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mardi, 30 mai 2006

"Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant." Victor Hugo

En relisant mon petit livre d'or commence le 18 Aout 1988 a J-15 de mon premier grand depart pour les US en quete de mon Bachelor, j'ai eu envie de vous faire partager ce que mon Papy y avait consigne. J'ai beaucoup correspondu avec lui lors de mes longues expatriations, et plus que tous les livres que j'ai pu avaler, c'est lui d'abord qui a influence mon style. Plus de 10 ans qu'il nous a quitte, il me manque toujours...

30-8-88

Puissent les Dieux tutelaires t'accorder
Un ciel le plus souvent serein
Des nuages? Inevitables, c'est certain!
Mais dociles a mes voeux
Qu'ils passent, rapides, bientot evanouis
Que les vents, pour toi, ici ou la se fassent brises legeres...

Tres tot "raisonnable",
sache aussi "raison garder"
et sagement a l'occasion pallier,
ce que, de temerite,
ton prenom semblerait deceler.

Mais surtout...
Ecoute "ta chanson du coeur"
soigneusement, jalousement.
Retiens la,
compagne fidele et douce,
magicienne toujours,
parfois consolante.

Enfin,
que les jours de ta vie coulent...coulent...
nombreux et lumineux.

Des eclipses...?

Je les souhaite, rares, breves, in-consequentes aussi.

Bref,

des jours heureux!

Papy

 

lundi, 29 mai 2006

"Il est prouvé que fêter les anniversaires est bon pour la santé. Les statistiques montrent que les personnes qui en fêtent le plus deviennent les plus vieilles." Den Hartog

Une fête, c'est d'abord un lieu...

Le Moulin, une maison ancienne du XVIIème typiquement bressane, des rangées de briques alternant avec des rangées de "couilles de bressans", gros galets abandonnés sur ce plateau par d'anciens glaciers. Son petit étang, sa rivière, ses chênes centenaires complètent un cadre idyllique.

Une fête, c'est surtout des âmes...

En 1988, à la veille de mon premier départ aux US sur les traces de Philippe Labro, mes proches m'avaient ecrit chacun un petit mot dans un joli carnet ancien recouvert de cuir resté vierge par hasard jusqu'alors. Près de 18 ans plus tard, nombreuses sont les âmes qui me font une fois de plus cet honneur, malgre l'éloignement. Je me sens vraiment privilègiée de bénéficier de tant de constance dans l'amitié, ne dit-on pas "loin des yeux, loin du coeur"...

Il y a là, outre les nombreux cousins qui évoquent des souvenirs de vacances formidables, des amis de mes parents qui sont devenus les miens depuis lurette, et surtout, plusieurs amis connus en 1982 dont  Christine, l'allemande, rencontrée à Edmonton en Alberta (Canada).

Et puis, porteuse de joie, de gaité et d'insouciance, toute la nouvelle génération s'ebat dans la verdure: 17 enfants de 2 ans et demi à 15 ans parlant français, anglais et allemand. Ils collaborent l'essentiel de l'aprés-midi les pieds dans la rivière pour construire un barrage de paille et de pierres, jouent avec les labradors, font des courses de velos, des matchs de foot et de rugby, de la balancoire, jouent au chat...Juste les observer est deja un grand bonheur :-)

Quelle fabuleuse journée sous l'oeil protecteur d'un soleil complice!

La soiree encore se revele memorable, nombreux sont ceux qui decident de trainer sous la "voile" que Papa a tendu sur l'immense terrasse. Le chant des grenouilles est aussi joyeux que la compagnie.

Un feu d'artifice tirre sur le ponton de l'etang dans lequel il se reflete, couronne une tres longue et tres heureuse fete!

samedi, 27 mai 2006

" Tout songe est un procès absolu de toute la réalité." François Hébert

Sans se connaître, se reconnaître, et se retrouver au bord d'un lac vert émeraude. Dans la forêt, protégés par les ruines romantiques d'une petite chapelle, se découvrir, se humer, se respirer, se cajôler, s'apprendre. Souffle dans souffle, vibration dans vibration, frisson dans frisson, les yeux dans les yeux. Précieux instants éternels et trop courts où l'émotion supplante le désir, où le mot devient éffleurement, où la parole s'assujetti au regard, où l'univers fond dans la prévenance et le respect. Quelques mots égrennés tout de même, chuchotés, murmurés, noyés de caresses, des mots simples, courts, trois lettres, quatres lettres, inattendus, presque des mots d'amour, gravés au fer rouge à même le coeur. Réduire la vie à ce moment de magie, à une étoile dans un oeil, et puis repartir faire le zouave dans le quotidien. Prétendre que ça n'a pas d'importance et fondre en larmes en s'éveillant au coeur de la nuit déchirée entre la joie et la douleur de gouter l'espace infini d'un instant ce bonheur si inaccessible.

Songe ou Réalité? Le vivre ou le rêver?

jeudi, 25 mai 2006

"De toutes les formes de prudence, la prudence en amour est peut-être celle qui est la plus fatale au vrai bonheur." Bertrand Russell

Frissonante et exhubérante amante
Volant vers son brûlant amant
Sur les ailes brillantes traversant l'océan
Songes vibrants de volupté s'invente.

Pensées ardentes et concupiscentes
Fantasmes ennivrants et incandescents
Désir bouillonant et émouvant
L'enchantent, la submergent, la hantent.

mercredi, 24 mai 2006

"Je ne suis pas pour la femme-objet, au contraire j'aime bien quand c'est moi qui ne bouge pas." Pierre Desproges

Brodant sur l'inspiration de Grand Corps Malade, toujours d'humeur joueuse et un brin provocatrice, voila que l'envie de vous raconter ma premiere fois me taraude...

En preambule,  il me semble que contrairement a la pensee dominante, les hommes sont souvent plus romantiques que les femmes. (je vous l'ai dit, je me sens provocatrice ces jours-ci...) Songez-y, les plus beaux poemes, les plus belles musiques, les plus beaux tableaux evoquant l'amour ne sont-ils pas l'oeuvre d'hommes? Meme dans la Blogosphere, si l'on compare LaPorteSansPorte avec lesyeux ou L'espace prive de Madison et Histoires et Rêves de Lutin, lesquels sont les plus romantiques jusque dans l'evocation du sexe?

Ayant eu la chance d'etre "LE meilleur pote" d'un homme pendant quelques temps (c'est lui qui me presentait ainsi a ses amis, en rajoutant, "en mieux parce qu'on peut lui faire l'amour et qu'elle a..."), j'ai eu l'opportunite de participer a de nombreuses soirees "entre hommes", parfois dans des endroits ou les hommes n'emmenent ni leur femme, ni leur maitresse. Ils ne se genaient pas avec moi, me consideraient comme l'un d'entre eux, on finissait tout meme presque toujours par faire l'amour ;-) Pourtant, mon experience comparative des discussions entre filles est bien plus crue, plus terre a terre, plus directe et descriptive...

Donc ma premiere fois...

Pour rappel, c'etait bien avant que le Prince des Fleurs ne m'ai defloree au niveau des emotions et des sentiments. Vous pouvez en consequence imaginer que cette premiere fois fut assez denuee de romantisme...

 

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mardi, 23 mai 2006

"Les rendez-vous mémorables sont clandestins." Félix Leclerc

Destination pour une dimension d'anticipation

Emancipation en accumulation de la seduction

Trepidation, Exultation, Palpitations

Confirmation  et divinisation des emotions

Comprehension sans compromission

Excitation de l'imagination en variations

Celebration, Attraction, Evocation

Exploration en expedition de la connexion

Excursion au plus profond de la passion

Admiration, Adoration, Adulation

 

 

lundi, 22 mai 2006

"J'aimerais pouvoir m'exprimer avec mes sens. Les mots sont parfois très handicapants." Björk



podcast

Cette tres courte chanson, chantee pour la premiere fois au deuxieme visiteur, en berceuse un soir d'insomnie, est devenue notre hymne d'appaisement aux enfants et a moi.

Chaque soir pour les endormir, elle les apprivoise et permeabilise leur coeur a mon amour.
C'est depuis ce nouveau rituel que le Fillot a commence a changer.

Elle est aussi bien utile pour calmer ses crises.

Alors, preparant une separation de 3 semaines, j'ai acquis deux lecteurs MP3 tous simples.
J'y ai transfere l'original, et meme mon interpretation enregistree pour eux.

Ainsi chaque soir, je ne serai pas de l'autre cote de l'ocean, mais a leurs cotes, dans leurs coeurs et ils pourront meme l'ecouter en boucle s'ils en ont besoin.

Quand le Fillot l'a entendue, son emotion m'a fait fondre...

J'espere que ce fil rouge empechera l'eloignement de nous faire regresser une fois de plus...

dimanche, 21 mai 2006

"Aimer, ce n'est pas savoir. Ce n'est pas être sûre. Ni presque sûre. Aucune certitude, aucun repos dans l'amour. Aucune compréhension. L'incertitude totale." Claire de Lamirande

Face au silence pour une fois de bon augure, deposer sur ma table de nuit une blanche pivoine et deux branches de chevrefeuille pour parfumer nos reves de bonheur.

Face a l'incertitude confiante, attendre sagement en tremblant d'emotion, d'anticipation et de peur aussi, attendre que le miracle annonce s'accomplisse dans toute son heureuse invraissemblance.

Face au doute rampant, ecouter, voir, sentir, reconnaitre les signes, gouts et sensibilites partages, combinaisons rocambolesques d'evenements hautement improbables benis des anges.

Face a un futur sans avenir, decider que chaque minute compte plus qu'une vie entiere, s'ennivrer de chaque instant, transformer le plus petit moment en tresor inoubliable.

Face a la gangrenne du quotidien, se lancer a coeurs, ames et corps perdus dans les tumultes de la passion, s'abandonner reine de l'ocean, roi des ondes, fee des flots, magicien de l'eau.

samedi, 20 mai 2006

"Tous les mots que je dis dansent la farandole!" Fernandel


podcast

 

Emotions farandole

Cet elan deboussole

Le monde degringole.

L'Incredule  batifole

Tendrement cajole

L'Inesperee Idole.

Tres doucement se frolent

S'enlacent, caracolent,

Les Ames Soeurs convolent

Au Paradis s'envolent.

 

vendredi, 19 mai 2006

"Gourmandise, paresse, luxure : ce sont les trois vertus cardinales, les vertus de la Fête. Le Paradis sur terre."Jean-Louis Bory



podcast

 

 

Parfois c'est à se demander ce qu'on a dans la tête...ses ovaires ? Bref, me voici encore confrontée à une luxure éhontée, et non contente de cet état d'excitation déjà plus que tendancieux, voila qu'il m'a fallut m'affubler d'une guêpière contraignante sous la soie caressante...Faut-il être esclave de son désir pour s'infliger un pareil supplice! Vous, Messieurs, vous ne connaissez probablement pas ce contraste tantalisé des baleines qui forcent  à se tenir droite, le 95C au balcon, bien mis en évidence par l'échancrure du chemisier et une petite broche papillon qui se veut chaste mais dont les petits diamants attirent le regard exactement ou il faut, avec le satin glissant de la soie qui chatouille à chaque pas bien claqué sur le sol, en même temps que les chairs rebondissent. Ah oui, parce que on ne peut pas marcher autrement qu'en tapant énergiquement des talons pour bien faire trembler ses rondeurs bien sur, on ne sait jamais, quelqu'un pourrait ne pas s'apercevoir de cet état d'avancement lubrique. Bien sur, je dégouline lamentablement et si le Prince de Fleurs refuse le viol, il faudra que je lui montre comment je me débrouille toute seule comme une grande avec mes jouets... Enfin souhaitez moi bonne chance, sinon demain ce Blog sera transformé en site de rencontres coquines ;-)

jeudi, 18 mai 2006

"L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du coeur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté qui ne s'épouvante de rien." Honoré de Balzac


podcast

 

Toujours ces mots qui me brûlent les lèvres,

Qui veulent jaillir hors de moi et m'enfièvrent.

Pourquoi tant résister à l'irrésistible tentation,

De qualifier le tourbillon de sa passion.

Chacun sait qu'a les dire trop facilement,

On risque d'en détruire le sens assurément.

Mais pourquoi ces paroles au reflet d'éternité,

Ne pourraient-elles pas dans l'élan d'un instant être jetées?

Seraient-elles tellement moins belles,

Si on ne les jurait pas éternelles?

A trop craindre de les désacraliser,

Enfouies, elles restent paralysées,

Enfermées dans le cercueil des non-dits,

Elles attendent aux portes du Paradis,

Interdisant l'accès au firmament

Du bonheur partagé des amants.

 

mercredi, 17 mai 2006

Ma tête, mon cœur (version fille)

Petite surprise...juste pour vous...*


podcast

 

Ma tête, mon cœur (version fille)

version originale de Grand Corps Malade  ici


Le corps féminin est un royaume ou chaque organe veut être roi
Il y a chez la femme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi.
Cette lutte permanente est la plus grosse source de revers
Elle oppose depuis toujours la tête, le cœur et les ovaires.
Q’les messieurs nous excusent si on fait des trucs pas clairs
Si un jour on est en chaleur, le lendemain  protocolaires.
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le cœur, les ovaires discutent mais sont jamais d'accords.
Mon cœur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête un soldat qui s'laisse rarement attendrir.
Mes ovaires sont motivés, aimeraient bien pé-cho c'beau brun
Y'en a un qui veut pas, 'tain mon cerveau m'casse les reins
Ma tête a dit a mon cœur qu'elle s'en bat les ovaires
Si mes ovaires ont mal au cœur et qu'ça crée des revers
Mes ovaires ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'cœur
Comme mon cœur gèle de froid, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes ovaires sont têtes en l'air et ont un cœur d'artichaut
Et quand mon cœur perd la tête, mes ovaires restent au chaud.
Et si ma tête part en vrille, mon cœur est en défaite
J'connais cette histoire par cœur, elle n'a ni cul ni tête
Moi les hommes me craignent, autant qu'je suis folle d'eux
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est foireux
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment que j'm'affaire
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon cœur et mes ovaires.

*enregistré avec les moyens du bord qui sont debordés ;-)

Une autre version chez Soul Twin Mel :-)

mardi, 16 mai 2006

"Ma tête, mon coeur" Grand Corps Malade

Ce texte decouvert dans Taratata (sur TV5), m'a beaucoup amusee. Avant tout, c'est un tres beau texte et si vous recuperez l'album, vous verrez que la voix ajoute encore au charme de ce jeune "slamer". Mais surtout, le style "homme, mode d'emploi" est assez craquant. Comme si les hommes avaient besoin de nous expliquer leur fonctionnement a nous les femmes, parce que nous les femmes nous fonctionnons si differement ;-) Cette idee me plait beaucoup. Sans avoir la pretention de comprendre les hommes, ni meme les femmes d'ailleurs, il me semble tout de meme que dans le domaine aborde, il y a plus de similitudes que ce qu'on nous apprend. Ce sujet a deja ete evoque plusieurs fois sur ces pages en echo a d'autres Blogs de femmes, mais aujourd'hui, il m'inspire une reponse en miroir que vous trouverez a la suite de son illustre modele.

 

Ma tête, mon coeur

Artist: Grand Corps Malade
Album: Midi 20
Year: 2006
Title: Ma Tête, Mon Coeur
 



Le corps humain est un royaume ou chaque organe veut être le roi
Il y a chez l'homme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi
Cette lutte permanente est la plus grosse source d'embrouille
Elle oppose depuis toujours la tête, le coeur et les couilles
Que les demoiselles nous excusent si on fait des trucs chelous
Si un jour on est des agneaux et qu'le lendemain on est des loups
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le coeur, les couilles discutent mais ils sont jamais d'accords
Mon coeur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête est un soldat qui s'laisse rarement attendrir
Mes couilles sont motivées, elles aimeraient bien pé-cho cette brune
Mais y'en a une qui veut pas, putain ma tête me casse les burnes
Ma tête a dit a mon coeur qu'elle s'en battait les couilles
Si mes couilles avaient mal au coeur et qu'ça créait des embrouilles
Mais mes couilles ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'coeur
Et comme mon coeur n'a pas d'couilles, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes couilles sont têtes en l'air et ont un coeur d'artichot
Et quand mon coeur perd la tête, mes couilles restent bien au chaud
Et si ma tête part en couilles, pour mon coeur c'est la défaite
J'connais cette histoire par coeur, elle n'a ni queue ni tête
Moi les femmes j'les crains, autant qu'je suis fou d'elles
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est un sacré bordel
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment qu'je fouille
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon coeur et mes couilles.

 

Ma tête, mon coeur (version fille)

Le corps feminin est un royaume ou chaque organe veut être le roi
Il y a chez la femme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi
Cette lutte permanente est la plus grosse source de revers
Elle oppose depuis toujours la tête, le coeur et les ovaires
Que les messieurs nous excusent si on fait des trucs pas clairs
Si un jour on est en chaleur et qu'le lendemain on est protocolaires
C'est à cause de c'combat qui s'agite dans notre corps
La tête, le coeur, les ovaires discutent mais ils sont jamais d'accords
Mon coeur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir
Mais ma tête un soldat qui s'laisse rarement attendrir
Mes ovaires sont motivés, ils aimeraient bien pé-cho c'beau brun
Mais y'en a un qui veut pas, 'tain mon cerveau m'casse les reins
Ma tête a dit a mon coeur qu'elle s'en battait les ovaires
Si mes ovaires avaient mal au coeur et qu'ça créait des revers
Mais mes ovaires ont entendu et disent à ma tête qu'elle a pas d'coeur
Et comme mon coeur gele dans l'froid, ma tête n'est pas prête d'avoir peur
Moi mes ovaires sont têtes en l'air et ont un coeur d'artichot
Et quand mon coeur perd la tête, mes ovaires restent au chaud
Et si ma tête part en vrille, mon coeur est en défaite
J'connais cette histoire par coeur, elle n'a ni cul ni tête
Moi les hommes me craignent, autant qu'je suis folle d'eux
Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est sacrément foireux
J'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment que j'm'affaire
Je resterais sous l'contrôle d'ma tête, mon coeur et mes ovaires.

Une autre version chez Soul Twin Mel :-)


 

lundi, 15 mai 2006

"Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ?" Friedrich Nietzsche

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A Star is born :-)
Trois heures, dans le noir, mal assise, plongee dans le gala de danse...
Enorme, impressionant, au moins 500 personnes, la demesure a l'americaine...
Un peu etrangere a toutes ces tribus, grands-parents en renfort, qui viennent applaudir les lutins en costumes indecents de plumes et de paillettes, de diademes et de fleurs.
Et puis, il y a le groupe des adolescentes mal dans leurs corps, sans grace,
qui tentent maladroitement de conserver le rythme et de suivre les autres.
Et puis, il y a quelques jeunes femmes, bien dans leur peau, exhibant une sensualite admirablement assumee malgre leur peu d'experience. En les voyant, on peut comprendre qu'un homme mur puisse se laisser envouter...
Sombrer avec la complicite du noir, dans une sorte de transe emotive,
chaque numero arrachant quelques larmes.
Comme si toute la vie de ma fillotte defilait devant mes yeux...
Les annees manquees...Les annees a venir, a construire...
Bouleversant...
Quand elle apparait enfin, mon coeur explose de joie et de fierte.
Elle est dans son element, tout a fait a l'aise, concentree, bien dans son role, resplendissante dans sa robe avec son corps si fin, si elance, si delicatement muscle par rapport aux petites filles un peu plus agees alignees a ses cotes.
Elle accomplit chaque geste, chaque claquette, avec l'assurance et le port d'une reine, bien meilleure qu'a la generale de la veille. Quand certains sont glaces par le trac, d'autres se revelent sous les yeux du public.
C'est MA fille, je ne peux pas le croire!
Le poids de la responsabilite de ne pas gacher tant de talent me parait encore plus lourd ce soir...

08:42 Publié dans Vivre | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels

dimanche, 14 mai 2006

"Quand certains entendent un écho, ils s'imaginent avoir produit le son." Ernest Hemingway


podcast

 

L'une des meilleures surprises de la Blogosphere a mon gout est de parcourir les blogs qu'on aime et d'y decouvrir, au detour d'un billet, comme l'echo de son ame.

Parfois, l'hommage  est directe, reconnu, annonce, attribue, mais plus souvent et c'est meilleur, il est juste le reflet subtile d'une inspiration dans le style, le sujet, le fond ou la forme.

Chaque fois, c'est comme une trouvaille, un petit tresor. Une vague d'emotions s'empare de moi, un grand sourire, miroir de ceux qui m'ont aussi inspiree plus ou moins consciemment. C'est un peu comme une cascade d'eau fraiche de montagne qui rebondit joyeusement de rocher en rocher, un seul trait, presque une meme ame...

Une liste de liens pourrait vous guider dans ce voyage au pays des echos, mais explorez plutot a l'aventure mes univers preferes et jouez a decouvrir par vous meme, au fil des jours, ces petites douceurs innimitables, comme des souvenirs de reves...c'est delicieux...