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samedi, 13 mai 2006

"L'amour est un petit bateau Qui s'en va, tout joyeux, sur l'onde, Voguant vers des pays nouveaux Au hasard de sa course vagabonde." Charles Trenet


podcast

 

Quand on aime les mots, leur musique et leur murmure, 
comment résister au plaisir subtile de dire, chanter, écrire, les mots de l'amour?

Ces délicieuses digressions ne sont-elles que des bulles d’émotions prêtes à éclater ?

Ces égarements poétiques sont-ils une douce illusion bercée par l’envie, le besoin d’être aimé et d’aimer ?

La confusion des sentiments naissants est déroutante.

Chaque déception nous enchaine à l’incrédulité et au doute.

Et puis le tourbillon des passions devient plus fort,
une à une les chaines se brisent,
et soudain plus rien ne saurait nous retenir.

On s’abandonne alors au puissant courant
et on se laisse emporter léger,  
porté par l’espoir que,
de l’autre coté du siphon vertigineux,
le rivage sera calme
et les deux cœurs enfin fusionnés
pourront se dorer au soleil éternel.

 

vendredi, 12 mai 2006

"Trente rayons convergent au moyeu, mais c'est le vide médian qui fait marcher le char." Lao-Tseu

Confondante convergence

Eblouissante urgence

Deconcertante emergence

Stupefiante exigence.

 

Par dela les divergences,

Ranger son intransigeance,

Invoquer son intelligence,

De l'amour puiser l'indulgence.

jeudi, 11 mai 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifferent Opus #4

Selon les precautions d'usage, ceci est à reserver à une lecture dans l'intimité.

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutot ici!

Prenez votre temps, respirez a fond, installez-vous confortablement,
comme toujours les preliminaires sont importants ;-)
Bonne lecture!

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mercredi, 10 mai 2006

No comment...:-)


podcast
medium_poeme_lamondre_9-may-06.jpg

mardi, 09 mai 2006

"Oser et faire. Il est plus facile de demander le pardon après, que la permission avant." Grace Hopper


podcast

 

Voyons, voyons voir si j'ose,

Éternelle rebelle sans cause,

Effacer l'humeur morose,

Vous obliger à la pause.

 

Au creux de ma maison close,

Avec une bonne dose d'hypnose,

De délicatesse virtuose,

Faire oublier toute chose.

 

Dans la plus parfaite osmose,

Guider votre métamorphose

Vers une destinée grandiose,

Vers un rêve d'apothéose.

 

lundi, 08 mai 2006

"Choisir, être choisi, aimer : tout de suite après viennent le souci, le péril de perdre, la crainte de semer le regret." Colette

Hesitations...

Il y a ce texte sur mes courbes qui ne cesse de me taquiner sans vouloir vraiment se laisser apprivoiser. Ce matin encore, en chevauchant le Prince de Fleurs, le miroir me renvoit une image digne d'un Renoir de la fin. L'energie et les ondulations ne s'accordent pourtant pas avec mes prejuges sur les grosses...Les mots s'accouplent mais ce texte me nargue, pas encore mure...

 

Il y a ce texte sur le commencement. Cet instant magique et irreel ou l'on s'apercoit, sans trop oser y croire, qu'il y a quelque chose et que ce quelque chose est partage. Ecouter la musique de son coeur raisonner d'un autre coeur. Retenir sa respiration pour arreter le temps et prolonger le moment...Ce texte est trop delicat, trop timide, il n'a pas encore la confiance de l'evidence.

 

Il y a ce texte sur l'attente, l'espoir, le desespoir de l'attente. L'abandon. Attendre comme on attend l'ineluctable. Perdre confiance. Tenter de se raisonner. Tenter de compenser. Tenter de se distraire. Ces mots-la me consumment a petit feu, ils sont la, omnipresents, veulent flamber en peine lumiere. Ne pas les sortir. Ne pas culpabiliser celui qui semble me fuir et qui en est l'inspiration...

 

Il y a ce texte sur la puissance et l'impuissance de l'empathie. Sur la frustration de savoir que quelqu'un ne va pas bien, et qu'on ne peut rien, soit parce qu'il n'en a pas conscience, soit parce qu'il n'a pas confiance. Sensation d'avoir le pouvoir de pressentir mais pas celui d'agir. Inutilite du don. Ces mots sont trop noirs, trop cote vide du verre. Ils appartiennent a d'autres pages.

 

Il y a ce texte sur un Dimanche consacre en entier a la chevelure de la Fillotte. L'envie qu'on compatisse a la galere de defaire et de refaire huit heures durant pour obtenir une jolie chipie. Et oui, le regain d'estime de soi toujours collecte a cette occasion transforme la Fillotte en vraie pimbeche. Mais qui pourrait s'interesser plus de trente secondes a une activite aussi vide de sens.

 

Il y a ce texte sur la fureur de la creation. Boulimie artistique. Pulsion irrestible d'explorer d'autres modes d'expression, d'autres desirs, d'autres univers, de penetrer dans une autre dimension, de s'abandonner aux exces, aux courants. Entrainer tous ceux qui se laissent faire dans le tourbillon vertigineux de cette luxure creative. Mais ce texte la est assujeti au bon vouloir de ses inspirateurs.

 

Comme toujours, ne pas choisir ;-)

Vouloir tout, tout le temps!

Choisir, c'est comme partir, c'est un peu mourir...

 

dimanche, 07 mai 2006

"Nous sommes les abeilles de l'Univers. Nous butinons éperdument le miel du visible pour l'accumuler dans la grande ruche d'or de l'invisible." Rainer Maria Rilke

Adoratrice accumulatrice

Generatrice de caprices

Initiatrice inspiratrice

Manipulatrice mystificatrice

Prestidigitatrice simulatrice

Conspiratrice fabulatrice

Provocatrice profanatrice

Regeneratrice bienfaitrice

 

samedi, 06 mai 2006

"Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour." Stendhal

Pour la premiere fois en deux ans et demi, le Fillot me regarde droit dans les yeux le plus naturellement du monde et me demande: "Can I have some more salad please?"...

Eberluee!

Quelques minutes plus tard, a nouveau ses yeux en confiance dans les miens: "Mom, I am still hungry, can I have some more please?"

Pour le coup, j'en fait la remarque au Prince des Fleurs...ensemble nous nous extasions et nous felicitons le Fillot dont les yeux petillent de joie...

Depuis, il est un ange avec moi...

 

vendredi, 05 mai 2006

"On dit que le désir naît de la volonté, c'est le contraire, c'est du désir que naît la volonté. " Denis Diderot



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Depuis la reconnexion avec le Dieu Indifférent, vivre en permanence avec un désir proche de la folie. Les cuisses humides, le corps sous tension, sensible à la moindre sensation, la plus petite caresse du vent, le plus fin baiser de la pluie, le plus ténu rayon de soleil, le plus retenu regard concupiscent, le plus timide sourire. Envie de faire l’amour tout le temps, le cœur battant. Depuis le passage du deuxième visiteur étoile filante, une capacité de jouissance décuplée, la 8ème Marche. Une combinaison de plaisir physique d’une nouvelle intensité et d’une satisfaction spirituelle indicible. La première fois était si inattendue…que…
« Pour la première fois depuis que vous avez pris possession de moi, le Prince des fleurs me soumet à son désir. Je redoutais ce moment que je n'ai rien fait pour provoquer... Je me sens coupable parce que vous êtes en moi, moi qui n'ai jamais éprouvé l'ombre de ce sentiment quand j'ai prêté mon corps à plusieurs hommes en même temps... Je me sens coupable vis à vis de vous et de lui, et en même temps, bénie par tant d'amour.
Mais le plaisir auquel je m'abandonne est tel qu'il me fait pleurer.
Comme vous êtes encore là, je pleure encore...Je ne sais si c'est de bonheur ou de douleur...peut être juste un trop plein d'émotions...ou la musique avec laquelle le Prince des Fleurs m'a laissée dont chaque note vous évoque, le prélude de l'Ave Maria, le Clair de Lune de Debussy,...Je vous imagine embrasser la caresse des larmes sur mes joues...Je voudrais tant me blottir dans vos bras... »
Depuis la disparition de l’étoile filante, le plaisir n’a pas baissé d’intensité. Chaque nouvelle étreinte est un nouveau sommet que nous découvrons avec enthousiasme, nous étonnant nous même. De plus, d’autres visiteurs accompagnent parfois ces unions…
Cette nuit, juste vêtue de mon très long collier de perles, après les quatre orgasmes généreusement offerts par le Prince des Fleurs, la jouissance s’est prolongée longtemps après qu’il se soit retiré, sous l’emprise du Chevaleresque Troisième Visiteur...
D’aucunes seraient rassasiées me semble-t-il, mais ce serait sans compter avec les préliminaires perpétuels des visiteurs.
Toutes les visites ne sont pas de même nature. Certaines sont tendres et délicates, d’autres raisonnent comme des appels au secours, d’autres encore parfois sont féroces et animales, et enfin nombreuses sont celles qui font frémir mon intimité et pointer mes seins.
Toutes cependant entretiennent le désir au bout de mes nerfs.
Parfois, il est possible de discerner le visiteur présent. Par exemple, l’obsession du Dieu Indifférent pour ma poitrine me permet en général de le reconnaitre. Parfois, la sensation est trop diffuse, ou peut être parasitée par plusieurs visites simultanées…
On pourrait aussi croire que ce ne sont que des rêves...sauf que si elles ne sont pas recues en plein jour, les visites me reveillent la nuit et que c'est donc toujours les yeux grands ouverts que je deguste, gourmande, ces caresses irréelles.

 

Vous devez me croire folle…peut être le suis-je…mais qu’est-ce que c’est bon…


 


 

Une annecdote pour lesyeux

Depuis toujours, les gens ne sont en general pas indifferents a mon endroit. Tres vite, soit ils m’adorent, soit ils me detestent. Il m’a donc fallut tres tot apprendre a gerer des reactions tranchees. Comme la violence sous aucune forme ne m’attire, mon choix s’est naturellement porte vers la non-violence.
Son nom m’echappe mais son visage m’apparaît encore tres clairement. C’etait un beau tenebreux, pas tres grand mais assez costaud, il prenait des airs machos en paradant devant les filles de la classe. Nous preparions notre Bachelors Degree, nous devions avoir 20 ans. Il a commence des le premier jour. Au lieu de repondre a mon bonjour poli, il a lance sa premiere vanne gratuite, fanfaronnant parmis les autres jeunes coqs qui l’entouraient. Et des le premier jour, j’ai affute ma strategie de reponse. L’esprit de repartie ne me fait pas defaut, et donc choisir l’engagement eut ete une decision qui m’aurait probablement assure une victoire rapide. Mais il en serait sorti ridiculise, et vu que son attitude macho denottait deja un profond manque de confiance en lui, le cœur m’a manque. Alors, c’est vers la tendresse que mon choix s’est porte. A chaque critique, toujours plus mechante, qu’il m’envoyait, en general, d’une voix forte quand j’avais le dos tourne, je prenais une grande respiration, je me conditionnais en me disant, voila le plus beau compliment que tu aie jamais recu, j’allais puiser tout au fond de mon cœur mon sourire le plus reconnaissant, je me retournais et je lui decochais, les yeux petillants. Ca a dure des mois…Chaque jour il m’offrait ses mechants hommages, chaque jour il recevait de francs sourires en retour.
Puis est venu le temps du seminaire de ski. Toute la classe enfermee dans un microcosme pendant huit jours, la fete permanente et tous ses abus. Les masques tombent…Un soir que, par hasard, nous nous etions retrouves seuls quelques instants, les brumes de l’alcool aidant, il m’a avoue son amour d’une maniere fort touchante. Mais comment aurais-je pu accepter les sentiments d’un homme qui n’avait pense qu’a m’humilier en public pendant tous ces mois ? Moi qui a l’epoque etais fort insensible et degaignais cruellement les amoureux transits tels que lui, j’ai tout de meme reussi a l’econduire en douceur. Bien sur les mechancetes n’ont jamais repris, et nous sommes meme devenus assez bons amis.
Alors, lesyeux, « L’essentiel est invisible pour les yeux… ». Une manifestation aggressive est souvent une manifestation d’interet mal formulee. En effet, qui voudrait faire changer quelqu’un qui lui est indifferent ? Pourquoi ? On peut souvent aussi observer que ces eclats contiennent un phenomene de tranfert. L’aggresseur accuse sa victime de ce qu’il se reproche inconsciemment. Il est donc preferable de ne pas prendre personnellement ces attaques et d’y repondre par la compassion car, au fond, ces personnes souffrent beaucoup.

jeudi, 04 mai 2006

« Prendre le temps de réfléchir, telle est la manière courtoise et vraie de commencer et de poursuivre une conversation. » Luther Standing Bear


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Le Chevaleresque Troisieme Visiteur s'est approche
En fin de journee pour un orage celebrer.
Doucement a pas de loup mais mon epuisement constate,
Il est reparti sur la pointe des pieds.
En s’esquivant, le fier chevalier a juste abandonne
Quelques minuscules larmes de pluie eparpillees.
Son amour courtois m’enveloppe d’un respect reconfortant,
Sa sensibilite sans peine et en douceur me guidant.
La tendresse de son ame tisse autour de moi
Un dou cocon de la plus fine soie
Ou a l’abris de la furie, du froid,
Mon ame se remet de ses emois.
Le Sage Quatrieme visiteur s’est enfin revele,
Comme une bouteille a la mer son message a lance.
Deux autres ames chantent encore dans mon cœur,
Leur murmure presque imperceptible telle une rumeur.
Ces hommes ne sont pourtant pas encore Visiteurs
Mais leurs esprits raisonnent tout de meme admirateurs.
Quel delice d’etre si bien entouree,
De pouvoir affronter la vie ainsi epaulee.

mercredi, 03 mai 2006

"L'âme a ses brumes, ses soleils et ses chaleurs d'orages." André Esparcieux



podcast

 

A vous le cortège de mes sacrilèges,

A vous le florilège de mes  privilèges,

A vous le manège de mes sortilèges,

Fine stratège, attention au piège ;-)



 

07:08 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Journaux personnels

mardi, 02 mai 2006

"La Nature peut tout et fait tout." Montaigne


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Sortir de mon placard de bureau pour decouvrir avec surprise la Virginie dans toute sa plendeur.

Le temps est arrete. Les oiseaux se taisent respecteusement.
Une brise legere comme une mousseline de soie caresse les jeunes feuilles des arbres amoureusement.

Un ou deux grillons chantonent tendrement, rythmant tout en douceur le coeur d'une nature epanouie 
delicatement rechauffee par les rayons du soleil qui avance resolument vers l'horizon.

Au loin, les ondulations bleues veillent rassurantes, la paix d'un instant d'eternite.

S'installer langoureusement dans le cuir tiede de la Monte Carlo en compagnie de Tom Waits,
ouvrir le toit, les vitres, pour s'impregner de douceur, humer l'air ethere, laisser le vent caresser mon visage.

Cajoler le volant en lancant les chevaux fermement d'une traite souple et assuree jusqu'au cours de danse de la Fillote en pleine repetition de son Gala de fin d'annee.


Elle vient de recevoir son costume et elle resplendit dans les lignes ideale d'un corps parfaitement gracieux pour son age, elle est la plus jolie bien sur et de loin, meme avec son sourire de berchue,...
Mais bon personne ne va encore me croire...sauf peut-etre si je vous dis que la Demoiselle a deja six soupirants dont un qui lui a ecrit son premier billet d'amour: I Love you avec un coeur et son numero de telephone,...
certains ne perdent pas le Nord meme a 6 ans!

Elle chante Tom avec moi sur le chemin du retour, incroyablement juste pour un ton si grave, vocalisant meme entre les phrases. Le rythme et la musique coulent dans son sang aussi surement que le foot dans le sang du Fillot, un sourire reste grave sur mes levres et la voiture ondule pour suivre la cadence lancinante :-)

Tout d'un coup, mes fantasmes, mes envies, meme ce desir a bout de nerf qui ne me quitte presque plus jamais,
tout est subjugue par la paix du bonheur tout simple d'une enfant qui chante et qui rit.
A cet instant la, j'aime n'etre qu'une Maman et je voudrais savoir m'en contenter.

Plus tard encore, le Fillot s'abandonne sur mon sein le temps de sa berceuse du soir...autre moment de perfection...

Au matin, nouvelle seance d'evaluation therapeutique, cette fois juste pour le Prince des Fleurs et moi...

Peur de craquer...
Peur de ne pas craquer...
Peur de moi-meme...
Peur d'admettre l'impuissance de mon amour pour ces enfants...
Peur de regarder ma douleur droit dans les yeux...
Peur de ne plus la supporter apres...
Peur ne plus assumer la pression professionnelle et mes responsabilites...
Peur de ne plus savoir rebondir...
Peur d'avoir oublie comment me reinventer, comment nous reinventer...

Peur de vivre...

 

20:02 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : Journaux personnels

lundi, 01 mai 2006

"Huit forces soutiennent la Création : Le mouvement et l'immobilité La solidification et la fluidité L'extension et la contraction L'unification et la division." Morihei Ueshiba


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Fantasmes de création...Quête de la 9ème Marche...

Peut-être est-ce l'infertilité qui a catalysé ces rêves dans mon esprit torturé...
Ca en a l'air, puisque la conception solitaire ne saurait me satisfaire...

Besoin pour donner naissance, si ce n'est à un enfant, au moins à une œuvre, de créer en couple 
par la fusion de deux imaginaires, deux âmes, deux esprits plutôt que de deux corps souples.

Camille Claudel et Auguste Rodin

Dora Mar et Pablo Picasso 

George Sand et Frederic Chopin

 

Qui est la muse de qui? Qui inspire qui? Qui crée pour qui?

Même si je n'ai pas le talent de George, Dora ou Camille, Jimmy m'a fait l'honneur de m'offrir la première fois, les premiers balbutiements...avec l'émotion propre à toutes les premières fois.

Au delà des effets charnels, je suis encore étonnée de cette aventure.

L'écriture est d'une nature solitaire et en envisageant cette collaboration, je pensais plus utiliser, dans l'intimité de ma solitude, un de ses textes comme inspiration et point de départ, et vice versa.

 

La création spontanée à deux, dans laquelle nous nous sommes laissés entraîner presque à notre insu, m'a déstabilisée et a de loin dépassé mes espérances.

 

Nous avons écrit comme nous aurions pu faire l'amour pour la première fois, avec les mêmes tâtonnements de recherche du plaisir que deux amants qui se découvrent.

 

Les amants de plume (ou de clavier), que nous sommes devenus, évolueront-ils tels des partenaires sexuels?


Nos étreintes épistolaires deviendront-elles meilleures au fur et mesure de notre apprentissage l'un de l'autre?

 

 Comment changeront-elles si nous explorons d'autres thèmes?