Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 15 août 2006

"Le doute est un hommage rendu à l'espoir." Lautréamont

 

 

 

Lorsque j’étais prête à faire n’importe quoi pour enfin être enceinte, la vue d’un bébé, ou même d’un jeune enfant perçait mon cœur de mille poignards. Le Prince des Fleurs et mes amis voyaient bien les sentiments opposés qui me déchiraient chaque fois que nous passions du temps avec leurs familles. Cette joie pure que seuls les enfants, sans arrière pensée, savent vous offrir brutalement obscurcie par ce manque insupportable…Pas la peine d’essayer de l’expliquer, les mots sont impuissants, seules celles qui connaissent cette douleur peuvent la comprendre. Je voulais un enfant pour connaitre la magie de la vie et aussi partager la tendresse inconditionnelle dont seule l’innocence est capable. Mais à cette époque là, je ne le savais pas, focalisée sur l’objectif, peu importaient les raisons.

Je prêtais mon corps à la routine quotidienne des soins avec l’opiniâtreté qui me caractérise, à la limite de l’acharnement, sans lever le pied le moins du monde professionnellement. Pas étonnant qu’il me soit devenu le plus parfait étranger.

Comment ne pas se détacher de sa chair quand cette dernière est piquée d’aiguilles presque tous les jours et son intimité fouillée plusieurs fois par mois par des objets étranges manipulés sans douceur par des mains sans amour ? Les stigmates sont encore visibles au creux de mon bras gauche, dans mon nombril et au plis de l'aisne, 6 ans plus tard. Comment ne pas considérer cette enveloppe charnelle comme un objet cassé incapable de remplir son unique fonction ? Comment ne pas lui faire la guère lorsque chaque mois il vous déçoit, encore et encore ?

Comment en vouloir au Prince d’avoir alors cherché entre d’autres cuisses une sexualité de plaisir délivrée des enjeux ? Comment lui en vouloir encore aujourd’hui de ne pas pouvoir satisfaire mon insatiabilité ? Lorsque l’on a tenu des années durant une femme désincarnée dans ses bras, n’est-il pas normal d’avoir du mal à s’adapter à une gourmande boulimique pas seulement de sexe mais aussi de tendresse et d’amour ? En fait, l’envie de l’aimer s’est peut être éteinte tout à fait et le désir de même essayer a disparu…

Lui, dont je vénère la constance, le détachement, la lenteur, la contemplation, lui qui m’a tout appris des sentiments, lui qui m’a conduite à l’orgasme multiple, lui qui m’a offert la capacité à verser des larmes, lui qui sait tout de moi et dont je sais tout, au travers de toutes ces conversations que nous avons du avoir pour se « synchroniser » pour l’adoption puis pour gérer les troubles de l’attachement de nos enfants, lui en aime une autre.

Il aime celle que j’étais avant l’ultime blessure, cette jeune bourgeoise trop éduquée, ambitieuse, matérialiste, déterminée à qui rien ne résistait. Celle qui l’entrainait dans une valse de vie endiablée, sans doute, sans faiblesse apparente, celle qui était cette image idéale façonnée par ses parents, celle qui a commencé à dépérir un glorieux jour d’Avril 2000 quand elle a cessé de se battre pour porter un enfant et s’est finalement éteinte le 15 Juin 2006.

Cette ébauche de femme là est morte et lui l’aime toujours. Il ne s’est même pas vraiment aperçu de sa lente agonie, ou peut-être l’a-t-il vu mourir à petit feu, mais simplement il l’a nié…Il a lui aussi sans doute droit de faire son deuil…

Mais voilà, il n’aime pas la nouvelle…

Dans un foyer peuplé d’âmes aussi durement blessées que le notre, l’option de la séparation n’est pas envisageable. Il nous faut alors reconstruire notre équilibre sur ce qu’il nous reste…les enfants…le sexe…une bonne table…des habitudes tendres dont il est sommes toutes difficile de se départir completement…et mon amour pour lui qui reste inchangé.

Trouver le courage d’aimer au quotidien sans être aimée…

Ne pas répondre aux reproches, au manque de respect, aux provocations, aux attaques systématiques, à l'indifférence…Ne pas lui demander d’explications quand il disparait des heures durant…

Profiter de chaque baiser, d’un compliment consenti presque malgré lui, de chaque caresse non réprimée, du plus léger sourire, de la sieste, ou de quand il me réveille avant l’aurore...

Le regarder dormir, chahuter avec les enfants, jouer avec le chien...

Espérer que cela puisse suffire… Que l’amour des visiteurs m'insufflera la force…

jeudi, 10 août 2006

"L'amour, après tout, n'est qu'une curiosité supérieure, un appétit de l'inconnu qui vous pousse dans l'orage, poitrine ouverte et tête en avant." Gustave Flaubert

medium_080906moonBlog.2.jpg
Free adaptation from Blue Ridge Muse

 

 

 

Dans tous les lieux, sous toutes les pluies,  dans toutes les positions 

 Couches sur mes pages

5.184.832 secondes et pas l'ombre d'une remission

Juste le spectre des orages

Vous etes parti, vous etes revenu, sans compromission

Vous restez vibrant mirage

Toujours animee par la meme brulante passion

Destructrice de mes ancrages

Rien ne semble pouvoir effacer ces emotions 

Rassembler un peu de courage

Ne pas vous ecrire, ne pas succomber a la tentation

Respecter ce sevrage

Inviter les larmes a purifier manque et frustration

Couches sur mes pages

Dans tous les lieux, sous toutes les pluies,  dans toutes les positions...



podcast

 

 

 

 

 

mardi, 01 août 2006

"La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs." Ramaiya

medium_rainbowtreesblueridge.2.jpg

 

 

Bientot deux mois...Bientot deux mois que les orages accompagnent mes pas comme mon ombre, presque chaque jour...

Meme assombris par le spectre du Chevaleresque qui plane sur mon ame, j'aime toujours autant le dechainement des elements et l'explosion des grosses gouttes en feu d'artifice de sensations sur mon epiderme a vif...

Lorsque les gros nuages noirs viennent assombrir le soleil, mon coeur se serre et s'emplit de pluie. Et puis quand la tourmente enfin se dechaine, mon ame  eclate de rire et ne peut s'empecher de deguster chaque larme du ciel comme on goute un chocolat euphorisant, sans chercher abriter ce corps concupiscent le moins du monde.

Aujourd'hui, pour la premiere fois en bientot deux mois, un arc-en-ciel a illumine la noirceur de la bourrasque. Toute petite, Papa m'a appris a chasser l'arc-en-ciel et c'est une tradition familiale, une science, que j'enseigne a present a mes enfants perpetuant le souvenir d'un ete en Ecosse ou nous en avions epingles une demi-douzaine par jour...Alors, des qu'un rayon de soleil s'infiltre entre les gouttes, comme un reflexe, je tourne la tete dans le sens de la lumiere et je le cherche, s'il y en a un, il ne saurait m'echapper...

Aujourd'hui, il etait bien la ou il devait etre, dans une clarete orangee presque irreelle, comme un passage sur une autre rive, dans un monde parallele, dans un univers alternatif...

Bel Arc-en-ciel, mon ami, mon protecteur, mon ange gardien, quel est ton presage? Un debut ou une fin? Un deuil ou une celebration? Impossible de ne pas croire en ton message d'espoir, mais quel est-il?

samedi, 29 juillet 2006

"La douleur, c'est le vide." Jean-Paul Sartre


podcast

Ne pas penser.

Surtout ne penser à rien.

Débrancher les larmes.

Peut-être qu'en faisant le vide complet peut-on se sentir moins vide, moins vidée, moins abandonnée, moins inutile, moins impuissante.

Réussir à anesthésier le manque, l'effacer, le remplacer par le néant, lui subsituter une parfaite vacuité, l'échanger contre l'oubli, l'anéantissement, la suppression, l'érradication.

Se concentrer juste sur un souffle, le prochain. Abstraire tout le reste, juste inspirer du bout du coeur, exangue, ralentir encore dans un soupir et expirer délicatement pour ne pas le briser. Fin cristal fissuré de toutes parts, un courant d'air et il ne reste plus qu'un tas de cendre.

Consummer l'absence jusqu'à la dernière étincelle, jusqu'au dernier soubressaut de lumière.

Et puis jouir, encore, encore, encore, encore. Jouir d'une jouissance incongrue, hors sujet, hors contexte, de ce plaisir indescriptible de la 8ème Marche. Se concentrer juste sur un orgasme, le prochain. Dernier amarre avant la dérive, le naufrage, la perdition.

vendredi, 21 juillet 2006

"Il y a des larmes d'amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel." Charles Péguy


podcast
 
Sur la route de Philadelphie...
medium_Coeur_d_orage_19-Jul-06.jpg
En rentrant de Philadelphie...
medium_En_revenant_de_Philadelphie_20-Jul-06.2.jpg

jeudi, 20 juillet 2006

Variations sur un Fantasme Aude Opus #2



Parfois la simplicite est plus eloquente qu'un long discours...

Ceci fut ecrit par le Chevaleresque peu apres notre rencontre,
avant la publication de Aude Opus #1, 
lorsque je lui ai demande s'il avait devine mon fantasme favori...

Lire la suite

samedi, 15 juillet 2006

"Se séparer, ce n'est pas quitter quelqu'un, c'est se quitter tous les deux." Sacha Guitry

Suintante blessure
Sanglante dechirure
Hurlante brisure
Rampante rupture



Dans un souffle, une seizure
De la peine la parure
De la douleur la culture

 

Comme une tache, une rature
A la hache violente ecriture
Crache sa mesaventure

 

Suintante blessure
Sanglante dechirure
Hurlante brisure
Rampante rupture

 

medium_Stormy_sun_15-Jul-06.2.jpg


podcast



"Il y a l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie." Jean Anouilh



medium_Stormy_sunset_14-Jul-06.jpg

 

podcast

Humeur humour...

Voici une petite histoire qu'une amie m'a envoye aujourd'hui...

 

A man wanted to get married.  He was having trouble choosing among three likely candidates.  He gives each woman a present of $5,000 and watches to see what they do with the money.

The first does a total make over.  She goes to a fancy beauty salon gets her hair done, new make up and buys several new outfits and dresses up very nicely for the man.  She tells him that she has done this to be more attractive for him because she loves him so much.

The man was impressed.

The second goes shopping to buy the man gifts.  She gets him a new set of golf clubs, some new gizmos for his computer, and some expensive clothes. As she presents these gifts, she tells him that she has spent all the money on him because she loves him so much.  

Again, the man is impressed.

The third invests the money in the stock market.  She earns several times the $5,000.  She gives him back his $5000 and reinvests the remainder in a joint account.  She tells him that she wants to save for their future because she loves him so much.

Obviously, the man was impressed.

The man thought for a long time about what each woman had done with the money he'd given her.

Then, he married the one with the biggest boobs.

Men are like that, you know.

There is more money being spent on breast implants and Viagra today than on Alzheimer's research.  This means that by 2040, there should be a large elderly population with perky boobs and huge erections and absolutely no recollection of what to do with them.

Il faut savoir que mon amie doit bien faire un 120 de tour de poitrine ;-)

mercredi, 12 juillet 2006

"Le silence a le poids des larmes." Louis Aragon

Vous avez bien failli lire mon dernier billet ici aujourd'hui.

La journee fut sombre, tres sombre...
Pourtant le Prince m'avait reveillee de ma maniere preferee...
Pourtant, je m'etait adonnee a mes rituels matinaux avec bonheur entouree d'amour...
Pourtant, de tendres visiteurs me caressaient de leur douces pensees tentant de repousser les ombres...

Mais rien n'y faisait, je n'etais que larmes...

Pour courronner le tout, l'arthrite a decide de se reveiller, et pas juste dans la main droite, mais partout, dans tout le corps, comme au plus fort de mes plus grosses crises d'avant les bracelets...J'ose esperer qu'il ne s'agit que de douleurs premonitoires d'un coup de froid...Sinon, je ne sais pas si je pourrais a nouveau supporter cette vie la...

Mon ame devait hurler a l'aide car plusieurs "secouristes" se sont precipites et heureusement car aucun de ces supplements d'ame ne fut superflu...Non, il fallait bien tout ca! Je leur en sais gree...

En ordre chronologique...

Il y a d'abord eu ce fameux commentaire...Si vous aimez ces pages vous pouvez remercier daniel car sans lui, vous auriez eu un petit mot desabuse, commentaires fermes et bye bye...Ca n'etait pas premedite...Mais vu mon etat d'esprit, je serai allee jusqu'au bout, d'un coup.

Et puis, il y a eu la confirmation du degre de synchronisation d'une certaine invraisemblance...Encore des larmes en exprimant certaines choses et puis d'emotion partagee un peu plus tard.

Et puis, il y a eu une tentavive d'explication "long overdue" comme on dirait ici...Elle m'a beaucoup fait pleurer, mais j'en avais vraiment besoin...Il y a deux type de deuils. Le deuil ferme, c'est fini et il n'y a plus rien, comme la mort bien sur, mais aussi, si un jour on m'avait dit "vous ne pourrez pas enfanter" ca serait devenu un deuil ferme. Et puis il y a les deuils ouverts...Ma vie est ponctuee de deuils ouverts, le Dieu Indifferent, l'infertilite sans cause identifiee, le Maitre, le Chevaleresque,...Les deuils ouverts sont encore plus difficiles a gerer. Ils causent des souffrances a repetitions parce qu'on ne peut s'empecher de garder un espoir aussi infime soit-il...Pour les gerer, il faut arriver a en parler...Ca fait mal...

Et puis, il y a eu un echange sans pirouette, sans echapatoir, le coeur a nu, encore beaucoup de larmes mais aussi un soulagement d'avoir pu exprimer des emotions trop refoulees.

Et puis, un premier petit mot "off blog" inattendu, un message de confiance, le scintillement d'un brin d'espoir et le fretillement d'une nouvelle inspiration.

Et puis, la compassion du Prince des Fleurs qui essaie par sa tendresse de calmer les larmes de peur que sucite la crise d'arthrite.

Je suis contente que cette journee soit derriere moi, j'espere que l'arthrite va me laisser dormir pour que je puisse rejoindre des reves plus joyeux!

Et ne vous inquitez pas ma gourmandise de vie, d'amour et d'ecriture reste insatiable...

samedi, 08 juillet 2006

"La réalité n'est qu'un point de vue." Philip K. Dick

medium_Coeur_d_orage_1-jul-06.jpg

lundi, 03 juillet 2006

"Il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire, et on doit lui pardonner lorsqu'il a réussi." Marivaux

medium_Stormy_sunset.jpg

Silencieuse devenir votre ombre
Discrete cachee par la penombre
Dans le nean infini me fondre
Sans plus pouvoir correspondre

Dans l'abime notre amour sombre
S'enfonce dans les decombres
Un bout de mon coeur s'effondre
Me laisse perdue a me morfondre

Silencieuse devenir votre ombre
Discrete cachee par la penombre
Dans le nean infini me fondre
Sans plus pouvoir correspondre

lundi, 26 juin 2006

"Les mots c'est comme des bulles d'air. C'est brillant, c'est doux quand ça passe et après, vous cherchez et y a rien." Claudette Lawrence

medium_In_my_buble.jpg


podcast

Juste pour eviter de se prendre trop au serieux ;-)

samedi, 24 juin 2006

"L'espoir est une bulle irisée qui colore fugitivement la vie." Jean Mauduit

medium_L_Orage.jpg

podcast
 

Sans exigence de conciliabules
Fuyant fieres le precieux vestibule
S'echappant du fin fond de l'abside
Coulant le long de cuisses humides
Du desir mystiques funanbules
A la saveur exquise ces bulles
Ennivrantes, brulantes et fluides
Sources vaporeuses et liquides
Transforment la glace en canicule
Et convertissent les incredules
Fabuleux aventuriers splendides
D'une epopee toujours plus torride
Et puis delaissee la somnanbule
S'eloigne dans le crepuscule
Intrepide lucide languide
Dans l'orage violent et limpide

 

Et le Rituel continue...

medium_062406lightning.jpg
 Courtesy Blue Ridge Muse
Cette nuit sur les Blue Ridge Mountains 

mercredi, 21 juin 2006

"Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n'est pas vain ; c'est là qu'ils doivent être. À présent, donnez-leurs des fondations." Henry David Thoreau

Sur la magnifique route de Washington, en chemin pour chercher les enfants, trouver les mots pour reveler au Prince la naissance de la nouvelle Aude. Pour le Prince, securite et stabilite sont les bases du bonheur. Mes nouveaux projets ne vont pas forcement dans cette direction, nous travaillons donc a un compromis.

Surtout, pour la premiere fois, nous parlons tranquillement de la blogosphere, de l'interaction du virtuel et du reel, de son influence sur nos vies. Nous parlons de la motivation profonde de mon besoin d'ecrire. Nous parlons du deuil de fertilite, de la blessure profonde qu'il a laisse. Nous parlons de l'urgence, de la boulimie de creation. Nous parlons de l'accouplement creatif, de comment la creation en couple parvient a adoucir mon affliction, comment la production d'une oeuvre est devenu ma maniere de porter et de mettre au monde un bebe. Nous envisageons meme de le faire ensemble un jour, mais pas tout de suite...

Il comprend tout, finit mes phrases, anticipe mes pensees...Il est formidable mon Prince des Fleurs...Il sait deja pour les amants...Il le prenait en grand seigneur malgre le coup a son ego, mais en 12 ans j'ai tout de meme appris a l'appaiser...Maintenant, il ne fera plus obstacle, n'essaiera plus de brider, de controler. Plus besoin de ruser pour menager sa succeptibilite, enfin si, il faudra toujours le faire ;-), il a toujours tellement besoin d'etre rassure, mais en tout cas plus pour ecrire, plus pour bloguer, plus pour creer avec des partenaires, plus pour accomplir le destin qui s'offre a moi,...

Le 15-Juin-2006, une nouvelle femme est nee d'un long processus...sans doute plus un processus de mue...grandir au dela des limites de son enveloppe et devoir s'en debarrasser pour grandir encore...La nouvelle peau pourtant couvre toujours l'ancienne forme avec ses faiblesses et ses forces. Ces forces, principalement la capacite a executer lorsque le but est defini, sont precieuses pour reussir la pleine tranformation...

Compagnons de la Blogosphere,
preparez-vous,
notre Quete prend forme!

lundi, 19 juin 2006

"Le poète a inventé la nymphe mais la nature avait déjà créé l'océan, le nuage et la femme." Anatole France

Samedi, dans un ciel de ce bleu pur virginien si irreel, une seule petite boule de coton noire venait obscurcir le soleil.

Dimanche, le ciel fut sans le moindre nuage...Je croyais que le Troisieme Visiteur avait tourne la page, j'etais un peu triste, il ne reviendrait plus celebrer d'orages avec moi.

Je me trompais...Aujourd'hui, des ma sortie du bureau, l'orage gronde et explose alors que j'arrive a la maison. Je reste de longues minutes, dans la chaleur tropicale de l'ete de Virginie, a gouter sa caresse fraiche et legere.

Cependant, mon desir de luxure artistique est puissant et c'est ici que vous trouverez mon billet du jour.