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lundi, 01 mai 2006

"Huit forces soutiennent la Création : Le mouvement et l'immobilité La solidification et la fluidité L'extension et la contraction L'unification et la division." Morihei Ueshiba


podcast

Fantasmes de création...Quête de la 9ème Marche...

Peut-être est-ce l'infertilité qui a catalysé ces rêves dans mon esprit torturé...
Ca en a l'air, puisque la conception solitaire ne saurait me satisfaire...

Besoin pour donner naissance, si ce n'est à un enfant, au moins à une œuvre, de créer en couple 
par la fusion de deux imaginaires, deux âmes, deux esprits plutôt que de deux corps souples.

Camille Claudel et Auguste Rodin

Dora Mar et Pablo Picasso 

George Sand et Frederic Chopin

 

Qui est la muse de qui? Qui inspire qui? Qui crée pour qui?

Même si je n'ai pas le talent de George, Dora ou Camille, Jimmy m'a fait l'honneur de m'offrir la première fois, les premiers balbutiements...avec l'émotion propre à toutes les premières fois.

Au delà des effets charnels, je suis encore étonnée de cette aventure.

L'écriture est d'une nature solitaire et en envisageant cette collaboration, je pensais plus utiliser, dans l'intimité de ma solitude, un de ses textes comme inspiration et point de départ, et vice versa.

 

La création spontanée à deux, dans laquelle nous nous sommes laissés entraîner presque à notre insu, m'a déstabilisée et a de loin dépassé mes espérances.

 

Nous avons écrit comme nous aurions pu faire l'amour pour la première fois, avec les mêmes tâtonnements de recherche du plaisir que deux amants qui se découvrent.

 

Les amants de plume (ou de clavier), que nous sommes devenus, évolueront-ils tels des partenaires sexuels?


Nos étreintes épistolaires deviendront-elles meilleures au fur et mesure de notre apprentissage l'un de l'autre?

 

 Comment changeront-elles si nous explorons d'autres thèmes?

 

Commentaires

Frida K. et Diego R., Jean Paul S. et Simone de B.

votre écriture serait plus inspirée par A; Miller et A. Nin ;-)

Dans un autre genre Didine et Vini ont fait une belle création à quatre mains sur une visite de prison...

http://hainonsnous.over-blog.com/article-2151971.html

Écrit par : Madison | lundi, 01 mai 2006

Merci Madison.
Ces textes sont tres beaux, mais mon fantasme m'incline vers des textes intimement meles, fusiones, comme un enfant porte les genes de ses deux parents.

Bisous!

Écrit par : Aude | lundi, 01 mai 2006

Vos interrogations sur la Muse et l'inspiration rejoignent les miennes... Muse est un mot féminin, s'agit-il donc, toujours, inéluctablement, d'une femme ? L'acte de création conduit-il, toujours, inéluctablement, à en désirer l'inspiratrice ? Satisfaire ce désir va-t-il "tuer" la Muse ?

Écrit par : Duncan | lundi, 01 mai 2006

Bonnes questions, Duncan.
Dans votre univers, j'imagine que la muse est toujours une femme.
J'espere que le theme et la situation sont la source du desir, et que mon partenaire peut inspirer d'autres genres. Le fantasme est le sujet le plus facile pour moi, puisque je l'explore deja seule (ou presque), parce qu'il est ma passion depuis longtemps et parce que je suis obsedee.
Parfois "consommer" permet de depasser l'intensite de la seduction et procure la serenite pour d'autres horizons, parfois il n'y a plus rien apres...C'est pour cela qu'il est si difficile de passer a l'acte ;-)

Écrit par : Aude | lundi, 01 mai 2006

En effet, dans mon univers de mâle hétérosexuel, la Muse, jusqu'à présent, a toujours été une femme. Souvent, mais pas toujours, désirée. Et rarement, pour diverses raisons, "consommée"...

Je ne crois guère à la création (artistique) "à deux", à moins de considérer qu'une création inspirée est une création à deux. Parce que c'est un des actes les plus personnels, les plus individuels, les plus "égoïstes" (au bon sens du terme, pour une fois) qui soit.

Peut-être avais-je oublier de vous dire que dans une sorte d'univers parallèle, je suis un peu artiste (sans prétendre me comparer à vos références...)

Écrit par : Duncan | lundi, 01 mai 2006

Vous avez raison, Duncan, la creation artistique est par essence solitaire, pourtant son "egoisme" m'echappe. Ne souhaite-t-on pas lorsqu'on cree faire partager ses sensations?
Dans mon univers, c'est un acte d'amour et de don de soi, mais peut-etre est-ce pour cela que je ne suis pas artiste comme vous et que je me contente d'explorer des fantasmes :-)

Écrit par : Aude | lundi, 01 mai 2006

Je suis en effet convaincu qu'on crée d'abord, essentiellement, et le plus souvent uniquement, pour soi-même. Mais je crois aussi qu'il faut distinguer l'acte de création, qui en ce sens est "égoïste", du résultat et de ce qu'on veut en faire. Le plus souvent aussi, une fois la fièvre de la création retombée, on a envie de partager, de donner, son oeuvre, aussi modeste soit-elle...

Écrit par : Duncan | lundi, 01 mai 2006

Pour moi, cher Duncan, la creation artistique est un escalier perpertuel tout comme l'amour (y compris le sexe). Et donc, son approche varie en fonction de la marche sur laquelle on se trouve :-)

Écrit par : Aude | lundi, 01 mai 2006

Qu'il s'agisse d'art, d'amour, de sexe, ou des trois à la fois, l'escalier parfois monte, mais parfois descend...

Écrit par : Duncan | lundi, 01 mai 2006

Peut-etre Duncan. Juste avant le franchissement d'une nouvelle marche, il faut parfois desapprendre ce que l'on a appris pour progresser...C'est dur, et si on se decourage, on peut rester "coince" un bon bout de temps...L'essentiel est de perseverer...

Écrit par : Aude | lundi, 01 mai 2006

Pour une fois, ne te pose plus tant de questions, Aude, juste continuez de vous aimer épisolairement. Ca donne envie...

Et je me suis demandé, il y a quelques jours , quel serait le masculin de " Muse"?

Écrit par : danae | mardi, 02 mai 2006

Oui, ca donne envie gourmande danae ;-) Mais mon partenaire mene la danse...

Pourquoi masculiniser necessairement ce mot, laissons parler en nous notre part de l'autre sexe...

Écrit par : Aude | mardi, 02 mai 2006

Les commentaires sont fermés.