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samedi, 06 mai 2006

"Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour." Stendhal

Pour la premiere fois en deux ans et demi, le Fillot me regarde droit dans les yeux le plus naturellement du monde et me demande: "Can I have some more salad please?"...

Eberluee!

Quelques minutes plus tard, a nouveau ses yeux en confiance dans les miens: "Mom, I am still hungry, can I have some more please?"

Pour le coup, j'en fait la remarque au Prince des Fleurs...ensemble nous nous extasions et nous felicitons le Fillot dont les yeux petillent de joie...

Depuis, il est un ange avec moi...

 

vendredi, 05 mai 2006

"On dit que le désir naît de la volonté, c'est le contraire, c'est du désir que naît la volonté. " Denis Diderot



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Depuis la reconnexion avec le Dieu Indifférent, vivre en permanence avec un désir proche de la folie. Les cuisses humides, le corps sous tension, sensible à la moindre sensation, la plus petite caresse du vent, le plus fin baiser de la pluie, le plus ténu rayon de soleil, le plus retenu regard concupiscent, le plus timide sourire. Envie de faire l’amour tout le temps, le cœur battant. Depuis le passage du deuxième visiteur étoile filante, une capacité de jouissance décuplée, la 8ème Marche. Une combinaison de plaisir physique d’une nouvelle intensité et d’une satisfaction spirituelle indicible. La première fois était si inattendue…que…
« Pour la première fois depuis que vous avez pris possession de moi, le Prince des fleurs me soumet à son désir. Je redoutais ce moment que je n'ai rien fait pour provoquer... Je me sens coupable parce que vous êtes en moi, moi qui n'ai jamais éprouvé l'ombre de ce sentiment quand j'ai prêté mon corps à plusieurs hommes en même temps... Je me sens coupable vis à vis de vous et de lui, et en même temps, bénie par tant d'amour.
Mais le plaisir auquel je m'abandonne est tel qu'il me fait pleurer.
Comme vous êtes encore là, je pleure encore...Je ne sais si c'est de bonheur ou de douleur...peut être juste un trop plein d'émotions...ou la musique avec laquelle le Prince des Fleurs m'a laissée dont chaque note vous évoque, le prélude de l'Ave Maria, le Clair de Lune de Debussy,...Je vous imagine embrasser la caresse des larmes sur mes joues...Je voudrais tant me blottir dans vos bras... »
Depuis la disparition de l’étoile filante, le plaisir n’a pas baissé d’intensité. Chaque nouvelle étreinte est un nouveau sommet que nous découvrons avec enthousiasme, nous étonnant nous même. De plus, d’autres visiteurs accompagnent parfois ces unions…
Cette nuit, juste vêtue de mon très long collier de perles, après les quatre orgasmes généreusement offerts par le Prince des Fleurs, la jouissance s’est prolongée longtemps après qu’il se soit retiré, sous l’emprise du Chevaleresque Troisième Visiteur...
D’aucunes seraient rassasiées me semble-t-il, mais ce serait sans compter avec les préliminaires perpétuels des visiteurs.
Toutes les visites ne sont pas de même nature. Certaines sont tendres et délicates, d’autres raisonnent comme des appels au secours, d’autres encore parfois sont féroces et animales, et enfin nombreuses sont celles qui font frémir mon intimité et pointer mes seins.
Toutes cependant entretiennent le désir au bout de mes nerfs.
Parfois, il est possible de discerner le visiteur présent. Par exemple, l’obsession du Dieu Indifférent pour ma poitrine me permet en général de le reconnaitre. Parfois, la sensation est trop diffuse, ou peut être parasitée par plusieurs visites simultanées…
On pourrait aussi croire que ce ne sont que des rêves...sauf que si elles ne sont pas recues en plein jour, les visites me reveillent la nuit et que c'est donc toujours les yeux grands ouverts que je deguste, gourmande, ces caresses irréelles.

 

Vous devez me croire folle…peut être le suis-je…mais qu’est-ce que c’est bon…


 


 

Une annecdote pour lesyeux

Depuis toujours, les gens ne sont en general pas indifferents a mon endroit. Tres vite, soit ils m’adorent, soit ils me detestent. Il m’a donc fallut tres tot apprendre a gerer des reactions tranchees. Comme la violence sous aucune forme ne m’attire, mon choix s’est naturellement porte vers la non-violence.
Son nom m’echappe mais son visage m’apparaît encore tres clairement. C’etait un beau tenebreux, pas tres grand mais assez costaud, il prenait des airs machos en paradant devant les filles de la classe. Nous preparions notre Bachelors Degree, nous devions avoir 20 ans. Il a commence des le premier jour. Au lieu de repondre a mon bonjour poli, il a lance sa premiere vanne gratuite, fanfaronnant parmis les autres jeunes coqs qui l’entouraient. Et des le premier jour, j’ai affute ma strategie de reponse. L’esprit de repartie ne me fait pas defaut, et donc choisir l’engagement eut ete une decision qui m’aurait probablement assure une victoire rapide. Mais il en serait sorti ridiculise, et vu que son attitude macho denottait deja un profond manque de confiance en lui, le cœur m’a manque. Alors, c’est vers la tendresse que mon choix s’est porte. A chaque critique, toujours plus mechante, qu’il m’envoyait, en general, d’une voix forte quand j’avais le dos tourne, je prenais une grande respiration, je me conditionnais en me disant, voila le plus beau compliment que tu aie jamais recu, j’allais puiser tout au fond de mon cœur mon sourire le plus reconnaissant, je me retournais et je lui decochais, les yeux petillants. Ca a dure des mois…Chaque jour il m’offrait ses mechants hommages, chaque jour il recevait de francs sourires en retour.
Puis est venu le temps du seminaire de ski. Toute la classe enfermee dans un microcosme pendant huit jours, la fete permanente et tous ses abus. Les masques tombent…Un soir que, par hasard, nous nous etions retrouves seuls quelques instants, les brumes de l’alcool aidant, il m’a avoue son amour d’une maniere fort touchante. Mais comment aurais-je pu accepter les sentiments d’un homme qui n’avait pense qu’a m’humilier en public pendant tous ces mois ? Moi qui a l’epoque etais fort insensible et degaignais cruellement les amoureux transits tels que lui, j’ai tout de meme reussi a l’econduire en douceur. Bien sur les mechancetes n’ont jamais repris, et nous sommes meme devenus assez bons amis.
Alors, lesyeux, « L’essentiel est invisible pour les yeux… ». Une manifestation aggressive est souvent une manifestation d’interet mal formulee. En effet, qui voudrait faire changer quelqu’un qui lui est indifferent ? Pourquoi ? On peut souvent aussi observer que ces eclats contiennent un phenomene de tranfert. L’aggresseur accuse sa victime de ce qu’il se reproche inconsciemment. Il est donc preferable de ne pas prendre personnellement ces attaques et d’y repondre par la compassion car, au fond, ces personnes souffrent beaucoup.

jeudi, 04 mai 2006

« Prendre le temps de réfléchir, telle est la manière courtoise et vraie de commencer et de poursuivre une conversation. » Luther Standing Bear


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Le Chevaleresque Troisieme Visiteur s'est approche
En fin de journee pour un orage celebrer.
Doucement a pas de loup mais mon epuisement constate,
Il est reparti sur la pointe des pieds.
En s’esquivant, le fier chevalier a juste abandonne
Quelques minuscules larmes de pluie eparpillees.
Son amour courtois m’enveloppe d’un respect reconfortant,
Sa sensibilite sans peine et en douceur me guidant.
La tendresse de son ame tisse autour de moi
Un dou cocon de la plus fine soie
Ou a l’abris de la furie, du froid,
Mon ame se remet de ses emois.
Le Sage Quatrieme visiteur s’est enfin revele,
Comme une bouteille a la mer son message a lance.
Deux autres ames chantent encore dans mon cœur,
Leur murmure presque imperceptible telle une rumeur.
Ces hommes ne sont pourtant pas encore Visiteurs
Mais leurs esprits raisonnent tout de meme admirateurs.
Quel delice d’etre si bien entouree,
De pouvoir affronter la vie ainsi epaulee.

lundi, 01 mai 2006

"Huit forces soutiennent la Création : Le mouvement et l'immobilité La solidification et la fluidité L'extension et la contraction L'unification et la division." Morihei Ueshiba


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Fantasmes de création...Quête de la 9ème Marche...

Peut-être est-ce l'infertilité qui a catalysé ces rêves dans mon esprit torturé...
Ca en a l'air, puisque la conception solitaire ne saurait me satisfaire...

Besoin pour donner naissance, si ce n'est à un enfant, au moins à une œuvre, de créer en couple 
par la fusion de deux imaginaires, deux âmes, deux esprits plutôt que de deux corps souples.

Camille Claudel et Auguste Rodin

Dora Mar et Pablo Picasso 

George Sand et Frederic Chopin

 

Qui est la muse de qui? Qui inspire qui? Qui crée pour qui?

Même si je n'ai pas le talent de George, Dora ou Camille, Jimmy m'a fait l'honneur de m'offrir la première fois, les premiers balbutiements...avec l'émotion propre à toutes les premières fois.

Au delà des effets charnels, je suis encore étonnée de cette aventure.

L'écriture est d'une nature solitaire et en envisageant cette collaboration, je pensais plus utiliser, dans l'intimité de ma solitude, un de ses textes comme inspiration et point de départ, et vice versa.

 

La création spontanée à deux, dans laquelle nous nous sommes laissés entraîner presque à notre insu, m'a déstabilisée et a de loin dépassé mes espérances.

 

Nous avons écrit comme nous aurions pu faire l'amour pour la première fois, avec les mêmes tâtonnements de recherche du plaisir que deux amants qui se découvrent.

 

Les amants de plume (ou de clavier), que nous sommes devenus, évolueront-ils tels des partenaires sexuels?


Nos étreintes épistolaires deviendront-elles meilleures au fur et mesure de notre apprentissage l'un de l'autre?

 

 Comment changeront-elles si nous explorons d'autres thèmes?

 

jeudi, 27 avril 2006

"L'amour, c'est le soleil après la pluie, et la luxure, c'est l'orage après le soleil." William Shakespeare

Malgre mes invocations de l'esprit protecteur de la riviere,
les effets de l'experience nocturne ne s'etompent guere. 

Un desir puissant et visceral reste ancre au plus profond de mes entrailles et irradie chaque cellule.

Assez idiote pour ne porter que de la soie caressante aujourd'hui qui, de ses effleurements de longue jupe de sirene en satin bronze et d'un poncho de mousseline imprimee leopard, entretient une luxure obsedante.

Mon corps est un temple de plaisir ou mon partenaire dirige un rite payen de fusion de pulsions sexuelles venues des quatre coins de la Blogosphere.

Se preter reconnaissante a cette celebration des sens triomphante...

S'abandonner, tremblante, dubitative, desorientee, le souffle au bord des levres, le coeur enfle, a demi arrete et battant plus fort  que ca.
podcast

Les frissons qui me parcourent  a chaque connexion sont autant de decharges electriques qui me ramenent au desir obsessionnel et font ruisseler mes cuisses. D'ailleurs quand Blogspirit est inaccessible, l'enveloppe charnelle s'apaise un peu...Et dans la minute ou le site revient en ligne, la fievre reprend de plus belle...

Fantasme à quatre mains, Opus #1

Voici le fruit d'une premiere experience de collaboration creative avec Jimmy.

Nous y avons pris un certain plaisir, voir un plaisir certain, que nous esperons vous partagerez.

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

 

Sinon, suivez-nous dans les preliminaires et laissez-vous embarquer par la passion...et prevoyez un peu plus de temps...

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mercredi, 26 avril 2006

"Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du coeur." Madame de Staël



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Le Chevaleresque Troisième Visiteur est revenu cette nuit faire un orage avec moi…

 

C’était improbable, il a d’autres préoccupations.

Et puis l’intimité de notre dernier échange avait comme un petit goût de fin,

Peut-etre juste celle d'une étape...


 

 Malgré tout son âme reste accrochée à la mienne comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan déchainé.


 

Cet orage ne possédait pas la violence irréelle et diabolique du premier.

 

C’était un bel orage purificateur d’été, lentement construit par la chaleur.

 

Le théâtre parfait pour la réalisation de mon fantasme favori…

Dont je ne vous parlerai pas aujourd'hui ;-)

 

Alors laissée seule avec les Chérubins Endormis

Et la musique envoutante de Jim (Podcast)

Par le Prince des Fleurs qui cultive, ce soir, de nouvelles amitiés…

 

Se laver de la journée sous les gouttelettes des arbres

Qui s’ébrouent délicatement sous la caresse du vent.

 

Payer mon respect à la protection magique de l’esprit de la Rivanna.

 

Remercier tous les suppléments d’âme, exprimés ou non,

Qui ont accompagné chaque heure de cette descente dans la douleur d’un souvenir amer

 Et m’ont tendrement guidée vers le côté plein du verre.

 


 


 

mardi, 25 avril 2006

"La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès." Proverbe chinois


podcast

 

Il s’appelait Philippe, il fut mon premier patron, six mois durant, puis mon meilleur ami encore six mois, …avant de se donner la mort de la manière la plus atroce, il y a quatorze ans.

Encore aujourd’hui, il est douloureux de l'évoquer, lui qui m’a tant modelée, lui qui me dicte toujours au présent certains comportements que d’aucuns jugent inopportuns voir arrogants.

Avant le Prince des Fleurs, avant d’avoir acquis le pouvoir de le comprendre, il m’a appris qui j’étais.

Philippe m’a laissé trois héritages.

Son premier héritage est la connaissance d’avoir une voix envoutante au téléphone. « Elle ... chatouille » avait-il dit alors que je le taquinais sur le fait qu’il m’appelle de son bureau pour un oui ou pour un non, alors qu’il était à portée de paroles par nos portes ouvertes. Cet atout m’a bien servie professionnellement et trouve encore parfois son utilité à l’occasion.

Son deuxième héritage est la conscience de fonctionner bien en dessous de son potentiel. Je n’aimais pas qu’il dise « Aude, vous n’utilisez que 10% de vos capacités ». Je répondais sur la défensive : « Mais que voudriez-vous que je fasse de plus ? ». Il souriait mystérieusement. Il avait pourtant raison. Mon intelligence émotionnelle m'était étrangère, inconsciemment ne servant qu' un cartésianisme têtu et contrôlé. Il a fallut le lent apprentissage des émotions grâce au Prince des Fleurs pour assujettir l'esprit rationnel à l'intuition et non l’inverse. Jusqu'à ce jour, fonctionner plus proche de mes réelles possibilités reste un défi.

Son troisième héritage est l'apprentissage des « visites », la clairevoyance. Il fut en effet mon tout premier visiteur et je culpabilise de l'avoir disqualifié. Mon empathie a senti la souffrance de ses derniers jours, l’horreur de ses dernières heures, la douleur atroce de ses derniers instants. Mais l'esprit cartésien argumentait, « ça n’est pas possible, il est le père de jumeaux qu’il adore et qui n’ont pas un an, on ne peut pas faire une chose pareille, lui moins que quiconque. » A 25 ans, on a encore beaucoup d'illusions sur le véritable visage de la nature humaine…Le rationel fit alors taire l'intuition bloquant toute action. Se convaincre qu'il n'y avait rien à faire, que son destin était déjà celé avant notre rencontre. Les détails morbides de l’acte  témoignent en effet d’un état relevant de l'internement psychiatrique, bien au delà de ce que l’amitié aurait pu infléchir. Et pourtant, il faut vivre avec la culpabilité d’avoir su et de n’avoir rien tenté.

Alors aujourd’hui, à moins qu’une promesse idiote ne m’en empêche, ma règle me commande de toujours agir quand l'intuition fait tinter une sonnette d’alarme.

Quelques uns d’entre vous l’ont déjà testé. Rares sont ceux qui m’ont crue, pensant que mon implication n'etait pas désinteressée. La plupart du temps, cela nous a couté une amitié naissante, voir plus…

Alors quand un suppplément d'âme vient, maladroitement, tant il est difficile de transcrire une intuition dans un langage compréhensible et détaché, frapper à votre Blog ou à votre adresse électronique pour vous apporter des nouvelles de vous que vous n’avez peut-être pas envie d’entendre, risquant ainsi votre considération, ne lui en veuillez pas trop.

Elle est motivée par la terreur de perdre une nouvelle fois, par négligence, quelqu’un à qui elle tient. La peur est une motivation difficilement contrôlable.

Au fond, ça signifie surtout qu'elle éprouve assez de tendresse pour vous pour risquer sa relation avec vous…

Et puis, elle honore aussi ainsi la memoire d'un etre extraordinaire qui s'appelait Philippe...

 

lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


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C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

dimanche, 23 avril 2006

"La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée." Gandhi

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Merci a danae pour m'avoir poussee a synthetiser le contenu de cette note en reponse a son commentaire...

Lisez les commentaires!

 

samedi, 22 avril 2006

"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac

21 avril 2000
Paris, Mairie du XIVeme.

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12 ans de vie commune, 6 ans de mariage...

 

Arriver à toujours avoir envie l'un de l'autre, à toujours se découvrir dans le plaisir, à faire l'amour aussi souvent qu'au début et surtout mieux, sans tabous, sans retenue, sans complexes, oui surtout sans complexes,...

sans être âmes sœurs...

 

Son âme sœur s'appelait Stella, elle était schizophrène et s'est suicidée 2 ans avant notre rencontre, il en garde le stigmate d’une culpabilité indélébile.

 

Mon âme sœur est le Dieu Indifférent. Il m’a fait découvrir cet étrange don d’empathie à distance, m’a aussi permis d’apprivoiser ma spiritualité en me renouant avec mon corps.

 

Sans être âmes sœurs, notre union représente une complicité proche de la perfection. Les vicissitudes de la vie se sont chargées de la construire comme un rempart au rejet de ma famille et à toutes les déceptions que nous avons connus ensemble et qui ont construit notre couple.

 

Notre parcours offre encore de nombreux obstacles à franchir, ceux apportés par l’adoption, ceux des aléas professionnels, et tous ceux qui ne sont pas encore dans notre champs de vision…et pourtant, nous avons cette confiance qui permet d’affronter la vie sereinement. Ensemble, solidaires, il n’y pas de problème sans solution.

 

Sans être âmes sœurs, nous conquérons aussi la rouille lente du quotidien chaque jour, refusant de se faire absorber dans le néant des habitudes, inventant des nouveaux rites, trouvant de la fantaisie dans la banalité, sachant créer des souvenirs dans la vapeur de l’ordinaire.

 

Peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas âmes sœur que notre couple est si réussi…

 

 

vendredi, 21 avril 2006

"No one can make you feel inferior without your consent." Eleanor Roosevelt


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Il y a des jours ou on se dit qu’on aurait mieux fait de rester sous la couette. Ca commence de bon matin, le Dieu Indifférent a revêtu son manteau de dédain (ou plus précisément son déguisement favori de « je suis débordé, même pour écrire une ligne »). Le Fillot enchaine avec une crise matinale, très dure, que seules les menaces de supprimer l’entrainement de foot et la patience parviennent à calmer.

Puis, c’est 10 heures d’affilée de cet horreur de projet que ma Vipère veut me faire avaler jusqu'à l’étranglement. Elle a enfin dévoilé son jeu. Si je parviens à sauver le navire fantôme ce sera grâce aux autres et si le sauvetage rate ce sera de ma faute. Bref, je n’ai rien à gagner dans un sens comme dans l’autre, si ce n’est que le respect de moi-même et de quelques âmes charitables qui partagent mon profond dégout pour ces méthodes de management ancestrales dont nous nous étions crus à l’abri pour quelques mois.

Mais comme la vie est tout de même bien faite, le Prince des Fleurs s’est révélé encore une fois le plus précieux des alliés, prêt à tout pour faire passer l’amertume de la pilule, et quand il veut, il sait vraiment s’y prendre. Le Fillot a bien réussi à nous faire une crise nocturne, mais pour une fois, les bons gestes et les bonnes paroles me sont venues tout naturellement et il s’est calmé, doux comme un agneau…

Et puis le Chevaleresque Troisième Visiteur est apparu sur son fier destrier blanc pour parachever l’entreprise d’équilibrage…Disons que nous avions des choses à éclaircir, à partager, et que ces dernières commençaient à peser. L’énergie me manquait mais il a su m’insuffler le courage nécessaire et m’a aussi honorée de sa confiance en me révélant des pièces essentielles de son puzzle qu’il était très difficile d’exposer.

Cette relation reste incompréhensible, son âme coule dans mes veines mais du flot des torrents et seul le dialogue permet d’assagir le tumulte. Alors lorsque nous discutons, j’ai l’impression d’être une rose s’épanouissant progressivement sous la tendre caresse du soleil. Il n’est pas une lumière intérieure comme le deuxième visiteur pouvait l’être, mais une lumière extérieure non moins essentielle, qui connait toutefois des jours et des nuits, et seulement dans la communication réelle. Notre connexion empathique reste cryptée, intermittente et bouleversante, bien que la phase douloureuse ait été dépassée. Au lieu de nous jeter ensemble du 5eme étage, nous construisons toutefois cette histoire en coopération pierre après pierre et il semble que ce soit du solide!

 

mercredi, 19 avril 2006

"Mieux vaut une certitude qu'une promesse en l'air." Proverbe français

 


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Pourquoi faut-il que certains hommes se croient toujours obligés de faire des promesses que les femmes savent très bien qu'ils ne tiendront pas?  

 

D'où vient cette pression, ou cette lassitude, qui les poussent? Que pensent-ils obtenir? A qui mentent-ils?  

 

Les plus loufoques sont les promesses d'exploits sexuels, comme si le plaisir de la femme tenait à la performance de ses partenaires... "Je vous ferai l'amour dans toutes les pièces." Celles-là donnent envie de défier...
Réponse favorite: "Des promesses...des promesses..."
 

 

Les plus courantes sont les promesses sur des choses insignifiantes, l'homme promet pour s'en débarrasser: "Je vous rappelle demain." Celles-là sont carrément inutiles, les femmes n'y ajoutent aucune foi.
Réponse favorite: "Mon œil"!
 

 

Les plus subtiles promesses témoignent d'une véritable volonté de l'homme de faire quelque chose pour la femme, chose qu'elle n'a même pas demandé, mais qu'il voudrait bien pouvoir lui donner. "Promis quand je rentre de vacances, j'aurai plus le temps de vous écrire."(La préférée du Dieu Indifférent, jamais attendue, jamais tenue) Celles-là peuvent être ravageuses au début, elles créent une déception qui n'existait pas avant cet engagement gratuit.
Réponse favorite: "Pourquoi promettre ce que vous savez et que je sais que vous ne tiendrez pas?"
 

 

Les plus douloureuses sont les promesses d'amour eternel. Celles qu'un homme peut répéter quotidiennement, encore et encore, comme pour se convaincre lui-même. "Je vous aime et je vous aimerai toujours." Les femmes savent bien que ce n'est pas vrai, même si elles ont envie de le croire. Comme dit le Prince des Fleurs, "Il n'y pas de paroles d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." Celles-là un jour transforment "toujours" en "plus jamais", et ca fait mal.
Réponse favorite: "Jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien..."
 

 

Les plus pernicieuses sont les promesses faites dans le feu du jeu de la séduction. " Promis, je vous ferai ceci, un jour ou l'autre." Celles-là, si elles tardent trop à être tenues, la femme se lasse et n'est plus charmée du tout ;-)
Réponse favorite: pas de réponse...
 

 

Messieurs,

nous ne sommes pas dupes,
pas besoin de nous promettre la lune pour
nous mettre dans votre lit,
ne pas faire ce qu'on attend de vous,
nous convaincre que vous voudriez être capable de donner plus,
que nous vous aimions même si ca n'est pas réciproque,
ou nous envouter!
 

 

Vos promesses gratuites nous font seulement douter de vous et de votre sincérité, alors:

 

 

"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."

Confucius

 

Donnez-nous des preuves, pas de belles paroles!

 

 

 

Et comme votre supplément d'âme tient presque toujours ses promesses,
il lui est impossible de venir spontanément en aide au visiteur qui supplie son âme si violement...

 

mardi, 18 avril 2006

"Qui a dit que la vie est un songe ? La vie est un jeu." D'Annunzio


podcast

Même sous la pluie, la Virginie est toujours aussi jolie, alors sous le soleil, c'est dire si elle resplendit! La mélancolie ne saurait faire d'ombre aux feuillages verts ensoleillés, aux oiseaux égaillés, aux fleurs enflammées. En sortant du bureau sans fenêtre sous la protection du Chevaleresque Troisième Visiteur, de doux rayons de soleil, pastellisés par les nuages, viennent faire frémir d'une tendre et légère caresse les courbes bleutées des Appalaches au loin. Surprendre cette profonde intimité couronne la journée d'une aura délicieuse et promet une soirée à son image. Plénitude du bonheur simple d'un quotidien apaisé. Au menu diner familial arrosé de baisers et de danse, câlin lecture avec les petits amours, les endormir d'une douce berceuse et rejoindre le Prince des Fleurs pour une étreinte intemporelle, délicate déclinaison de la  8eme Marche.

 

Et puis la lueur d'un espoir,
frêle et vaillante,
minuscule et déjà grandissante,
effrayante et excitante, 
balbutiement de la réalisation d'une histoire,
d'un fantasme oublié auquel peut être enfin croire...