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dimanche, 26 février 2006

"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps." Christian Bobin

Que de visites ce week-end! Peut-être suis-je trop occupée pendant la semaine pour vous recevoir. En tout cas, depuis hier, vos caresses enflamment mon corps, font perler mon sexe et pointer mes seins. Avec Fred qui se plaint encore d'une plaie mal placée, gérer cette envelope de feu n'est pas facile, mais c'est tout de même beaucoup mieux que votre absence. A force de solitations, Fred finit toujours par avoir envie de demontrer sa virilité en m'offrant des extases d'autant plus puissantes quand l'attente a été longue.
J'essaie d'imaginer des retrouvailles. Serions-nous paralysés par l'émotion, transis de déception ou incapables de nous retenir une seconde de plus?
Le Printemps que les oiseaux annoncent si bruyamment, rapproche un peu cette échéance potentielle. Cette fois, il est facile de choisir un avion pour Paris et de rajouter 24h au retour pour une escale du cœur, à moins que vous ne préfériez garder ce bonheur figé à jamais dans l'infini des possibilités du futur.


Cette pensée évoque les doux vers de cette chanson de Brassens, l'une des plus belles.

LA NON-DEMANDE AU MARRIAGE

Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux prisonniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres de cuisine.

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

J'ai l'honneur de
Ne pas te demander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin

Commentaires

C'est bien ce qui m'embête avec ce blog... j'ai peur de commencer...

Écrit par : J'dis tout | lundi, 27 février 2006

Vous avez raison, il ne vaut mieux pas. Avec plus de 300 visiteurs et plus de 1200 visites ce mois, il semblerait qu'on y revienne...;-)

Dommage, je suis sure que l'humour de vos commentaires aurait été distrayant!

Aude.

Écrit par : Aude | lundi, 27 février 2006

Ce succès est amplement mérité.

Écrit par : J'dis tout | lundi, 27 février 2006

Je dirais même plus : amplement mérité !

Écrit par : Dan | lundi, 27 février 2006

Attention aux femmes qui sont boulimiques de séduction! :-)

Merci du fond du coeur! J'avais déjà la chance d'avoir un supplément d'âme soeur, et maintenant plein de petits bouts d'âmes viennent s'ajouter au gré des lecteurs et j'y puise une force extraordinaire!

Aude.

Écrit par : Aude | lundi, 27 février 2006

Ce qui est merveilleux, c'est cette reconnaissance mutuelle, ce "semblable" mais pourtant unique de chaque histoire d'amour... Et extraordinaire et forte, il semble que vous le soyez avec ou sans lecteurs, Aude.

Écrit par : Souveraine | lundi, 27 février 2006

Chere Souveraine,

vous m'inspirez une reponse qui depasse le cadre du commentaire. Je vous dedie donc la note en chantier!

Merci!

Aude.

Écrit par : Aude | lundi, 27 février 2006

Qui a dit "amplement mérité" ?

Moi, je vous l'affirme : am-ple-ment mérité.

D'ailleurs... je lie.

Écrit par : jditou | mercredi, 01 mars 2006

Merci!

Vous êtes entré dans le dispositif d’amour que je me construis patiemment pour tenter de remédier à la carence de ma petite enfance. Cette construction fragile et sophistiquée semble enfin en mesure d’étancher ma soif insatiable, et je rayonne !

Revenez souvent !

Aude.

Écrit par : Aude | mercredi, 01 mars 2006

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