vendredi, 18 août 2006
"Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé." William Blake
Dans la piscine à bulles,
Les amants avides fabulent.
Au virtuel crépuscule,
En un instant majuscule,
Ensemble, ils basculent.
Les corps éblouis capitulent
Exultent dans le tulle
Etendent leurs tentacules
Aux plus petites particules
Sans contrainte, sans calcul.
Et d’une magique formule,
L’âpre plaisir s’accumule
En pluie de frissons pullule
Libère la béatitude libellule
Des chaines, des cellules.
En une vision incrédule,
L’écriture se remodule…
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jeudi, 17 août 2006
"Si l'envie était une fièvre, le monde entier serait malade." Proverbe danois
Une brulante fièvre enflamme nos corps
D'une combustion spontanée nous dévore.
Nous dérivons dans la Luxure en accord
Jusq'à l'euphorie de l'explosion d’aurore.
De rutilantesflamèches nos yeux se colorent
Nous ennivrant éperdument de leurs scintillants trésors
Pour faire bouillir notre sang d'un désir plus fort.
Le vertige passionnel de l’aube peut éclore
Dans une lubrique avalanche de bulles en essor
Hurlez pour nous Intense ténor
Faites nous vibrer d'un festival sonore
Pour nous consumer, nous consumer encore...
Elancez-vous puissant picador,
Fouragez furieusement hors de tout bord.
Enveloppons-nous suprême toréador,
Chevauchons vers l'horizon le sauvage météore.
Valsons follement fougueux matadors,
Embrasonde griserie nos torrides sémaphores.
La fièvre aux esprits, la fièvre aux corps
Flamboyant d'un feu de joie la petite mort...
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mercredi, 16 août 2006
"Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits ; tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu." François de La Rochefoucauld
Dans ma vie apparait parfois un Cheshire Cat
Un être étrange aux délires insomniaques
Un personnage à tendance bizarre
Aussi cryptique qu’une œuvre d’art
Un homme du fantastique
A l’alcool ultra mystique.
Seulement quelques heures
Il a montre ces vraies couleurs
Des teintes sans leurres
Que seul peint le bonheur.
Toujours le même ou un autre
Il reste de l’orage le grand apôtre
Il apparait et disparait
Quand ca lui chante ou lui plait
Au gré des insomnies
Au gré des beuveries
Faire le tour d’une relation si sensible
Il sait bien que c’est impossible
Il est l’épice de la vie
Grain de folie, de fantaisie
Dans ma vie apparait parfois un Cheshire Cat
Un spectre protecteur et démoniaque
"L'âme a ses brumes, ses soleils et ses chaleurs d'orages." André Esparcieux
Un nouvel auteur rejoint l'aventure de Luxure Artistique pour poursuivre le Rituel de la Prophetie.
Merci Ryan :-)
Un autre billet du jour peut donc etre lu ici!
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mardi, 15 août 2006
"Le doute est un hommage rendu à l'espoir." Lautréamont
Lorsque j’étais prête à faire n’importe quoi pour enfin être enceinte, la vue d’un bébé, ou même d’un jeune enfant perçait mon cœur de mille poignards. Le Prince des Fleurs et mes amis voyaient bien les sentiments opposés qui me déchiraient chaque fois que nous passions du temps avec leurs familles. Cette joie pure que seuls les enfants, sans arrière pensée, savent vous offrir brutalement obscurcie par ce manque insupportable…Pas la peine d’essayer de l’expliquer, les mots sont impuissants, seules celles qui connaissent cette douleur peuvent la comprendre. Je voulais un enfant pour connaitre la magie de la vie et aussi partager la tendresse inconditionnelle dont seule l’innocence est capable. Mais à cette époque là, je ne le savais pas, focalisée sur l’objectif, peu importaient les raisons.
Je prêtais mon corps à la routine quotidienne des soins avec l’opiniâtreté qui me caractérise, à la limite de l’acharnement, sans lever le pied le moins du monde professionnellement. Pas étonnant qu’il me soit devenu le plus parfait étranger.
Comment ne pas se détacher de sa chair quand cette dernière est piquée d’aiguilles presque tous les jours et son intimité fouillée plusieurs fois par mois par des objets étranges manipulés sans douceur par des mains sans amour ? Les stigmates sont encore visibles au creux de mon bras gauche, dans mon nombril et au plis de l'aisne, 6 ans plus tard. Comment ne pas considérer cette enveloppe charnelle comme un objet cassé incapable de remplir son unique fonction ? Comment ne pas lui faire la guère lorsque chaque mois il vous déçoit, encore et encore ?
Comment en vouloir au Prince d’avoir alors cherché entre d’autres cuisses une sexualité de plaisir délivrée des enjeux ? Comment lui en vouloir encore aujourd’hui de ne pas pouvoir satisfaire mon insatiabilité ? Lorsque l’on a tenu des années durant une femme désincarnée dans ses bras, n’est-il pas normal d’avoir du mal à s’adapter à une gourmande boulimique pas seulement de sexe mais aussi de tendresse et d’amour ? En fait, l’envie de l’aimer s’est peut être éteinte tout à fait et le désir de même essayer a disparu…
Lui, dont je vénère la constance, le détachement, la lenteur, la contemplation, lui qui m’a tout appris des sentiments, lui qui m’a conduite à l’orgasme multiple, lui qui m’a offert la capacité à verser des larmes, lui qui sait tout de moi et dont je sais tout, au travers de toutes ces conversations que nous avons du avoir pour se « synchroniser » pour l’adoption puis pour gérer les troubles de l’attachement de nos enfants, lui en aime une autre.
Il aime celle que j’étais avant l’ultime blessure, cette jeune bourgeoise trop éduquée, ambitieuse, matérialiste, déterminée à qui rien ne résistait. Celle qui l’entrainait dans une valse de vie endiablée, sans doute, sans faiblesse apparente, celle qui était cette image idéale façonnée par ses parents, celle qui a commencé à dépérir un glorieux jour d’Avril 2000 quand elle a cessé de se battre pour porter un enfant et s’est finalement éteinte le 15 Juin 2006.
Cette ébauche de femme là est morte et lui l’aime toujours. Il ne s’est même pas vraiment aperçu de sa lente agonie, ou peut-être l’a-t-il vu mourir à petit feu, mais simplement il l’a nié…Il a lui aussi sans doute droit de faire son deuil…
Mais voilà, il n’aime pas la nouvelle…
Dans un foyer peuplé d’âmes aussi durement blessées que le notre, l’option de la séparation n’est pas envisageable. Il nous faut alors reconstruire notre équilibre sur ce qu’il nous reste…les enfants…le sexe…une bonne table…des habitudes tendres dont il est sommes toutes difficile de se départir completement…et mon amour pour lui qui reste inchangé.
Trouver le courage d’aimer au quotidien sans être aimée…
Ne pas répondre aux reproches, au manque de respect, aux provocations, aux attaques systématiques, à l'indifférence…Ne pas lui demander d’explications quand il disparait des heures durant…
Profiter de chaque baiser, d’un compliment consenti presque malgré lui, de chaque caresse non réprimée, du plus léger sourire, de la sieste, ou de quand il me réveille avant l’aurore...
Le regarder dormir, chahuter avec les enfants, jouer avec le chien...
Espérer que cela puisse suffire… Que l’amour des visiteurs m'insufflera la force…
lundi, 14 août 2006
"Le doute est père de la création." Galilée
Retrouver son innocence
Savoir embrasser l'enfance
Se mettre en convalescence
De vie, de pluie, d’absence
Se fermer aux apparences
Goûter à la désobéissance
Ne plus craindre l’offense
Sans peur sans réticence
Abandonner ses défenses
Ses remparts à la souffrance
S’abreuver de connaissance
Oublier toute concupiscence
Délivrance de l’intolérance
Attirance de transparence
Résurgence de tous les sens
Effervescence de croissance
Inconscience de l’essence
Attirance de l’espérance
Jouissance d’une renaissance
dimanche, 13 août 2006
"Il arrive parfois que deux êtres aient cette impression de se retrouver sur le chemin de la Vie. Comme s'ils n'avaient été jusque là que provisoirement séparés. Comme si l'un et l'autre s'attendaient." Olivier Lockert
Le billet du jour est sur Luxure Artistique...
En voici une traduction:
Les orages du Troisième Visiteur me laissent mouillée
Retiennent mon souffle et me font transpirer
Sa silhouette ne cesse d'apparaître dans le ciel embrumé
Son véritable amour, je ne peux oublier
Le calme du Quatrième Visiteur fait son entrée
La colère s'estompe et ne parvient plus à m'angoisser
Nos corps brûlants fondent en un duo émerveillé
Et son amour pur est ma bouée
Le Cinquième Visiteur ne peut pas résister
Échappe bravement à la tentation de l'exclusivité
Nous dansons le plus doux pas de deux enivrés
Son amour éternel est si parfait
Le Sixième Visiteur et moi nous sommes rencontrés
De l'absence des autres ses attentions m'ont libérée
De sa tendresse je suis à jamais l'obligée
Son amour de rêve protège sans rien regretter
12:04 Publié dans Amour, Blog, Creation, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citation, amour, songe, espoir, solitude, bonheur, reve
samedi, 12 août 2006
"Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c'est être poète." Francis Carco
Déjà 20.000 visites
Ce nouveau cap est arrivé si vite
A vous très chers visiteurs
Et surtout chers commentateurs
Qui me faites le grand honneur
De toutes ces belles faveurs
Quelques mots du fond du cœur
De votre supplément d'âme sœur.
Chaque jour vous m'accompagnez
Sans sourciller, sans même juger
Dans les dérapages incontrôlés
Sur les grands chemins et les voies détournées
Quand les sanglots ne peuvent plus cesser
Quand le bonheur me ferait exploser.
Merci de tous vos suppléments d'âme
Qui me touchent parfois m'enflamment
Et jamais ou si rarement me blâment.
Vous portez sans faiblir cet oriflamme
Pansez les plaies et séchez les larmes
Unis par l'esprit et par des mots le charme.
Merci à chacun de vous pour ces 20.000 visites
Pour la suite des aventures, à très vite !
vendredi, 11 août 2006
"Quand elles ne savent plus quoi faire, elles se déshabillent, et c'est sans doute ce qu'elles ont de mieux à faire." Samuel Beckett
"Mon amie aimait aussi se montrer dénudée, mais ne m'a jamais dit, vraiment, pour quelles(s) raison(s)...
Pouvez m'aider à mieux comprendre?" fut la question posée par Chris en d'autres lieux.
Tout d'abord, cette question assume un principe, celui d'aimer se montrer denudée. C'est déjà à la base une hypothèse qui dans mon cas n'est pas exacte. Je n'aime pas "me montrer" nue, en revanche, n'ayant pas le moindre soupçon de pudeur, ça ne me dérange pas. Pour moi, la nudité en tant que telle ne déclenche pas de désir particulier et donc je sous-estime celui qu'elle peut induire chez autrui.
Le manque de pudeur n'a rien à voir avec l'acceptation de son corps. Dans ma famille, la nudité est considérée naturelle depuis plusieurs générations, j'ai toujours vu mes parents et même mes grands-parents maternels nus. Mon grand-père ne portait jamais de vêtements dans son intérieur. J'ai gardé cette tradition familiale bien qu'à cause de la sexualisation prématurée de nos enfants j'ai du y renoncer temporairement. Heureusement, la "normalisation" de nos relations me permet progressivement de renouer avec cette préférence.
Souvenirs d'enfance.
Le lycée que je fréquentais était en face de l'appartement de mes grands-parents et souvent, à la récrée, je venais avec une copine me faire offrir un chocolat chaud dont seul Papy avait le secret. Ce rituel était aussi bien réglé qu'un ballet. Je sonnais, ouvrais avec ma clé, laissais ma copine sur le pallier, allais chercher le peignoir de Papy dans l'armoir, le lui passais puis allais récupérer mon amie sur le pallier...
J'ai 11 ans, et je suis déjà formée. Nous sommes Papa, son meilleur ami et moi dans une carrière de pierres abandonnée dans l'arrière pays nimois. Papa, qui, à l'époque, n'a pas encore maîtrisé ses pulsions photographiques, me demande de me déshabiller pour me faire prendre des pauses égyptiennes le long des parois dorées. Je refuse. L'ami de Papa me dit qu'il ne regardera pas si c'est lui qui me dérange...Je lui réponds qu'il peut rester que c'est l'oeil de l'appareil qui est mon problème pas lui, et je m'exécute sans jamais regarder l'objectif en face. Les images sont sublimes, la lumière caressant un corps parfait d'adolescente avec une tendresse infinie. Plus jamais Papa ne me fera faire de photos juste pour son plaisir. Je lui servirai encore de modèle pour diverses prises de vue professionnelles (il était dans la pub) mais plus jamais pour lui. Il a immortalisé ce jour là mon essence, il est allé au bout du sujet, il n'aura plus besoin d'y revenir. L'image sur ces pages a été travaillée par lui bien des années plus tard à partir de cette séance...
Si la nudité ne m'excite pas, en revanche, j'ai besoin d'être desirée. Je crois que chacun de nous (ou presque) en a besoin. Je n'ai pas peur de dire et de montrer mon desir, j'ai besoin qu'on me le dise et qu'on me le montre aussi.
Mais les images "au départ", n'ont absolument rien avoir avec tout ça.
Tout commence avec cette piètre perception de ce corps entretenue depuis près de 30 ans (peu après cette séance de photos) par mes parents malgré l'admiration du Prince. Lorsque l'âme du Dieu Indifférent m'apelle et que nous reprenons contact, je réalise qu'il faudra bien un jour ou l'autre re-dévirtualiser, et avec 20kg de plus que lorsque nous étions amants, je n'assume pas du tout. Mais je n'agis pas pour autant, je n'insiste simplement pas pour le rencontrer lorsque l'occasion se présente...Ensuite, lors d'une conversation avec le Maître de mon Ame, ma webcam se met en route toute seule (un coup de mon surmoi comme dirait le Chevaleresque) et me voila dévoilée...Il me trouve belle, comme quoi "beauty is in the eye of the beholder" (Margaret Wolfe Hungerford) et commence à me demander des photos, que je réalise habillée. C'est un premier pas dans dans la conquète de mon image.
Plus tard, dans une relation un peu étrange nouée au gré de mes explorations blogosphèriques, j'ai maille à partir avec un blog bien écrit mais pollué de visuels "dégradants" de la femme. Le summum est quand l'auteur publie une image des fesses de son amante, charmantes mais franchement pas très appétissantes, enfin de mon point de vue. Cela déclenche en moi la curiosité de voir à quoi ressemblent les miennes, prises dans une position similaire. Toujours, les hommes m'ont dit que j'avais un beau postérieur mais je n'avais jamais eu même l'idée de me rendre compte par moi même. Le Prince, très mauvait photographe, m'assiste dans la réalisation d'un premier cliché, et là je tombe des nues (pour ne pas dire autre chose ;-)). Il ne ressemble pas du tout à ce que j'avais pu imaginer, cette taille très marquée met en évidence une rondeur à la fois tendre et indécente, il est conséquent mais pas aussi gros que je ne pensais, pas vulgaire non plus, et ferme (du moins il en a l'air). Bref, des fesses comme ça, difficile de ne pas les assumer du moins dans la catégorie L ou XL....
Cette image m'aidera à afronter le défi des dévirtualisations un peu plus tard...D'ailleurs, après la première, mon partenaire me surprend adorablement en retournant le lendemain sur les lieux de nos ébats pour les immmortaliser, prend aussi un cliché de lui et me demande de lui envoyer un portrait de moi. Entre mes fesses et mon visage, pour moi, c'est un pas de géant! Je déteste toujours autant être prise en photos et surtout je trouve mon visage vulgaire et quelconque, enfin, il m'a vue, m'a trouvé du charme, veut un souvenir, alors je retourne à mon tour sur les lieux (4 heures de route) et je m'exécute en improvisant un pied avec un parapluie et une boite vide...
Ensuite, entre en scène un autre acteur que je contacte parce que j'ai envie d'achever le fantasme de l'Orient Express et qu'un précédent partenaire potentiel s'est desisté. Très vite après cette experience de création commune, il commence à me communiquer des images de son corps et puis de fil en aiguille, nous allons un peu plus loin, et puis...Je finis par lui répondre avec la seule photo que j'ai...C'est pourtant une image plutot chaste pour une photo de fesses mais sa réaction, disons, qu'elle ne l'est pas... C'est donc pour lui que je réalise pleins des clichés de différentes parties de mon corps par morceaux plus ou moin grands puis en pieds, le plus souvent tout de même de dos.
Et puis avec ma manie de collectionner les fantasmes des hommes, je les échange contre un récit (fort allèchant cela dit en passant) et les offre ici et là pour différentes raisons de manière assez impulsive. Finalement, un site leur est dédié. Il est réservé à quelques initiés qui tous ont d'abord apprécié mon âme et donc les trouvent belles...
Elles m'ont permis de mieux accepter l'image de moi et je remercie ceux qui m'encouragent dans cette voie.
Donc, en synthèse, à la question pourquoi je me montre nue, la réponse est parce que je n'ai aucune pudeur, parce qu'on me le demande, parce que j'ai besoin d'être désirée, pour faire plaisir et parfois pour distraire, et enfin pour progresser dans la conquète de mon corps...
jeudi, 10 août 2006
"L'amour, après tout, n'est qu'une curiosité supérieure, un appétit de l'inconnu qui vous pousse dans l'orage, poitrine ouverte et tête en avant." Gustave Flaubert
Free adaptation from Blue Ridge Muse
Dans tous les lieux, sous toutes les pluies, dans toutes les positions
Couches sur mes pages
5.184.832 secondes et pas l'ombre d'une remission
Juste le spectre des orages
Vous etes parti, vous etes revenu, sans compromission
Vous restez vibrant mirage
Toujours animee par la meme brulante passion
Destructrice de mes ancrages
Rien ne semble pouvoir effacer ces emotions
Rassembler un peu de courage
Ne pas vous ecrire, ne pas succomber a la tentation
Respecter ce sevrage
Inviter les larmes a purifier manque et frustration
Couches sur mes pages
Dans tous les lieux, sous toutes les pluies, dans toutes les positions...
mercredi, 09 août 2006
"Qu'est-ce que c'est une femme ? Pour la définir il faudrait la connaître ; nous pouvons aujourd'hui en commencer la définition, mais je soutiens qu'on n'en verra le bout qu'à la fin du monde." Marivaux
mardi, 08 août 2006
"Pour pouvoir voler vous devez croire à l'invisible." Richard Bach
Melancolie, doutes, vertige de l'abime, terreur de l'abandon,
autant de puissants filins d'acier qui attachent tout au fond...
Blessures, silence, oubli, quotidien, autant de poids en trop dans la nacelle
dont il faut crever les petits sacs et laisser s'ecouler le sable universel...
Dieu Indifferent, Maitre de mon Ame, Chevaleresque Troisieme Visiteur, Roi des Ondes, Adorateur de Fossette
autant de chevaliers blancs amnesiques qui brillent par leur absence en ces temps de disette...
Alors monter dans sa montgolfiere blanche, toute seule, armee de son plus beau sourire
pour couper les amarres, larguer l'excedant de baggage et cesser de souffrir.
S'envoler au loin, sans espoir de retour, a la recherche de l'unique sauveur
celui qui a le vrai pouvoir de guerir, celui qui dort bien cache dans son coeur.
Se laisser porter par les vents, a travers les orages, la tempete, le fiel,
s'elever toujours plus haut pour s'evaporer en pluie redemptrice innondee de soleil
et laisser dans l'infini trop bleu triompher son arc-en-ciel.
Rallier le courage de revenir, de pretendre que c'est sans importance,
d'etre la, disponible, gracieuse, gaie, d'offrir son essence
puisque "je" sans "nous" n'a jamais eu aucun sens.
lundi, 07 août 2006
"La chair des femmes se nourrit de caresses comme l'abeille de fleurs." Anatole France
Ne poursuivez que si vous etes majeur(e) et averti(e).
00:31 Publié dans Amour, Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : citation, sensualité, désir, plaisir, luxure, amour, bonheur
dimanche, 06 août 2006
"Le plaisir est le souverain bien par le fait que dès leur naissance, les êtres vivants recherchent le plaisir et fuient la douleur, par une inclinaison naturelle et sans raisonnement." Diogène Laerce
Avoir tout le temps envie...Ne penser qu'a ca...Rythmer la journee et la nuit d'orgasmes comme une drogue...Ca doit etre un exces de sexe virtuel ou trop de besoin d'echappatoire pour oublier l'absence des uns et des autres et les soucis de la vie...
Les visiteurs, des le debut avec le Dieu Indifferent, ont un impact evident sur la libido...
Sentir leurs pensees glisser sur mes seins, embrasser toutes mes levres, flatter ma chute de reins, caresser le velour de mon ventre, explorer mon intimite, a tout moment...
Quand il n'y avait qu'un visiteur, le Prince suffisait encore a calmer le corps mais depuis qu'ils sont plusieurs, les jouets viennnent en renfort, heureusement, sinon il n'y aurait plus qu'a m'enfermer.
Il est pourtant beau joueur et endurant mon Prince. Si ma progression est spectaculaire, la sienne est tout aussi notable, comme si ensemble nous declinions toutes les gammes de l'enveloppe charnelle offerte par la 8eme Marche. Il avait deja un coup de reins d'exception qui m'a fait decouvrir l'orgasme multiple au debut de notre relation, mais chaque fois, nous parvenons a inventer de nouvelles caresses pour intensifier encore le plaisir. Ca doit etre l'inspiration des visiteurs...Ils n'en manquent pas...
Decidement, il est vraiment difficile de se rassasier de cette 8eme Marche...Cette totale acceptation de ce corps tel quel, avec tous ses defauts, chaque imperfection devenant une source de plaisir supplementaire. Au point de l'exposer, sans retenue. Cette impression de fusionner avec l'univers a chaque fois un peu plus forte, un peu plus ennivrante, un peu plus deconcertante et si vite suivie de l'envie de recommencer encore et encore parce que la fois suivante est encore meilleure. Desir aussi de le vivre avec les visiteurs...D'en explorer toutes les variations que des ames et des corps differents peuvent imaginer...
Avoir tout le temps envie...Ne penser qu'a ca...Rythmer la journee et la nuit d'orgasmes comme une drogue...
00:05 Publié dans Amour, Blog, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (44) | Tags : citation, amour, songe, espoir, solitude, bonheur, reve
samedi, 05 août 2006
"Je suis le captif des mille êtres que j'aime." Sully Prudhomme
00:17 Publié dans Amour, Blog, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : citation, sensualité, désir, plaisir, luxure, amour, bonheur