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samedi, 29 juillet 2006

"La douleur, c'est le vide." Jean-Paul Sartre


podcast

Ne pas penser.

Surtout ne penser à rien.

Débrancher les larmes.

Peut-être qu'en faisant le vide complet peut-on se sentir moins vide, moins vidée, moins abandonnée, moins inutile, moins impuissante.

Réussir à anesthésier le manque, l'effacer, le remplacer par le néant, lui subsituter une parfaite vacuité, l'échanger contre l'oubli, l'anéantissement, la suppression, l'érradication.

Se concentrer juste sur un souffle, le prochain. Abstraire tout le reste, juste inspirer du bout du coeur, exangue, ralentir encore dans un soupir et expirer délicatement pour ne pas le briser. Fin cristal fissuré de toutes parts, un courant d'air et il ne reste plus qu'un tas de cendre.

Consummer l'absence jusqu'à la dernière étincelle, jusqu'au dernier soubressaut de lumière.

Et puis jouir, encore, encore, encore, encore. Jouir d'une jouissance incongrue, hors sujet, hors contexte, de ce plaisir indescriptible de la 8ème Marche. Se concentrer juste sur un orgasme, le prochain. Dernier amarre avant la dérive, le naufrage, la perdition.

Commentaires

il n'y aura plus d'absence.... juste l'espace infini à garnir de nouvelles lumières, de nouvelles richesses, de brillants qui scintillent au firmament.... ton énergie comme source et horizon, ta force comme moteur, ta légèreté comme dériveur....
tendrement
soeurette

Écrit par : mel | samedi, 29 juillet 2006

Merci tendre mel. Tu as raison, lorsque l'on a ta présence, besoin de rien d'autre... merci de ton supplément dâme, Soul Sister :-)

Écrit par : Aude | samedi, 29 juillet 2006

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