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dimanche, 02 juillet 2006

"Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après." Eric-Emmanuel Schmitt

Parcours amoureux en cinq rencontres...

 

Premier Chapitre: le Dieu Indifferent

 

Deuxieme Chapitre: le Prince des Fleurs

 

Troisieme Chapitre: le Maitre de mon Ame

 

2006 - un amour sans rencontre

 

Vous avez l'air si malheureux, si seul. Vous laissez des details vous pourrir l'existence. Pourtant, vous avez tout pour vous, une carriere, ce reel talent pour la musique, de l'humour, vous etes cultive et sensible. Bon, vous etes un peu coince, un peu trop timide et vous avez tendance a vous laisser embarquer par des femmes aussi torturees que vous.

Alors avec mon coeur de bon samaritain et parce que ca m'amuse, je vous propose une petite ordonnance pour vous remonter le moral:

  1. Faites au moins un compliment par jour a votre mechant chef.
    C’est désarmant les compliments. Vous pouriez etre surpris du résultat.
  2. Un peu de sport, ne serait-ce qu’une bonne ballade à pieds.
    Si vous êtes à Paris, allez traverser le Pont Neuf en ayant une pensée émue pour moi parce que Paris me manque. Levez le nez, vous pourriez surprendre la lune au détour d’un nuage !
  3. Un bon coup.
    Le sexe, c’est pas en option. C’est NECESSAIRE. On veut parfois se faire croire qu’on en a pas besoin, mais on se ment. C’est un peu plus tricky si vous n’avez pas la partneraire.
    Toutefois, l’auto-érotisme ne rend pas sourd. Si vous manquez d’inspiration malgre votre secretaire (j’ai un peu de mal à vous croire), faites-moi signe et je vous ferais cadeau, à condition que vous la consommiez, d’une variation sur un fantasme du Dieu Indifferent (le plus courant, 2 filles)…. Vous le méritez plus que lui…
  4. Respirez.
    Il faut l’aérer ce cerveau en ébullition. Quelques instants sophro ou yoga, recentrez vous sur votre souffle, votre corps, les battements de votre cœur, sentez le pomper votre sang dans vos veines. On n’écoute jamais assez le murmure de son corps.
  5. Enfin, ne laissez plus jamais la connerie des autres vous definir, surtout à l’usure. Vous vallez bien mieux. Vous êtes vibrant, intelligent, rafiné, cultivé, sensible. Normal que vous attiriez des jaloux qui veulent vous saper le moral. Ne vous rabaissez pas à leur niveau de canniveau !

Si vous avez un minimum de virilite, vous voudrez lire le fantasme...

Et bien sur, vous me le demandez.

Je n'en ai encore publie aucun, il me faut choisir entre les cinq variations. Je les relis pour la premiere fois depuis leur ecriture, et il me font le meme effet...Je choisis pour vous l'Opus #2 (tiens toujours pas publie celui-la ;-)).

Et a partir de la tout s'emballe.

L'emotion dans votre reaction me destabilise completement. Et vous en ajoutez une touche en m'offrant une musique composee pour une amoureuse. Cette musique, vous pourriez l'avoir ecrite pour moi tant elle parle a mon ame. De votre cote,  vous pensez que jamais personne ne vous ecrira un texte comme celui que je vous ai confie, et bien sur, je creve d'envie de vous donner tort...Mais c'est impossible. Nous ne ne connaissons pas. Nos odeurs, nos gouts, nos textures, nos preferences. Sans l'intimite du vecu, les mots ne pourraient capturer la magie...Le resultat serait vulgaire. Alors votre musique dans les oreilles, j'ecris l'Opus # 1 de mon fantasme et vous fondez a votre tour. En ce debut Mars, le JetStream souffle un vent tiede de folie sur la Virginie. Une longue jupe et un chale de soie me caressent sur le pont et j'ai l'impression de voler jusqu'a vous. Notre connexion est incroyable. Vous me visitez, et je vous visite aussi. Nous sommes boulverses. Je nomme cela la transcendance. C'est la premiere fois qu'une ame qui m'habite est aussi habitee par moi.  Comme une lumiere blanche au niveau du plexus solaire, et de grandes vagues de chaleur qui se deroulent et envahissent tout le corps. Vous le decrivez avec mes mots. En quelques heures, nous passons du courriel a l'instantane au telephone et a la video, sans presque s'en rendre compte, brulant toute les etapes. Je perds sommeil, apetit, interet pour tout ce qui n'est pas vous. Mais j'ai comme une vision de l'avenir. C'est un feu de paille, votre musique me l'a murmure, elle contient toute une histoire d'amour en quelques minutes. Pour composer une telle piece, il faut etre une sorte de vampire se nourrissant de l'essence d'une autre ame. Et quand tout est absorbee, c'est fini. Je ne suis qu'un rite de passage. Et comme Piaf, je prie juste pour vous garder un peu. Je vous confie ma peur, mais vous me rassurez. En attendant, je sais que votre celibat n'est pas tenable. Il vous faut une compagne. Alors je vous galvanise, je vous rassure. L'une de vos fans qui pourtant ne vous a pas toujours bien traite vous propose un week-end, je vous pousse a accepter. Ce mardi la, lors d'une conversation, je me rebelle contre votre attitude defaitiste en tout, je vous sermone et a la fin, je reste sans force, comme si vous aviez bu toute mon energie. Le dernier soir avant votre depart, je vous apprend encore a lacher prise, a vous abandonner. Pendant le week-end, je ne peux plus vous sentir en moi. A votre retour, vous me confiez qu'elle ne pourra pas supporter de vous partager...et que c'est elle que vous choisissez. Comment vous blamer? Comme vous etes fier! Alors, je vous laisse vous envoler, gardant la spiritualite de la 8eme Marche, une nouvelle conscience artistique et un detachement total du materiel.

samedi, 01 juillet 2006

"Il y a quelque chose de sacré même dans les amours les plus banales, les relations les moins bien assorties, les rencontres les plus brèves. L'instinct bouleverse tout." Louis Gauthier

Parcours amoureux en cinq rencontres...

 

Premier Chapitre: le Dieu Indifferent

 

Deuxieme Chapitre: le Prince des Fleurs

 

1994 - un amour au hasard

 

Tu ne me quittes pas des yeux. Je suis montee a Trocadero, j'ai bascule un strapontin, me suis assise resolue. Je suis en colere, c'est pour ca que j'ai quitte le bureau si tot. Cinq amants hebdomadaires, plus tous les autres, et pourtant, seul le Dieu Indifferent importe et il ne fait aucun effort. Juste de retour de Venise ou je suis allee seule au carnaval. C'est ca mon carma? Visiter la ville la plus romantique seule? Et il n'est meme pas presse de me voir. C'est insupportable...Je n'en peux plus de jouer le role de la Maitresse enjouee  pour des rendez-vous torrides entre midi et deux ou de cinq a sept. Il faut trouver la force de mettre un terme a cette relation sterile, elle change mon coeur en pierre, deja qu'il battait a peine. Au Troca, j'arpentais, en fulminant, le quai en long et en large du haut de mes escarpins a talons hauts avec cette demarche energique et cadencee qui fait vibrer mes chairs a chaque pas dans ma robe droite un peu courte. C'est la que tu me reperes, au plutot que tu remarques la vibration de mes cuisses. Je suis trop en colere pour m'apercevoir de quoique ce soit. Vaguement une sensation d'etre epiee, des yeux tres clairs avec une legere coqueterie. Je suis trop en colere. Pasteur, je manque presque ma station plongee dans ma colere. Je marche vite. D'une voix grave, posee, sophistiquee, tu me demande l'heure. Je leve mes yeux sur toi, ton regard bleu comme un lagon parfaitement assorti a ton pull me transperce, je regarde ma montre je te reponds poliment, je suis polie, mais je continue mon chemin sans ralentir. Tous les jours des hommes m'abordent dans le metro, dans les rues. J'ai toujours une pensee amusee en me demandant ce qu'ils peuvent bien esperer tous ces hommes d'un echange aussi fugace. Combien de femmes acceptent ces propositions lancees a la volee? Ils seraient sans doute meme bien embetes si elles disaient oui. Depuis deux ans que je vis ca au quotidien, je plaisante souvent avec mes copines:  "Un jour , s'il me plait un peu il faudra que j'essaie, juste pour voir." Mais pas aujourd'hui, trop en colere. Je continue. Tu me suis, tu me demandes le chemin de l'Hopital des Enfants Malades, je ne sais pas, je n'ai pas envie de reflechir, je fais un vague geste dans la direction generale et je te dis: "je crois que c'est par la." Mais tu me suis toujours. Et nous approchons de l'apart. Si je ne veux pas que tu saches ou j'habite, il faut que je trouve un moyen de te decourager, je m'arete et je te lance un "ecoutez, je n'ai pas le temps" mais ca me force a encore plonger dans tes lagons, alors quand tu me dis que tu aimerai me voir un jour ou j'aurai plus de temps...Je te reponds "chiche". Je sors une carte de mon sac, je te donne mon numero de bureau "appelez-moi demain, proposez quelque chose et nous verrons bien". Tu reparts et je peux rentrer chez moi pleurer de rage. Le lendemain je parle de l'incident a ma secretaire, tout ce dont je me souviens c'est que tu es grand, mince et que tes yeux sont etranges. Mais quand tu apeles je suis etonnee. Je me demande ce que tu vas me sortir, et toi, seducteur chevronne, tu sais exactement quoi dire: "Voudriez-vous aller au Louvre dimanche?" Je suis sans voix, je m'attendais a un verre, un diner, une boite, voir un hotel...mais un musee! Je te reponds enjouee, "quelle bonne idee, il viennent d'ouvrir la nouvelle aile et je ne l'ai pas encore visitee alors d'accord." Et donc nous nous retrouvons au Louvre ce dimanche. Elle est grande la nouvelle aile, et nous parcourons pas mal de chemin ensemble en decouvrant ses merveilles. Tu est discret, attentione, attentif, a l'ecoute. Tu n'es ni collant, ni envahissant, ni etouffant. Tu n'essaie meme pas de te "vendre". Ta stature est rassurante, je me sens en securite. Nous sommes fatigues, nous nous asseyons sur le rebord d'une fenetre. Je pense, voila ta chance. Mais tu n'es pas presse. Tu ne la saisis pas. Tu m'offres d'aller boire un verre, et nous voila rue Saint-Denis sur la terasse d'une brasserie. La conversation coule tranquille et naturelle desalteree par une biere bienvenue apres cette longue marche. Je suis sous ton charme, tout en finesse, sans pression, respectueux. Ta presence m'ennivre, tes yeux me fascinent. Tu sens que je suis detendue, prete a ceder et au lieu de tenter un baiser, tu me dis "Si je vous prennais la main, est-ce que vous me gifleriez?" Je te reponds en baissant les yeux: "Il faut le faire, pas le demander et prendre le risque, mais non je ne vous giflerai pas." Ma main est minuscule dans la tienne, comme un petit oiseau blesse palpittant. Me voila sur un nuage. Tu aurai pu me proposer l'hotel des le premier coup de fil et je serai venue, mais cette cour delicate et tendre de la part d'un homme d'une telle carrure, c'est vraiment attendrissant. Cela fait longtemps que nous sommes a cette terasse, yeux dans les yeux, mains dans les mains, mais il fait frais en ce jour de fevrier, et nous commencons a avoir serieusement froid. J'ai perdu toute notion du temps ou de l'heure. Je derive gentiment guide par tes soins et tes attentions et tout en douceur, parce qu'il nous faut absolument nous rechauffer, tu finis par me conduire dans un hotel...pas un hotel de passes, tout de meme. Nous n'avons pas encore echange notre premier baiser. Et la, tu me proposes...un bain chaud...Je m'abandonne comme un nouveau ne a tes soins, tu me deshabilles tranquille, tu te deshabille et nous nous glissons ensemble dans la baignoire. Tu me laves, tu me seches, tu me caresses mais toujours tres calmement, tres doucement, tres tendrement, comme si l'emotion temperait le desir, comme si faire l'amour n'etait pas important, pas essentiel. Moi qui ai tant l'habitude d'etreintes torrides, brulantes, passionnees presque brutales, a bout de souffle dans des couloirs, dans des parkings, dans des toilettes, dans des voitures, sur les tables, sur les bureaux, sur la moquette, sur le parquet, le plus souvent debout, je ne suis pas dans mon element dans cette salle de bain puis allongee dans ce lit, loin de mes reperes, de ces situations que je maitrise par coeur. Alors je me laisse faire, a ton rythme, celui de l'emotion qui nous submerge et qui nous noye, qui te noye...et tu t'endors...sans m'avoir prise... Cette nuit-la, completement paumee, flottant comme dans un reve, je regarde un ange dormir et je tombe amoureuse...Je te regarde sommeiller paisiblement longtemps. Et puis je m'endors aussi. Au petit matin, tres tot, alors que je suis encore dans les brumes du sommeil, ta virilite a repris le pas sur l'emotion et tu m'offres un feu d'artifice sensuel qui me laisse pantoise, oui pantoise, moi l'insatiable gourmande. Le soir meme tu reviens chez moi et nous ne nous quittons plus, ca fait douze ans...

vendredi, 30 juin 2006

"Et si l'univers est tout amour, que craindre ? Rencontrer plus d'amour encore... Un amour qui irait jusqu'à nous anéantir, pour nous mettre éternellement à l'abri de l'inquiétude et des élancements..." Robert Kemp

Parcours amoureux en cinq rencontres...

 

Premier Chapitre: le Dieu Indifferent

 

1991 - un amour virtuel avant l'internet...

 

Un grand mystere...Pendant 9 mois, nous passons 1 a 3 heures par jour au telephone du Lundi au Vendredi sous des pretextes professionnels. Votre voix est envoutante, la mienne chatouille. Nos conversations sont de veritables joutes de doubles sens coquins. Deja le plaisir des mots et de leurs jeux sans fin! Jamais aucun sujet personnel, nous n'echangeons rien de nos vies. Joueuse, l'idee qu'un homme ne connaisse de moi que la voix me seduit, m'arrange aussi puisque que mon physique quoique que plus avenant qu'avant l'infertilite reste toute fois banal et vulgaire. Alors, c'est tout moi, je vous impose une regle: nous ne nous rencontrerons JAMAIS. Cette limite artificielle ouvre en fait les vannes a des delires toujours plus torrides. Le plus fascinant est la vivacite de votre esprit, jamais avant vous, et depuis vous du reste, aucun homme, aucune personne en fait, n'a jamais pu suivre ma cadence, me contraignant toujours a ralentir. Mais avec vous, ce rythme effreine est parfaitement synchronise. Nous pouvons tout nous permettre puisque nous ne nous confronterons jamais a la realite. Parfois, vous pretendez m'imaginer et offrez cette description de vous meme: 1m50 en long et en large. Je ne vous imagine pas pour autant, je me laisse bercer par votre voix chaude et mon esprit est maintenu a vif par le defi permanent de vous repondre avec le meme ton humoristique et coquin a la fois. A aucun moment, ni l'un, ni l'autre, ne perdons le control de nous meme et nous rions et nous rions. Ca aurait pu durer longtemps ainsi, mais il a fallut que je change de travail, et dans le nouveau, pas de bon pretexte pour passer des heures ensemble au telephone. Comment faire? Le sevrage est tres penible. Quand je vous propose finalement de nous rencontrer, vous acceptez de suite, c'etait ma regle, pas la votre. La derrogation est donc ma decision. Mais comment oser la "devirtualisation"? Pour oser, j'invente un scenario, un scenario qui offre une porte de sortie et maintient le suspens jusqu'a la toute derniere seconde. J'attends les yeux fermes devant le Drugstore de l'Etoile, vous me reconnaissez facilement puisque j'ai les yeux clos, vous me parlez et votre voix est le sesame de mon regard. Je vois tout de suite dans le votre que vous etes agreablement surpris, le tailleur noir avec les escarpins hauts sous un manteau court et ample, le look femme d'affaire vous seduit. Vous etes renversant, bel italien grand, brun, tenebreux, tirre a quatre epingle dans votre costume cravatte sous un tres long manteau de laine brune, negligemment ouvert et qui vole au vent de ce matin d'Octobre pluvieux. J'ai tout de suite envie de me blottir contre vous dans ce grand manteau, mais nous n'echangeons que des baisers sur les joues, avec l'emotion de levres qui se cherchent deja. Vous m'entrainez dans un restaurant marocain, ou la conversation ressemble un peu a nos joutes telephoniques chargee de plus d'emotion. Le desir est si intense qu'on pourrait presque le toucher. A la fin du dejeuner, vous m'annoncez de but en blanc que vous n'etes pas disponible...Mon cerveau est incapable d'enregistrer cette information pourtant essentielle tant il est ennivre par vos pheromones...Je disqualifie cette relation, mais vous insistez, je ne comprendrai que plus tard, et pas par vous, pourquoi. Et nous voila deja de retour dans le brouhaha de la ville, il pleut, vous marchez vite et juchee sur mes talons j'ai du mal a vous suivre sur le trottoir glissant. Lorsque nous descendons dans le couloir du metro, le sol mouille est carrement dangereux et je vous demande votre bras securisant pour pouvoir tenir debout. A dire vrai, ca n'est pas que la pluie...Vous prenez une ligne, moi l'autre, mes yeux accroches aux votres, nous nous approchons pour echanger les baisers sur les joues de l'aurevoir mais cette fois nos levres ne peuvent se fuir. J'ai deja ecrit ce baiser a la Lelouch ou le monde sombre d'un couloir de metro bruissant de passants humides et presses au rythme des rames successives se metamorphose en jardin d'Eden lumineux peuple d'anges protecteurs, une porte sur l'infini. Cette etreinte inoubliable dure quelques instants d'eternite comme si nous avions concentre 9 mois d'intimite sur 10 minutes. Le mot embrasser a ete invente pour ces instants, jamais plus il n'aura la meme signification. Tout ce qu'il y a ensuite, votre resistance et votre redition, notre premiere fois tout habilles devant le mirroir, toutes les autres au bureau, chez moi, aucun baiser n'a plus ensuite l'intensite emotionnelle, le vertige, de ce premier baiser, meme pas les suivants...jamais aucun autre...

 

[ a suivre ...]

jeudi, 29 juin 2006

"La difficulté pour une femme n'est pas de garder un secret, mais de garder secret qu'elle garde un secret." Somerset Maugham


podcast
 

Pour faire une pause sur tous les billets degoulinant de luxure des derniers jours...

Quelques petites cachoteries...

Certaines par manque de temps (forcemement quand on ne pense qu'a ca...), certaines parce que la douleur semble inspirer plus que le bonheur...D'autres par incredulite...D'autres encore pour des raisons un peu obscures, question de feeling...

Envie d'assumer un peu plus...

  1. Mon fils commence enfin a m'aimer...:-)

  2. Ma fille est obsedee par sa beaute, c'est insupportable...C'est vrai qu'elle est super jolie, mais a son age aussi j'etais trop belle et on voit maintenant le resultat...avec le coeur...Bref, c'est insupportable!

  3. Cinq hommes sont entres dans mon coeur a ce jour, ils y sont toujours...L'un d'entre eux aurait peut etre pu me suffire, refuttant ma these sur la non-exclusivite, mais la vie ne nous donnera pas l'occasion de le verifier...Donc je maintiens, l'exclusivite n'est qu'un fantasme. Deux ont coupe toute communication ou presque...en tout cas tout dialogue...A cause du fantasme d'exclusivite de leur partenaire...

  4. Ce jardin secret, plus vraiment secret, a un jardin secret...ou je me defoule de temps a autre...Non, vous n'aurez pas l'URL...Et non, ca n'est pas la...Bien que cet endroit me defoule aussi ;-)

  5. Les adresses des 3 blogs ont ete communiquees a 3 amis proches, 2 ou 3 autres pourraient les rejoindre...

  6. J'ai propose au Prince de lire ces pages. Ca m'angoisse un peu mais il faut bien finir par s'assumer. Pour l'instant, il ne prefere pas...

  7. Depuis l'ouverture de ce Blog, ou plus exactement, depuis la propulsion sur la 8eme Marche, a peu pres un mois plus tard, mon corps s'est debarasse de 8 kg sans regime, ni sport...And counting...Ne vous inquietez pas il y a encore beaucoup de marge, de gros parre-chocs a l'avant et a l'arriere ;-)

  8. Je fais des photos de mon corps voluptueux et denude pour quelqu'un qui m'envoi des photos excitantes du sien...Certaines des miennes sont publiees dans le jardin secret...Non, vous n'aurez pas l'URL, l'essentiel reste invisible pour les yeux...

  9. Un livre est en train de s'ebaucher....Non, vous ne saurez pas de quoi il parle...Mais il contribuera a la Quete...

  10. I am The One...

 

"Mais qu'est-ce que "être sérieux" ?
Est sérieux celui qui croit
à ce qu'il fait croire aux autres."
Milan Kundera

 

 

P.S. Aux petits coquins qui essayent de retrouver les photos...Parce que j'ai du mal a croire que ce soient mes rages et mes rebellions qui les interessent...Elles sont bien planquees! LOL
Petit conseil: parfois il suffit de demander...

 

mercredi, 28 juin 2006

"N'avoir qu'un but en vue est l'une des causes essentielles de succès dans la vie, quel que puisse être le but poursuivi." John Rockefeller

Apres 12 ans de vie commune, on est pret a tout pour que le sexe ne soit pas toujours que tendre et fusionnel mais aussi excitant...

Tout...

Dessous coquins ou pas de dessous du tout, cuisine aphrodisiaque ou dinette en chambre, positions saugrenues ou situations inhabituelles, accessoires ou jeux, livres ou films...

Et puis, parfois, on delire franchement...

Ne continuez que si vous etes majeur(e) et averti(e)...

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mercredi, 21 juin 2006

"Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n'est pas vain ; c'est là qu'ils doivent être. À présent, donnez-leurs des fondations." Henry David Thoreau

Sur la magnifique route de Washington, en chemin pour chercher les enfants, trouver les mots pour reveler au Prince la naissance de la nouvelle Aude. Pour le Prince, securite et stabilite sont les bases du bonheur. Mes nouveaux projets ne vont pas forcement dans cette direction, nous travaillons donc a un compromis.

Surtout, pour la premiere fois, nous parlons tranquillement de la blogosphere, de l'interaction du virtuel et du reel, de son influence sur nos vies. Nous parlons de la motivation profonde de mon besoin d'ecrire. Nous parlons du deuil de fertilite, de la blessure profonde qu'il a laisse. Nous parlons de l'urgence, de la boulimie de creation. Nous parlons de l'accouplement creatif, de comment la creation en couple parvient a adoucir mon affliction, comment la production d'une oeuvre est devenu ma maniere de porter et de mettre au monde un bebe. Nous envisageons meme de le faire ensemble un jour, mais pas tout de suite...

Il comprend tout, finit mes phrases, anticipe mes pensees...Il est formidable mon Prince des Fleurs...Il sait deja pour les amants...Il le prenait en grand seigneur malgre le coup a son ego, mais en 12 ans j'ai tout de meme appris a l'appaiser...Maintenant, il ne fera plus obstacle, n'essaiera plus de brider, de controler. Plus besoin de ruser pour menager sa succeptibilite, enfin si, il faudra toujours le faire ;-), il a toujours tellement besoin d'etre rassure, mais en tout cas plus pour ecrire, plus pour bloguer, plus pour creer avec des partenaires, plus pour accomplir le destin qui s'offre a moi,...

Le 15-Juin-2006, une nouvelle femme est nee d'un long processus...sans doute plus un processus de mue...grandir au dela des limites de son enveloppe et devoir s'en debarrasser pour grandir encore...La nouvelle peau pourtant couvre toujours l'ancienne forme avec ses faiblesses et ses forces. Ces forces, principalement la capacite a executer lorsque le but est defini, sont precieuses pour reussir la pleine tranformation...

Compagnons de la Blogosphere,
preparez-vous,
notre Quete prend forme!

lundi, 19 juin 2006

"Le poète a inventé la nymphe mais la nature avait déjà créé l'océan, le nuage et la femme." Anatole France

Samedi, dans un ciel de ce bleu pur virginien si irreel, une seule petite boule de coton noire venait obscurcir le soleil.

Dimanche, le ciel fut sans le moindre nuage...Je croyais que le Troisieme Visiteur avait tourne la page, j'etais un peu triste, il ne reviendrait plus celebrer d'orages avec moi.

Je me trompais...Aujourd'hui, des ma sortie du bureau, l'orage gronde et explose alors que j'arrive a la maison. Je reste de longues minutes, dans la chaleur tropicale de l'ete de Virginie, a gouter sa caresse fraiche et legere.

Cependant, mon desir de luxure artistique est puissant et c'est ici que vous trouverez mon billet du jour.

vendredi, 16 juin 2006

"Et si la mort n'était qu'une infinie répétition du premier jour ?" Jacques Attali

Un sombre jour d'octobre 2005, sans bien s'en rendre compte, prendre une décision futile dont on ne mesure pas les conséquences...quelques mots anodins jetés dans un courriel:

 

Bonjour Eric,
je pense à vous parfois et me demande ce que vous devenez. J'ai pensé à vous googler et c'est comme ça que j'ai trouvé cette adresse...

En ce qui me concerne, je vis toujours aux Etats-Unis plus exactement dans l'Ouest de la Virginie. Mais je ne suis plus avec Cap depuis 18 mois. Mon mari et moi avons adopté deux enfants, il y a deux ans. Lamondre un petit garçon de 6 ans et Deja, sa sœur de 5 ans. Je crois que finalement le destin a bien fait les choses pour nous. Vos enfants doivent être grands maintenant...

Je vous embrasse.

Aude.

 

 

Qui aurait pu imaginer que ce battement d'ailes de papillon un jour de pluie, puisse déclencher, neuf mois plus tard, un tel ouragan...neuf mois...le temps de mettre au monde un enfant...magie de la vie qui m'a été refusée...

 

Souvent, se dire, c'est la crise de la quarantaine ma fille, tout le monde en passe par là, ravale tes aspirations, tes rêves, prends le mord aux dents et continue d'avancer...de faire ton petit bonhomme de chemin...d'essayer juste d'être quelqu'un de bien...de pourvoir aux besoins de ta famille...

 

D'aucuns diront, ceci est un simple concours de circonstance, un clin d'œil du hasard. Perdre un amour et son travail en 10 jours, ça arrive à des tas de gens, tous les jours...on s'en remet, enfin c’est plus dur aux US, mais il y a beaucoup plus grave…

 

Seulement voila, derrière il y a neuf mois...Neuf mois pour la naissance d'un nouveau moi...Et le destin ne se contente pas de me montrer le chemin, il l'illumine, l'inonde de lumière fluorescente pour qu'il me soit impossible de le manquer, et éteint aussi toutes les autres voies.

 

Voici donc aujourd'hui, 15-Juin-2006, j'ai l'honneur de vous annoncer la naissance d’Aude. Sur un gros rocher froid et humide, après une ballade baignée de sanglots dans la forêt de Virginie, retirer mes lunettes et à travers la buée de mes larmes et ma myopie, voir clair.

 

Notre monde est désaxé, il bousille les gens de l'intérieur.

 

Le poids des conventions sociales et du conformisme, ces contes de fées idiots qui deviennent nos rêves, les attentes irréalistes des uns et des autres qui nous gouvernent, sans parler de l'ineptie profonde du monde économique, détruisent les individus que nous sommes, les avalent, les digèrent, les transforment en une bouillie gastrique répugnante.

 

Et dans le marasme glauque et révulsif des apparences qu'on tente en vain de protéger, une petite lumière brille dans un câble à haut débit. Elle court et parcourt sans relâche d'un bout à l'autre de notre planète exsangue pour raccorder des âmes les une aux autres. Ces âmes, elles ont toutes choisi de ne plus mentir, de ne plus paraitre, de ne plus se mentir et de ne pas disparaitre. Ces âmes sont l'expression de ce que nous avons de plus beau. Bien sur, il y a des tricheurs égarés, mais ils ne durent pas longtemps, seule les âmes pures peuvent survivre dans la durée. Et la petite lumière du câble à haut débit besogne hardiment courageuse, elle sait qu'elle a le pouvoir de faire les associations les plus improbables et les mieux réussies. Elle sait que reliées par leur souffrance et leur profond rejet, plus ou moins conscient, de la société qui les entourent, ces âmes forment des cercles de résistance. Pour l'instant, ces nouvelles communautés restent plus ou moins silencieuses, mais elles grandissent, petits ruisseaux de pluie formant une rivière et bientôt un fleuve, un océan, un raz de marée qui ne pourra plus être endigué.

 

Ne vous méprenez pas, ce discours n'est ni politique, ni religieux. Ce discours est le chant, le hurlement, de l'humanité au point de rupture.

 

Le monde dit "virtuel" de la blogosphère est en fait le plus réel des univers et en son sein est en train de grandir notre prochain bond dans l’évolution.

 

Illuminée, vous allez penser. Elle, la nymphomane monomaniaque qui transforme les frustrés en bombes sexuelles, qui se croit "visitée" par des satyres lubriques à toute heure du jour ou de la nuit, qui passe à l'acte au risque de démolir couples et familles, qui ne peut pas se satisfaire de un, deux, trois, quatre,....une infinité d'amours simultanés; elle, l'infertile trou noir de création qui aspire les Mozarts assassinés pour mieux les ressusciter; qui est elle, elle qui voit la blogosphère comme la source d'un nouveau big bang ?

 

Qui est-elle ? Votre supplément d’âme ? Votre supplément de charme ? Votre supplément de larmes ? Votre supplément d’infâme ? Votre supplément de drame ? Votre supplément de flamme ? Votre supplément de femme ?

 

Qui est-elle, une folle furieuse ou une visionnaire ?

 

Aujourd’hui, 15 Juin 2006, premier jour d’une nouvelle vie.

 

Une vie où on ne sacrifie plus ses valeurs au confort, son bonheur à l’effort.

 

Une vie où l’on transforme ses rêves en réalité, où le dernier masque a éclaté.

 

Une vie où les familiers trouvent leur place, ou alors s’effacent.

 

Une vie où la petite lumière du câble à haut débit illumine et enlumine.

 

 

Compagnons de la blogosphère,

notre quête a commencé !

 

mercredi, 14 juin 2006

"Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts." Newton

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podcast

lundi, 12 juin 2006

Pour Alexandre

Charlottesville est une petite ville charmante de 40 000 habitants et 20 000 etudiants lovee dans une plaine verdoyante et luxuriante au pied des Appalaches...

Petite cite remarquable a bien des egards, elle offre la particularite d'avoir eu comme residents trois Presidents successifs: Thomas Jefferson qui a fonde l'Universite en 1825 au coeur meme de la ville, James Madison et James Monroe. Elle en garde une farouche preservation des traditions et un gout prononce pour la culture. Un peu comme certaines villes de province, elle est tiraillee entre un snobisme bourgeois et le cosmopolitanisme genere par l'Universite et toutes les recherches qu'elle finance. Sans cet influx d'energie en provenance des quatre coins de la planete, son univers serait mortellement etouffant. D'ailleur, lorsque nous sommes arrives, on nous a fortement recommande avec notre famille bi-raciale de nous installer le plus proche possible du Centre. En effet, sorti du perimetre de la ville, on plonge dans l'Amerique rurale tres conservatrice d'un etat du Sud qui fut esclavagiste...Nous aurions eu peu de chance de nous integrer dans ce genre de milieu. Mais les etudiants sont comme un poumon et leur oxygene rend la vie ici tres douce.

Le climat y est agreablement tempere, peu de neige en hiver, des etes chauds et moites, des Printemps et des Automnes de veritables celebrations sensorielles. Le degre d'humidite y est assez eleve expliquant la luxuriance etonnante de la nature. On y trouve des fleurs, des quantites de fleurs et de senteurs, meme a l'etat sauvage, de Mars a Novembre. La nature tres boisee, avec une diversite d'essences impressionante,  y est une source d'emerveillement quotidien meme dans la ville. Souvent, les Appalaches accrochent de leurs cimes bleutees les nuages venus de l'Ouest et les empechent de se deverser sur la plaine, il fait donc generalement beau, et le bleu du ciel y est particulierement pur et intense.

Parce que c'est une ville ancienne pour ce pays si nouveau, elle ne se plie pas a certaines specificites des villes americaines. Elle n'est pas batie sur un quadrillage geometrique de rues numerotees mais laisse ses rues serpenter paresseusement au gre des ondulations de ses petites collines et meme, taquine, change parfois leur nom...Et puis surtout, elle possede une tres charmante rue principale (Main Street ou Down Town Mall) de style victorien, pietonne, et agrementee de restaurants et de cafes aux terrasses aguichantes et d'un Theatre-Cinema ancien tres "derniere seance" qui passe de vieux classiques. Souvent quelques etudiants profittent de la douceur du jour pour gratter leur guitare en echange de quelques pieces. On se croirait presque en Europe.

En synthese, par sa dimension tres humaine, son cote cosmopolite qui permet de tout y trouver et de tout y faire, son climat et sa nature plaisants, il fait bon vivre a Charlottesville :-)

samedi, 10 juin 2006

"Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur." Alfred de Musset

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Comment mettre ses sentiments dans la naphtaline, quand chaque soir, en sortant du placard, le temps est resplendissant sur C-Ville et que, dans les 5 minutes infailliblement, un gros nuage noir vient obscurcir completement l'astre du jour?...
Nous pouvons couper nos liens physiques , nos liens virtuels , mais le fil qui tisse nos ames l'une a l'autre ne rompra pas...
Je savais que vous m'aimiez avant vous, avant meme de vous rencontrer, vos orages le tonnaient a mon ame. Vous m'aimez meme bien plus que je vous aime et vous faites tout pour me proteger...Avez toujours essaye de me proteger...
Ultime Preuve...Ultime Epreuve...
Mais vous n'en avez pas le pouvoir...Ni vous ni moi n'avons le pouvoir d"empecher l'eau qui coule"...
Nous sommes tous deux des ames anciennes, surement connectees dans une vie passee et forcement dans une vie future.
Alors, je vous embrasse, mes yeux confiants et rayonnants au fond de vos etoiles et mon ame blottie dans la votre, vous souhaite tout le bonheur que vous meritez et vous dis a bientot :-)
Votre supplement d'ame et de femme.

vendredi, 09 juin 2006

"La vie ne vaut d'être vécue que si elle est une légende." Olivier Frébourg

Songe ou Réalité? Le vivre ou le rêver?

Maintenant, c'est certain ca n'etait qu'un reve...

La chapelle qu'il photographiait,
La soie et les perles que je portais,
Le livre qu'il m'a offert,
Les mots du coeur qu'il m'a ouvert,
Les etoiles dans son regard
Qu'il affirmait etre mon miroir...

Le dou reve n'a pas resiste au fantasme d'exclusivite,

Le dou reve s'est laisse par le quotidien etouffer ...

Un dou reve eveille...

L'orage, O Rage, peut en temoigner...

jeudi, 08 juin 2006

"Entre Ce que je pense, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que je dis, Ce que vous avez envie d' entendre, Ce que vous entendez, Ce que vous comprenez...

... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même... » Bernard Werber


podcast
 

Si, si, aussi incroyable que cela puisse paraitre,
l'un/une d'entre-vous aujourd'hui sera le/la

10 000ieme visiteur/euse

de Supplement d'ame soeur!

J'en suis encore a fixer le compteur, incredule,...

Pfffff...vous etes vraiment geniaux!!!!

Des tonnes de mots dithyrambiques
me viennent a l'esprit, mais certains
pourraient me taxer d'etre trop lyrique.

Alors, laissez un commentaire avec
votre "vraie" adresse courriel
et je vous enverrai une petite surprise
pour marquer mon appreciation :-)

En effet, vous avez ete precieux...
A chaque fois que j'etais sur le point de rennoncer,
vous avez rallie ces pages
comme si vous aviez senti ma lassitude 
et avez maintenu la flamme du desir de continuer
avec des audiences depassant 250 visites par jour
( la moyenne se situant autour de 100)...
je n'ai donc pas eu le coeur d'abandonner.

Je ne regrette pas :-)

Merci !

Je vous embrasse

et a bientot sur vos pages ou les miennes!

P.S.: Petit coucou tout de meme aux fideles 
citoyens du monde
(oui, vous, dont les points
grossissent sur ClusterMap ;-)).
Vous etes le plus souvent silencieux,
mais vos supplements d'ame
n'en raisonnent pas moins sur ces pages:
Maroc, Tunisie, Japon, Sri Lanka,
Haiti, Nouvelle Caledonie, Finlande,
Angleterre, Allemagne, Quebec, US...

P.P.S.: Je vous aime vous aussi fideles lecteurs
de France et de Navarre,
de Suisse et de Belgique ;-)

 

mardi, 30 mai 2006

"Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant." Victor Hugo

En relisant mon petit livre d'or commence le 18 Aout 1988 a J-15 de mon premier grand depart pour les US en quete de mon Bachelor, j'ai eu envie de vous faire partager ce que mon Papy y avait consigne. J'ai beaucoup correspondu avec lui lors de mes longues expatriations, et plus que tous les livres que j'ai pu avaler, c'est lui d'abord qui a influence mon style. Plus de 10 ans qu'il nous a quitte, il me manque toujours...

30-8-88

Puissent les Dieux tutelaires t'accorder
Un ciel le plus souvent serein
Des nuages? Inevitables, c'est certain!
Mais dociles a mes voeux
Qu'ils passent, rapides, bientot evanouis
Que les vents, pour toi, ici ou la se fassent brises legeres...

Tres tot "raisonnable",
sache aussi "raison garder"
et sagement a l'occasion pallier,
ce que, de temerite,
ton prenom semblerait deceler.

Mais surtout...
Ecoute "ta chanson du coeur"
soigneusement, jalousement.
Retiens la,
compagne fidele et douce,
magicienne toujours,
parfois consolante.

Enfin,
que les jours de ta vie coulent...coulent...
nombreux et lumineux.

Des eclipses...?

Je les souhaite, rares, breves, in-consequentes aussi.

Bref,

des jours heureux!

Papy

 

lundi, 29 mai 2006

"Il est prouvé que fêter les anniversaires est bon pour la santé. Les statistiques montrent que les personnes qui en fêtent le plus deviennent les plus vieilles." Den Hartog

Une fête, c'est d'abord un lieu...

Le Moulin, une maison ancienne du XVIIème typiquement bressane, des rangées de briques alternant avec des rangées de "couilles de bressans", gros galets abandonnés sur ce plateau par d'anciens glaciers. Son petit étang, sa rivière, ses chênes centenaires complètent un cadre idyllique.

Une fête, c'est surtout des âmes...

En 1988, à la veille de mon premier départ aux US sur les traces de Philippe Labro, mes proches m'avaient ecrit chacun un petit mot dans un joli carnet ancien recouvert de cuir resté vierge par hasard jusqu'alors. Près de 18 ans plus tard, nombreuses sont les âmes qui me font une fois de plus cet honneur, malgre l'éloignement. Je me sens vraiment privilègiée de bénéficier de tant de constance dans l'amitié, ne dit-on pas "loin des yeux, loin du coeur"...

Il y a là, outre les nombreux cousins qui évoquent des souvenirs de vacances formidables, des amis de mes parents qui sont devenus les miens depuis lurette, et surtout, plusieurs amis connus en 1982 dont  Christine, l'allemande, rencontrée à Edmonton en Alberta (Canada).

Et puis, porteuse de joie, de gaité et d'insouciance, toute la nouvelle génération s'ebat dans la verdure: 17 enfants de 2 ans et demi à 15 ans parlant français, anglais et allemand. Ils collaborent l'essentiel de l'aprés-midi les pieds dans la rivière pour construire un barrage de paille et de pierres, jouent avec les labradors, font des courses de velos, des matchs de foot et de rugby, de la balancoire, jouent au chat...Juste les observer est deja un grand bonheur :-)

Quelle fabuleuse journée sous l'oeil protecteur d'un soleil complice!

La soiree encore se revele memorable, nombreux sont ceux qui decident de trainer sous la "voile" que Papa a tendu sur l'immense terrasse. Le chant des grenouilles est aussi joyeux que la compagnie.

Un feu d'artifice tirre sur le ponton de l'etang dans lequel il se reflete, couronne une tres longue et tres heureuse fete!