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lundi, 27 février 2006

"Nous sommes faits de cela, nous ne sommes faits que de ceux que nous aimons et de rien d'autre." Christian Bobin

En pleine nuit, une incursion des plus enivrantes. Le cœur battant, l'intimité secouée de convulsions et les seins vibrant au rythme haletant de ma respiration, je me rendors avec le sourire espérant que cela présage le bonheur d'un mot doux pour accueillir ce Lundi matin. Il aura juste fallut attendre quelques heures de plus pour ce plaisir là …

Grâce à votre sorcellerie, le week-end a été excellent et réjuvénateur en effet. Notre connexion est si profonde qu'elle se situe au niveau de l'inconscient et des rêves. Inutile de chercher une corrélation avec la réalité et le monde du conscient, et même si vous décidiez de ne plus penser a moi, vous ne pourriez empêcher votre esprit de m'atteindre...Comme avec les Borgs, « toute résistance est futile. »

Dans la vie pour trouver la paix et le bonheur, il faut se concentrer sur ce que l'on peut contrôler et laisser aller ce qu'il n'est pas possible de maîtriser. Sinon, on s'épuise contre les moulins à vent. Vos pensées vous trahissent à ce point que je n'éprouve plus le besoin que vous exprimiez verbalement vos sentiments, même si comme tout un chacun ça me ferait plaisir et flatterai mon ego...Comme nous n'enfermerons pas la jolie pomme défendue dans un pot de confiture, nous pouvons, sans réelles conséquences, nous laisser emporter par nos inconscients jusqu'aux sommets qu'ils veulent nous faire conquérir. Nous avons beaucoup de chance !


Voici une copie du mode d'emplois ;-), ne l'aviez-vous donc pas reçu?
http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/archive/2006/02/18/aimer-c-est-s-augmenter-en-s-oubliant-c-est-echapper-par-un.html




Je vous souhaite une glorieuse fin de journée et des rêves encore plus ardents.


Votre supplément d'âme soeur, Aude.

samedi, 25 février 2006

Pour Stella

Cette histoire ne fut pas toujours virtuelle. Elle fut d'abord téléphonique pendant 9 mois (le temps de faire un enfant). Nous passions des heures à discuter chaque jour inventant un langage de double sens sans jamais rien révéler de nos sentiments. Nous pouvions tout oser puisque nous avions décidé de ne jamais nous rencontrer. Tel Solal, lui si séduisant ne voulait pas être aimé pour son physique et prétendait être "une boule". Moi, Maman m'avait bien dressée à détester mon apparence alors ça m'arrangeait drôlement. Et puis, j'ai du changer de boulot et nous ne pouvions plus rester ainsi scotchés au téléphone des heures durant. Alors nous avons craqué et nous sommes donné rendez-vous. Nous ne savions rien de nos vies respectives, nous sentions juste que nous partagions la même onde, pas encore que nos âmes étaient mêlées. Lui se souvient que nous nous sommes embrassé tout de suite, alors que je suis certaine que nous avons tourné, telles deux abeilles, autour du pot de confiture le temps d'un déjeuner et qu'il était déterminé à ne pas craquer. Il m'avait avoué qu'il avait une compagne entre 2 bouchées de tagine. Je lui avait rétorqué crânement qu'une femme qui voulait mettre un homme dans son lit finissait toujours par parvenir à ses fins, comme si c’était seulement coucher avec lui qui m’intéressait ! Il avait déjà 2 jeunes fils mais s'était bien gardé de me le révéler, laissant donc la porte ouverte à toutes les avances. Comme contre les Borgs, toute résistance aurait été futile. Nous avons donc été amants pendant plus de 2 ans et puis il m'a laissée couper les ponts pour me consacrer à Fred qui est devenu mon mari et le père des deux enfants que nous avons adopté. Pendant 11 ans, je n'ai guère pensé à Eric. Au fond de moi, je savais qu'il me manquait quelque chose, mais la nostalgie n'est pas mon genre . Et voila qu'au mois d'Octobre dernier, près de 14 ans après notre première entrevue au Drugstore de l'Etoile, une main invisible est venue saisir mon coeur. Au même moment, j'entendais cette journaliste qui Google ses prétendants et puis tout s'emballait.
Depuis, je suis le réceptacle de sa crise de la quarantaine et peut-être est-il celui de la mienne. Un supplément d'âme soeur qui nous blinde contre l'érosion du quotidien. En tout cas, j'écris presque chaque jour. Des mails, un carnet que j'ai parfumé avant de lui envoyer avec une mèche de cheveux et enfin le Blog, parce qu'il ne peut pas humainement absorber le flot de mon épanchement et qu'ainsi ce n'est peut-être pas perdu pour tout le monde;-)

vendredi, 24 février 2006

"Le bonheur suppose sans doute toujours quelque inquiétude, quelque passion, une pointe de douleur qui nous éveille à nous-même." Alain

Une longue très longue journée…J’ai même rapporté mon portable jusqu' à la maison pour en rajouter une couche après le dîner! A force d’être en réunion toute la journée, on a plus le temps de rien faire ! Et pourtant, il y a de nombreux chantiers à faire avancer en parallèle. C’est donc confirmé, je prend en charge le Service Projets et la gestion du portfolio. Je crois que je vais bien m’amuser, et je ne pense pas que la vipère puisse faire l’économie de mon expérience dans le contexte. Je n’apprécie toujours pas sa condescendance, mais elle ne joue pas à ce jeux avec moi, alors peut-être que ça peut marcher.

Lamondre, toujours en pénitence, est super sage. Il a décidé que pour se faire pardonner, il ferait tout ce qu’on lui demanderait des la première requête. C’est TRES agréable ! Il a oublie d’être bête ce petit…Il faudrait juste qu’il parvienne à contrôler ses pulsions de « self-service » ( Je m’occupe d’assouvir tous mes besoins moi-même parce que je ne crois pas que mes parents, ou plus généralement les adultes, le feront pour moi). De plus, il est de toutes les corvées et c’est vrai que ça allége un peu le poids des taches ménagères. Deja en ce moment est très fatiguée le soir et donc plutôt grognon. En même temps, elle est plus mure. C’est vraiment un age sympa. Quand à Fred, il semble avoir dépassé le mauvais cap dans sa tentative pour arrêter de fumer et il commence à être un peu moins nerveux, plus vigoureux aussi. Pas que j’ai jamais eu à déplorer un manque de vigueur de sa part. J’aime lorsqu’il me réveille la nuit ou au petit matin, même si cette semaine l’insomnie chronique a gâché un peu le plaisir. C’est donc juste la puissance de notre connexion qui me fait défaut, après l’euphorie de vos vacances, c’est un peu comme un abandon. Peut-être après avoir rattrapé votre retard redeviendrez vous plus disponible. Sinon, il faudra s’adapter jusqu’aux prochaines vacances…

Je vous souhaite un délicieux vendredi, plein d’accomplissement et de réussite.

Votre supplément d’âme sœur.

Bien sur, votre promesse ce vendredi matin, qui m'accueille au réveil, fut une goutte de miel dans cette semaine de brutes. Une douce intention traversant l'espace et le temps jusqu'à moi. Mais voilà, ce n'est ni la première, ni la dernière fois que vous me faites une promesse de cette nature alors que nous savons bien vous et moi, que vous ne la tiendrez pas. J'aimerais que vous soyez assez confortable dans notre relation pour que vous n'éprouviez plus de culpabilité et ce besoin de vous dédouaner en créant l’attente de ce que vous ne pouvez pas donner. Vous n'avez aucune obligation, ni moi d’expectatives. L'amour n'a pas de devoirs. L'amour sublime sans imposer de contraintes. Ou alors, il finit toujours mal...comme les 20 dernières pages de Belle du Seigneur. Notre histoire est éternelle, intemporelle et virtuelle. Elle n'a ni commencement ni fin. Ni limites, ni astreintes, ni quotidien et encore moins d'exigences ou de responsabilités. Elle est l'antithèse de l'ordinaire de chaque jour, notre paradis secret. Vous y êtes plus libre qu'un oiseau, pour mon plus grand bonheur. Nous voguons ensemble au gré de nos émotions et je souhaite vous faire partager les miennes dans l'instantané de leur essence sans pour autant attendre d'action ou de réaction de votre part. J'ai juste envie de vous écouter si vous désirez me parler, mais seulement si tel est votre plaisir.

jeudi, 23 février 2006

"On peut se laisser dépérir dans le manque. On peut aussi y trouver un surcroît de vie." Christian Bobin

Déjà Jeudi, et la réalisation que les opportunités de dialogue s'amenuisent considérablement avec la perspective du week-end. Vous êtes loin, presque inaccessible, et pourtant vos pensées viennent se jouer des miennes comme un oiseau voletant pour courtiser sa femelle.

Que votre journée soit douce et porteuse de toutes les satisfactions.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

Vous avez du retard...La neige (pourtant il y en avait bien 3 ou 4 cm) avait fondu avant la fin de la journée, et aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, c'est la grisaille qui accompagne le matin. Ça ne durera pas, je crois que l'ensoleillement est probablement l'une des raisons qui font de C-ville la ville la plus prisée des US.

Que devenez-vous? Qu'est ce qui occupe ou préoccupe vos journées et vos nuits? Vous n'avez pas peuplé mon insomnie après que Fred m'aie réveillée vers 1h30 pour des ébats torrides dans une semi-conscience. Particulièrement parce que le sommeil ne voulait plus de moi, votre abscence était cruelle.

Nous devrions en savoir plus sur la réorganisation dans la journée. Ce sera probablement des nouvelles pour vous pour demain.

mercredi, 22 février 2006

"Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil." Christian Bobin

Bonsoir,

Ce matin, la neige a peint de poésie la ballade dans le bois. Depuis, la journée s'étire de réunion en réunion. Pas de messages de vous et vos pensées m'effleurent à peine. Vous avez replongé dans le rythme infernal de votre quotidien et il y a fort peu d'espace pour moi.

Je vous souhaite tout de même une merveilleuse soirée et à plus tard dans nos rêves.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

mercredi, 15 février 2006

"Il y en a qui ont le coeur si vaste qu'ils sont toujours en voyage." Jacques Brel

Bonjour et "welcome Home" :-)

Voici une petite synthèse des épisodes que vous avez en partie manqués.

Apres avoir digéré la détresse du désaccouplement, votre présence, plus proche, a enflammé nos rencontres oniriques jusqu'à déclencher de véritables orgasmes. Au même moment, une réorganisation surprise au sein de PRA a provoqué une vague d'inquiétude et une instabilité qui m'ont poussées à remettre à jour mon CV et à reprendre des contacts, même s'il semblerait à première vue quecela puisse produire plus d'opportunités que d'impacts négatifs. Quand aux effets du coffret magique de la Saint-Valentin, vous savez déjà que pour en obtenir un récit complet, vous devrez me raconter les fruits du vôtre.
Bien-sûr, en cas de flemme et/ou de trop pressante curiosité, tout est dans le blog...

Egoïstement, je suis heureuse de renouer le dialogue même si votre angoisse du retour parvient jusqu'à moi.

Alors, en cette glorieuse journée virginienne, je vous envois une bonne brassée de pensées armures pour détourner le choc de la reprise.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

P.S. Notre blog a vraiment gagné en lecteurs. Petit à petit, jour après jour, nous semblons avoir conquis des fideles dont les rangs grossissent quotidiennement. Du 1er au 14 Février, 165 visiteurs nous avaient déjà gratifiés de plus de 900 visites!


>Bonjour,

>Le retour était accompagné d'une certaine angoisse c'est vrai. Les vacances étaient superbes , surf, ti-punch, ballades, tortues , soleil plages .......
>je n'ai pas bien saisi le sens de votre dernier colis.Avez-vs testé ces produits ?
>Et vs comment ce sont passé ces 10 jours ?
>a bientot

>Eric


Quel bonheur! Votre message illumine la matinée comme l'astre du jour !

Notre connexion était si forte pendant vos vacances que je pouvais littéralement goûter votre félicité. Votre âme est mêlée à la mienne comme un double inséparable et vous ne pouvez rien me cacher de vos sensations. La paix, l'ultime détente, qui émanait de votre aura, s'est révélée un puissant allié pour résister aux frustrations que la vie a mises sur mon chemin. Vous avez aussi repoussé les limites des délices lors de vos visites presque chaque matin à la pointe de l'aube. Bref, j'étais partagée entre l'envie de renouer la conversation et celle de préserver pour toujours la pureté exceptionnelle de notre liaison durant ce moment privilégié, tout en sachant que ni vous ni moi n'avions vraiment le choix :-). Votre appréhension du retour s'est aussi abattue sur moi comme une nuée de sauterelles sur un champs africain. Alors je n'ai pensé qu'à concentrer tout l'optimisme et toute la joie de vivre que vous m'avez transmis pour vous les réfléchir en rayon apaisant, en espérant vous aider ainsi à passer ce cap difficile au plus vite.


Votre supplément d'âme sœur, Aude.


P.S. Votre cadeau de Saint-Valentin avait pour objectif d'apporter un peu de fantaisie dans la chambre de vos vacances…A priori, j'ai manqué la cible, désolée !
Et oui, c'est le genre de fantaisies, et d'autres, plus « hard », que j'aime à expérimenter dans ma propre chambre ;-)