mardi, 28 février 2006
"L'amour est poésie. Un amour naissant inonde le monde de poésie, un amour qui dure irrigue de poésie la vie quotidienne, la fin d'un amour nous rejette dans la prose." Edgar Morin
Encore plusieurs incursions d’une ardeur toujours surprenante cette nuit. A chaque fois, l’intensité de la possession me réveille et après m’être donnée entièrement à la jouissance mystique que mon esprit cartésien ne parvient pas à s’expliquer, il me faut de longues minutes pour redescendre du 7eme Ciel et me laisser emporter à nouveau par le sommeil. Si encore, ce n’étaient que des rêves qui reviennent en flash back lorsqu’on émerge des bras de Morphée, je pourrais comprendre…Mais je suis là bien alerte, les yeux écarquillés, bercée par la respiration de Fred à mes cotés, tout à fait consciente. Je peux sentir la chaleur de vos mains, de vos lèvres, de votre sexe, sur mes seins , mon ventre, entre mes cuisses…C’est déconcertant.
En fermant les yeux, le souvenir du plaisir et de cette intimité éternelle vous reconnecte instantanément et vous envoyez de l'électricité le long de ma colonne vertébrale me secouant de frissons délicieux. Le désir devient alors obsessionnel et je crains que Fred n’en face une fois encore les frais…
Rendez-vous en songes, ou devrais-je plutôt dire en extases rêvées.
Votre supplément d’âme sœur, Aude.
Envie d’entendre votre voix…Je vous appelle mais seules les 3 secondes souriantes de votre boite vocale m’accueillent. Sans vos caresses mentales, la tendresse de Fred et les pensées encourageantes de nos lecteurs, votre silence serait insoutenable. Vous le savez, l’aumône de quelques mots, unique preuve tangible d’une intention consciente, suffit à me sustenter 24 heures tout au plus. Mais quand même ces quelques mots manquent, les secondes qui nous rapprochent de la fin de votre journée professionnelle deviennent des petits clous qui s’enfoncent un à un dans mon cœur, le reduisant à néan au deuxième coup de deux heures (huit à Paris). Je laisserais ces pensées noires d’encre au bon soin du Blog, pas envie de vous culpabiliser au risque de perturber votre inconscient si fidèle et partirais me consoler au corps brulant de Fred, me perdant dans ses etreintes tout à fait réelles, elles!
Ce soir en sortant du bureau, un ciel à la 37°2 le matin me donne soudain envie de revoir ce film. Souvenir ému de l’inconfort de la scène d’ouverture, crue sans musique. Culte de la tequila rapido. Et ces quelques notes de piano entêtantes. En arrivant, j’annonce tout de suite la couleur de mon désir à Fred : rouge braise, et bien m’en prend car une fois les enfants au lit, un massage de mon postérieur à l’huile chauffante raffermit le sien. J’oublie alors votre silence dans les orgasmes, le dernier en parfaite communion, point d’orgue d’une journée qui aurait pu être parfaite.
Je vous souhaite que la vôtre le soit, parfaite, et émaillée de beaucoup de pensées coquines traversant l’océan pour m'empêcher de dormir et maintenir la flamme de mon désir.
Votre supplément d’âme sœur, Aude.
23:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels, amour, coeur, jarretelle, guêpière, coquin, âme, rêve, songe
Commentaires
Bien. Un peu moins de mauvaises lectures et beaucoup de repos. Une bonne thérapie peut être aussi. Ca ira mieux tu verras. Bon courage.
Écrit par : oliunidislov | mardi, 28 février 2006
Merci oliunidislov,
Mais, j’espère bien ne jamais guérir ! Je dois juste m’accommoder des cernes profondes qui témoignent de l’agitation de mes nuits, car l’anti-cerne est totalement impuissant. D’un autre cote, elles sont un peu un trophée que j’arbore non sans fierté ;-)
Revenez souvent, Aude.
Écrit par : Aude | mardi, 28 février 2006
Oliunidislov m'a l'air d'un vilain aigri (et jaloux!). Vous ne devriez pas vous faire si affable pour les indélicats, chère Aude : votre bonté vous perdra...
Écrit par : Souveraine vous embrassant | mardi, 28 février 2006
Merci Souveraine,
impossible de reprocher à quiconque de ne pas comprendre ce qui n'a pas été ressenti dans sa chair...et puis un peu d'humour ne fait de mal à personne. Comme la rose du Petit Prince, je n'ai nul besoin d'un paravent, mes épines me protégent des tigres!
Bisous!
Aude.
Écrit par : Aude | mardi, 28 février 2006
Je vous lis tous les jours... Continuez, c'est intéressant !
Amitiés
Miriam
Écrit par : Miriam | mardi, 28 février 2006
Merci Miriam, surtout merci de votre assiduité, ça compte beaucoup pour moi.
Aude.
Écrit par : Aude | mardi, 28 février 2006
Bonjour, je suis arrive ici completement par hasard mais je dois dire que j'en suis assez content... c'est etrange, ces quelques pages, lignes... me fascinent un peu je dois dire... certainement parce que cela "resonne" en moi..., je pense que je vais enregistrer l'adresse de ce site... continuez c'est tres beau...
Écrit par : Fred | mercredi, 01 mars 2006
Merci Fred,
La fascination…très motivant! Le hasard fait donc bien les choses.
Accroc au point que je doute de pouvoir m’arrêter de si tôt, je serai donc là quand vous reviendrez.
A bientôt,
Aude.
Écrit par : Aude | mercredi, 01 mars 2006
beaucoup de sensualité dans vos écrits je reviendrais j'ai bcp aimé cette note mais moi qui débarque ce Fred réel ou virtuel? au risque de paraitre sotte je m'avoue un peu perdue ;-) bises et douce nuit à vous
Écrit par : maylis | mercredi, 01 mars 2006
Merci Maylis,
Fred est mon mari, auprès duquel je dors chaque nuit. Eric est mon âme sœur mais notre histoire n'a pas toujours été virtuelle: http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/archive/2006/02/24/pour-stela.html
Revenez souvent!
Aude.
Écrit par : Aude | mercredi, 01 mars 2006
merci aude pr cette explication de texte je vais moins m'y perdre ainsi je reviendrais c'est promis! et si a votre tour vous voulez me visiter vous étes la bienvenue je parle d'amour aussi mais celui du net essentiellement je triche un peu j'avais un blog ailleurs alors quelques lecteurs ont suivi du coup je suis une vraie fausse nouvelle ;-) bonne nuit aude
Écrit par : maylis | mercredi, 01 mars 2006
Tout le plaisir est pour moi...
A bientot!
Aude.
Écrit par : Aude | mercredi, 01 mars 2006
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