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vendredi, 09 juin 2006

"Ce qui est difficile quand on chevauche un tigre, c'est d'en descendre." Proverbe chinois

Les grandes envolée érotiques
De mes chevauchées lubriques

Attisent, éternisent, excitent
A l'ultime luxure  invitent

Ne peux mes ondulations cesser
Accroupie sur la pointe des pieds

Reins, seins, chaires s'agittent
Lentement, avidement et puis vite

Débridée, déchainée, énergique
Sacrée de votre plaisir fée unique

mercredi, 07 juin 2006

"Seul le fantastique a des chances d'être vrai." Pierre Teilhard de Chardin

Magiques, mystiques et  féeriques,

Nos amours blogosphèriques

Nous plongent dans le fantastique.

Ces mots réprimés que l'on se refuse

Soudain jaillissent, se diffusent.

Déclaration passion

Flamme et frisson.

Le miel lentement infuse

Nos jolies âmes confuses.

Ludiques, épiques et chimériques

Nos amours fantasmagoriques

Nous allongent euphoriques.

 

mardi, 06 juin 2006

"... le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie ... " Kundera

Vertige des amours blogosphèriques.
Venue à la Blogosphère pour compenser. Compenser ce que je croyais être l'amour de ma vie, la vie que j'aurai pu avoir mais que je n'avais pas eu, peut être les enfants que j'aurai du porter mais qui n'ont pas vu le jour.
Écrire pour séduire le Dieu Indifférent...Pour lui démontrer que nous, c'était aussi son salut, c'était aussi la vie qu'il aurait pu avoir, une vie torride, excitante et passionnée, comme lorsque nous étions amants, corps à corps, esprit à esprit, humour à humour, amour à amour.
Mais après quelques semaines, il était déjà lassé, il ne lisait pas...ne répondait pas...n'entrait plus dans le jeu...et pourtant ne me laissait pas non plus me détacher de lui.
Alors, par défi, c'est fou ce que les défis ont influencé ma vie, rendre le jeu public...
Une tentative infructueuse chez Google,  trop peu de lecteurs, pas de commentateurs. Publier pour être lue et ne pas être lue c'est frustrant...
Deuxième essai chez Blogspirit juste avant de partir en vacances...Là, c'est plus probant, rapidement quelques dizaines de lecteurs et des commentateurs qui s'identifient à ma connexion étrange avec l'âme du Dieu Indifférent. A tâtons, apprivoiser l'outil et au gré des gentils commentateurs, parvenir à en faire ce que l'on veut: un véritable moyen d'expression, une palette artistique. Et très vite, certains lecteurs se prennent au jeu, moi aussi, je me love dans les bulles des autres. Mon amour déséquilibré, éperdu, perdu pour le Dieu Indifférent inspire, et puis ce mélange explosif de sérénité et d'intensité sexuelles attire.
La Blogosphère met en présence des âmes compatibles en supprimant la dimension géographique des rencontres. Sous le couvert de l'anonymat, elle présente aussi une face cachée des hommes. Ces mâles, machos, jaloux, possessifs, dominateurs en apparence, osent se montrer tels qu'ils sont vraiment tendres, attentifs, romantiques, fragiles, avec leurs souffrances, leurs espérances, ils sont émouvants.
Pourtant, le premier coup de foudre blogosphèrique est un échec annoncé, avant même de commencer. Un feu de paille. Trop de différences. Mais, c'est tout de même très fort, 33 jours habités l'un par l'autre, la 8ème Marche. Pour la première fois, se détacher de soi, du matériel, du charnel, du physique, découvrir une nouvelle dimension spirituelle de l'amour. Depuis, je l'explore. Moins manger, apprécier le goût de l'eau fraîche, moins d'intérêt pour les possessions matérielles, envie de créer, de créer comme on fait l'amour, à la recherche du plaisir de l'autre. Il n'y a que le sexe dont je ne me suis pas détachée, au contraire, le sexe est devenu l'ultime fusion des âmes.
Cette femme qui dormait en moi et qui sort de sa chrysalide dans cet univers virtuel est plus séduisante.
Et la séduction est réciproque. Le charme opère. Quelques idylles fleurissent au gré du butinage blogosphèrique, avec cette impression de trouver une aiguille dans une botte de foin, cette sensation que ça n'est pas possible d'établir une connexion si intime, si vite, que c'est improbable et complètement fou, ça donne le vertige. Il faut juste ne rien en attendre si on ne veut pas perdre pieds. Et je n'en attends rien, donc chaque amour est une surprise et une découverte, vécu au jour le jour, sans contrainte et sans limite. Etre aimée et aimer.
Peut être l'amour blogosphèrique est-il le nouvel amour courtois, un amour de troubadours et de belles dames où l'on prend le temps de se faire la cour, de chanter la musique de son âme, de mettre des mots sur des émotions précieuses, de s'apprivoiser, sans influence de l'apparence, juste par le frémissement des âmes.
Belle du Seigneur. Solal travesti en vieux juif édenté se présente à Ariane. Il ne veut pas être aimé parce qu'il est beau, il veut être aimé pour son âme. Mais ça ne marche pas...Elle ne voit pas la beauté de l'âme et la pureté de l'amour sous l'apparence révulsive.
Quelque part, la Blogosphère, elle, accomplit le prodige de connecter les êtres par leurs âmes plutôt que par leurs phéromones . Dans notre monde d'image, en se privant de ce stimuli tant galvaudé, nous pouvons être nous sans tricher, sans faire semblant, sans mentir, ni à soi, ni à l'autre.
Quand enfin, on matérialise cette spiritualité, alors c'est magnifique, au delà du rêve. Traverser le miroir est une expérience incroyable. Peut être parce qu'on connaît les profondeurs de l'âme de l'autre, ses souffrances, ses rêves, ses goûts. Peut etre parce qu'on partage ce même besoin d'échapper à un quotidien au mieux sans relief et neutre, et au pire déplaisant et cruel.
Parce que les âmes ont  fusionné longtemps avant les corps, jamais la perfection ne m'a semblée plus accessible...Jamais je n'avais pu être plus moi-même en faisant l'amour, jamais je n'avais pu faire tout ce que l'inspiration du moment me suggérait dès la première fois avec tant de liberté, avec tant engouement et de joie pure, avec si peu de besoin d'ajustement à l'autre, avec une telle qualité émotionnelle, intense comme un premier amour, avec un abandon mutuel si tendre et si respectueux. 
Enivrant, sublime, serait-ce la 9ème Marche?

dimanche, 04 juin 2006

"On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve." Victor Hugo


podcast

Besoin d’aimer et d’être aimée, pour être vivante, pour vivre, pour que la vie soit vivable, pour que la vie soit invivable, pour que chaque instant soit une surprise, un rêve, un  espoir.

Combiens d’amours faut-il pour combler le vide, l’insatiabilité, la gourmandise ? Pourquoi prendre tous ces risques ? Pourquoi refuser les petits arrangements avec la vérité pour épargner l’autre, les autres ? Pourquoi vouloir tout vivre au grand jour ?

Gérer ma douleur par l’accumulation, mais eux ? …Je les aime tant.

Il ne faut pas qu’ils souffrent…Pas à cause de moi…Je ne veux être pour eux que bonheur et plaisir. Comment les protéger de moi, de mon appétit, de mes excès, alors que je ne peux me passer d’eux ?…

Leur amour, leur respect, leur galanterie, leur acceptation de mes règles du jeu pourtant si injustes pour eux, leur tendresse, leur admiration, leur adoration, être leur fée, leur idole, leur magicienne. Dans leurs yeux, être si belle, si désirable, être plus que moi, être eux, à eux, pour eux, un désir, une légende, un fantasme. Dans mes yeux, ils sont si beaux, si désirables, ils sont plus qu’eux, ils sont tout ce qu’ils peuvent être, tout ce qu’ils méritent d’être, tout leur potentiel, tous leurs rêves.

Etre aimée et aimer...pour que la vie soit magique...

 

vendredi, 02 juin 2006

"Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête." Gilbert Cesbron

“C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui… » (Fugain)

Quelques heures de bonheur arrachees de haute lute au destin, contre la rage de l’ocean pour fuir sa vie.

Le quai de la gare, la foule debaroule mais il n’y a que nous.

Le brouhaha de la ville est assourdi par le battement de nos cœurs.

Premier regard, premier sourire, premier baiser, les yeux fermes par l’emotion. Les mains se cherchent, se trouvent, ne se quitteront plus.

Traverser le flot des gens sur un nuage, de l’autre cote du miroir, tellement ici mais tellement ailleurs, dans notre univers parallele. Tout un monde de baisers, de caresses, de magnetisme, d’amour tendre et fougueux, rien qu’a nous.

Nous savons que ca n’est qu’un reve, alors bien eveilles nous en savourons chaque seconde.

Combien de fois aurions nous pu nous donner encore l’un a l’autre si nous avions eu tout le temps ? Quand serions-nous ressortis de la 330 ? Au bout de combien de repas oublies ? Combien de temps peut-on vivre d’amour et d’eau fraiche ?

Mais les minutes s’egrennent inexorablement et puis l’heure fatidique brutale nous rejette sans aucun menagement dans la froideur de la realite, encore frissonants d’une derniere apotheose, le bouquet du feu d’artifices.

Un petit Diddl, tout dou, dou comme nous…

Derniers baisers voles dans l’ascenseur puis dans les couloirs de la Station Chatelet, et la vie reprend ses droits, impitoyable.

Mais qu’est-ce que je fais dans cet avion ?

Laisser des bouts de mon ame partout ou je passe pour aller retrouver quoi ? Un travail qu’il est temps de quitter et un Prince des Fleurs amere ?

Pourtant, je l’aime tant aussi mon Prince des Fleurs…

jeudi, 01 juin 2006

"Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre." Marcel Prévost

Mon corps s’est transforme en veritable concentrateur de luxure. Les visites sont a present plus que sensuelles, elles sont devenues torrides et loin du Prince des Fleurs et de mes jouets, mes mains ont le plus grand mal a me soulager.

Tout me ramene a cette luxure infernale. Fonctionner normalement, m’interesser a autre chose, sont des efforts presque insurmontables. Mes pensees tournent sans cesse autour de la decouverte de mains inconnues, d’yeux petillants de desir et d’emotion, de phallus tendus et brillants d’excitation, a l’image de cette grosse queue apparue a 5 cm de mon nez en ouvrant les yeux un jour d’ete ecrase de chaleur moite dans un train de banlieue ou je somnolais, envahie d’une reverie sensuelle nonchallante, les cuisses ouvertes. Surprise, seule dans le wagon face a verge avec ce sexe triomphant, j’etais vite descendue a la station dont l’approche m’avait eveillee. J’aurais du rester, aujourd’hui je serais restee.

Le moindre nuage noir sur l’horizon, un rayon de soleil qui vient faire fremir amoureusement un feuillage, l’effleurement du vent dans les delicates fleurs d’accacia, chaque goute de pluie qui rebondit sur ma peau nue attisent chaque cellule de mon enveloppe charnelle tel un receptacle de plaisir potentiel et chaque pensee concupiscente transmise par un visiteur me parcourt en frisson savoureux dont l’onde se propage a partir de mon sexe et se deploie en pulsations vertigineuses jusqu'à mes extremites. Mes levres sont comme un passage entre ce corps et l’univers, entrouvertes, elles ne peuvent empecher l’energie sexuelle de me penetrer et la langue les humecte avidement pour faciliter cette etonante fusion.

Arpenter le quotidien les cuisses humides et les seins durcis, drole de destinee pour une carrieriste mere de famille !

samedi, 27 mai 2006

" Tout songe est un procès absolu de toute la réalité." François Hébert

Sans se connaître, se reconnaître, et se retrouver au bord d'un lac vert émeraude. Dans la forêt, protégés par les ruines romantiques d'une petite chapelle, se découvrir, se humer, se respirer, se cajôler, s'apprendre. Souffle dans souffle, vibration dans vibration, frisson dans frisson, les yeux dans les yeux. Précieux instants éternels et trop courts où l'émotion supplante le désir, où le mot devient éffleurement, où la parole s'assujetti au regard, où l'univers fond dans la prévenance et le respect. Quelques mots égrennés tout de même, chuchotés, murmurés, noyés de caresses, des mots simples, courts, trois lettres, quatres lettres, inattendus, presque des mots d'amour, gravés au fer rouge à même le coeur. Réduire la vie à ce moment de magie, à une étoile dans un oeil, et puis repartir faire le zouave dans le quotidien. Prétendre que ça n'a pas d'importance et fondre en larmes en s'éveillant au coeur de la nuit déchirée entre la joie et la douleur de gouter l'espace infini d'un instant ce bonheur si inaccessible.

Songe ou Réalité? Le vivre ou le rêver?

jeudi, 25 mai 2006

"De toutes les formes de prudence, la prudence en amour est peut-être celle qui est la plus fatale au vrai bonheur." Bertrand Russell

Frissonante et exhubérante amante
Volant vers son brûlant amant
Sur les ailes brillantes traversant l'océan
Songes vibrants de volupté s'invente.

Pensées ardentes et concupiscentes
Fantasmes ennivrants et incandescents
Désir bouillonant et émouvant
L'enchantent, la submergent, la hantent.

mercredi, 24 mai 2006

"Je ne suis pas pour la femme-objet, au contraire j'aime bien quand c'est moi qui ne bouge pas." Pierre Desproges

Brodant sur l'inspiration de Grand Corps Malade, toujours d'humeur joueuse et un brin provocatrice, voila que l'envie de vous raconter ma premiere fois me taraude...

En preambule,  il me semble que contrairement a la pensee dominante, les hommes sont souvent plus romantiques que les femmes. (je vous l'ai dit, je me sens provocatrice ces jours-ci...) Songez-y, les plus beaux poemes, les plus belles musiques, les plus beaux tableaux evoquant l'amour ne sont-ils pas l'oeuvre d'hommes? Meme dans la Blogosphere, si l'on compare LaPorteSansPorte avec lesyeux ou L'espace prive de Madison et Histoires et Rêves de Lutin, lesquels sont les plus romantiques jusque dans l'evocation du sexe?

Ayant eu la chance d'etre "LE meilleur pote" d'un homme pendant quelques temps (c'est lui qui me presentait ainsi a ses amis, en rajoutant, "en mieux parce qu'on peut lui faire l'amour et qu'elle a..."), j'ai eu l'opportunite de participer a de nombreuses soirees "entre hommes", parfois dans des endroits ou les hommes n'emmenent ni leur femme, ni leur maitresse. Ils ne se genaient pas avec moi, me consideraient comme l'un d'entre eux, on finissait tout meme presque toujours par faire l'amour ;-) Pourtant, mon experience comparative des discussions entre filles est bien plus crue, plus terre a terre, plus directe et descriptive...

Donc ma premiere fois...

Pour rappel, c'etait bien avant que le Prince des Fleurs ne m'ai defloree au niveau des emotions et des sentiments. Vous pouvez en consequence imaginer que cette premiere fois fut assez denuee de romantisme...

 

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mardi, 23 mai 2006

"Les rendez-vous mémorables sont clandestins." Félix Leclerc

Destination pour une dimension d'anticipation

Emancipation en accumulation de la seduction

Trepidation, Exultation, Palpitations

Confirmation  et divinisation des emotions

Comprehension sans compromission

Excitation de l'imagination en variations

Celebration, Attraction, Evocation

Exploration en expedition de la connexion

Excursion au plus profond de la passion

Admiration, Adoration, Adulation

 

 

samedi, 20 mai 2006

"Tous les mots que je dis dansent la farandole!" Fernandel


podcast

 

Emotions farandole

Cet elan deboussole

Le monde degringole.

L'Incredule  batifole

Tendrement cajole

L'Inesperee Idole.

Tres doucement se frolent

S'enlacent, caracolent,

Les Ames Soeurs convolent

Au Paradis s'envolent.

 

vendredi, 19 mai 2006

"Gourmandise, paresse, luxure : ce sont les trois vertus cardinales, les vertus de la Fête. Le Paradis sur terre."Jean-Louis Bory



podcast

 

 

Parfois c'est à se demander ce qu'on a dans la tête...ses ovaires ? Bref, me voici encore confrontée à une luxure éhontée, et non contente de cet état d'excitation déjà plus que tendancieux, voila qu'il m'a fallut m'affubler d'une guêpière contraignante sous la soie caressante...Faut-il être esclave de son désir pour s'infliger un pareil supplice! Vous, Messieurs, vous ne connaissez probablement pas ce contraste tantalisé des baleines qui forcent  à se tenir droite, le 95C au balcon, bien mis en évidence par l'échancrure du chemisier et une petite broche papillon qui se veut chaste mais dont les petits diamants attirent le regard exactement ou il faut, avec le satin glissant de la soie qui chatouille à chaque pas bien claqué sur le sol, en même temps que les chairs rebondissent. Ah oui, parce que on ne peut pas marcher autrement qu'en tapant énergiquement des talons pour bien faire trembler ses rondeurs bien sur, on ne sait jamais, quelqu'un pourrait ne pas s'apercevoir de cet état d'avancement lubrique. Bien sur, je dégouline lamentablement et si le Prince de Fleurs refuse le viol, il faudra que je lui montre comment je me débrouille toute seule comme une grande avec mes jouets... Enfin souhaitez moi bonne chance, sinon demain ce Blog sera transformé en site de rencontres coquines ;-)

mercredi, 17 mai 2006

Ma tête, mon cœur (version fille)

Petite surprise...juste pour vous...*


podcast

 

Ma tête, mon cœur (version fille)

version originale de Grand Corps Malade  ici


Le corps féminin est un royaume ou chaque organe veut être roi
Il y a chez la femme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi.
Cette lutte permanente est la plus grosse source de revers
Elle oppose depuis toujours la tête, le cœur et les ovaires.
Q’les messieurs nous excusent si on fait des trucs pas clairs
Si un jour on est en chaleur, le lendemain  protocolaires.
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le cœur, les ovaires discutent mais sont jamais d'accords.
Mon cœur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête un soldat qui s'laisse rarement attendrir.
Mes ovaires sont motivés, aimeraient bien pé-cho c'beau brun
Y'en a un qui veut pas, 'tain mon cerveau m'casse les reins
Ma tête a dit a mon cœur qu'elle s'en bat les ovaires
Si mes ovaires ont mal au cœur et qu'ça crée des revers
Mes ovaires ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'cœur
Comme mon cœur gèle de froid, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes ovaires sont têtes en l'air et ont un cœur d'artichaut
Et quand mon cœur perd la tête, mes ovaires restent au chaud.
Et si ma tête part en vrille, mon cœur est en défaite
J'connais cette histoire par cœur, elle n'a ni cul ni tête
Moi les hommes me craignent, autant qu'je suis folle d'eux
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est foireux
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment que j'm'affaire
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon cœur et mes ovaires.

*enregistré avec les moyens du bord qui sont debordés ;-)

Une autre version chez Soul Twin Mel :-)

mardi, 16 mai 2006

"Ma tête, mon coeur" Grand Corps Malade

Ce texte decouvert dans Taratata (sur TV5), m'a beaucoup amusee. Avant tout, c'est un tres beau texte et si vous recuperez l'album, vous verrez que la voix ajoute encore au charme de ce jeune "slamer". Mais surtout, le style "homme, mode d'emploi" est assez craquant. Comme si les hommes avaient besoin de nous expliquer leur fonctionnement a nous les femmes, parce que nous les femmes nous fonctionnons si differement ;-) Cette idee me plait beaucoup. Sans avoir la pretention de comprendre les hommes, ni meme les femmes d'ailleurs, il me semble tout de meme que dans le domaine aborde, il y a plus de similitudes que ce qu'on nous apprend. Ce sujet a deja ete evoque plusieurs fois sur ces pages en echo a d'autres Blogs de femmes, mais aujourd'hui, il m'inspire une reponse en miroir que vous trouverez a la suite de son illustre modele.

 

Ma tête, mon coeur

Artist: Grand Corps Malade
Album: Midi 20
Year: 2006
Title: Ma Tête, Mon Coeur
 



Le corps humain est un royaume ou chaque organe veut être le roi
Il y a chez l'homme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi
Cette lutte permanente est la plus grosse source d'embrouille
Elle oppose depuis toujours la tête, le coeur et les couilles
Que les demoiselles nous excusent si on fait des trucs chelous
Si un jour on est des agneaux et qu'le lendemain on est des loups
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le coeur, les couilles discutent mais ils sont jamais d'accords
Mon coeur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête est un soldat qui s'laisse rarement attendrir
Mes couilles sont motivées, elles aimeraient bien pé-cho cette brune
Mais y'en a une qui veut pas, putain ma tête me casse les burnes
Ma tête a dit a mon coeur qu'elle s'en battait les couilles
Si mes couilles avaient mal au coeur et qu'ça créait des embrouilles
Mais mes couilles ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'coeur
Et comme mon coeur n'a pas d'couilles, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes couilles sont têtes en l'air et ont un coeur d'artichot
Et quand mon coeur perd la tête, mes couilles restent bien au chaud
Et si ma tête part en couilles, pour mon coeur c'est la défaite
J'connais cette histoire par coeur, elle n'a ni queue ni tête
Moi les femmes j'les crains, autant qu'je suis fou d'elles
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est un sacré bordel
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment qu'je fouille
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon coeur et mes couilles.

 

Ma tête, mon coeur (version fille)

Le corps feminin est un royaume ou chaque organe veut être le roi
Il y a chez la femme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi
Cette lutte permanente est la plus grosse source de revers
Elle oppose depuis toujours la tête, le coeur et les ovaires
Que les messieurs nous excusent si on fait des trucs pas clairs
Si un jour on est en chaleur et qu'le lendemain on est protocolaires
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le coeur, les ovaires discutent mais ils sont jamais d'accords
Mon coeur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête un soldat qui s'laisse rarement attendrir
Mes ovaires sont motivés, ils aimeraient bien pé-cho c'beau brun
Mais y'en a un qui veut pas, 'tain mon cerveau m'casse les reins
Ma tête a dit a mon coeur qu'elle s'en battait les ovaires
Si mes ovaires avaient mal au coeur et qu'ça créait des revers
Mais mes ovaires ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'coeur
Et comme mon coeur gele dans l'froid, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes ovaires sont têtes en l'air et ont un coeur d'artichot
Et quand mon coeur perd la tête, mes ovaires restent au chaud
Et si ma tête part en vrille, mon coeur est en défaite
J'connais cette histoire par coeur, elle n'a ni cul ni tête
Moi les hommes me craignent, autant qu'je suis folle d'eux
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est sacrément foireux
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment que j'm'affaire
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon coeur et mes ovaires.

Une autre version chez Soul Twin Mel :-)


 

jeudi, 11 mai 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus #4

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

Prenez votre temps, respirez a fond, installez-vous confortablement,
comme toujours les preliminaires sont importants ;-)
Bonne lecture!

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