vendredi, 07 avril 2006
Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1
J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.
Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...
Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
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9 Novembre 2005.
Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.
Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.
12:35 Publié dans Amour, Blog, Fantasmes, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels, citation, attachement, érotique, fantasme, amour, coeur, jarretelle, guêpière
Commentaires
Ce n'est plus tout à fait son fantasme, c'est devenu un peu le votre aussi, non?
Vous savez décrire la scène sans être vulgaire, c'est assez distrayant mais trop bref !
Écrit par : Jimmy | vendredi, 07 avril 2006
Pas vraiment, Jimmy. Pour ecrire ce fantasme, j'ai fait appel a mon experience des mecanismes du desir masculin pas aux miens. L'ecriture integre bien sur ma connaissance des preferences de ce partenaire en particulier et des pratiques personnelles. J'ai deja ecrit un fantasme a moi, il est radicalement different et vous decevrait probablement si vous restez sur votre faim avec celui-ci...
Quand au fait que ce soit un peu court, il y a deux raisons. La premiere est un certain manque de confiance en moi, c'est l'Opus # 1. Le prelude ne faisait que 4 lignes, avait ete tres apprecie et je poussais juste un peu plus loin le jeux. La deuxieme est que cette lettre n'est rien de plus qu'un stratageme de seduction. A ce jeux, on lasse vite si l'on donne entiere satisfaction ;-)
Chaque Opus a ete plus long et plus detaille jusqu'a l'Opus # 5, reste inacheve, qui est deja long de plusieurs pages et contient plus d'une scene de sexe.
Heureuse d'avoir pu vous distraire un peu ;-)
Pour plus de "distractions", le vote est toujours ouvert dans la note precedente...
Écrit par : Aude | vendredi, 07 avril 2006
Je ne sais pas...
un grand plaisir
une étrange sensation
de l'inedit
Écrit par : laparhasard | vendredi, 07 avril 2006
Merci laparhasard,
votre plaisir m'honnore :-)
Écrit par : Aude | vendredi, 07 avril 2006
Lecteur du matin,
Lecteur coquin ;)
Pour des commentaires
Plus éloquents,
Il faudrait traverser l'écan,
Là, derrière...
Écrit par : pyrome | samedi, 08 avril 2006
Exacte Pyrome,
le Dieu Indifferent a recu ce texte en arrivant au bureau un matin...Etre une petite souris pour pouvoir voir sa tete lorsqu'il l'a lu...Genre Philippe dans cette histoire: http://supplementd-amesoeur.blogspirit.com/archive/2006/04/04/il-faut-bien-que-jeunesse-se-passe-et-supporter-patiemment.html ;-)
Traverser l'ecran, ca me laisse songeuse...
Écrit par : Aude | samedi, 08 avril 2006
bonjour aude j'ai lu ta nouvelle hier je suis partie sans commenter je ne savais que dire les fantasmes c'est tellement perso la sensualité et l'érostisme aussi je me sentais un peu voyeuse je n'aime pas ça voilà! ce qui ne m'empêchera pas de te faire une grosse bise en passant, bon ptit WE en famille ;-)
Écrit par : maylis | samedi, 08 avril 2006
Chere Maylis,
si tu es voyeuse, alors je suis exibitioniste...;-)
Je ne m'attendais pas a de nombreux commentaires car je comprends que ce genre de texte puisse deranger...d'ailleurs sa maladresse, montre que son ecriture etait en soi un acte d'exhibitionisme...et de seduction aussi.
Merci d'avoir eu le courage de depasser ta premiere reaction pour m'embrasser.
Je t'embrasse en retour.
Écrit par : Aude | samedi, 08 avril 2006
ça aurait été vraiment dommage de cacher un si beau texte. Je n'y vois ni exhibitionnisme, ni maladresse encore moins la vulgarité qui pourrait attirer des visiteurs lubriques et impudiques.
J'aime beaucoup et j'en redemande !
bisous tendres
Écrit par : Madison | samedi, 08 avril 2006
Merci Madison,
Ce texte n'avait pas envie de rester cache...;-) Il n'avait pas ete assez apprecie...L'un des autres aura aussi envie de se montrer, peut-etre le dernier dans toute sa serennite et la verve du desir exhacerbe...un jour ou l'autre...
ou mieux, un nouveau se laissera apprivoise...
A bientot!
Écrit par : Aude | samedi, 08 avril 2006
J'ai trouvé ce texte à la fois puissamment érotique et dénué de toute vulgarité. Exercice difficile, et brillamment réussi. Vous lire a été un plaisir...
Écrit par : Duncan | samedi, 08 avril 2006
Bienvenu Duncan,
Votre plaisir m'honnore :-)
Écrit par : Aude | samedi, 08 avril 2006
Ravi d'avoir découvert ton blog et cette série intime.
Écrit par : marcien | vendredi, 12 mai 2006
Bienvenu marcien et j'espere a bientot pour d'autres aventures ;-)
Écrit par : Aude | vendredi, 12 mai 2006
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