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dimanche, 18 juin 2006

Duo sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus # 5

Nouvelle experience de creation erotique a deux.

Manu me fait l'honneur de sa plume complice en acceptant d'interpreter en duo la Variation Opus # 5 du Fantasme du Dieu Indifferent.

En voici donc les deux premiers episodes...

Selon les precautions d'usage, ceci n'est a consommer que dans la plus stricte intimite...

Si vous n'etes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.


Nous avons par miracle réussi à échapper à nos obligations et nous avons plusieurs jours devant nous. Comme nous ne savons pas si l'occasion se représentera un jour, nous avons tout organisé pour que cette escapade soit exceptionnelle, le point d'orgue de notre relation, peut-être celui de nos vies. C'est presque nostalgique de prévoir à l'avance la perfection d'un moment unique. Nous avons tous les deux peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de se décevoir peut-être, peur de faire fuir la magie. Mais nous le faisons tout de même, le cœur dans les tempes, le souffle court, parce que nous savons que rien entre nous ne peut être moche, aussi parce que nous ne connaitrons jamais la banalité réconfortante de partager le quotidien avec son âme sœur. C'est donc à Istanbul, l'exotique, l'enchanteresse, à la gare de Sirkeci, que nous nous retrouvons tremblant d'anticipation. Vous avez réussi à me précéder un peu, et vous m'accueillez sur le quai avec l'élégance qui vous distingue et les bras charges de fleurs, jasmins, lilas, roses. Le mélange de tendresse et de désir dans votre regard rieur est un hymne à notre passion. Mon intensité aussi est criante et bien que nous soyons encore à quelques pas l'un de l'autre, tout le monde sur le quai n'a d'yeux que pour nous. Nous marchons retenant notre souffle comme sur des nuages, très lentement l'un vers l'autre, pour avoir le temps de mémoriser le détail de chaque élément et de chaque sensation de cette scène, aveugles aux autres âmes autour de nous qui surpeuplent la gare. Nos yeux, pétillants de désir, rivés l'un à l'autre et nos sourires en miroir se rapprochent peu a peu. Nous repoussons intuitivement le plus possible l'instant du contact pour qu'il reste grave au fer rouge jusqu'à nos derniers soupirs. Le parfum des fleurs est entêtant. Nos forces et nos volontés s'évaporent. Vous laissez doucement glisser un à un vos bouquets à terre alors que mes bagages m'échappent aussi, et après une dernière brève hésitation, déjà un peu tristes parce que ce début est aussi une fin, l'attraction de nos corps et de nos bouches devient irrésistible et nous entraine dans le tourbillon d'une étreinte intemporelle, la plus pure, la plus passionnée, la plus profonde. Nos corps et nos âmes fusionnent, effaçant les peurs, les frustrations et les blessures de nos vies. Nous renaissons innocents au monde. Les porteurs s'affairant autour de nous pour ramasser nos effets finalement nous ramènent en douceur à la réalité et lorsque nos bouches redeviennent deux, nous éclatons ensemble dans un rire d'enfant. C'est gloussant, nos corps toujours soudés l'un à l'autre tels des siamois que nous embarquons enfin à bords du légendaire Orient Express à destination de la non moins légendaire Venise. Le luxe et le raffinement de notre wagon est un prélude à l'écrin précieux de notre cabine, véritable nid d'amour et de luxure, dont les marqueteries de bois sont imprégnées des souvenirs de tant d'amoureux. Nous essayons de faire comme si de rien n’était, tuant le temps en gestes inutiles pour attendre que le train se mette en marche. Nous essayions de nous éviter dans l'espace confine, de ne pas nous frôler. Nous savons tout deux que cette émouvante attente est un prélude délicieux et que refuser de s'abandonner trop vite attise notre désir encore un peu plus. Je m'assieds en face de vous sur la banquette profonde et confortable, sans chercher à rabaisser la jupe courte de satin de soie noire. Je vous fixe, coquine, vous laissant deviner la dentelle de mes bas. Vous êtes omnubilé par la jarretière enrubannée que vous soupçonnez tout au bord de la jupe, et votre regard descend le long de la jambe voilée de noir jusqu'a la cheville et le long du talon aiguille. Je choisis cet instant précis pour décroiser les jambes, ouvrant mes cuisses accueillantes puis les recroisant pour mieux aiguiser le désir que je regarde gonfler avec concupiscence. Vous saisissez la cheville qui se présente à vous et approchez la chaussure brillante de votre virilité, invitant une caresse que je vous octrois avec un sourire. Vous attirez un peu plus ce pied jusqu'à sentir la pointe du talon sur votre membre tendu, faisant glisser mon bassin au bord de la banquette. Le train s'ébranle et son sursaut nous surprend et soulage la tension dans un éclat de rire synchrone. Je libère mon pied de votre main afin de vivement le reposer pour ne pas glisser à terre. A présent ma jupe est au ras de ma toison laissant deviner la soie noire de mon string et découvrant complètement les rubans des jarretelles. Contraste du noir sur la peau blanche. Comme le train est à présent en route, vous n'avez plus envie de résister à associer le plaisir de vos autres sens à celui de vos yeux et vous glissez vos mains entre les jarretelles et la peau sous les voiles noirs de part et d'autre de mes hanches. Je vous laisse un moment déguster mes chairs frémissantes de désir, avant de me relever en remontant ma jupe sur ma taille, vous tournant le dos et me penchant en avant les mains sur la banquette pour une perspective imprenable sur mon cul. Votre langue s'attarde un peu sur l'épiderme tendre des fesses ainsi offertes, mais c'est surtout vos yeux qui goutent à ce plaisir en remarquant que la chatte déborde de désir. Mes seins s'ennuient et je me retourne pour les présenter à votre bouche avant de m'accroupir devant la bosse de votre pantalon. Sans vous quitter du regard, je vous libère tendrement de votre prison, et commence par vous caresser, de la base au gland, en remontant dans une poigne circulaire ferme mais pas trop forte, qui fait glisser le prépus sur la couronne, décalotte et recommence. Je vous regarde toujours droit dans les yeux, approchant ma bouche pour que vous sentiez la chaleur de mon souffle mais vous la refusant un peu plus longtemps pour que votre regard se fasse suppliant. Je lèche bien mes lèvres et salive en abondance entrouvrant mes lèvres pour que vous puissiez bien voir, et lorsqu'enfin je vous avale vous êtes déjà énorme et je dois écarquiller les mâchoires pour vous engloutir. Votre désir est si fort, qu'un instant vous avez envie d'utiliser ma bouche comme un sexe et vous mettez vos mains autour le ma tête pour me maintenir et limer quelques coups virils en fermant les yeux. Lorsque vous les rouvrez, vous voyez que l'écartement forcé de mes mâchoires me fait monter les larmes aux yeux, vous reprenez le contrôle de vous même et sortez de ma bouche. Je vous souris pour ce moment d'égarement, je suis fière de vous avoir fait ainsi perdre le contrôle ne serait-ce qu'un instant, et mes mâchoires endolories sont comme un trophée à votre ivresse. Je reviens mouiller un peu votre queue et vos bourses avec ma langue baveuse pour vous montrer que tout va bien. Le tacatac et les vibrations langoureuses du train se sont faits progressivement plus rapides, et vous finissez prestement de vous déshabiller tandis que vous regarde encore toute attendrie par votre moment d'égarement. Apres cette entrée en matière fulgurante, vous choisissez de me prendre debout par derrière, contre le cabinet de toilette pour pouvoir vous régaler les yeux dans le miroir. Pour vous laisser me pénétrez, je pose d'abord le pied sur le lavabo et votre coup de rein impétueux m'arrache un cri. Vous plaquez tout votre corps au mien, attrapant mon ventre d'une main et un sein de l'autre tandis que je repose mon pied à terre. Grace au miroir, vous plongez votre regard dans le mien, et nos respirations s'accordent au rythme du train et de nos hanches, ponctuées de mes petits cris. Je me cambre sous vos assauts répétés et votre doigt sur mon pic de plaisir miniature couple à votre puissance en moi lance ses ondes de contractions dans mes entrailles. Mais je veux jouir en symbiose avec vous, alors je me dégage retenant mon orgasme, je me retourne et saisi votre queue de marbre pour la reglisser au fond de moi de face. Souffle dans souffle, vous reprenez le mouvement de balancier et accélérant le rythme, nos corps sont alors secoués d'une jouissance déconcertante, fusionnelle. Tendrement, vous me portez sur la banquette ou nous nous assoupissons encore accouplés. Un peu plus tard, nous prenons une douche ensemble dans l'espace exigu et nous jouons à nous laver l'un l'autre. Nous nous habillons pour aller boire un verre à la voiture bar ou nous sommes accueillis par une Gnossiène de Satie. Alors que nous nous installons confortablement dans les grands fauteuils de velours, je remarque Angelina assise seule au bar. Elle a l'air si mélancolique que je vais la retrouver et pose un baiser sur sa joue. Surprise, tout d'abord, elle abandonne toutefois la tête sur mon épaule, cherchant un peu de réconfort. Je l'entraine à notre table, la poussant dans mon fauteuil tandis que je viens occuper l'un de vos accoudoirs. Elle regarde votre bras enlacer ma taille et votre main se poser sensuellement sur mon genou voilé de noir. Comme elle est un peu en contrebas, elle peut bien voir mes dessous affriolants, et nous remarquons au même instant que l'excitation a remplacé la mélancolie dans son regard soudain brillant. Nous nous regardons complices et échangeons un baiser profond à nouveau émoustillés par cette situation inattendue. L'alcool aidant, l'atmosphère est de plus en plus détendue et excitante à la fois. Lorsque j'entraine Angelina en riant vers notre cabine et qu'un tressautement plus appuyé du wagon nous pousse l'une contre l'autre, nous échangeons un baiser fougueux sous vos yeux ébahis. Vous nous enlacez chacune d'un coté pour atteindre plus vite l'intimité de notre nid. A peine la porte poussée, j'entreprends de mettre son corps vibrant à nu, me laissant guider par vos regards pour lui faire prendre les pauses les plus aguichantes. Sa peau est douce sous ma main et sa langue habile qui se mêle à la mienne un fruit délicieux. Je l'assieds au bord de la banquette écartant ses longues cuisses dorées pour vous et m'installe derrière elle, mon pubis bien contre ses fesses et chacune de mes mains saisissant un sein. Entre le pouce et l'index, je torture ses tétons vous défiant du regard et vous posez enfin une main sur sa cuisse. Vous vous relevez pour m'embrasser votre poitrine musclée venant écraser mes mains sur ses seins. Comme je vois bien à quel point vous voulez les caresser aussi, je m'éclipse de derrière elle, la bascule contre le dossier, guide vos main vers l'épiderme délicat pour pouvoir me concentrer à présent sur vous...

Un premier échange de baisers ...

Vos baisers passionnés avait le goût d'épices qui apportaient une note piquante de volupté.

Mon regard n'arrivait pas à se détacher de ces mains posées sur elle, et qui n'étaient pas les miennes...
Angelina se livrait à ses jeux sensuels qui la rendaient encore plus attirante.
Vous êtes belles, toutes les deux. Belles comme deux êtres en parfaite harmonie, aux sens exaltés, à la recherche de la jouissance. Elle s'offrait à moi, mais je n'était que soumission, face à vos arrogantes beautées...
Mes muscles sculptés , contrastaient avec la douceur de vos courbes, renforçant l'esthétique de cette scène.Vos mains aux veines saillantes couraient sur sa peau satinée avec l'assurance du plaisir partagé...

Mes lèvres se perdent dans votre cou, s’égarent le long de votre gorge, je retrouve enfin votre bouche pour continuer à l’embrasser car je n’arrive pas à m’en défaire, ni m’en lasser. M’enlacer, vous le faites très bien toi aussi, laissant courir vos mains sur mes épaules, puis vers ma chute de rein...

Vous vous dirigez vers ma croupe, glissant vos mains sous mon boxer pour venir palper mes petites fesses. Vos doigts les pétrissent comme de la bonne pâte et vous me forcez à me coller davantage contre votre sexe et y frotter mon membre bandé...

Vos caresses ne se portent plus seulement sur mon fessier car vous contournez mes hanches et venez vous emparer de mon sexe d’une main, tandis que l’autre se met à malaxer mes bourses lisses, jouant avec mes testicules comme une poignée de billes...

Vous poussez mon boxer, dénudant totalement mes fesses, puis le faites glisser sur mes cuisses. Je prends le relais afin de m’en débarrasser définitivement. Maintenant je m’offre à vous, comme vous le désiriez tant. Nu contre ta peau, mon sexe roulant entre nos ventre qui ondulent l’un contre l’autre...

Vous gémissez entre mes lèvres qui reviennent à la charge. Ma langue plonge de nouveau dans votre bouche et vous la saisissez au passage, la suçant avec gourmandise jusqu’à ce que je reprenne mon souffle. Je frémis déjà à l’idée de partir à votre découverte, celle de votre intimité que je devine empreinte d’une chaude moiteur...

Je rampe doucement, m’effaçant le long de vos jambes, pendant que ma bouche butine votre grain de peau sur le chemin qui me conduit vers tes petits volcans en éruption. Ma langue s’amuse avec vos bourgeons rosés qui roulent tour à tour sous mes caresses tourbillonnantes...

Ils se veulent presque croquants entre mes dents, mais je n’insiste pas davantage, me contentant de les aspirer et les emprisonner entre ma langue et mon palais. Il sont fruités et juteux comme de douces cerises et je me dis que je les adore vraiment, tes petits tétons...

Je poursuis ma route, mes lèvres tremblent presque durant le survol de votre ventre qui se creuse, cherchant à m’éviter. Mais je ne veux pas passer à côté des sensations qu’il va probablement m’apporter. Je me pose, du bout des lèvres, caressant le velours qui borde ton nombril...

Je savoure ce bonheur indescriptible qui retarde mes plus folles ardeurs. Je vous sens vibrer sous ma bouche, vous tordre de bien-être et votre gorge se noue mais finit quand même par lâcher un long râle de contentement. Votre ventre semble capter la plus infime de mes caresses, comme celle de mon souffle tiède qui le balaie de long en large...

Mes yeux scrutent tes reliefs, de votre mont de Vénus que j’ai à portée de lèvres, jusqu’à votre visage tourné vers l’annonce d'une jouissance infinie. Je vous observe, si belle, si attirante, abandonnée à ma bouche qui s’ouvre lentement pour venir croquer votre pomme d’amour...

Mes incisives glissent sur votre culotte soyeuse et se referment doucement, prenant soin de n’épargner aucun détail de votre intimité qui diffuse son nectar, elle aussi, au travers du tissu. J’aspire votre cyprine et ma langue commence à renforcer le tracé du sillon de vos lèvres qui s’entrouvrent légèrement...

Je me détache de votre parfum enivrant et à mon tour j’ôte le dernier rempart à mes désirs brûlants. Vous voici nue, dévoilant votre plus beau trésor dont vous ouvrez le coffret sans aucune gêne. Je vois scintiller votre clitoris et ma seule envie à présent, est de m’en emparer !

Angelina ne nous quitte pas des yeux ,ses mains descendent lentement abandonnant un instant la caresse de ses seins pour descendre lentement vers sa toison soyeuse puis vers sa vulve , voyant que mon regard suit à present notre nouvelle amie ,vous vous tournez vers elle et lui faites un petit signe de la main pour qu'elle nous rejoigne ,puis de l'autre main vous faites glisser doucement mon prépuce dénudant ainsi mon gland gorgé de désir ....

[A suivre...]

Commentaires

c'est bien zoli tout ça…

Écrit par : yoyostereo | dimanche, 18 juin 2006

Merci yoyostereo, pas sure que "zoli" soit le terme le plus approprie, mais merci tout de meme ;-)

Écrit par : Aude | dimanche, 18 juin 2006

zi! zoli et zexe…

Écrit par : yoyostereo | dimanche, 18 juin 2006

D'accorz alorz, yoyostereo :-)))))))

Écrit par : Aude | dimanche, 18 juin 2006

Trés joli texte, j'ai pris un réel plaisir à le lire et à m'imaginer dedans.
Vraiment bravo

lui

Écrit par : Lui | lundi, 19 juin 2006

Merci lui! Beaucoup de plaisir a l'imaginer, l'ecrire, le partager et d'emotion a le voir se prolonger aussi :-)

Écrit par : Aude | lundi, 19 juin 2006

Plaisir de l'écriture .... quand tu nous tiens :)

Écrit par : Manu | lundi, 19 juin 2006

Hummm! Manu....;-)

Écrit par : Aude | lundi, 19 juin 2006

Les commentaires sont fermés.