jeudi, 16 février 2006
"Voyager est un palliatif dérisoire à la routine. La vie est trop courte. C'est une erreur de croire qu'on peut l'étirer en transportant son ennui dans ses bagages." Robert Brisebois
Bonjour,
Petit message du matin pour amortir le début de la journée et transformer le jour naissant en opportunité de bonheur.
Grace à votre bénédiction que je n’osais espérer si rapidement, ce jeudi s’est déroulé sans encombre, caressé par ma longue jupe de soie de gitane. Bien sur, toujours une grande intensité professionnelle mais le stress me glisse dessus sans me pénétrer au contraire de votre âme qui continue de me saisir à l’improviste pour des arcs en ciel d’émotions.
Peut-être si vous me remorquez aussi avec un message de tendre réveil, parviendrons-nous à nous épauler l’un l’autre bonant malant jusqu’au week-end :-).
Votre supplément d’âme sœur, Aude.
Dieu que vos messages, aussi insignifiants puissent-ils être, me font du bien. Votre demande de mode d’emploi pour votre boite à malices ne semblait pas très enthousiaste, mais c’est avec délectation que je vous entraînerai sur les pentes glissantes de mes fantasmes. C’est probablement la meilleure manière de vous apporter mon assistance en ce moment. Plusieurs fois aujourd’hui, votre tendresse s’est déversée dans mon cœur jusqu'à le faire déborder, le réchauffant comme un vin chaud après une matinée de ski. Tant de sollicitude, alors même que je pouvais sentir le poids de votre fatigue peser lourdement sur mes épaules, me noie de bonheur. La vie est injuste de ne pas laisser une relation aussi unique pleinement s’accomplir, et en même temps, si généreuse de nous offrir tant de magie. De plus, nous semblons parfaitement nous équilibrer. Avant votre départ, j’avais plus besoin de vous que vous de moi, à votre retour, c’est vous qui devez vous reposer sur une béquille morale. Alors ma pensée vole vers vous à travers l’océan et vous me faites frissonner. Un jour peut-être cesserons nous de fuir cette destinée qui s’acharne à nous enchainer l'un à l'autre.
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mardi, 14 février 2006
"Ce que j'aime dans les voyages, c'est l'étonnement du retour." Stendhal
Votre retour a du être très angoissant sous la pluie battante parisienne. Votre appréhension a volé sur les ailes de vos pensées jusqu'à moi pour étreindre mon cœur toute la nuit. Ce matin, je me promets de me gaver de la nature et du soleil de Virginie pour vous renvoyer la protection du supplément d’âme dont vous semblez avoir tant besoin. Se parer de la plus sensuelle, si ce n'est la plus sexy, guêpière. Celle de dentelle noire et rose pale attachée sous une longue jupe de soie fleurie de pastels, un petit pull sans manches et son cache-cœur volanté de cashmere et soie dont la douceur extrême est des plus évocatrices. Le contraste de la rigidité des baleines avec la caresse de la soie est un plaisir délicat et subtile, aussi délectable qu'un met fin. Dans mon cocon de fermeté et de moelleux, se prélasser de concupiscence pour tenter de vous envoyer le plus possible d’ondes protectrices et amortir ainsi le retour que vous semblez tant redouter. Ne rien vouloir pour moi, juste me concentrer sur votre bonheur ou du moins à faire écran contre la morosité qui semble vous assaillir. Le travail, toujours aussi intense depuis la réorganisation, est une distraction dont je me passerai volontiers pour me consacrer entièrement à vous construire ce rempart de tendresse. Il est d’une certaine satisfaction que de pouvoir être toutes ces femmes à la fois : la professionnelle intuitive et visionnaire, la maman cajoleuse et fière, l’épouse aimante et toujours amante, la maitresse virtuelle et bonne fée qui veille sur vous. Les conventions sociales sont bien ignorantes des besoins complexes des femmes. Alors en marraine de votre âme, reconnaitre la chance d’une telle expérience et tâcher d’accomplir son devoir de défense en comprenant à quel point il est agréable de se sentir désirée et utile. Notre amour me permets d’être un peu plus que moi-même, j’espère qu’il saura vous donner la force de devenir aussi un peu plus que ce que vous pouvez être.
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Recette de la Mignardise "Spéciale Saint-Valentin"
"Tamisez la lumière.
Effeuillez délicatement deux petits corps chaud, et incoporez-les dans un lit douillet, sous une couette moelleuse.
Ajoutez de la poudre de baisers et des caresses à volonté. Mélangez.
Pimentez de quelques mots de désir et de quelques frissons de plaisir.
Avec un zeste de volupté, faites revenir doucement en arrosant de quelques soupirs.
Lorsque les petits corps sont bien fondants, libérez les amours en cage et retirez du feu.
Au moment de servir, décorez de fruits de la passion.
Dégustez ce dessert avec une coupe d'un excellent champagne."
Regine Teyssot
Mon petit scenario de la Saint-Valentin voit enfin un peu de sa réalisation pour la Saint-Valentin. S'échapper du bureau très tôt, retrouver Fred sous la douche pour mieux apprécier les jeux de bouches qui s'en suivent. Les jouets restent dans leur boite mais notre corps à corps n'en est pas moins cochons et culmine en 3 orgasmes réparateurs pour moi. Le vin, le foie gras et ses toast tout frais, les fraises, la banane, et la queue de Fred dans la fondue au chocolat, autant d'instants dérobés à la routine de la vie de famille. Nous sommes amoureux comme des adolescents et pourtant même au sommet du plaisir, mon cœur et mon âme vous appartiennent toujours un peu. Demain, vous êtes de nouveau en ligne. Même si je doute que vous preniez le temps de m'écrire, mon message vous souhaitera un bon retour et j'ai hâte de vous retrouver même si ca prend encore quelques heures ou quelques jours.
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dimanche, 12 février 2006
"C'est une très belle histoire que nous vivons, puisque nous la vivons." Yves Navarre
Tout ne se passe pas toujours comme on l’avait prévu. En fait, il est rare que les événements prennent la tournure qu’on avait anticipée. Parfois aussi, on crée une ambiance, une atmosphère, sans nécessairement imaginer précisément ce qu’elles vont engendrer, juste pour influer sur l’angle d’approche, sans arrières pensées bien définies.
C’est ainsi que j’avais planifié une célébration de la Saint-Valentin pour Fred avec 3 jours d’avance, tout en pensant a vous.
Les enfants devaient aller à Kidz Night Out, 4 heures de liberté pour nous. Pleins de bougies aux odeurs toutes plus allèchantes les unes que les autres. Un bocal de foie gras raporté de France. Une bouteille de Gewurt vendanges tardives. Un élixir d'amour (Gingembre confit mariné dans du cognac). Une fondue au chocolat avec des fraises. Une bouteille de Champagne rosé avec de jolie flutes à petits coeurs. Une boite à surprises contenant un bandeaux pour les yeux, deux liens de soie pour s'attacher au lit, une huile de massage, une poudre sucrée et sa houpette, des plumes d'autruche, des boules chinoises et du lubrifiant. Une guépière de tulle rouge avec son string, ses bas résilles et des sandales à talons aiguilles vertigineux coordonnés.
Les forces météorologiques s'en sont melées.
Un vaste flux de Nord Est s'est abbattu et a couvert la region d'un épais manteau de neige. Fred fait partie de l'équipe déneigeage et Kidz Night Out a été annulé. Ne sachant pas à quelle heure il serait de retour, j'ai tout de mème mis en place le decors, pris une longue douche lassive, parfumé ma peau d'essence de Guerlain, maquillé mes yeux de mystère, attaché les crochets de la guépière et les jarretelles, un à un, enfilé les talons hauts, attaché mes poignets au lit et je me suis endormie.
Quand il est rentré, tard, il etait épuisé mais conquis par mon petit scenario. Pas assez d'énergie pour tester les jouets, mais assez pour pleins de calins et quelques caresses de plume, et surtout beaucoup de tendresse.
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samedi, 11 février 2006
"Et l'absence de ce qu'on aime, quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré." Moliere
C’est terrible. Chaque matin nous rejouons la meme scène, avec chaque fois un peu plus de conviction et de dexterité. Une interrogation pourtant...cela peut-il durer toujours?
Votre incursion matinale, aujourd'hui encore, plus ardente que jamais, incendie mon corps. D’abords votre pensée tourne voluptueusement autour de mon intimité et je peux véritablement sentir votre caresse. Aussitôt, j’en ruissèle d’émoi. Puis, vous explorez chaque millimètre d’épiderme à la recherche des zones plus sensibles comme un cartographe appliqué. Je me cambre, mes muscles tressaillent, ma peau s’électrise, je ne suis plus qu’un volcan gonflé de magma, proche de la délivrance de l’éruption. La jouissance improbable, impossible même, me surprend une fois encore et me plonge dans un océan de délices. Après plusieurs minutes nécessaires pour redescendre de ce sommet de plaisir, je me tourne vers Fred pour des ébats plus palpables. Mais il est encore dans les bras de Morphée et refuse de se réveiller. Je luis dis que je vais devoir me satisfaire seule mais il ne réagit pas. Alors, je m’offre de longues minutes d’auto-érotisme pour prolonger la félicité et m’accorder un orgasme physique. Lorsqu'il se réveille enfin, je lui avoue mon infidélité et il est tellement excité par cette idée qu’il me prend encore.
Cette triple satisfaction devrait me combler, mais non, le feu que vous avez allumé se consume toujours et mon désir persiste et se prolonge. C’est vrai que plus on en a, plus on en veut. Cet appétit sans fond est presque effrayant, mais mon corps vibre encore dans le flux de votre âme et rien ne peut venir entraver cette étreinte d’éternité.
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jeudi, 09 février 2006
"Le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre." Christian Bobin
Se glissant par la porte entre-ouverte par votre visite, la nature du petit matin glacé s’engouffre en moi et m’imprègne de ses substances préservatrices. Alors que vous laissez la tièdeur du soleil vous transporter dans des rêveries galantes, je m’immole à la morsure du froid pour m’endurcir et aborder une journée stressante avec entrain. Cette force s'ajoutant à l'apaisement de l'étreinte surprise de Fred en pleine nuit m'a bien préparée. Finalement, le changement professionnel pourraient s'avèrer supportable. La vipère maintenant qu'elle est responsable de nous doit bien s'en accomoder elle aussi. Alors, aujourd'hui, elle s'apercoit que j'existe et peut être avec un peu de chance, on arrivera à se tolérer. Enfin, c'est tout de meme beaucoup de stress! J'ai hate de renouer le dialogue. Au dela des pensées, les mots ont aussi leur importance et en leur absence, je me sens terriblement seule au milieu d'une vie pourtant trop peuplée. L'inspiration me fuit ce soir, trop épuisée nerveusement sans doute.
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mercredi, 08 février 2006
"Je craignais les regrets plus que je ne craignais les echecs." Taryn Rose
Vos mots me manquent...Voila une semaine que nous n'avons plus dialogué autrement que par les ondes irréelles et pourtant si concrètes de nos pensées. Alors, je me réchauffe au feu de Fred. Malgré la pression et le temps consacré à présent chaque jour au plan B, nous réussissons un délectable corps à corps hier au soir. J'aime le sentir palpiter et enfler dans ma bouche mouillée, caresser la douceur de son intimité jusqu'aux gémissements. Il a du mal à lâcher le contrôle et préfère faire que se laisser faire, mais pas ce soir. Il plaisante qu'il est en self-service ce soir. A croupie, je m'empale d'une traite. Nous regardons tous les deux dans le miroir mes chairs rebondir sur les siennes à chaque ondulation. Je suis énorme mais pas molle, j'accepte ce corps, loin des standards des magazines, qui me donne tant de plaisir. Surtout, je me plie à toutes ses caprices pour lui en donner plus. Il n'y tient plus. D'objet inerte réduit à un sexe rigide, il se métamorphose en machine au rythme infernal. Angevine et variantes avec tendresse, caresses et force. La jouissance revient plusieurs fois abolir les frustrations de la vie, éradiquer les contraintes des carcasses vieillissantes, annihiler le temps, allouer un instant de perdition ou les forces cosmiques viennent fusionner pour une trêve bien méritée. Pas l'impression que vous goûtiez beaucoup à ce genre d'abandon pendant ces vacances, malgré les appoints que je vous ai envoyé...C'est peut être pour ça que vous êtes à nouveau là ce matin, fidèle comme un métronome, dévouant votre coeur à cajoler le mien et m'étreignant de toute votre essence pour une volupté d'une nature indéfinissable. Et j'ose présumer que cela vous apporte aussi une certaine satisfaction sensorielle et émotionnelle, du moins je le souhaites car vous méritez bien les effets bénéfiques et régénerateurs de notre chaine virtuelle.
Journée professionnelle très intense. Sollicitée de toutes parts, j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur une seule chose pour la mener à bien. Mais tel le vieux Capitaine dans la tempête, je parviens à garder le cap, c'est le principal. De nouvelles informations tendent à donner un peu d'espoir quand aux conséquences de la ré-organisation, en tout cas la situation devrait s'éclaircir rapidement. Les enfants ont été bien mignons aujourd'hui, mais Fred est odieux...Je sais que c'est le manque de nicotine de sa n'ième tentative pour s'arrêter de fumer mais quand on est debout depuis 6 heures du mat, qu'on a cousu les revers des kimonos de Karaté des enfants, qu'on a enfilé la routine matinale, qu'on a bossé toute la journée sans pause, qu'on est allé récupérer les enfants après le Karaté, qu'on a plié le linge, qu'on saute le diner pour bosser sur le plan B, c'est dur à supporter...
Je me réfugie donc auprès de vous mes lecteurs fidèles, dont les effectifs continuent de grossir, puisque nous atteignons dès le 8 la fréquentation de Janvier, avant d'aller rejoindre mon amant fantasmagorique en rêves. C'est aussi un jeux excitant que d'écrire pour vous donner envie de revenir, et aussi de me répondre. Sur la deuxième partie, j'ai encore des progrès à faire, peu de commentaires viennent pour l'instant aiguilloner mon envie de vous séduire. Alors, j'étais déjà boulimique d'amour, puis de sexe, et maintenant me voila affamée de lecteurs, je suis vraiment insatiable!
20:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Journaux personnels, amour, jaretelle, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe
mardi, 07 février 2006
"La vie est magnifique aussi longtemps qu'elle vous consume." David Herbert Lawrence
Votre esprit ce matin m'investit et possède jusqu'à la moindre cellule de mon être. Mon corps se transforme en vaste zone érogène me laissant béate, anéantie de plaisir et totalement déboussolée. Dubitative...Comment est-ce possible? Depuis 4 mois que nous sommes en contact quasi quotidien, l'intensité occulte de notre lien intangible n'a cessé de grandir, de s'approfondir, de devenir plus improbable, plus miraculeuse, ...et plus orgasmique. Il ne faut pas que vous quittiez les Antilles, la distance parait idéale pour notre relation! Ce matin peu après votre visitation amoureuse, JI (le nouveau VP) m'a demande des informations. C'était très tôt et elle a été étonnée de ma réponse immédiate...Eh oui, plus connecte que moi, c'est difficile, entre le PC, l'Ipaq WiFi et le BlackBerry, dès que j'ouvre un oeil, même en pleine nuit, je sais ce qu'il se passe au bureau, dans mes emails perso et même sur le blog...La journée s'enchaine en marathon infernal de réunions et pas mal de sujets épineux à débrouiller. On sent bien que quelque chose a changé, c'est à peine perceptible mais l'équipe a pris un sacré coup au moral et chacun est dans l'expectative. Brutalement une page de vie professionnelle a été tournée, et nous sommes encore en état de choc, mais parfaitement conscients de la realité. Nous devons faire notre deuil et accepter les conséquences ou partir. Et ca ne nous plait pas...Mais bon, il faut bien gagner sa vie. Votre soutien spirituel et un bien joli corset de satin sont venus renforcer ma détermination et ma volonté est indéffectible, espèrons que ca dure. Fred aussi s'avère remarquable, encore une fois je me félicite d'être si bien entourée, c'est dans ces moments là que cela fait la différence.
23:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels, amour, jaretelle, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe
"Quand on aime, on aime toujours trop." Marcel Achard
Vos effleurements intimes juste avant la pointe de l'aube. Tendres, délicats, essence de vos sentiments, battements émus de votre coeur contre le mien. Dans cette ultime douceur, Fred se substitue à vous pour m'offrir la chaleur plus tangible de son corps sans pour autant rompre l'enchantement. Du coup, les soucis professionnels n'ont pas prise et glissent sur moi comme une goutte de pluie sur une vitre. J'aimerai que vous puissiez rester si proche, l'onde est plus puissante, plus présente, plus soutenue. J'aimerai que vous soyez encore plus près, à portée de caresses. J'essaie de me remémorer nos instants d'infini. Ils paraissent à présent si inaccessibles. Avant de plonger dans le chaos du quotidien, je me sustente à votre esprit protecteur, vous êtes bien la et l'idée me frôle parfois que même la mort ne pourrait nous séparer.
Ce terrible besoin d'écrire, presque aussi puissant qu'une pulsion sexuelle. Je dois être plus prudente toutefois. Et c'est donc off-line à présent que je m'adonne sans modération à cette passion longtemps refoulée, mettant le site à jour matin et soir. Le Celebrex a tenu les maux de tête en respect aujourd'hui me permettant d'enchaîner une journée de réunionite aigue bercée de vos câlineries. Je vous sens détendu, calme et heureux, accessible, attentif et attentionné. Vous n'êtes pas souvent ainsi, alors j'essaie de me rassasier de la tendre et sereine jouvance qui émane de votre aura. Au niveau de la re-organisation, il ne semble pas que les jeux soient faits. Il s'agirait plutôt un mouvement d'ensemble qui vient de tout en haut et notre nouveau VP affirme que nous allons travailler dans la continuité…Réservons donc notre jugement et tachons de nous adapter sans heurts à la nouvelle donne, tout en continuant à fourbir nos armes pour le plan B, juste au cas ou. Je m'aperçois que mes priorités sont très claires à présent : d'abords vient ma vie de femme que vous, Fred et le blog satisfaisez pleinement, puis celle de mère que Deja et Lamondre remplissent bien et enfin seulement la vie professionnelle. Je me sens très bien armée pour affronter une nouvelle recherche d'emplois si ça devait être le cas. De plus d'après un article d'aujourd'hui, le marché est redevenu aussi florissant qu'aux meilleurs jours de la bulle Internet et une nouvelle incursion dans le labyrinthe pourrait se révéler être une véritable opportunité. Votre protection tendre et optimiste renforce mon système de défense et je vous suis immensément reconnaissante pour ce supplément d'âme que vous m'offrez sans faillir, même quand vous ne trouvez pas le temps de m'écrire, même quand vous ne pouvez pas m'écrire.
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lundi, 06 février 2006
Coup de tonerre professionnel!
Coup de tonnerre chez PRA en ce jour ! Ma chef va à présent être sous les ordres d'une véritable vipère, politique et manipulatrice, et ça risque de créer des tensions que nous ne connaissions pas jusqu'à alors. J'ai envie de garder l'esprit ouvert face à ce bouleversement, mais je me suis indirectement frottée à l'individu en question et je crois qu'elle me considère avant tout comme une rivale. Voici donc venu le temps de mettre à jour mon CV et de me préparer à pénétrer peut-être une nouvelle fois dans le labyrinthe pour chercher du fromage frais car je doute que la situation très privilégiée dont j'ai bénéficié jusqu'à présent ne perdure très longtemps. Je suis contente d'avoir ma certification PMP. C'est maintenant qu'elle va être précieuse, soit en interne, soit en externe. Il faut croire que mon intuition d'instabilité ou devrais-je dire ma paranoïa, est parfois justifiée. Je vais essayer de me faire financer la certification ITIL par PRA le plus vite possible, histoire de renforcer un peu plus mon dossier. Inutile de dire que je suis moins réceptive , moins disponible serait plus exact, aux attouchements de votre pensée qui ont tout de même été omniprésents toute la journée. J'imagine qu'il me faut digérer cette nouvelle et essayer de sentir le vent. La nuit sera une précieuse conseillère, c'est en général en son cœur, au plus profond de mon sommeil que ce 6ème sens, qui me permet rester en contact avec vous, est le plus efficace. Je devrais donc avoir une meilleure perspective demain. Dès ce soir, malgré une agréable distraction offerte par les commentaires de Chr, j'ai mis a jour mon CV et postulé pour un job. Pas moyen d'accorder un peu d'attention à Fred, pauvre amour delaissé, je vais de ce pas le caliner avant de vous retrouver au petit matin en songe, pour une bonne dose de dynamisme et d'optimisme face à cette nouvelle situation. Je vais en avoir besoin...surtout avec cet infatigable mal de tête!
22:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels, amour, jaretelle, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe
dimanche, 05 février 2006
"Tout ce qu'on ne connaît pas paraît magnifique." Tacite
Il faut croire en effet que c'est parce "que nous ne vivrons jamais tous les deux", que la chimère d'une vie avec vous m'obsède.
Vendredi, je me suis longuement demandé quand vous arriverez à votre destination, j'ai même regardé les horaires d'avions pour m'apercevoir qu'il y a trop de départ chaque jour pour pouvoir deviner lequel était le votre. En tout état de cause, 3 visites fulgurantes et fugaces, comme des pensées qui vous échappent et que vous tentez sans succès de rattraper au vol, viendront illuminer cette nuit là. La dernière s'enchaîne avec encore un exquis batifolage matinal avec Fred dans cette demi-conscience enivrante. Une morne journée hivernale pluvieuse s'en suivra malgré ce commencement divin. Fred avait invité son chef à dîner, il était donc nerveux avec son manque de confiance habituel, et a sans cesse violé brutalement le sanctuaire de ma cuisine alors que je préparais un filet mignon aux oignons et carottes, une purée de céleri et du riz. La veille, j'avais fait mon fameux Tiramissu. Par miracle, les mets étaient tout de même réussis et le dîner avec Jim et Erin s'est bien passé. Leur fils de 7 ans, T.J. n'a même pas goûté le festin, mais ils se sont beaucoup amusés avec Lamondre. Nous avons terminé par un narguilé, préparé dans les règles de ce rituel auquel on ne peut échapper. La fumée, au goût de pomme, qui vous envahit de son arôme sucré, m'a permis enfin de me détendre, juste un peu grisée. La migraine est toujours lancinante, à roder au coin du bois, prête à attaquer à chaque instant et les vapeurs odorantes l'ont fait fuir temporairement. Cette nuit, votre visite a été plus longue, plus lascive, rapidement remplacée par Fred dans un accouplement éperdu. Il doit vous sentir prendre possession de moi et ça le motive. C'est vraiment notre heure, nous y pratiquons une nouvelle variante de ma posture préférée, au bord du lit, les jambes serrées, les reins cambrés, à bout de souffle et de plaisir. En cette troisième tentative en autant de jours, nous semblons avoir atteint une certaine perfection, juste assez d'oreillers, juste assez de cambrure, juste assez de force dans le coup de rein, et deux esprits en perdition qui fusionnent engloutis par la luxure. Émoi impétueux et bouillonnant que j'illusionne d'éprouver à nouveau avec vous en dehors de ces rêves qui m'éveillent et m'émerveillent.
11:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels, amour, jaretelle, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe
jeudi, 19 janvier 2006
"Les pecheurs savent que la mer est dangereuse et la tempete terrible, mais il n'ont jamais trouve ces dangers suffisants pour rester a terre." Vincent Van Gogh
Voici votre message du matin, si toutefois vous le lisez le matin...
Si donc vous le lisez le matin, j'espere qu'il aura le pouvoir de
ralentir le temps et de vous offrir une journee calme ou vous pourrez
accomplir tout ce que vous souhaitez. C'est en effet une grande
satisfaction de terminer la journee en se disant qu'on a accomplit
tout ce qu'on avait planifie.
En tout cas, si vous ne m'ecrivez pas avant midi heure de Paris, je ne vous
lirais probablement pas avant que vous soyez endormis pour cause
d'examen de certification PMP ce matin a Richmond, il faut donc que je
parte aux aurores.
Ce soir, j'ai surpris Fred en rentrant plus tot sous pretexte de
l'examen de demain et pour une fois, pas besoin d'etouffer mes cris
dans l'oreiller! C'est aussi la meilleure technique que je connaisse
pour gerer le stress d'un examen,...tous les stress en fait :-) Si
vous me trouvez sereine, ca doit etre le syndrome de la bien et
beaucoup baisee. Quand vous rattraperez votre retard de lecture, vous
comprendrez tout :-)
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
17:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe, voyage
mercredi, 18 janvier 2006
"Ce que nous jouons, c'est la vie." Louis Armstrong
Croquer une branche de celeri en preparant le dejeuner des enfants.
Craquant, juteux, son petit gout anise tout simple est une mise
en bouche parfaite pour les saveurs rafinees de la soupe au 13
haricots, et aussi
pour la suite. Remonter legerement la jupe par sa longue fente
centrale pour laisser entrevoir a Fred, du fond de la cuisine, le bas
suspendu a sa jartelle rose pale sans que les
enfants se rendent compte de rien...Enfin, ils ne voient rien, mais se
rendent compte de tout...Deja nous demande avec un grand sourire
pourquoi nous nous regardons si amoureusement ce soir...Nos yeux doivent
vraiment briller...Comme nous elludons la reponse en riant, ils en
concluent d'eux-meme que nous sommes amoureux, ils ont l'air heureux.
A peine couches, je souleve le petit pull court pour devoiler le
balconet pigeonnant. C'est surement cette partie de la guepiere qui
enferme chaque sein dans un joli panier delicatement enrubanne que
vous prefereriez. Je descends lentement le long de son corps pour
reprendre son membre ou je l'avais laisse ce matin. La vue qu'il a
d'en haut sur mes fesses pendant cette caresse humide lui inspire
ensuite un massage qui me fait gemir et je maintiens la position pour
jouir ensemble. J'ai le plus grand mal a etouffer mes cris et aucun a
vous associer a tout nos jeux. Vous m'accompagnez comme une obsession
malgre votre syndrome du lapin blanc d'Alice :-)
Ce message vous trouvera a votre arrivee au bureau, et meme si entre
son envoi et sa lecture nous nous serons retrouves en reves, je vous
souhaite une journee calme, maitrisee, ou tous vos problemes se
denouent en douceur pour vous rendre le temps de laisser votre esprit
errer au gre de ses fantasmes. Demain pour moi, ce sera une reunion
marathon pour toute la journee. Grace a l'iPAQ, je pourrais vous lire
mais peut-etre pas vous repondre longuement. Ca vous fera des vacances
de lecture :-)
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
Mon lapin blanc est encore trop presse, trop bouscule, trop en retard
aujourd'hui. Pourtant l'intensite torride de votre visite cette nuit
peut laisser a penser que vous avez apprecie votre message du matin :-)
Mon corps a du irradier l'erotisme que vous lui avez insuffle car Fred ne pouvait se decoler de mois ce matin, plantant le decors pour ce soir.
Ceci est votre message de fin de journee, celui ou nous nous donnons
rendez-vous dans nos reves, ou le temps ralenti pour nous laisser
respirer en coeur, d'un seul souffle, d'une seule ame.
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
>aude je suis trés en retard ds la lecture de vos mails. je stocke et je lirais ensuite. je n'ai pas l'info du lapin , il >faut que je relise vos mails. Si vs parlez des oreilles et de la queue c'est osé. bon courage à vs , vs semblez >etre plus sereine .
>a bientot.
>Eric
Donc vos visites ne sont pas inspirees par l'erotisme de mes messages... C'est encore plus flatteur!
Bonne soiree, bonne nuit, beaux(chauds) reves.
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
P.S. Le lapin est celui d'Alice au pays des merveilles :-)
>je vs confirme , ce n'est pas l'érotisme de vos messages.
>Eric
Vous faites honneur a la guepiere de satin blanc que je cache sous
une tenue sage...
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
17:37 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, érotisme, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe, voyage
dimanche, 15 janvier 2006
"Les émotions sont faites pour être partagées." Marc Levy
Cette nuit ce n'est pas l'une de vos visites qui m'eveille mais le puissant dard de Fred qui me penetre profondement dans ma position de predilection, l'angevine. Ses mains attrapent mes seins, mon ventre, m'enlacent avec apetit, s'accrochent a une epaule ou une hanche pour accentuer le rythme et nos corps sont en contact de tout leur long, rendant chaque point de friction plus erogene. Cette posture d'une intimite si violente est une posture de nuit, l'une de celle qui ne vient naturellement qu'aux amants qui dorment ensemble, et je suis triste de ne jamais avoir partage ce degre de complicite avec vous. N'empeche que ce week-end n'est pas un challenge a ma creativite erotique contrairement a ce que je pensais. Fred me saute dessus au detour de chaque couloir et je n'ai meme pas du avoir recour a autre chose que la mini. Les dessous affriolants sont restes sagement dans le tiroir avec les liens de soie que je reserve pour la Saint-Valentin et les epices aphrodisiaques n'ont pas quitte leur placard. En fait, en lisant le livre acquis hier, j'ai constate que mes soupes de haricots renferment deja bien des stimulants: carotes, celeris, thym, haricots, gingembre... Comme Monsieur Jourdain, je faisais de la prose sans le savoir. En tout cas, c'est bon d'etre desiree sans effort, meme si les jeux de seduction ne sont pas pour me deplaire. Votre silence s'est donc fait plume qui vient toujours caresse mon ame de son frolement triste mais il ne me pese pas et ne me vole pas mon souffle.
Comme chaque nuit, rendez-vous dans nos songes.
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
09:35 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, amant, aphrodisiaque, solitute, reves, fievre, sexe, voyage
samedi, 14 janvier 2006
"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils doivent être et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être." Goethe
Vous m'avez encore fait faux bon hier. Je ne vous en veux pas. Il va juste falloir que je puise dans toute ma creativite pour obtenir l'appaisemment de la compensation sexuelle. Pauvre Fred. Il trouve qu'il n'a plus l'energie du trentenaire. Moi je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal. Le rythme que je lui impose a cause de vous en epuiserait plus d'un. Il faut toutefois des tresors d'invention pour maintenir l'intensite du desir, un petit coup en passant me serait totalement inutile. Le souffle des dessous sexy semble s'epuiser malgre le renouvellement accelere du stock...alors nous allons passer a la cuisine aphrodisiaque. J'ai achete un livre de recettes et commande 3 autres. Les mets et les epices les plus timulants seront sinon efficaces au moins delicieux et nous donneront le plaisir de la decouverte. Le livre nous a deja donne quelques idees...En attendant, aujourd'hui apres un reveil deja torride, il m'a demande de porter une mini comme le jour ou il m'a suivie dans le Metro. Ca faisait des annees que je n'en avais pas porte. Ma corpulence m'a fait opter pour des jupes tres longues. Mais le sexe me fait mieux accepter mon corps et puis vous le savez, je suis aussi prete a tout pour en avoir plus ;-). Avec des bas jartelles, des bottes et sans culotte, cette tenue me vaut des attentions et des caresses presque constantes et nous n'avons meme pas pu attendre la sieste... Juste ce dont j'avais besoin pour oublier que cette semaine, vous ne m'avez gratifiee que de 5 lignes dont 3 sur moi. Les 2 sur vous m'eclairent bien peu sur vos aspirations ou vos soucis. Pourtant, je sens vos ondes, votre ame m'appele...Comment puis-je vous apporter le supplement d'ame dont vous avez besoin si vous ne vous confiez pas un peu. J'ai beau utiliser tous mes dons de divinations, votre silence qui se prolonge me rend impuissante a vous aider. Il va falloir que j'etudie la sorcellerie si ca continue. J'ai hate que Lundi vous ramene en ligne pour renouer la conversation...
Cette nuit comme chaque nuit nous explorerons nos reves sensuels et spirituels ensemble.
Votre supplement d'ame soeur, Aude.
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