, puisque la conception solitaire ne saurait me satisfaire...

Besoin pour donner naissance, si ce n'est à un enfant, au moins à une œuvre, de créer en couple 
par la fusion de deux imaginaires, deux âmes, deux esprits plutôt que de deux corps souples.

Camille Claudel et Auguste Rodin

Dora Mar et Pablo Picasso 

George Sand et Frederic Chopin

 

Qui est la muse de qui? Qui inspire qui? Qui crée pour qui?

Même si je n'ai pas le talent de George, Dora ou Camille, Jimmy m'a fait l'honneur de m'offrir la première fois, les premiers balbutiements...avec l'émotion propre à toutes les premières fois.

Au delà des effets charnels, je suis encore étonnée de cette aventure.

L'écriture est d'une nature solitaire et en envisageant cette collaboration, je pensais plus utiliser, dans l'intimité de ma solitude, un de ses textes comme inspiration et point de départ, et vice versa.

 

La création spontanée à deux, dans laquelle nous nous sommes laissés entraîner presque à notre insu, m'a déstabilisée et a de loin dépassé mes espérances.

 

Nous avons écrit comme nous aurions pu faire l'amour pour la première fois, avec les mêmes tâtonnements de recherche du plaisir que deux amants qui se découvrent.

 

Les amants de plume (ou de clavier), que nous sommes devenus, évolueront-ils tels des partenaires sexuels?


Nos étreintes épistolaires deviendront-elles meilleures au fur et mesure de notre apprentissage l'un de l'autre?

 

 Comment changeront-elles si nous explorons d'autres thèmes?

 

dimanche, 30 avril 2006

"Le but n'est pas le but, c'est la voie." Lao-Tseu

Enfin, sauf au foot!


podcast

 

Comment résister au plaisir de s'extasier devant mon petit prodige de mini Thierry Henry de Fillot,
le meilleur buteur de sa ligue!

Depuis le début de la saison, c'est le Prince des Fleurs qui l'encourage pendant que votre supplément d'âme développe sa mini Tracy Chapman de Fillotte. Mais aujourd'hui le match était plus tard et le Prince des Fleurs faisait des heures sup.


Donc, qui se pavane sur le bord du terrain pendant que son étoile brille de ses trois buts (sa dose moyenne par match) contre une équipe adverse écœurée où pas un gosse ne le dépasse pas d'une tête?

Qui reçoit humblement les compliments des autres parents, même de ceux de l'équipe adverse, prétendant que c'est l'équipe qui fait le joueur (ce qui est tout de même un peu vrai)?

Qui n'arrive pas à prendre une seule image de l'action tant elle hurle pour que sa fierté ne se décourage pas devant les adversaires qui essaient de le mettre à terre?

Qui a une petite larme à l'œil quand ses coéquipiers viennent taper dans ses mains et  quand le coach reconnaissant donne une belle accolade à l'athlète miniature en nage?

Qui lui fait un bisou sur son front mouillé devant tout le monde sans se faire jeter?

Qui rentrera sans doute un jour en France pour qu'il puisse integrer un centre de formation?

 Il est tout simplement TROP doué...

 

22:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels

samedi, 29 avril 2006

"L'excès est une preuve d'idéalité : aller au-delà du besoin." Gustave Flaubert


podcast

Pour les amateurs de X...

EXubérance sans eXception des eXcès

EXtraordinaire eXtremisme eXacerbé

EXhorbitantes eXactions eXaspèrées

EXcentriques eXtravangances eXagèrées

EXcédents d'eXcitation eXtorqués

EXquise eXtase de l'eXtrémité

15:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels

vendredi, 28 avril 2006

"En France, on n'a que trois spécialités: la littérature, la fesse et la bouffe." Michel Audiard

A nous la FRANCE!!!


podcast

Ca y est, nous avons nos billets!

Du 24 Mai au 1 Juin pour moi et au 19 Juin pour les Cherubins, a nous la campagne des Dombes (on evitera soigneusement les canards) et les plages de la Cote d'Azur!

Plus que 3 semaines pour organiser aussi la grande Fiesta de mes 40 ans...

J'espere tout de meme pouvoir reunir mes chouchous...

 

11:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels

jeudi, 27 avril 2006

"L'amour, c'est le soleil après la pluie, et la luxure, c'est l'orage après le soleil." William Shakespeare

Malgre mes invocations de l'esprit protecteur de la riviere,
les effets de l'experience nocturne ne s'etompent guere. 

Un desir puissant et visceral reste ancre au plus profond de mes entrailles et irradie chaque cellule.

Assez idiote pour ne porter que de la soie caressante aujourd'hui qui, de ses effleurements de longue jupe de sirene en satin bronze et d'un poncho de mousseline imprimee leopard, entretient une luxure obsedante.

Mon corps est un temple de plaisir ou mon partenaire dirige un rite payen de fusion de pulsions sexuelles venues des quatre coins de la Blogosphere.

Se preter reconnaissante a cette celebration des sens triomphante...

S'abandonner, tremblante, dubitative, desorientee, le souffle au bord des levres, le coeur enfle, a demi arrete et battant plus fort  que ca.
podcast

Les frissons qui me parcourent  a chaque connexion sont autant de decharges electriques qui me ramenent au desir obsessionnel et font ruisseler mes cuisses. D'ailleurs quand Blogspirit est inaccessible, l'enveloppe charnelle s'apaise un peu...Et dans la minute ou le site revient en ligne, la fievre reprend de plus belle...

Fantasme à quatre mains, Opus #1

Voici le fruit d'une premiere experience de collaboration creative avec Jimmy.

Nous y avons pris un certain plaisir, voir un plaisir certain, que nous esperons vous partagerez.

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

 

Sinon, suivez-nous dans les preliminaires et laissez-vous embarquer par la passion...et prevoyez un peu plus de temps...

Lire la suite

mercredi, 26 avril 2006

"Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du coeur." Madame de Staël



podcast

 

Le Chevaleresque Troisième Visiteur est revenu cette nuit faire un orage avec moi…

 

C’était improbable, il a d’autres préoccupations.

Et puis l’intimité de notre dernier échange avait comme un petit goût de fin,

Peut-etre juste celle d'une étape...


 

 Malgré tout son âme reste accrochée à la mienne comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan déchainé.


 

Cet orage ne possédait pas la violence irréelle et diabolique du premier.

 

C’était un bel orage purificateur d’été, lentement construit par la chaleur.

 

Le théâtre parfait pour la réalisation de mon fantasme favori…

Dont je ne vous parlerai pas aujourd'hui ;-)

 

Alors laissée seule avec les Chérubins Endormis

Et la musique envoutante de Jim (Podcast)

Par le Prince des Fleurs qui cultive, ce soir, de nouvelles amitiés…

 

Se laver de la journée sous les gouttelettes des arbres

Qui s’ébrouent délicatement sous la caresse du vent.

 

Payer mon respect à la protection magique de l’esprit de la Rivanna.

 

Remercier tous les suppléments d’âme, exprimés ou non,

Qui ont accompagné chaque heure de cette descente dans la douleur d’un souvenir amer

 Et m’ont tendrement guidée vers le côté plein du verre.

 


 


 

RSS pour les blondes (un peu rouquines)

Je croyais comprendre dans la blogosphere que ces fils RSS pouvaient avoir une utilite...bref faciliter la petite ronde quotidienne de mes amis blogueurs en "detectant" les nouveaux billets a ma place.

Mais pas moyen d'en faire quelque chose de ce satane RSS!!!!

Google a ete une fois de plus mon sauveur ... Fred37 l'a teste pour vous et ca a l'air de lui plaire aussi.

En fait, il n'y a rien a comprendre. Si vous savez copiez/coller les adresses (URL) de vos Blogs preferes, vous savez deja faire! Le jargon est quelque peu obscure et c'est ce qui nous rebutte...

Voici le pas a pas pour demarrer:

  1. Allez sur: http://www.google.com/reader/ , sauvegardez cette adresse dans vos favoris et ouvrez un compte
  2. Cliquez sur Edit Subscriptions
  3. Cliquez sur Add a feed
  4. Collez dans le champs "Feed URL" l'adresse de la page d'accueil du blog que vous voulez suivre, par exemple: http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/
  5. Cliquez sur le bouton Preview
  6. Cliquez sur le bouton Subscribe
  7. Cliquez sur Return to Reading list
  8. Recommencez pour chaque site que vous voulez suivre (ca ne marche que pour les sites syndique avec un logo RSS)

Et voila...C'est super facile, un peu laborieux a mettre en route mais ensuite....


Pour selectionnner et choisir quoi lire: choisissez l'option Read Items "Hidden" (en bas de la liste de gauche) et cochez (en haut a droite de l'article) "Keep Unread" les Articles sur lesquels vous souhaitez revenir, ainsi vous ne gardez que le nouveau et ce que vous souhaitez detailler ou commenter.

Pour lire: retournez sur http://www.google.com/reader/ et comme par magie vous verrez la liste de tous les Blogs  qui ont ete mis a jour...avec des liens pour acceder directement aux billets.

Ceux qui ne sont pas syndique, faites-le SVP!

Quel gain de temps!

Suivre encore plus de blogs...et meme ajouter d'autres info...et puis partager mes billets preferes avec vous...et puis les organiser comme mon Gmail avec des labels (les essentiels, les quand j'ai un peu plus de temps,...)...et puis...pffffffff....voila encore que la machine s'emballe ;-)

C'est beau la vie virtuelle !!!

17:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels

mardi, 25 avril 2006

"La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès." Proverbe chinois


podcast

 

Il s’appelait Philippe, il fut mon premier patron, six mois durant, puis mon meilleur ami encore six mois, …avant de se donner la mort de la manière la plus atroce, il y a quatorze ans.

Encore aujourd’hui, il est douloureux de l'évoquer, lui qui m’a tant modelée, lui qui me dicte toujours au présent certains comportements que d’aucuns jugent inopportuns voir arrogants.

Avant le Prince des Fleurs, avant d’avoir acquis le pouvoir de le comprendre, il m’a appris qui j’étais.

Philippe m’a laissé trois héritages.

Son premier héritage est la connaissance d’avoir une voix envoutante au téléphone. « Elle ... chatouille » avait-il dit alors que je le taquinais sur le fait qu’il m’appelle de son bureau pour un oui ou pour un non, alors qu’il était à portée de paroles par nos portes ouvertes. Cet atout m’a bien servie professionnellement et trouve encore parfois son utilité à l’occasion.

Son deuxième héritage est la conscience de fonctionner bien en dessous de son potentiel. Je n’aimais pas qu’il dise « Aude, vous n’utilisez que 10% de vos capacités ». Je répondais sur la défensive : « Mais que voudriez-vous que je fasse de plus ? ». Il souriait mystérieusement. Il avait pourtant raison. Mon intelligence émotionnelle m'était étrangère, inconsciemment ne servant qu' un cartésianisme têtu et contrôlé. Il a fallut le lent apprentissage des émotions grâce au Prince des Fleurs pour assujettir l'esprit rationnel à l'intuition et non l’inverse. Jusqu'à ce jour, fonctionner plus proche de mes réelles possibilités reste un défi.

Son troisième héritage est l'apprentissage des « visites », la clairevoyance. Il fut en effet mon tout premier visiteur et je culpabilise de l'avoir disqualifié. Mon empathie a senti la souffrance de ses derniers jours, l’horreur de ses dernières heures, la douleur atroce de ses derniers instants. Mais l'esprit cartésien argumentait, « ça n’est pas possible, il est le père de jumeaux qu’il adore et qui n’ont pas un an, on ne peut pas faire une chose pareille, lui moins que quiconque. » A 25 ans, on a encore beaucoup d'illusions sur le véritable visage de la nature humaine…Le rationel fit alors taire l'intuition bloquant toute action. Se convaincre qu'il n'y avait rien à faire, que son destin était déjà celé avant notre rencontre. Les détails morbides de l’acte  témoignent en effet d’un état relevant de l'internement psychiatrique, bien au delà de ce que l’amitié aurait pu infléchir. Et pourtant, il faut vivre avec la culpabilité d’avoir su et de n’avoir rien tenté.

Alors aujourd’hui, à moins qu’une promesse idiote ne m’en empêche, ma règle me commande de toujours agir quand l'intuition fait tinter une sonnette d’alarme.

Quelques uns d’entre vous l’ont déjà testé. Rares sont ceux qui m’ont crue, pensant que mon implication n'etait pas désinteressée. La plupart du temps, cela nous a couté une amitié naissante, voir plus…

Alors quand un suppplément d'âme vient, maladroitement, tant il est difficile de transcrire une intuition dans un langage compréhensible et détaché, frapper à votre Blog ou à votre adresse électronique pour vous apporter des nouvelles de vous que vous n’avez peut-être pas envie d’entendre, risquant ainsi votre considération, ne lui en veuillez pas trop.

Elle est motivée par la terreur de perdre une nouvelle fois, par négligence, quelqu’un à qui elle tient. La peur est une motivation difficilement contrôlable.

Au fond, ça signifie surtout qu'elle éprouve assez de tendresse pour vous pour risquer sa relation avec vous…

Et puis, elle honore aussi ainsi la memoire d'un etre extraordinaire qui s'appelait Philippe...

 

lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


podcast

C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

dimanche, 23 avril 2006

"La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée." Gandhi

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podcast

Merci a danae pour m'avoir poussee a synthetiser le contenu de cette note en reponse a son commentaire...

Lisez les commentaires!

 

samedi, 22 avril 2006

"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac

21 avril 2000
Paris, Mairie du XIVeme.

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12 ans de vie commune, 6 ans de mariage...

 

Arriver à toujours avoir envie l'un de l'autre, à toujours se découvrir dans le plaisir, à faire l'amour aussi souvent qu'au début et surtout mieux, sans tabous, sans retenue, sans complexes, oui surtout sans complexes,...

sans être âmes sœurs...

 

Son âme sœur s'appelait Stella, elle était schizophrène et s'est suicidée 2 ans avant notre rencontre, il en garde le stigmate d’une culpabilité indélébile.

 

Mon âme sœur est le Dieu Indifférent. Il m’a fait découvrir cet étrange don d’empathie à distance, m’a aussi permis d’apprivoiser ma spiritualité en me renouant avec mon corps.

 

Sans être âmes sœurs, notre union représente une complicité proche de la perfection. Les vicissitudes de la vie se sont chargées de la construire comme un rempart au rejet de ma famille et à toutes les déceptions que nous avons connus ensemble et qui ont construit notre couple.

 

Notre parcours offre encore de nombreux obstacles à franchir, ceux apportés par l’adoption, ceux des aléas professionnels, et tous ceux qui ne sont pas encore dans notre champs de vision…et pourtant, nous avons cette confiance qui permet d’affronter la vie sereinement. Ensemble, solidaires, il n’y pas de problème sans solution.

 

Sans être âmes sœurs, nous conquérons aussi la rouille lente du quotidien chaque jour, refusant de se faire absorber dans le néant des habitudes, inventant des nouveaux rites, trouvant de la fantaisie dans la banalité, sachant créer des souvenirs dans la vapeur de l’ordinaire.

 

Peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas âmes sœur que notre couple est si réussi…

 

 

vendredi, 21 avril 2006

"No one can make you feel inferior without your consent." Eleanor Roosevelt


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Il y a des jours ou on se dit qu’on aurait mieux fait de rester sous la couette. Ca commence de bon matin, le Dieu Indifférent a revêtu son manteau de dédain (ou plus précisément son déguisement favori de « je suis débordé, même pour écrire une ligne »). Le Fillot enchaine avec une crise matinale, très dure, que seules les menaces de supprimer l’entrainement de foot et la patience parviennent à calmer.

Puis, c’est 10 heures d’affilée de cet horreur de projet que ma Vipère veut me faire avaler jusqu'à l’étranglement. Elle a enfin dévoilé son jeu. Si je parviens à sauver le navire fantôme ce sera grâce aux autres et si le sauvetage rate ce sera de ma faute. Bref, je n’ai rien à gagner dans un sens comme dans l’autre, si ce n’est que le respect de moi-même et de quelques âmes charitables qui partagent mon profond dégout pour ces méthodes de management ancestrales dont nous nous étions crus à l’abri pour quelques mois.

Mais comme la vie est tout de même bien faite, le Prince des Fleurs s’est révélé encore une fois le plus précieux des alliés, prêt à tout pour faire passer l’amertume de la pilule, et quand il veut, il sait vraiment s’y prendre. Le Fillot a bien réussi à nous faire une crise nocturne, mais pour une fois, les bons gestes et les bonnes paroles me sont venues tout naturellement et il s’est calmé, doux comme un agneau…

Et puis le Chevaleresque Troisième Visiteur est apparu sur son fier destrier blanc pour parachever l’entreprise d’équilibrage…Disons que nous avions des choses à éclaircir, à partager, et que ces dernières commençaient à peser. L’énergie me manquait mais il a su m’insuffler le courage nécessaire et m’a aussi honorée de sa confiance en me révélant des pièces essentielles de son puzzle qu’il était très difficile d’exposer.

Cette relation reste incompréhensible, son âme coule dans mes veines mais du flot des torrents et seul le dialogue permet d’assagir le tumulte. Alors lorsque nous discutons, j’ai l’impression d’être une rose s’épanouissant progressivement sous la tendre caresse du soleil. Il n’est pas une lumière intérieure comme le deuxième visiteur pouvait l’être, mais une lumière extérieure non moins essentielle, qui connait toutefois des jours et des nuits, et seulement dans la communication réelle. Notre connexion empathique reste cryptée, intermittente et bouleversante, bien que la phase douloureuse ait été dépassée. Au lieu de nous jeter ensemble du 5eme étage, nous construisons toutefois cette histoire en coopération pierre après pierre et il semble que ce soit du solide!