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lundi, 24 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 2

En attendant le bon plaisir d'un visiteur ou d'un autre,  le deuxième Opus de ces variations sur le Fantasme favori du Dieu Indifferent me narguait trop dans ma liste de brouillons...

Le premier Opus est ici.

A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!


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C-ville, le 17 novembre 2005.


C'est la bonne heure...

Angelina et Kim sont de retour dans le lit King Size et cette fois c'est vous qui êtes dans le Rocking Chair. Pour l'instant simple spectateur...Elles sont à genoux face à face. Angelina vous fixe de ses yeux félins pendant que Kim dégrafe son chemisier blanc bouton après  bouton laissant deviner petit à petit son soutien gorge de soie ivoire sur la peau dorée de sa poitrine. La main glisse entre la bretelle et la peau puis sous la soie du bonnet pour emprisonner le téton, qui pointe hardiment, entre le pouce et l'index. Angelina gémit et embrasse fougueusement Kim, ses yeux toujours plongés dans les vôtres. Puis elle remonte très lentement la jupe de Kim sur ses fesses lisses, découvrant à la naissance de la raie le triangle noir étincelant d'un string lamé. Elle caresse les fesses à pleines mains ne vous quittant pas du regard, puis bascule Kim à quatre pattes, écartant légèrement ses cuisses pour vous offrir une meilleure vue d'un sexe déjà tout humide. Elle est au dessus, les seins plaqués contre la croupe et la langue experte qui descend lentement jusqu'à la vallée des délices. Un coup de langue, un regard. Un coup de langue, un regard. Kim aussi lance ses cheveux de côté pour vous lancer des regards de louve. Votre queue fait mal prisonnière de vos vêtements. Alors vous vous approchez de Kim pour qu'elle libère votre fierté. C'est sans compter avec la possessivité maladive d'Angelina qui verte de jalousie vous gobe d'un seul trait jusqu'à la garde et parvient encore à glisser sa langue mouillée sur vos bourses palpitantes. Kim vous embrasse d'un baiser profond tandis que vous caressez sa poitrine parfaite puis s'allonge sous Angelina la pénétrant de deux doigts tout en agitant sa langue sur son clitoris en érection. Toutes les deux sont absolument prêtes, dégoulinantes, bien ouvertes, tous les sens à vif, et vous êtes confronté au dilemme ultime, laquelle?

Allez, je vous aide un peu...

Vous dégustez en premier la fougue d'Angelina, comme la dernière fois. Comme la dernière fois, vous êtes allongé sur le dos mais elle s'empale sur vous à l’ envers et vous chevauche avec enthousiasme tandis que Kim vient s'assoir sur votre bouche. Mais vous avez des intentions plus cochonnes encore et rapidement vous alignez les deux culs pour une levrette d'anthologie, un coup de boutoir à l'une, petit cri aigu, un coup de boutoir à l'autre, petit jappement rauque, et encore, et encore,... L'excitation est à son comble mais à ce rythme haché, vous pourriez tenir des heures...C'est les filles qui n'en peuvent plus, trop subtile pour elles... Kim se retourne soudain vers vous et vous pousse hors du lit contre le mur, puis levant la jambe très haut vient s'encastrer sur votre dard vaillant. Angelina n'est pas en reste et vient caresser avec son exaltation toute personnelle vos deux corps qui s'agittent en rythme, embrassant l'un puis l'autre, glissant sous vous pour risquer quelques coups de langues aventureux dans des recoins que vous ne croyiez pas atteignables. Kim se pâme enfin dans un orgasme bruyant, mais dans un effort surhumain, vous vous contrôlez encore un peu. Abandonnant Kim qui s'effondre au sol, vous prenez Angelina sur le bord du lit. Encore quelques coups de reins, vous êtes sûr de vous, et vous relâchez tous vos muscles à la première contraction d'Angelina qui s'agrippe à ses seins pour ne pas perdre connaissance. Kim a réussi à regagner péniblement le lit et vient encore vous remercier d'un long baiser.


Cette nuit je vous offre une deuxième interprétation de votre fantasme préféré, mais cette fois sans moi...pour moi cette nuit il n'y a que le rêve plus romantique d'un matin d'hiver, nue dans le vison de ma Mamy, sous le mat de la passerelle du Palais de Justice.


Que vos fantasmes ou vos rêves soient délicieux...Votre supplément d'âme sœur, Aude.

vendredi, 21 avril 2006

"No one can make you feel inferior without your consent." Eleanor Roosevelt


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Il y a des jours ou on se dit qu’on aurait mieux fait de rester sous la couette. Ca commence de bon matin, le Dieu Indifférent a revêtu son manteau de dédain (ou plus précisément son déguisement favori de « je suis débordé, même pour écrire une ligne »). Le Fillot enchaine avec une crise matinale, très dure, que seules les menaces de supprimer l’entrainement de foot et la patience parviennent à calmer.

Puis, c’est 10 heures d’affilée de cet horreur de projet que ma Vipère veut me faire avaler jusqu'à l’étranglement. Elle a enfin dévoilé son jeu. Si je parviens à sauver le navire fantôme ce sera grâce aux autres et si le sauvetage rate ce sera de ma faute. Bref, je n’ai rien à gagner dans un sens comme dans l’autre, si ce n’est que le respect de moi-même et de quelques âmes charitables qui partagent mon profond dégout pour ces méthodes de management ancestrales dont nous nous étions crus à l’abri pour quelques mois.

Mais comme la vie est tout de même bien faite, le Prince des Fleurs s’est révélé encore une fois le plus précieux des alliés, prêt à tout pour faire passer l’amertume de la pilule, et quand il veut, il sait vraiment s’y prendre. Le Fillot a bien réussi à nous faire une crise nocturne, mais pour une fois, les bons gestes et les bonnes paroles me sont venues tout naturellement et il s’est calmé, doux comme un agneau…

Et puis le Chevaleresque Troisième Visiteur est apparu sur son fier destrier blanc pour parachever l’entreprise d’équilibrage…Disons que nous avions des choses à éclaircir, à partager, et que ces dernières commençaient à peser. L’énergie me manquait mais il a su m’insuffler le courage nécessaire et m’a aussi honorée de sa confiance en me révélant des pièces essentielles de son puzzle qu’il était très difficile d’exposer.

Cette relation reste incompréhensible, son âme coule dans mes veines mais du flot des torrents et seul le dialogue permet d’assagir le tumulte. Alors lorsque nous discutons, j’ai l’impression d’être une rose s’épanouissant progressivement sous la tendre caresse du soleil. Il n’est pas une lumière intérieure comme le deuxième visiteur pouvait l’être, mais une lumière extérieure non moins essentielle, qui connait toutefois des jours et des nuits, et seulement dans la communication réelle. Notre connexion empathique reste cryptée, intermittente et bouleversante, bien que la phase douloureuse ait été dépassée. Au lieu de nous jeter ensemble du 5eme étage, nous construisons toutefois cette histoire en coopération pierre après pierre et il semble que ce soit du solide!

 

mercredi, 19 avril 2006

"Mieux vaut une certitude qu'une promesse en l'air." Proverbe français

 


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Pourquoi faut-il que certains hommes se croient toujours obligés de faire des promesses que les femmes savent très bien qu'ils ne tiendront pas?  

 

D'où vient cette pression, ou cette lassitude, qui les poussent? Que pensent-ils obtenir? A qui mentent-ils?  

 

Les plus loufoques sont les promesses d'exploits sexuels, comme si le plaisir de la femme tenait à la performance de ses partenaires... "Je vous ferai l'amour dans toutes les pièces." Celles-là donnent envie de défier...
Réponse favorite: "Des promesses...des promesses..."
 

 

Les plus courantes sont les promesses sur des choses insignifiantes, l'homme promet pour s'en débarrasser: "Je vous rappelle demain." Celles-là sont carrément inutiles, les femmes n'y ajoutent aucune foi.
Réponse favorite: "Mon œil"!
 

 

Les plus subtiles promesses témoignent d'une véritable volonté de l'homme de faire quelque chose pour la femme, chose qu'elle n'a même pas demandé, mais qu'il voudrait bien pouvoir lui donner. "Promis quand je rentre de vacances, j'aurai plus le temps de vous écrire."(La préférée du Dieu Indifférent, jamais attendue, jamais tenue) Celles-là peuvent être ravageuses au début, elles créent une déception qui n'existait pas avant cet engagement gratuit.
Réponse favorite: "Pourquoi promettre ce que vous savez et que je sais que vous ne tiendrez pas?"
 

 

Les plus douloureuses sont les promesses d'amour eternel. Celles qu'un homme peut répéter quotidiennement, encore et encore, comme pour se convaincre lui-même. "Je vous aime et je vous aimerai toujours." Les femmes savent bien que ce n'est pas vrai, même si elles ont envie de le croire. Comme dit le Prince des Fleurs, "Il n'y pas de paroles d'amour, il n'y a que des preuves d'amour." Celles-là un jour transforment "toujours" en "plus jamais", et ca fait mal.
Réponse favorite: "Jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien..."
 

 

Les plus pernicieuses sont les promesses faites dans le feu du jeu de la séduction. " Promis, je vous ferai ceci, un jour ou l'autre." Celles-là, si elles tardent trop à être tenues, la femme se lasse et n'est plus charmée du tout ;-)
Réponse favorite: pas de réponse...
 

 

Messieurs,

nous ne sommes pas dupes,
pas besoin de nous promettre la lune pour
nous mettre dans votre lit,
ne pas faire ce qu'on attend de vous,
nous convaincre que vous voudriez être capable de donner plus,
que nous vous aimions même si ca n'est pas réciproque,
ou nous envouter!
 

 

Vos promesses gratuites nous font seulement douter de vous et de votre sincérité, alors:

 

 

"Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette."

Confucius

 

Donnez-nous des preuves, pas de belles paroles!

 

 

 

Et comme votre supplément d'âme tient presque toujours ses promesses,
il lui est impossible de venir spontanément en aide au visiteur qui supplie son âme si violement...

 

mardi, 18 avril 2006

"Qui a dit que la vie est un songe ? La vie est un jeu." D'Annunzio


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Même sous la pluie, la Virginie est toujours aussi jolie, alors sous le soleil, c'est dire si elle resplendit! La mélancolie ne saurait faire d'ombre aux feuillages verts ensoleillés, aux oiseaux égaillés, aux fleurs enflammées. En sortant du bureau sans fenêtre sous la protection du Chevaleresque Troisième Visiteur, de doux rayons de soleil, pastellisés par les nuages, viennent faire frémir d'une tendre et légère caresse les courbes bleutées des Appalaches au loin. Surprendre cette profonde intimité couronne la journée d'une aura délicieuse et promet une soirée à son image. Plénitude du bonheur simple d'un quotidien apaisé. Au menu diner familial arrosé de baisers et de danse, câlin lecture avec les petits amours, les endormir d'une douce berceuse et rejoindre le Prince des Fleurs pour une étreinte intemporelle, délicate déclinaison de la  8eme Marche.

 

Et puis la lueur d'un espoir,
frêle et vaillante,
minuscule et déjà grandissante,
effrayante et excitante, 
balbutiement de la réalisation d'une histoire,
d'un fantasme oublié auquel peut être enfin croire...

 

lundi, 17 avril 2006

"La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique - le silence précède la musique et lui succède." Daniel Barenboïm


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Savoir encore une fois reinventer la complicite avec le Prince des Fleurs pour chasser les orages. Laisser la langue se delier pour flater son ego et sa virilite. Se donner l'un a l'autre encore et encore jusqu'a ce que les corps s'assoupissent sous l'effort. S'offrir l'oubli,  l'adandon, la paix, le pardon.

Fabriquer des souvenirs d'enfance pour les enfants. Encore deux buts legendaires du Thierry Henry de Fillot, la dexterite de la plus Foxy Lady des Fillottes, la quete des oeufs, le Festival des Cornouillers et sa fete forraine. Faire sonner la cloche avec le marteau et rapporter des jouets de plastique gonflables, réminiscences d'un certain Pinpin bleu et blanc qui tenait une carotte et dont l'odeur chimique etait le plus rassurant des parfums.

 

La floraison incroyable et sans cesse renouvellee du Printemps de Virginie exhibe sa splendeur depuis deja plus d'un mois.
Ce furent d'abords les timides et ephemeres fruitiers: cerisiers. pommiers, poiriers, en boules blanches et roses emportees en pluie de petales par le vent et releves par le jaune d'or des abondants forsythias alors que les feuilles n'avaient pas encore fait leur apparition.
Puis, viennent les plus durables cornouillers avec leur grosses fleurs oranges, blanches ou roses  aux coeurs de billes vertes contrastant avec la petite fleur en grappe fushia des arbres de Judee, soit a l'etat sauvage parsemes dans la foret et sur les taluts, soit plantes aussi dans les jardins.
Tres vite les eclatants azalees entrent en scene avec des pourpres plus ou moins sombres, des roses vifs ou tendres, des saumons doux et parfois du blanc, accompagnes des grappes parmes des glicines et des lilas.
Et bientot, les gros buissons de vieux rhododindrons viendront ajouter des violets, des rouges et des roses.
Partout ou le regard se pose, la nature excessive, luxuriante, lyrique et feerique defie sa propre creativite pour utiliser toute la palette de
l'arc-en-ciel.

Meme sous la pluie, le Printemps de Virginie souri.

 

dimanche, 16 avril 2006

"Pour le papillon, la propriété, c'est le vol." Albert Willemetz

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From Good to Great...

 

 

samedi, 15 avril 2006

"La chevalerie: délivrer de belles vierges des châteaux des autres pour les enfermer dans le sien." Levison

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Alors même que le 2ème visiteur m'absorbait complètement et se nourrissait de mon essence, un Chevaleresque Troisième Visiteur tentait de faire connaitre sa présence. Immédiatement, il a tout fait pour brouiller les cartes, créer des interférences et empêcher « l'eau de couler ». Il semblait vouloir me protéger, comme convaincu que le prix qu'il faudrait payer pour accéder à la 8ème Marche serait insupportable. Mais le 2ème visiteur ne pouvait être qu'une étoile filante, c'était une évidence. Instinctivement, un flash de clairvoyance m'avait prévenue qu'il m'utiliserait pour passer à autre chose ou plutôt à quelqu’un d’autre. Le rôle que le destin m’avait attribué était celui d’une accompagnatrice pour franchir une étape, pas celui d’une partenaire pour la vie, meme si le niveau d'Amour et de conscience qu'il m'a permis d'atteindre en échange restera toujours mien.  L’éclat du processus en train de s’accomplir sous mes yeux émerveillés était aveuglant et cette expérience en me forçant à puiser profondément  les ressources nécessaires à la transformation a fait remonter à la surface des émotions enfouies qui me seront précieuses pour mon fils. La cruelle règle du jeu avait donc été acceptée sans regret. Cependant, le Chevaleresque Troisième Visiteur lui se faisait du souci et ne cessait de me submerger d’ondes négatives de plus en plus puissantes qui ont fini par culminer peu après le début de la fin avec le 2ème visiteur. Cet échange brutal, lui tentant de pénétrer ma conscience, et moi essayant de repousser son sombre présage et la souffrance dont son âme écorchée me saturait,  a lentement généré une énergie considérable qui s’est accumulée sur plusieurs semaines pour exploser en ce fameux lundi, en un formidable orage. La tempête a surgi du Nord sans que rien n’eu pu permettre de l’annoncer. Dans un grondement gigantesque de tremblement de terre, les arbres sifflaient et les branches craquaient dans les bourrasques d’un vent de folie. Le ciel s'est brutalement obscurci et les éclairs se sont mis crépiter de toutes parts. Installée sur la terrasse, fascinée par ce déchainement inhabituel des éléments, l'idée de me mettre à l’abri m'effleurait à peine tant le paysage était dantesque et magnétique. Mon corps était comme électrifié, complètement fébrile, mon cœur comme percé de flèches, presque douloureux, ma tête comme dans un étau, prête à imploser. Le bruit fracassant se rapprochant de plus en plus et l'odeur du souffle humide de la pluie qui arrive devenant entêtante, il a fallu tout de même battre en retraite à cause de l'ordinateur portable. A peine arrivée enfin dans l’enceinte protectrice de la maison, son courriel c’est affiché, me precipitant dans un violent vertige...Il avait réussi à entrer…Le cataclysme s'éloigna alors aussi brutalement qu'il était venu...


[À suivre…]

vendredi, 14 avril 2006

"La fidélité est contraire à la nature humaine." Charles Fourier

Merci Madison!

Tu me permets encore de faire la synthese!

L'exclusivite est un fantasme social. Il y a tant de formes d'amour que vouloir les trouver toutes dans un seul et meme etre est une illusion de conte de fees...qui nous est ressasse depuis notre naissance...d'ou l'insatisfaction de la plupart des gens, d'ou le nombre de divorce. Notre partenaire n'est pas notre TOUT, alors notre TOUT doit etre ailleurs...Pas tres credible si l'on y reflechit un peu, n'est-ce pas?

En synthese, l'amour sous toutes ses formes, sans avoir a lacher la proie pour l'ombre,il n'y a que ca de vrai...et si j'ai besoin de plus d'un amoureux alors je peux comprendre que mes amoureux aient besoin de plus d'une amoureuse...la ou le bas blesse, c'est  quand ces autres exigent l'exclusivite! C'est un risque a prendre pour decouvrir ces nouvelles formes d'amour, parce qu'au fond ca n'est pas si grave. On vit toujours avec les consequence de ces choix, meme quand on choisit de ne pas choisir ;-)

Merci pour ce theme qui m'aide a retrouver ma route :-)

"La fidélité est l'art de ne pratiquer l'adultère que par la pensée."

Decoly  

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Chaumiere pres du canal (1645)

"Ah! Je ris..."

 

LOOP

Du 10 mars 2006...

De la douleur au fantasme, du fantasme a la musique, de la musique a la communion, de la communion a la parole, de la parole a l'amour, de l'amour aux mots d'amour, des mots d'amour a la vision...

...au 13 avril 2006.

De la vision au regard, du regard au reve, du reve a l'eveil, de l'eveil au desir, ...jusque la parfaitement en phase...nous marchons en funanbules au bord du Grand Canyon, et puis l'un passe du desir au spirituel mais pas l'autre,...au final les deux obtiennent ce qu'ils attendaient...c'est beau la vie ;-)

De la douleur au rire en 33 jours LOL!

D'une part,  il faut eviter de se prendre trop au serieux et d'autre part on peut vraiment lire des trucs comiques dans la blogosphere ROFL!

Finalement, avoir appris par la force a gerer tous ces deuils est vraiment une benediction :-)

THE LOOP

"Give you the stars above
The sun of the brightest day
Giving you all my love"

Tom Waits

Chut...le coffret est referme...

lundi, 10 avril 2006

"Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux." Anatole France


Avec la clairvoyance tout voir, tout savoir
Pouvoir prévoir la fin, la fin de l'histoire

Et pourtant ne pas etre saisie par la peur
Ne pas fuir l'horreur les futurs pleurs

Aimer à en oublier toute sa vie
Vivre à s'abandonner à la folie

Tout laver dans une bonne douche chaude
Et connaitre la renaissance douce de l'aube

Voir dans les yeux des enfants le reflet de sa douleur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur

Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur

Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur...

vendredi, 07 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1

J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.

Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
Cliquez plutôt ici.

9 Novembre 2005.

Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.

Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.