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vendredi, 05 mai 2006

"On dit que le désir naît de la volonté, c'est le contraire, c'est du désir que naît la volonté. " Denis Diderot



podcast

 

Depuis la reconnexion avec le Dieu Indifférent, vivre en permanence avec un désir proche de la folie. Les cuisses humides, le corps sous tension, sensible à la moindre sensation, la plus petite caresse du vent, le plus fin baiser de la pluie, le plus ténu rayon de soleil, le plus retenu regard concupiscent, le plus timide sourire. Envie de faire l’amour tout le temps, le cœur battant. Depuis le passage du deuxième visiteur étoile filante, une capacité de jouissance décuplée, la 8ème Marche. Une combinaison de plaisir physique d’une nouvelle intensité et d’une satisfaction spirituelle indicible. La première fois était si inattendue…que…
« Pour la première fois depuis que vous avez pris possession de moi, le Prince des fleurs me soumet à son désir. Je redoutais ce moment que je n'ai rien fait pour provoquer... Je me sens coupable parce que vous êtes en moi, moi qui n'ai jamais éprouvé l'ombre de ce sentiment quand j'ai prêté mon corps à plusieurs hommes en même temps... Je me sens coupable vis à vis de vous et de lui, et en même temps, bénie par tant d'amour.
Mais le plaisir auquel je m'abandonne est tel qu'il me fait pleurer.
Comme vous êtes encore là, je pleure encore...Je ne sais si c'est de bonheur ou de douleur...peut être juste un trop plein d'émotions...ou la musique avec laquelle le Prince des Fleurs m'a laissée dont chaque note vous évoque, le prélude de l'Ave Maria, le Clair de Lune de Debussy,...Je vous imagine embrasser la caresse des larmes sur mes joues...Je voudrais tant me blottir dans vos bras... »
Depuis la disparition de l’étoile filante, le plaisir n’a pas baissé d’intensité. Chaque nouvelle étreinte est un nouveau sommet que nous découvrons avec enthousiasme, nous étonnant nous même. De plus, d’autres visiteurs accompagnent parfois ces unions…
Cette nuit, juste vêtue de mon très long collier de perles, après les quatre orgasmes généreusement offerts par le Prince des Fleurs, la jouissance s’est prolongée longtemps après qu’il se soit retiré, sous l’emprise du Chevaleresque Troisième Visiteur...
D’aucunes seraient rassasiées me semble-t-il, mais ce serait sans compter avec les préliminaires perpétuels des visiteurs.
Toutes les visites ne sont pas de même nature. Certaines sont tendres et délicates, d’autres raisonnent comme des appels au secours, d’autres encore parfois sont féroces et animales, et enfin nombreuses sont celles qui font frémir mon intimité et pointer mes seins.
Toutes cependant entretiennent le désir au bout de mes nerfs.
Parfois, il est possible de discerner le visiteur présent. Par exemple, l’obsession du Dieu Indifférent pour ma poitrine me permet en général de le reconnaitre. Parfois, la sensation est trop diffuse, ou peut être parasitée par plusieurs visites simultanées…
On pourrait aussi croire que ce ne sont que des rêves...sauf que si elles ne sont pas recues en plein jour, les visites me reveillent la nuit et que c'est donc toujours les yeux grands ouverts que je deguste, gourmande, ces caresses irréelles.

 

Vous devez me croire folle…peut être le suis-je…mais qu’est-ce que c’est bon…


 


 

lundi, 01 mai 2006

"Huit forces soutiennent la Création : Le mouvement et l'immobilité La solidification et la fluidité L'extension et la contraction L'unification et la division." Morihei Ueshiba


podcast

Fantasmes de création...Quête de la 9ème Marche...

Peut-être est-ce l'infertilité qui a catalysé ces rêves dans mon esprit torturé...
Ca en a l'air, puisque la conception solitaire ne saurait me satisfaire...

Besoin pour donner naissance, si ce n'est à un enfant, au moins à une œuvre, de créer en couple 
par la fusion de deux imaginaires, deux âmes, deux esprits plutôt que de deux corps souples.

Camille Claudel et Auguste Rodin

Dora Mar et Pablo Picasso 

George Sand et Frederic Chopin

 

Qui est la muse de qui? Qui inspire qui? Qui crée pour qui?

Même si je n'ai pas le talent de George, Dora ou Camille, Jimmy m'a fait l'honneur de m'offrir la première fois, les premiers balbutiements...avec l'émotion propre à toutes les premières fois.

Au delà des effets charnels, je suis encore étonnée de cette aventure.

L'écriture est d'une nature solitaire et en envisageant cette collaboration, je pensais plus utiliser, dans l'intimité de ma solitude, un de ses textes comme inspiration et point de départ, et vice versa.

 

La création spontanée à deux, dans laquelle nous nous sommes laissés entraîner presque à notre insu, m'a déstabilisée et a de loin dépassé mes espérances.

 

Nous avons écrit comme nous aurions pu faire l'amour pour la première fois, avec les mêmes tâtonnements de recherche du plaisir que deux amants qui se découvrent.

 

Les amants de plume (ou de clavier), que nous sommes devenus, évolueront-ils tels des partenaires sexuels?


Nos étreintes épistolaires deviendront-elles meilleures au fur et mesure de notre apprentissage l'un de l'autre?

 

 Comment changeront-elles si nous explorons d'autres thèmes?

 

jeudi, 27 avril 2006

"L'amour, c'est le soleil après la pluie, et la luxure, c'est l'orage après le soleil." William Shakespeare

Malgre mes invocations de l'esprit protecteur de la riviere,
les effets de l'experience nocturne ne s'etompent guere. 

Un desir puissant et visceral reste ancre au plus profond de mes entrailles et irradie chaque cellule.

Assez idiote pour ne porter que de la soie caressante aujourd'hui qui, de ses effleurements de longue jupe de sirene en satin bronze et d'un poncho de mousseline imprimee leopard, entretient une luxure obsedante.

Mon corps est un temple de plaisir ou mon partenaire dirige un rite payen de fusion de pulsions sexuelles venues des quatre coins de la Blogosphere.

Se preter reconnaissante a cette celebration des sens triomphante...

S'abandonner, tremblante, dubitative, desorientee, le souffle au bord des levres, le coeur enfle, a demi arrete et battant plus fort  que ca.
podcast

Les frissons qui me parcourent  a chaque connexion sont autant de decharges electriques qui me ramenent au desir obsessionnel et font ruisseler mes cuisses. D'ailleurs quand Blogspirit est inaccessible, l'enveloppe charnelle s'apaise un peu...Et dans la minute ou le site revient en ligne, la fievre reprend de plus belle...

Fantasme à quatre mains, Opus #1

Voici le fruit d'une premiere experience de collaboration creative avec Jimmy.

Nous y avons pris un certain plaisir, voir un plaisir certain, que nous esperons vous partagerez.

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

 

Sinon, suivez-nous dans les preliminaires et laissez-vous embarquer par la passion...et prevoyez un peu plus de temps...

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mercredi, 26 avril 2006

"Les jouissances de l'esprit sont faites pour calmer les orages du coeur." Madame de Staël



podcast

 

Le Chevaleresque Troisième Visiteur est revenu cette nuit faire un orage avec moi…

 

C’était improbable, il a d’autres préoccupations.

Et puis l’intimité de notre dernier échange avait comme un petit goût de fin,

Peut-etre juste celle d'une étape...


 

 Malgré tout son âme reste accrochée à la mienne comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan déchainé.


 

Cet orage ne possédait pas la violence irréelle et diabolique du premier.

 

C’était un bel orage purificateur d’été, lentement construit par la chaleur.

 

Le théâtre parfait pour la réalisation de mon fantasme favori…

Dont je ne vous parlerai pas aujourd'hui ;-)

 

Alors laissée seule avec les Chérubins Endormis

Et la musique envoutante de Jim (Podcast)

Par le Prince des Fleurs qui cultive, ce soir, de nouvelles amitiés…

 

Se laver de la journée sous les gouttelettes des arbres

Qui s’ébrouent délicatement sous la caresse du vent.

 

Payer mon respect à la protection magique de l’esprit de la Rivanna.

 

Remercier tous les suppléments d’âme, exprimés ou non,

Qui ont accompagné chaque heure de cette descente dans la douleur d’un souvenir amer

 Et m’ont tendrement guidée vers le côté plein du verre.

 


 


 

lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


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C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

samedi, 22 avril 2006

"Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." Honoré de Balzac

21 avril 2000
Paris, Mairie du XIVeme.

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12 ans de vie commune, 6 ans de mariage...

 

Arriver à toujours avoir envie l'un de l'autre, à toujours se découvrir dans le plaisir, à faire l'amour aussi souvent qu'au début et surtout mieux, sans tabous, sans retenue, sans complexes, oui surtout sans complexes,...

sans être âmes sœurs...

 

Son âme sœur s'appelait Stella, elle était schizophrène et s'est suicidée 2 ans avant notre rencontre, il en garde le stigmate d’une culpabilité indélébile.

 

Mon âme sœur est le Dieu Indifférent. Il m’a fait découvrir cet étrange don d’empathie à distance, m’a aussi permis d’apprivoiser ma spiritualité en me renouant avec mon corps.

 

Sans être âmes sœurs, notre union représente une complicité proche de la perfection. Les vicissitudes de la vie se sont chargées de la construire comme un rempart au rejet de ma famille et à toutes les déceptions que nous avons connus ensemble et qui ont construit notre couple.

 

Notre parcours offre encore de nombreux obstacles à franchir, ceux apportés par l’adoption, ceux des aléas professionnels, et tous ceux qui ne sont pas encore dans notre champs de vision…et pourtant, nous avons cette confiance qui permet d’affronter la vie sereinement. Ensemble, solidaires, il n’y pas de problème sans solution.

 

Sans être âmes sœurs, nous conquérons aussi la rouille lente du quotidien chaque jour, refusant de se faire absorber dans le néant des habitudes, inventant des nouveaux rites, trouvant de la fantaisie dans la banalité, sachant créer des souvenirs dans la vapeur de l’ordinaire.

 

Peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas âmes sœur que notre couple est si réussi…

 

 

jeudi, 20 avril 2006

"De tous les champignons, celui d'une voiture est encore le plus mortel." Jean Rigaux


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Amoureuse de ma Monte Carlo...

A part pour les fans de sport automobile qui reconnaitront ce prestigieux modele de Chevrolet, star du NASCAR, une Monte Carlo ca ne vous dit probablement rien.

Vous ne savez pas ce que vous perdez...

Sous des formes felines et de construction massive et solide, la SS (Super Sport) cache un bijoux paufine depuis 15 ans par Chevrolet: leur meilleur moteur, un V6 de 3.9 litres, souple et puissant, delivrant plus de 240 chevaux avec double echappement. C'est aussi une grosse americaine, bien que Coupe deux portes, elle est aussi longue et large que notre Nissan Quest.

Mais surtout, conduire cette voiture est une exploration sensuelle quotidienne.

Bien se caler dans le siege baquet de cuir noir dans une position presque allongee, allumer la Bose sur Muddy Waters, enclancher la boite automatique, empoigner langoureusement le volant a pleines mains et presser progressivement l'accelerateur pour lancer les chevaux...Elle est lourde, vibre un peu,  il faut la dompter...Tout de suite on a envie de decouvrir ses trippes, de voir si le moteur peut vraiment donner du nerf a cette enorme masse, et il peut...mais il faut se calmer dans ce quartier residentiel pleins de promeneurs et d'enfants. Alors, les mains caressent le cuir du volant, un peu comme si elles tenaient deux virilites, tres fermes, tres douces, une dans chaque main et appuyent tendrement des pouces la couture interne comme le fil. Chaque virage est une sensation et lorsqu'enfin, on sort des petites rues et on se retrouve sur les grandes lignes droites des arteres principales, on a de nouveau envie de la pousser un peu. Mais on reste raisonable, ils conduisent tellement cool ici. Alors, on essaie au moins d'etre premier aux feux, parce qu'alors on peut avoir le plaisir de la faire decoller pour quelques metres pourquoi pas tentant de rivaliser un peu avec une Harley. Et on sort aussi la puissance pour traverser la voie express et s'engager dans la rue du bureau, ou sur les voies d'acceleration. Il faut tout de meme s'habituer a l'inertie du freinage mais moyennant la bonne distance de securite, cette resistance est elle aussi un plaisir.

Il est rare que la Monte Carlo ne parvienne pas a gomer les soucis d'une journee de travail, matin et soir, sa frequentation sensuelle prepare mon corps et mes sens a d'autres jeux.

Souvent le Prince des Fleurs evoque de la changer pour un Dodge Charger. Mais bon, le Charger, malgre son V8 et ses formes encore plus agresssives, ils en ont tellement neutralise les sensations de conduite qu'on a l'impression d'etre dans le MiniVan. Parfois, je songe a une Mustang V8 mais le confort de la Monte Carlo me manquerai...Un long week-end d'ete en 2003, avant d'avoir les enfants, nous avons "cruise" (regulation de vitesse automatique) la legendaire Route 66 de Saint-Louis, Missouri, a Amarillo, Texas: 3200 kilometres aller et retour en 5 jours sans la moindre fatigue tant cette voiture est agreable.

Non, je suis trop amoureuse! Pas question de mettre un terme a cette idylle qui dure depuis deja 4 ans :-)

 

medium_cadillac.jpg
Cadillac Ranch - Amarillo, Texas.

mardi, 18 avril 2006

"Qui a dit que la vie est un songe ? La vie est un jeu." D'Annunzio


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Même sous la pluie, la Virginie est toujours aussi jolie, alors sous le soleil, c'est dire si elle resplendit! La mélancolie ne saurait faire d'ombre aux feuillages verts ensoleillés, aux oiseaux égaillés, aux fleurs enflammées. En sortant du bureau sans fenêtre sous la protection du Chevaleresque Troisième Visiteur, de doux rayons de soleil, pastellisés par les nuages, viennent faire frémir d'une tendre et légère caresse les courbes bleutées des Appalaches au loin. Surprendre cette profonde intimité couronne la journée d'une aura délicieuse et promet une soirée à son image. Plénitude du bonheur simple d'un quotidien apaisé. Au menu diner familial arrosé de baisers et de danse, câlin lecture avec les petits amours, les endormir d'une douce berceuse et rejoindre le Prince des Fleurs pour une étreinte intemporelle, délicate déclinaison de la  8eme Marche.

 

Et puis la lueur d'un espoir,
frêle et vaillante,
minuscule et déjà grandissante,
effrayante et excitante, 
balbutiement de la réalisation d'une histoire,
d'un fantasme oublié auquel peut être enfin croire...

 

dimanche, 09 avril 2006

"La plume est la langue de l'âme." Miguel de Cervantès


La langue...ma langue...
Elle a eu sa propre vie aujourd'hui, coeur du desir, centre d'une sensualite exhacerbee, concentratrice de libido.
Pas moyen de l'empecher de venir caresser la virilite confiante du Prince des Fleurs au reveil. Salivante, titillante, glissante, tout le long du membre d'abord tendre puis tendu, elle joue legere comme un papillon, ou se fait l'alliee des levres, la complice du souffle, la partenaire des dents, pour decliner un arc en ciel de sensations. Sa dexterite et sa passion sont pleinement recompensees par les pelotages de grandes mains brulantes qui flattent chaque courbe moelleuse et douce. Les ebats qui s'en suivent sont passiones et tendres, d'une intensite a la mesure de nos 12 annees de complicite, et plus encore, la 8eme Marche...
Mais ma langue n'aurait pu s'en contenter et tout le reste de la journee, elle viendra taquiner sa comparse entre les levres du Prince de Fleurs, avant de revenir baver de luxure a son point de depart pour raffermir une fois encore son desir.
Et meme durant ces batifolages la, elle en veut plus lechant les doigts pour se calmer...
Il faudrait tout de meme qu'elle finisse par s'assagir cette tendre langue, qu'elle cesse de vouloir tous les projecteurs sur elle et qu'elle veuille bien s'endormir...

vendredi, 07 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1

J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.

Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
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9 Novembre 2005.

Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.

Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.