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jeudi, 08 juin 2006

"Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d' entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez...

... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... » Bernard Werber


podcast
 

Si, si, aussi incroyable que cela puisse paraitre,
l'un/une d'entre-vous aujourd'hui sera le/la

10 000ieme visiteur/euse

de Supplement d'ame soeur!

J'en suis encore a fixer le compteur, incredule,...

Pfffff...vous etes vraiment geniaux!!!!

Des tonnes de mots dithyrambiques
me viennent a l'esprit, mais certains
pourraient me taxer d'etre trop lyrique.

Alors, laissez un commentaire avec
votre "vraie" adresse courriel
et je vous enverrai une petite surprise
pour marquer mon appreciation :-)

En effet, vous avez ete precieux...
A chaque fois que j'etais sur le point de rennoncer,
vous avez rallie ces pages
comme si vous aviez senti ma lassitude 
et avez maintenu la flamme du desir de continuer
avec des audiences depassant 250 visites par jour
( la moyenne se situant autour de 100)...
je n'ai donc pas eu le coeur d'abandonner.

Je ne regrette pas :-)

Merci !

Je vous embrasse

et a bientot sur vos pages ou les miennes!

P.S.: Petit coucou tout de meme aux fideles 
citoyens du monde
(oui, vous, dont les points
grossissent sur ClusterMap ;-)).
Vous etes le plus souvent silencieux,
mais vos supplements d'ame
n'en raisonnent pas moins sur ces pages:
Maroc, Tunisie, Japon, Sri Lanka,
Haiti, Nouvelle Caledonie, Finlande,
Angleterre, Allemagne, Quebec, US...

P.P.S.: Je vous aime vous aussi fideles lecteurs
de France et de Navarre,
de Suisse et de Belgique ;-)

 

mercredi, 07 juin 2006

"Seul le fantastique a des chances d'être vrai." Pierre Teilhard de Chardin

Magiques, mystiques et  féeriques,

Nos amours blogosphèriques

Nous plongent dans le fantastique.

Ces mots réprimés que l'on se refuse

Soudain jaillissent, se diffusent.

Déclaration passion

Flamme et frisson.

Le miel lentement infuse

Nos jolies âmes confuses.

Ludiques, épiques et chimériques

Nos amours fantasmagoriques

Nous allongent euphoriques.

 

mardi, 06 juin 2006

"... le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie ... " Kundera

Vertige des amours blogosphèriques.
Venue à la Blogosphère pour compenser. Compenser ce que je croyais être l'amour de ma vie, la vie que j'aurai pu avoir mais que je n'avais pas eu, peut être les enfants que j'aurai du porter mais qui n'ont pas vu le jour.
Écrire pour séduire le Dieu Indifférent...Pour lui démontrer que nous, c'était aussi son salut, c'était aussi la vie qu'il aurait pu avoir, une vie torride, excitante et passionnée, comme lorsque nous étions amants, corps à corps, esprit à esprit, humour à humour, amour à amour.
Mais après quelques semaines, il était déjà lassé, il ne lisait pas...ne répondait pas...n'entrait plus dans le jeu...et pourtant ne me laissait pas non plus me détacher de lui.
Alors, par défi, c'est fou ce que les défis ont influencé ma vie, rendre le jeu public...
Une tentative infructueuse chez Google,  trop peu de lecteurs, pas de commentateurs. Publier pour être lue et ne pas être lue c'est frustrant...
Deuxième essai chez Blogspirit juste avant de partir en vacances...Là, c'est plus probant, rapidement quelques dizaines de lecteurs et des commentateurs qui s'identifient à ma connexion étrange avec l'âme du Dieu Indifférent. A tâtons, apprivoiser l'outil et au gré des gentils commentateurs, parvenir à en faire ce que l'on veut: un véritable moyen d'expression, une palette artistique. Et très vite, certains lecteurs se prennent au jeu, moi aussi, je me love dans les bulles des autres. Mon amour déséquilibré, éperdu, perdu pour le Dieu Indifférent inspire, et puis ce mélange explosif de sérénité et d'intensité sexuelles attire.
La Blogosphère met en présence des âmes compatibles en supprimant la dimension géographique des rencontres. Sous le couvert de l'anonymat, elle présente aussi une face cachée des hommes. Ces mâles, machos, jaloux, possessifs, dominateurs en apparence, osent se montrer tels qu'ils sont vraiment tendres, attentifs, romantiques, fragiles, avec leurs souffrances, leurs espérances, ils sont émouvants.
Pourtant, le premier coup de foudre blogosphèrique est un échec annoncé, avant même de commencer. Un feu de paille. Trop de différences. Mais, c'est tout de même très fort, 33 jours habités l'un par l'autre, la 8ème Marche. Pour la première fois, se détacher de soi, du matériel, du charnel, du physique, découvrir une nouvelle dimension spirituelle de l'amour. Depuis, je l'explore. Moins manger, apprécier le goût de l'eau fraîche, moins d'intérêt pour les possessions matérielles, envie de créer, de créer comme on fait l'amour, à la recherche du plaisir de l'autre. Il n'y a que le sexe dont je ne me suis pas détachée, au contraire, le sexe est devenu l'ultime fusion des âmes.
Cette femme qui dormait en moi et qui sort de sa chrysalide dans cet univers virtuel est plus séduisante.
Et la séduction est réciproque. Le charme opère. Quelques idylles fleurissent au gré du butinage blogosphèrique, avec cette impression de trouver une aiguille dans une botte de foin, cette sensation que ça n'est pas possible d'établir une connexion si intime, si vite, que c'est improbable et complètement fou, ça donne le vertige. Il faut juste ne rien en attendre si on ne veut pas perdre pieds. Et je n'en attends rien, donc chaque amour est une surprise et une découverte, vécu au jour le jour, sans contrainte et sans limite. Etre aimée et aimer.
Peut être l'amour blogosphèrique est-il le nouvel amour courtois, un amour de troubadours et de belles dames où l'on prend le temps de se faire la cour, de chanter la musique de son âme, de mettre des mots sur des émotions précieuses, de s'apprivoiser, sans influence de l'apparence, juste par le frémissement des âmes.
Belle du Seigneur. Solal travesti en vieux juif édenté se présente à Ariane. Il ne veut pas être aimé parce qu'il est beau, il veut être aimé pour son âme. Mais ça ne marche pas...Elle ne voit pas la beauté de l'âme et la pureté de l'amour sous l'apparence révulsive.
Quelque part, la Blogosphère, elle, accomplit le prodige de connecter les êtres par leurs âmes plutôt que par leurs phéromones . Dans notre monde d'image, en se privant de ce stimuli tant galvaudé, nous pouvons être nous sans tricher, sans faire semblant, sans mentir, ni à soi, ni à l'autre.
Quand enfin, on matérialise cette spiritualité, alors c'est magnifique, au delà du rêve. Traverser le miroir est une expérience incroyable. Peut être parce qu'on connaît les profondeurs de l'âme de l'autre, ses souffrances, ses rêves, ses goûts. Peut etre parce qu'on partage ce même besoin d'échapper à un quotidien au mieux sans relief et neutre, et au pire déplaisant et cruel.
Parce que les âmes ont  fusionné longtemps avant les corps, jamais la perfection ne m'a semblée plus accessible...Jamais je n'avais pu être plus moi-même en faisant l'amour, jamais je n'avais pu faire tout ce que l'inspiration du moment me suggérait dès la première fois avec tant de liberté, avec tant engouement et de joie pure, avec si peu de besoin d'ajustement à l'autre, avec une telle qualité émotionnelle, intense comme un premier amour, avec un abandon mutuel si tendre et si respectueux. 
Enivrant, sublime, serait-ce la 9ème Marche?

vendredi, 02 juin 2006

"Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête." Gilbert Cesbron

“C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui… » (Fugain)

Quelques heures de bonheur arrachees de haute lute au destin, contre la rage de l’ocean pour fuir sa vie.

Le quai de la gare, la foule debaroule mais il n’y a que nous.

Le brouhaha de la ville est assourdi par le battement de nos cœurs.

Premier regard, premier sourire, premier baiser, les yeux fermes par l’emotion. Les mains se cherchent, se trouvent, ne se quitteront plus.

Traverser le flot des gens sur un nuage, de l’autre cote du miroir, tellement ici mais tellement ailleurs, dans notre univers parallele. Tout un monde de baisers, de caresses, de magnetisme, d’amour tendre et fougueux, rien qu’a nous.

Nous savons que ca n’est qu’un reve, alors bien eveilles nous en savourons chaque seconde.

Combien de fois aurions nous pu nous donner encore l’un a l’autre si nous avions eu tout le temps ? Quand serions-nous ressortis de la 330 ? Au bout de combien de repas oublies ? Combien de temps peut-on vivre d’amour et d’eau fraiche ?

Mais les minutes s’egrennent inexorablement et puis l’heure fatidique brutale nous rejette sans aucun menagement dans la froideur de la realite, encore frissonants d’une derniere apotheose, le bouquet du feu d’artifices.

Un petit Diddl, tout dou, dou comme nous…

Derniers baisers voles dans l’ascenseur puis dans les couloirs de la Station Chatelet, et la vie reprend ses droits, impitoyable.

Mais qu’est-ce que je fais dans cet avion ?

Laisser des bouts de mon ame partout ou je passe pour aller retrouver quoi ? Un travail qu’il est temps de quitter et un Prince des Fleurs amere ?

Pourtant, je l’aime tant aussi mon Prince des Fleurs…

jeudi, 01 juin 2006

"Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre." Marcel Prévost

Mon corps s’est transforme en veritable concentrateur de luxure. Les visites sont a present plus que sensuelles, elles sont devenues torrides et loin du Prince des Fleurs et de mes jouets, mes mains ont le plus grand mal a me soulager.

Tout me ramene a cette luxure infernale. Fonctionner normalement, m’interesser a autre chose, sont des efforts presque insurmontables. Mes pensees tournent sans cesse autour de la decouverte de mains inconnues, d’yeux petillants de desir et d’emotion, de phallus tendus et brillants d’excitation, a l’image de cette grosse queue apparue a 5 cm de mon nez en ouvrant les yeux un jour d’ete ecrase de chaleur moite dans un train de banlieue ou je somnolais, envahie d’une reverie sensuelle nonchallante, les cuisses ouvertes. Surprise, seule dans le wagon face a verge avec ce sexe triomphant, j’etais vite descendue a la station dont l’approche m’avait eveillee. J’aurais du rester, aujourd’hui je serais restee.

Le moindre nuage noir sur l’horizon, un rayon de soleil qui vient faire fremir amoureusement un feuillage, l’effleurement du vent dans les delicates fleurs d’accacia, chaque goute de pluie qui rebondit sur ma peau nue attisent chaque cellule de mon enveloppe charnelle tel un receptacle de plaisir potentiel et chaque pensee concupiscente transmise par un visiteur me parcourt en frisson savoureux dont l’onde se propage a partir de mon sexe et se deploie en pulsations vertigineuses jusqu'à mes extremites. Mes levres sont comme un passage entre ce corps et l’univers, entrouvertes, elles ne peuvent empecher l’energie sexuelle de me penetrer et la langue les humecte avidement pour faciliter cette etonante fusion.

Arpenter le quotidien les cuisses humides et les seins durcis, drole de destinee pour une carrieriste mere de famille !

jeudi, 11 mai 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus #4

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

Prenez votre temps, respirez a fond, installez-vous confortablement,
comme toujours les preliminaires sont importants ;-)
Bonne lecture!

Lire la suite

lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


podcast

C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

vendredi, 07 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1

J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.

Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
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9 Novembre 2005.

Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.

Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.

samedi, 04 mars 2006

Pour Impromptu: "L'art, mes enfants, c'est d'être absolument soi-même." Paul Verlaine

Vous avez pénétré dans la 5ème dimension : la Blogosphère. C’est une dimension bien étrange , composée d’univers parallèles diverses qui entrent en collision les uns avec les autres, se nourrissant mutuellement au gré de ces accidents. Au début, on croit être seul devant son écran blanc. On est arrivé là poussé par une furieuse envie d’exprimer quelque chose en nous, un secret qu’on ne croit pas nos proches en mesure de comprendre, une douleur qu’on ne comprend pas soi-même, une simple énergie créatrice que la vie a gardé enfermée… Maylis se demande comment vous bloguez http://mythicmaylis.blogspirit.com/trackback/607651 , je me demande pourquoi ? Comme une thérapie ? L’écriture est une aventure introspective qui force à se mieux comprendre. Comme un exutoire ? Ca soulage de pouvoir tout dévoiler sans vraiment se mettre en danger d’être jugé. C’est un peu l’effet Carnaval, grâce au masque, tout est permis. Comme une échappatoire ? On ne peut tout de même pas laisser le quotidien tout avaler.
Je sais comment je suis arrivée ici : Eric ne pouvait pas suivre le flux abondant de ma production, et ça m’énervait un peu que toute cette énergie se perde. Je découvre encore chaque jour pourquoi je reste :-). Et vous, pourquoi bloguez-vous ?

Impromptu, votre histoire de fil me tracasse…
Je ne devrais sûrement pas me mêler de ça, et puis je ne sais rien de votre histoire, mais je sens quelque chose qui cloche. Comme j’ai payé le prix le plus élevé qu’on puisse payer de n’avoir pas suivi mon intuition (ce sera un bon sujet pour une autre note), maintenant je l’écoute et je la partage bon gré, mal gré.
Quand on rencontre l’âme sœur, il est vrai que ce n’est pas toujours le bon moment. Toutefois, si j’avais été il y a 15 ans celle que je suis aujourd’hui, ou si j’avais su ce que je sais aujourd’hui… Bien sur, ce que je suis à présent je le dois surtout à Fred me direz-vous, mais tout de même. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que même si ce n’est pas le bon moment, c’est toutefois celui où l’on a la meilleure chance de pouvoir se synchroniser. La vie nous emporte ensuite encore plus loin l’un de l’autre et ne fait que compliquer plus encore cette mise en phase. Alors une seule question pour vous, etes-vous sur de vouloir prendre ce risque ?

vendredi, 03 mars 2006

"J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer." Michel Ange

Cher ange du matin, merci d’avoir pris la peine de venir bénir mon Vendredi!
L’arrivée de votre message à 4h39 m’a réveillée, comme si j’avais pu le deviner emprunter les méandres de la toile pour parvenir jusqu'à moi. Il faut dire qu'allongée sur le ventre, je pouvais aussi percevoir votre poids et votre chaleur contre mes fesses, le long de tout mon corps et vos mains emprisonnant mes seins…

Richelieu, voila une description qui vous va comme un gant ! Aux vues des pensées badines dont vous m’avez honorée toute la semaine, il faut même croire que les jeux du pouvoir vous excitent. Décèlerais-je là l’une de ces aspirations secrètes trop peu mise en valeur ? Flash d’une vie parallèle où, après l’amour, nous combinons la vivacité de nos deux esprits pour élaborer des stratégies invincibles.

Pour votre couple, peut-être mon petit scénario pourra vous engager sur une meilleure voix…L'avez-vous reçu cette fois?

Souvenez-vous, Fred est …jardinier ! Et votre compagne que fait-elle ?

A tout à l’heure pour votre message de bonne soirée et de bon week-end :-)

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

Bonsoir,

Les oiseaux ont raison. Maintenant, lorsque nous traversons le bois le matin, le soleil beaucoup plus haut dans le ciel, ne caresse plus que la cime des arbres, projetant des zébrures sur le sol de la forêt. Je marche doucement pour le retour, humant l'air à pleins poumons, dégustant la morsure de la fraîcheur sur mon visage, souriant au ciel et composant dans ma tête les phrases que j'ai envie de vous écrire. La vie prend une toute autre dimension quand vous vous livrez un peu.

Que votre week-end soit délicieux. Puisse votre esprit voguer vers moi pour s'abriter à la moindre frustration. Puissent ma joie et ma paix intérieures dessiner un sourire sur vos lèvres et enchanter vos nuits.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

Votre dernier tout petit message avant de partir m’a fait l’effet d’un romantique bouquet de violettes, charmant, émouvant. Cette danse de séduction que vous conduisez avec tant de dextérité est toujours la même. Elle commence à chaque fois l’un contre l’autre tendrement enlacés comme aujourd’hui, puis la force centrifuge du quotidien nous arrache progressivement l’un à l’autre, et chaque fois, au moment où je crois que vous allez me laisser glisser hors d’atteinte comme hier, vous me ressaisissez dans un mouvement souple et virile pour me recoller à vous. C’est peut-être votre manière d’affirmer votre domination, sauf que je vous voue allégeance sans résistance et que cette manipulation est inutile. Pour moi, c’est un yo-yo émotionnel dont je tente par tous les moyens de minimiser les oscillations. En recherchant les fantasmes que je vous ai écrits pour en préparer une éventuelle « blogisation » (pas encore tout à fait décidée, ils sont peut-etre un peu trop graphiques…), j’ai relu certains récits de ces abîmes et sommets. Certes, la tendresse de Fred, le sexe et le blog permettent de compenser un peu, mais ça reste difficile. D’un autre coté, il me faut concevoir que vous avez probablement besoin, en véritable éminence grise, d'exercer ce minimum de contrôle, alors je vais continuer à travailler à mon adaptation. J’ai néanmoins décidé de ne pas vous demander votre avis et de venir vous voir lors de mon prochain séjour en France, pas question de revivre les instants douloureux de Noël ! Nous verrons bien ce que deviendra ce moment. En dépit de nos craintes respectives, j’ai confiance dans notre amour.

Soirée de pur bonheur familial, les enfants sont super choux, Fred adorable et tendre. Au menu : concours de bisous, de rigolades, de danse, de phares avec les 2 voitures. 4 heures de déconnexion, de sevrage, mais dès mon retour à la maison, je ne pense qu’à me reconnecter…Je suis donc gravement atteinte !

Pour Maylis

On ne peut avoir qu’une seule âme soeur, et il faut probablement l’avoir trouvée pour s’en rendre compte. Mais la vie est plus compliquée, ce n’est pas parce qu’on a découvert son parfait complément qu’on est apte à l’amour ou qu’il est disponible. Pour savoir aimer, il faut s’aimer un peu, ou du moins s’accepter un peu, il faut se connaître un peu, ou du moins ne pas s’ignorer complètement. Moi, à 25 ans, j’étais une grande handicapée de la vie, désensibilisée par un mal que les femmes se transmettent de génération en génération dans ma famille, la froideur parfaite. Je n’avais jamais vu un film qui m’ai fait pleurer, même pas « Love Story » ou « Le vieil homme et la mer » où toute mes copines fondaient en larmes, et en plus j’en était fière ! Alors je jouais en effet à me confectionner l’homme idéal grâce à un patchwork d’amitiés amoureuses. J’avais 5 amants, tous mariés : le père, le frère, l'ami (qui me prêtait volontiers à ses copains et qui me disait que faire l’amour avec moi c’était comme baiser avec son meilleur pote en plus doux), le fils et …Eric, l’Amant. Bien sur, si Eric avait été disponible, il n’y aurait eu que lui…Mais le destin en avait décidé autrement. Alors, il faut bien se protèger. Tous connaissaient l’existence des autres et la seule règle du jeux : un jour un homme viendrait et du jour au lendemain, je disparaîtrais de leur vie, y compris de celle d’Eric. Je croyais naïvement que ça pourrait altérer sa décision d’être avant tout un bon père…Et puis Fred m’a abordée dans le métro. A cette époque, c’était tous les jours, toute la journée, pourtant je ne suis pas belle, mais je devais irradier des phéromones irrésistibles…Je disais en plaisantant avec mes amis qu’un jour je répondrai juste par curiosité. Ce jour là, l’indisponibilité maladive d’Eric m’avait mise en colère. Fred a dit tous les mots justes, a eu les gestes parfaits. Une semaine plus tard, nous vivions ensemble et j’ai dit adieu à mes 5 amants. Eric n’a rien tenté pour m’en empêcher. Ils ont bien tous essayé de me revoir, mais c’était moi, cette fois, qui n’était pas disponible… Fred était une âme en perdition mais d’une sensibilité extrême. Nous nous sommes sauvés l’un l’autre. Il m’a appris à ressentir, je lui ai appris à déculpabiliser, nous y travaillons toujours. Alors voyez-vous Maylis, il n’y a pas d’homme idéal, parce qu’il n’y a pas de femme idéale. Nous sommes justes des âmes en chantier. La difficulté est de se rencontrer à un stade de développement compatible, après on peut évoluer ensemble. Eric est mon âme sœur mais nos chemins se sont juste frôlés sans se croiser, et nous vivons dans des mondes parallèles qui un jour peut-être se rejoindront. En revanche, Fred et moi partageons le même univers, nous nous sommes trouvés au moment parfait et depuis nous évoluons main dans la main. C'est beau aussi.
Et puis maintenant, je pleure tout le temps, au moindre truc un peu emotionel, que ce soit triste ou joyeux, une vraie fontaine! Et aucune honte...

jeudi, 02 mars 2006

"La rêverie vagabonde est nécessaire à une bonne hygiène de vie, à l'équilibre de l'homme dans la bourrasque quotidienne." Bernard Pivot

Encore aujourd’hui, je n’ai pas le bonheur de vous lire en me réveillant. Pire, je reçois de bon matin, mon premier commentaire franchement négatif sur le Blog…Il me parait improbable que quelqu’un prenne cette peine et cela ne m’affecte guère, surtout avec une moyenne de plus de 50 visites par jour en constante augmentation. C’est juste que je préfère les mots d’amour, les pensées câlines, les émotions humides…Hier, vous me disiez que vous vous rattraperez, je n’en garderais que l’intention. Je ne vous crois plus quand vous dites ce genre de choses. En plus, d’une part vous n’avez pas à vous rattraper et d’autre part il est impossible de rattraper les sensations éphémères. On peut tout au plus les consigner dans un journal comme celui-ci pour tenter de les immortaliser mais certainement pas les rattraper. Carpe Diem. Souvenir de la lecture du Journal d’Ann Frank, quand j’avais à peu près son age…J’avais l’impression qu’elle décrivait ce que je ressentais.

Le message de Souveraine a collé cette chanson de Goldman dans ma tête. :
« Elle met du vieux pain sur son balcon,
pour attirer les moineaux, les pigeons.
Elle vit sa vie par procuration,
devant son poste de télévision. »

Mon Eric, c’est vrai qu’il vit à travers moi…Il n’y a guère qu’en vacances qu’il se retrouve un peu. Le reste du temps, je suis son cœur, son corps et ses yeux aussi. Il faudra un de ces quatre, que je poste un fantasme que je lui ai écrit avant de commencer le Blog. Il y a toujours eu cette part de fantaisie entre nous, cette part de curiosité presque malsaine, cet échappatoire. Même si lors de notre épisode physique, c’était plus sexuel que sentimental. Fred ne m’avait pas encore appris à ressentir, à aimer. Enfermée dans ma tour d’ivoire, je confondais encore sexe et sentiments.

Bon là, vous devez être paumé pour le coup…Sans Eric, je n’aurais pas rencontré Fred…Sans Fred, je n’aurais pas retrouvé Eric…Et pourquoi croyez-vous que je n’ai aucune intention de choisir ?

Un frisson de pensée pénètre mes cervicales et se répend comme un torrent bouillonnant le long de mes épaules et de mes bras. Etes-vous en train de lire mon message de bonne soirée à cet instant précis ? Refreiner mon impulsion de vous appeler sur le champs…vous ne seriez pas vraiment disponible de toute manière…me parlant comme à une étrangère…

mercredi, 01 mars 2006

"Il n'y a jamais un sommet d'où la vue ne soit pas belle." Sylvain Tesson

Merci à vous tous lecteurs!

Vos encouragements, votre humour parfois, mais surtout vos cœurs qui battent à l’unisson du mien le temps de lire une note, me réconfortent, me challengent, me donnent envie de vous séduire pour que vous reveniez encore et encore. Je commence à mieux comprendre, grâce à vous, tout le succès de ce nouveau mode d’expression qui dépasse de beaucoup la contemplation introspective de l’écrivain. Imaginez un Rimbault, un Verlaine, un Rousseau, un Voltaire, ou plus proches de nous un Saint-Exupéry, une Duras ou même un Christian Bobin, sortant de la discipline solitaire pour nourrir leur inspiration de l’âme de leurs lecteurs ! Comment le Blog aurait-il influencé leur génie ? Je n’ai pas la prétention de me comparer à ces penseurs ou ces écorchés vifs exceptionnels, je suis juste une petite artisane qui prend beaucoup de plaisir dans l’orfèvrerie des mots et dont la félicité est d’autant décuplée que vous êtes là, miroirs à facettes, réfléchissant mes émotions en autant d’arcs en ciel. Merci aussi à mon Papy, disparu il y a bientôt 10 ans, et qui, par la correspondance que nous échangions lors de mes premiers séjours à l’étranger, m’a donné le goût de coucher des descriptions croustillantes sur la page blanche et de chasser toujours plus loin le mot juste. J’aurais tant aimé qu’il puisse lui aussi lire ce Blog même si l’intimité que j’y partage n’est probablement pas de ce qui se révèle facilement au sein de relations familiales. Aujourd’hui, face au silence d’Eric qui se prolonge, c’est à vous d’abords que j’ai envie d’écrire, alors merci encore.

Enfin un petit mot du silencieux : un petit mot d’excuse, un petit mot d’appréciation, un petit mot d’explication. Un petit mot qui enlumine le monde de rose et caresse ma nuque tendrement, loin des grivoiseries téléphoniques de mon Fred qui elles peinturlurent la vie de rires.

mardi, 28 février 2006

"L'amour est poésie. Un amour naissant inonde le monde de poésie, un amour qui dure irrigue de poésie la vie quotidienne, la fin d'un amour nous rejette dans la prose." Edgar Morin

Encore plusieurs incursions d’une ardeur toujours surprenante cette nuit. A chaque fois, l’intensité de la possession me réveille et après m’être donnée entièrement à la jouissance mystique que mon esprit cartésien ne parvient pas à s’expliquer, il me faut de longues minutes pour redescendre du 7eme Ciel et me laisser emporter à nouveau par le sommeil. Si encore, ce n’étaient que des rêves qui reviennent en flash back lorsqu’on émerge des bras de Morphée, je pourrais comprendre…Mais je suis là bien alerte, les yeux écarquillés, bercée par la respiration de Fred à mes cotés, tout à fait consciente. Je peux sentir la chaleur de vos mains, de vos lèvres, de votre sexe, sur mes seins , mon ventre, entre mes cuisses…C’est déconcertant.

En fermant les yeux, le souvenir du plaisir et de cette intimité éternelle vous reconnecte instantanément et vous envoyez de l'électricité le long de ma colonne vertébrale me secouant de frissons délicieux. Le désir devient alors obsessionnel et je crains que Fred n’en face une fois encore les frais…

Rendez-vous en songes, ou devrais-je plutôt dire en extases rêvées.

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

Envie d’entendre votre voix…Je vous appelle mais seules les 3 secondes souriantes de votre boite vocale m’accueillent. Sans vos caresses mentales, la tendresse de Fred et les pensées encourageantes de nos lecteurs, votre silence serait insoutenable. Vous le savez, l’aumône de quelques mots, unique preuve tangible d’une intention consciente, suffit à me sustenter 24 heures tout au plus. Mais quand même ces quelques mots manquent, les secondes qui nous rapprochent de la fin de votre journée professionnelle deviennent des petits clous qui s’enfoncent un à un dans mon cœur, le reduisant à néan au deuxième coup de deux heures (huit à Paris). Je laisserais ces pensées noires d’encre au bon soin du Blog, pas envie de vous culpabiliser au risque de perturber votre inconscient si fidèle et partirais me consoler au corps brulant de Fred, me perdant dans ses etreintes tout à fait réelles, elles!

Ce soir en sortant du bureau, un ciel à la 37°2 le matin me donne soudain envie de revoir ce film. Souvenir ému de l’inconfort de la scène d’ouverture, crue sans musique. Culte de la tequila rapido. Et ces quelques notes de piano entêtantes. En arrivant, j’annonce tout de suite la couleur de mon désir à Fred : rouge braise, et bien m’en prend car une fois les enfants au lit, un massage de mon postérieur à l’huile chauffante raffermit le sien. J’oublie alors votre silence dans les orgasmes, le dernier en parfaite communion, point d’orgue d’une journée qui aurait pu être parfaite.

Je vous souhaite que la vôtre le soit, parfaite, et émaillée de beaucoup de pensées coquines traversant l’océan pour m'empêcher de dormir et maintenir la flamme de mon désir.

Votre supplément d’âme sœur, Aude.

lundi, 27 février 2006

Pour Souveraine

Attention, si vous craignez le lyrisme, abstenez-vous de lire cette note ;-)

Comme vous avez raison Souveraine, il n'y a bien que l'amour qui soit absolument universel dans ce monde. Chaque fois que j'y pense, une réminiscence de ma souffrance avant de rencontrer Eric puis Fred me donne conscience de mon privilège. Alors, la douleur de tous ceux qui ne connaissent pas cette céleste ubiquité me transperce comme un éclair. Même écartelée entre un amour quotidien et un amour de légende contre lequel la puissance destructrice de l’océan n’a pas l’effet d’une simple goûte de pluie, de quel droit pourrais-je être faible puisque je suis aimée et que j’aime ? Mais croyez-moi, en commençant ce Blog, je ne poursuivais naïvement que l’aspiration longtemps refoulée d’écrire, sans imaginer à quel point d’une part, cette gymnastique créatrice me serait salutaire et d’autre part pouvoir ressentir l’énergie positive de certains lecteurs couler dans mon sang comme une drogue. L’éloignement d’Eric m’a forcée à me transformer en parabole réceptrice et, à présent, je suis réglée sur sa fréquence en priorité bien sur, mais d’autres ondes viennent combler ses interruptions de programmes les rendant moins douloureuses. C’est un état fragile, difficile à soutenir sur une longue durée, brouillé à la moindre contrariété. Mais aujourd’hui, pour la première fois, rien n’est venu perturber cette grâce illuminée et ce sont bien tous les lecteurs qui ont joint leurs cœurs à ceux d’Eric et de Fred que je me dois de remercier pour le feu d’artifices !

Merci, mille fois merci ! Puisse-t-il m’être donné de vous renvoyer un peu du bonheur que vous m’offrez si généreusement !