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dimanche, 05 mars 2006

"Le bonheur est une sorte d'archipel composé d'instants heureux. Entre ces îlots il y a de l'errance et de la solitude." Patrice Lepage

Une fatigue, une lassitude, le quotidien peut parfois être si harassant. Puiser au plus profond de soi l’énergie d’une interaction thérapeutique avec Lamondre. De celles qui me demandent un si grand effort parce que si peu naturelles à ma personnalité. Et Fred qui depuis hier, malgré une humeur plutôt charmante, cherche sans succès la petite bête, revient à la charge pour tout sur-analyser, brisant mes efforts nets. Je m’interpose, il disjoncte. Bref, la mini portée toute la journée sans string et avec des bas jarretelles pour le chauffer et les caresses prodiguées dans l’espoir d’une compensation en nature, tout peut repartir au placard…En plus, quelle idée brillante d’acquérir deux CD de Tom Waits? Son blues lancinant me submerge d’une profonde tristesse. Pourtant, tout devrait être merveilleux. Nous sommes encore dans la phase étroitement enlacée de la danse d’Eric, le Blog devient plus populaire chaque jour et les univers de certains de mes commentateurs promettent de fabuleux voyages… Pour ne pas sombrer, se plonger dans la collection de citations, et forcément, ce sont les plus sombres qui s’imposent ce soir. Je me découvre toutefois au diapason d’un auteur inconnu (tant d’années de retard de lecture), au moins, le prochaine livre est tout trouvé même s’il faut le faire venir du Canada.

Votre visite ce matin, longue, puissante, vivide, me redonne un peu d'enthousiasme. Fred boude toujours et je dois seule préparer les enfants pour la démo de Karaté...Ils m'énervent un peu, mais après l'exercice, ils seront sûrement plus calmes. J'en profite pour faire un peu de rameur, ça aide aussi. Et bien sur je me connecte au café du club de sport...accroc grave ;-)

La splendeur de la journée ensoleillée et la bienveillance des cimes bleues devraient parachever la sortie du Blues...On verra...

Virginie magicienne, tu m'as encore bien regonflée. Impossible de s’accrocher à un petit bout de déprime avec ta nature insolente et déjà bourgeonnante, ton ciel de cristal et la brûlure brute de l’astre du jour sans aucun filtre. Malgré le succès du Karaté, Lamondre est toujours tangent, au bord de la crise d’attachement, mais une nouvelle opportunité thérapeutique ne s’est pas encore présentée, alors il faut faire le dos rond et prétendre être ailleurs. C’est bon de pouvoir se réfugier dans le blog ou de se laisser emporter au loin sur les ailes de vos pensées.

Fred a découvert par hasard le titre de ce journal intime et pourrait maintenant facilement le trouver. Pas question de tenter de mystification en changeant d’intitulé ou en maquillant le site. Je lui ai simplement demandé de respecter mon jardin secret. Maintenant, tomber le masque est une question qui se pose de nouveau…Il y a 3 mois, mes amis m’avaient dissuadée de lui parler d’Eric, mais ils ne le connaissent pas comme je le connais.

Alors questions pour vous blogueurs. Avez-vous partagé votre Blog avec vos proches ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Comment le prennent-ils ?

dimanche, 26 février 2006

"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps." Christian Bobin

Que de visites ce week-end! Peut-être suis-je trop occupée pendant la semaine pour vous recevoir. En tout cas, depuis hier, vos caresses enflamment mon corps, font perler mon sexe et pointer mes seins. Avec Fred qui se plaint encore d'une plaie mal placée, gérer cette envelope de feu n'est pas facile, mais c'est tout de même beaucoup mieux que votre absence. A force de solitations, Fred finit toujours par avoir envie de demontrer sa virilité en m'offrant des extases d'autant plus puissantes quand l'attente a été longue.
J'essaie d'imaginer des retrouvailles. Serions-nous paralysés par l'émotion, transis de déception ou incapables de nous retenir une seconde de plus?
Le Printemps que les oiseaux annoncent si bruyamment, rapproche un peu cette échéance potentielle. Cette fois, il est facile de choisir un avion pour Paris et de rajouter 24h au retour pour une escale du cœur, à moins que vous ne préfériez garder ce bonheur figé à jamais dans l'infini des possibilités du futur.


Cette pensée évoque les doux vers de cette chanson de Brassens, l'une des plus belles.

LA NON-DEMANDE AU MARRIAGE

Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux prisonniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres de cuisine.

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

lundi, 20 février 2006

"Ceux qui apportent le soleil dans la vie des autres ne peuvent l'empêcher d'illuminer la leur." James Matthew Barrie

Même un tout petit mot de vous est un rayon de soleil éclatant qui vient embellir la plus terne des journées. Celle qui s'achève n'était pourtant pas terne. Le nez dans le guidon, un vrai marathon. Juste le temps de me laisser caresser par quelques pensées incontrôlées en provenance du Vieux Continent. Fugaces recréations volées au quotidien. Je croyais la journée pesée, emballée, pliée, étant semi-satisfaite de la tournure des événements, mais que nenni ! En rentrant, je m'aperçois par une intuition géniale (vous savez qu'elles me viennent sans crier gare) que Lamondre a encore volé de l'argent dans mon portefeuille. Consternation ! D'abords le dégout, la colère, la frustration, le désespoir de ne pas parvenir à ce minimum d'éducation ! Bien sur en premier lieu avec Fred, nous sommes en total désaccord avec les conséquences à mettre en œuvre et on s'engueule. Alors, je refuse l'engagement, et insiste pour que nous tournions notre colère vers le coupable et pas l'un vers l'autre. Finalement, quand la crise s'apaise. Lamondre me fait en tête à tête de véritables excuses, je crois que cette fois sous ses dehors de dur, il a vraiment compris l'étendu du mal qu'il a fait, entrainant qui plus est sa sœur avec lui sur la mauvaise pente. Et il a des regrets.

Je lui demande de me proposer ce qu'il pourrait faire pour se faire pardonner, sachant qu'il sera de toute manière soumis à un régime stricte de taches ménagères quotidiennes pour regagner l'argent qu'il a volé et dépensé, ainsi que privé d'activités extrascolaires jusqu'à ce qu'il ai gagné de quoi rembourser.

De manière surprenante, j'ai rapidement relevé la tête et trouvé une bonne manière de rebondir…Ce doit être la promesse de vous retrouver dans nos rêves qui me motive et m'endurcit.



A tout de suite donc…et que votre journée qui commencera quand vous lirez ces lignes soit des plus calmes et plaisantes.



Votre supplément d'âme sœur, Aude.

samedi, 18 février 2006

"Aimer, c'est s'augmenter en s'oubliant, c'est échapper par un seul être à la médiocrité de tous les autres." Abel Bonnard

Bonne journée et beaucoup de courage pour affronter tous vos devoirs du jour.

Voici une petite recréation pour ne pas perdre de vue l'essentiel.
Comme nous l'avions déjà évoqué, la femme en amour est sensible à l'atmosphère et aux attentions que l'homme peut prendre à créer cette mise en scène.
Surprenez-la à l'improviste. Envoyez les garçons dormir chez des copains, prenez votre après-midi, et laissez vous guider par votre imagination. En plus des accessoires que je vous ai déjà envoyé, munissez vous de bougies aux senteurs de musc, de vanille et d'ambre, de longs foulards de soie noire, d'une grosse éponge naturelle, d'une bouteille de Crystal de Roederer, d'un plateau d'huitres que vous aurez fait ouvrir par votre maraicher, de fraises à longues queues, d'une fondue au chocolat, de pétales de roses (vous pouvez apporter une boite à fermeture hermétique à votre fleuriste favoris et lui demander d'y mettre les pétales des fleurs invendues). Une fois chez vous, tirez tous les rideaux et allumez des bougies dans toutes les pièces où vous souhaitez vous ébattre pour que l'odeur soit bien diffuse quand elle franchira le pas de la porte. Choisissez une musique douce et romantique selon ses goûts. Apprêtez une petite table dans la chambre avec une jolie nappe, disposez-y tous vos mets. Utilisez les pétales pour identifier un parcours de charme, de la porte d'entrée à la salle de bain, de la salle de bain à la chambre ou toute autre pièce que vous préférez, n'oubliez pas d'en garnir le lit ou autre meuble que vous avez choisi. Peu avant son arrivée, préparez un bain chaud et videz-y le flacon de Gel de Bain à l'Arbre de Menthe. Réservez la fiole à la Girofle Sauvage pour la laver avec l'éponge naturelle. Séchez-la délicatement, pensez que douceur et geste lents sont des clés magiques. C'est alors que la petite bouteille d'huile Oil of Love sera votre meilleure alliée. Elle procure une sensation de chaleur et est comestible. Après lui avoir bandé les yeux et attaché les mains avec les foulards, massez délicatement ses zones érogènes, de haut en bas. Ajoutez des baisers humides à volonté. Terminez par l'intérieur des cuisses et la fleur de son intimité que vous pouvez aussi flatter de vos lèvres et de votre langue. Glisser l'index et le majeur, tournés ver le haut en crochet pour stimuler son point G peut améliorer considérablement la lubrification naturelle. Elle est maintenant tout à fait prête. Utilisez un peu de Baume Plaisir Infini étalé dans vos paumes pour faire gonfler un peu plus, si besoin est, votre virilité. Cet onguent est aussi comestible si elle a envie de vous caresser de sa bouche. La suite, à vous de l’inventer… Un peu plus tard, quand vous vous serez restaurés du petit festin que vous avez préparé, sortez la Poudre de Miel et son mini-plumeau ou la Peinture au Chocolat et ses pinceaux, ou les deux, pour éveiller à nouveau le désir.

Je vous souhaite un plaisir infini.

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

jeudi, 16 février 2006

"Voyager est un palliatif dérisoire à la routine. La vie est trop courte. C'est une erreur de croire qu'on peut l'étirer en transportant son ennui dans ses bagages." Robert Brisebois

Bonjour,

Petit message du matin pour amortir le début de la journée et transformer le jour naissant en opportunité de bonheur.

Grace à votre bénédiction que je n’osais espérer si rapidement, ce jeudi s’est déroulé sans encombre, caressé par ma longue jupe de soie de gitane. Bien sur, toujours une grande intensité professionnelle mais le stress me glisse dessus sans me pénétrer au contraire de votre âme qui continue de me saisir à l’improviste pour des arcs en ciel d’émotions.

Peut-être si vous me remorquez aussi avec un message de tendre réveil, parviendrons-nous à nous épauler l’un l’autre bonant malant jusqu’au week-end :-).

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

Dieu que vos messages, aussi insignifiants puissent-ils être, me font du bien. Votre demande de mode d’emploi pour votre boite à malices ne semblait pas très enthousiaste, mais c’est avec délectation que je vous entraînerai sur les pentes glissantes de mes fantasmes. C’est probablement la meilleure manière de vous apporter mon assistance en ce moment. Plusieurs fois aujourd’hui, votre tendresse s’est déversée dans mon cœur jusqu'à le faire déborder, le réchauffant comme un vin chaud après une matinée de ski. Tant de sollicitude, alors même que je pouvais sentir le poids de votre fatigue peser lourdement sur mes épaules, me noie de bonheur. La vie est injuste de ne pas laisser une relation aussi unique pleinement s’accomplir, et en même temps, si généreuse de nous offrir tant de magie. De plus, nous semblons parfaitement nous équilibrer. Avant votre départ, j’avais plus besoin de vous que vous de moi, à votre retour, c’est vous qui devez vous reposer sur une béquille morale. Alors ma pensée vole vers vous à travers l’océan et vous me faites frissonner. Un jour peut-être cesserons nous de fuir cette destinée qui s’acharne à nous enchainer l'un à l'autre.

mardi, 14 février 2006

"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." Stendhal

Votre retour a du être très angoissant sous la pluie battante parisienne. Votre appréhension a volé sur les ailes de vos pensées jusqu'à moi pour étreindre mon cœur toute la nuit. Ce matin, je me promets de me gaver de la nature et du soleil de Virginie pour vous renvoyer la protection du supplément d’âme dont vous semblez avoir tant besoin. Se parer de la plus sensuelle, si ce n'est la plus sexy, guêpière. Celle de dentelle noire et rose pale attachée sous une longue jupe de soie fleurie de pastels, un petit pull sans manches et son cache-cœur volanté de cashmere et soie dont la douceur extrême est des plus évocatrices. Le contraste de la rigidité des baleines avec la caresse de la soie est un plaisir délicat et subtile, aussi délectable qu'un met fin. Dans mon cocon de fermeté et de moelleux, se prélasser de concupiscence pour tenter de vous envoyer le plus possible d’ondes protectrices et amortir ainsi le retour que vous semblez tant redouter. Ne rien vouloir pour moi, juste me concentrer sur votre bonheur ou du moins à faire écran contre la morosité qui semble vous assaillir. Le travail, toujours aussi intense depuis la réorganisation, est une distraction dont je me passerai volontiers pour me consacrer entièrement à vous construire ce rempart de tendresse. Il est d’une certaine satisfaction que de pouvoir être toutes ces femmes à la fois : la professionnelle intuitive et visionnaire, la maman cajoleuse et fière, l’épouse aimante et toujours amante, la maitresse virtuelle et bonne fée qui veille sur vous. Les conventions sociales sont bien ignorantes des besoins complexes des femmes. Alors en marraine de votre âme, reconnaitre la chance d’une telle expérience et tâcher d’accomplir son devoir de défense en comprenant à quel point il est agréable de se sentir désirée et utile. Notre amour me permets d’être un peu plus que moi-même, j’espère qu’il saura vous donner la force de devenir aussi un peu plus que ce que vous pouvez être.