lundi, 17 avril 2006
"La relation entre la vie et la mort est la même que celle qui existe entre le silence et la musique - le silence précède la musique et lui succède." Daniel Barenboïm
Savoir encore une fois reinventer la complicite avec le Prince des Fleurs pour chasser les orages. Laisser la langue se delier pour flater son ego et sa virilite. Se donner l'un a l'autre encore et encore jusqu'a ce que les corps s'assoupissent sous l'effort. S'offrir l'oubli, l'adandon, la paix, le pardon.
Fabriquer des souvenirs d'enfance pour les enfants. Encore deux buts legendaires du Thierry Henry de Fillot, la dexterite de la plus Foxy Lady des Fillottes, la quete des oeufs, le Festival des Cornouillers et sa fete forraine. Faire sonner la cloche avec le marteau et rapporter des jouets de plastique gonflables, réminiscences d'un certain Pinpin bleu et blanc qui tenait une carotte et dont l'odeur chimique etait le plus rassurant des parfums.
La floraison incroyable et sans cesse renouvellee du Printemps de Virginie exhibe sa splendeur depuis deja plus d'un mois.
Ce furent d'abords les timides et ephemeres fruitiers: cerisiers. pommiers, poiriers, en boules blanches et roses emportees en pluie de petales par le vent et releves par le jaune d'or des abondants forsythias alors que les feuilles n'avaient pas encore fait leur apparition.
Puis, viennent les plus durables cornouillers avec leur grosses fleurs oranges, blanches ou roses aux coeurs de billes vertes contrastant avec la petite fleur en grappe fushia des arbres de Judee, soit a l'etat sauvage parsemes dans la foret et sur les taluts, soit plantes aussi dans les jardins.
Tres vite les eclatants azalees entrent en scene avec des pourpres plus ou moins sombres, des roses vifs ou tendres, des saumons doux et parfois du blanc, accompagnes des grappes parmes des glicines et des lilas.
Et bientot, les gros buissons de vieux rhododindrons viendront ajouter des violets, des rouges et des roses.
Partout ou le regard se pose, la nature excessive, luxuriante, lyrique et feerique defie sa propre creativite pour utiliser toute la palette de
l'arc-en-ciel.
Meme sous la pluie, le Printemps de Virginie souri.
22:35 Publié dans Amour, Blog, Deuils, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
dimanche, 16 avril 2006
"Pour le papillon, la propriété, c'est le vol." Albert Willemetz
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samedi, 15 avril 2006
"La chevalerie: délivrer de belles vierges des châteaux des autres pour les enfermer dans le sien." Levison
Alors même que le 2ème visiteur m'absorbait complètement et se nourrissait de mon essence, un Chevaleresque Troisième Visiteur tentait de faire connaitre sa présence. Immédiatement, il a tout fait pour brouiller les cartes, créer des interférences et empêcher « l'eau de couler ». Il semblait vouloir me protéger, comme convaincu que le prix qu'il faudrait payer pour accéder à la 8ème Marche serait insupportable. Mais le 2ème visiteur ne pouvait être qu'une étoile filante, c'était une évidence. Instinctivement, un flash de clairvoyance m'avait prévenue qu'il m'utiliserait pour passer à autre chose ou plutôt à quelqu’un d’autre. Le rôle que le destin m’avait attribué était celui d’une accompagnatrice pour franchir une étape, pas celui d’une partenaire pour la vie, meme si le niveau d'Amour et de conscience qu'il m'a permis d'atteindre en échange restera toujours mien. L’éclat du processus en train de s’accomplir sous mes yeux émerveillés était aveuglant et cette expérience en me forçant à puiser profondément les ressources nécessaires à la transformation a fait remonter à la surface des émotions enfouies qui me seront précieuses pour mon fils. La cruelle règle du jeu avait donc été acceptée sans regret. Cependant, le Chevaleresque Troisième Visiteur lui se faisait du souci et ne cessait de me submerger d’ondes négatives de plus en plus puissantes qui ont fini par culminer peu après le début de la fin avec le 2ème visiteur. Cet échange brutal, lui tentant de pénétrer ma conscience, et moi essayant de repousser son sombre présage et la souffrance dont son âme écorchée me saturait, a lentement généré une énergie considérable qui s’est accumulée sur plusieurs semaines pour exploser en ce fameux lundi, en un formidable orage. La tempête a surgi du Nord sans que rien n’eu pu permettre de l’annoncer. Dans un grondement gigantesque de tremblement de terre, les arbres sifflaient et les branches craquaient dans les bourrasques d’un vent de folie. Le ciel s'est brutalement obscurci et les éclairs se sont mis crépiter de toutes parts. Installée sur la terrasse, fascinée par ce déchainement inhabituel des éléments, l'idée de me mettre à l’abri m'effleurait à peine tant le paysage était dantesque et magnétique. Mon corps était comme électrifié, complètement fébrile, mon cœur comme percé de flèches, presque douloureux, ma tête comme dans un étau, prête à imploser. Le bruit fracassant se rapprochant de plus en plus et l'odeur du souffle humide de la pluie qui arrive devenant entêtante, il a fallu tout de même battre en retraite à cause de l'ordinateur portable. A peine arrivée enfin dans l’enceinte protectrice de la maison, son courriel c’est affiché, me precipitant dans un violent vertige...Il avait réussi à entrer…Le cataclysme s'éloigna alors aussi brutalement qu'il était venu...
[À suivre…]
18:05 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Journaux personnels
vendredi, 14 avril 2006
"La fidélité est contraire à la nature humaine." Charles Fourier
Merci Madison!
Tu me permets encore de faire la synthese!
L'exclusivite est un fantasme social. Il y a tant de formes d'amour que vouloir les trouver toutes dans un seul et meme etre est une illusion de conte de fees...qui nous est ressasse depuis notre naissance...d'ou l'insatisfaction de la plupart des gens, d'ou le nombre de divorce. Notre partenaire n'est pas notre TOUT, alors notre TOUT doit etre ailleurs...Pas tres credible si l'on y reflechit un peu, n'est-ce pas?
En synthese, l'amour sous toutes ses formes, sans avoir a lacher la proie pour l'ombre,il n'y a que ca de vrai...et si j'ai besoin de plus d'un amoureux alors je peux comprendre que mes amoureux aient besoin de plus d'une amoureuse...la ou le bas blesse, c'est quand ces autres exigent l'exclusivite! C'est un risque a prendre pour decouvrir ces nouvelles formes d'amour, parce qu'au fond ca n'est pas si grave. On vit toujours avec les consequence de ces choix, meme quand on choisit de ne pas choisir ;-)
Merci pour ce theme qui m'aide a retrouver ma route :-)
"La fidélité est l'art de ne pratiquer l'adultère que par la pensée."
Decoly
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"Ah! Je ris..."
LOOP
De la douleur au fantasme, du fantasme a la musique, de la musique a la communion, de la communion a la parole, de la parole a l'amour, de l'amour aux mots d'amour, des mots d'amour a la vision...
...au 13 avril 2006.
De la vision au regard, du regard au reve, du reve a l'eveil, de l'eveil au desir, ...jusque la parfaitement en phase...nous marchons en funanbules au bord du Grand Canyon, et puis l'un passe du desir au spirituel mais pas l'autre,...au final les deux obtiennent ce qu'ils attendaient...c'est beau la vie ;-)
De la douleur au rire en 33 jours LOL!
D'une part, il faut eviter de se prendre trop au serieux et d'autre part on peut vraiment lire des trucs comiques dans la blogosphere ROFL!
Finalement, avoir appris par la force a gerer tous ces deuils est vraiment une benediction :-)
THE LOOP
"Give you the stars above
The sun of the brightest day
Giving you all my love"
Tom Waits
Chut...le coffret est referme...
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jeudi, 13 avril 2006
"On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais." Marguerite de Valois
"L'ombre de ton ombre..."
Jacques Brel
La Liseuse (1634)
Elle avait ete la fille d’une femme-enfant adulee par son mari. Elle n’avait pas ete desiree, sa Maman en avait ete malade pendant toute sa grossesse et dans son innocence avait faillit la perdre a deux reprises quand elle etait bebe. Elle avait gache leur vie de jeunes tourtereaux insouciants et la carriere de cantatrice de la femme-enfant. Sa Maman en avait concu une grande indifference pour elle. Son Papa aurait pu l’aimer mais il avait une femme-enfant qu’il adorait plus que tout, alors il n’avait pas de place dans son cœur pour ce petit ange blond. Son premier souvenir, elle doit avoir 2 ans, c’est la frayeur d’un grand escalier de pierre en colimacon qu’il lui fallait gravir marche apres marche seule pour aller se coucher toute seule au fin fond du couloir de la peur d’une grande batisse glaciale. Elles etaient tres hautes ces marches pour une si petite fille, elle etait tres froide la pierre, il etait tres sombre l'escalier avec tous ses recoins noirs fourmillants de monstres imaginaires, d'ogres devoreurs d'enfants. Mais, elle est deja independante, elle n’est pas attachee a sa Maman et elle croit qu’elle n’a besoin de personne. Alors a la naissance de son frere, elle a 2 ans et demi, c’est elle qui devient la Maman. Pour ces 5 ans, elle recoit un gros reveil de metal avec un nounours dont les yeux tournent au rythme du tic-tac, il restera longtemps son meilleur ami avec son chant regulier qui la rassure la nuit. Le matin, elle le fait sonner pour se lever la premiere, faire le biberon de bledine de son frere, le laver, l’habiller. Puis elle prepare un Nescafe pour Papa qu'elle pose sur la table de nuit et le reveille en lui caressant le front tendrement. Il finit par s'extraire du lit juste a temps pour les conduire a l’ecole, laissant Maman endormie sous l’edredon. Et puis tres vite, il ne les emmene meme plus, elle est assez grande pour gerer les 4 carrefours a traverser. Elle se refugie alors dans les livres qu’elle consomme avec avidite, tous les livres. Elle lit tout, tout le temps et beaucoup trop tot. A l’adolescence, sa Maman devient jalouse et haineuse a cause de sa carriere abandonnee, et ne cesse de devaloriser son physique ingrat. Elle n’a en effet pas herite de la beaute fragile de sa Maman, elle a une ossature massive, des traits lourds, une peau trop blanche, trop rouge en ete, et toute en taches, des cheveux trop fins. Elle a beau etre toujours la meilleure a l’ecole, la chouchoute des profs, si elle rapporte un 20, on lui dit pourquoi t’a pas eu 21 ? Et oui, il ne faudrait pas faire de l’ombre au petit frere qui souffre de dislexie le pauvre. Alors, elle enferme un a un tous ses sentiments dans le coffret de son cœur et avale la cle. Elle vit par procuration dans ses livres qu'elle absorbe et delaisse aussitot pour ne ressentir ni plaisir, ni honte, ni douleur, aucune emotion de la vraie vie.
Ce debut de vie superficiel d’où l’amour est absent est a l’origine de son insatiabilite de tout, des possessions materielles au sexe…et surtout, elle s’apercoit que personne ne pourra jamais l’aimer assez…et pourtant elle a ete beaucoup aimee depuis que le Prince des Fleurs a retrouve la cle de son cœur, oui beaucoup, mais pas assez…
"Quand tu es près de moi,
Cette chambre n'a plus de parois,
Mais des arbres oui, des arbres infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C'est comme si ce plafond-là,
Il n'existait plus, je vois le ciel penché sur nous... qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n'y avait plus rien, non plus rien d'autre au monde,
J'entends l'harmonica... mais on dirait un orgue,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le ciel infini,
Et pour toi, et pour moi"
Carla Bruni.
16:34 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels
mercredi, 12 avril 2006
"Le bonheur est un rayon de soleil que la moindre ombre vient intercepter ; l'adversité est quelquefois la pluie du printemps." Proverbe Chinoix
La grande Descente de croix (1633)
Presente "LE" Chef d'Oeuvre hier auraient pu etre mal interprete par certains...
C'est tout de meme celle qui m'a le plus marquee, imaginez que cette eau-forte est tracee au burin sur une plaque de cuivre en "negatif" avant d'etre "imprimee" sur le papier.
C'est hallucinant lorsqu'on connait les contraintes de la dite technique (c'est a dire qu'un trait ne peut etre retouche) de voir la lumiere que Rembrandt est capable de produire...
"When I'm feeling blue, all I have to do
Is take a look at you, then I'm not so blue
When you're close to me, I can feel your heart beat
I can hear you breathing near my ear"
Phil Collins
22:55 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Journaux personnels
mardi, 11 avril 2006
"La couleur est la souffrance de la lumiere" Goethe
Jupiter et Antioche (1659) Eau-forte de Rembrandt
Extrait du catalogue de l'Expo de 1986 recu du jour car il n'y avait pas une seule image sur Internet a la mesure d'une telle emotion artistique.
L'exposition d'Eaux-Fortes de Rembrandt au Petit Palais d'Octobre 2006 a Janvier 2007 ou l'art du clair-obscur en noir et blanc.
Si vous ratez ca l'hiver prochain...vous risquerez de devoir attendre 20 ans!
Merci Maitre de mon Ame pour m'avoir rememore ces merveilles
Merci pour le goût de l'eau fraîche et la joie de l'Adagio sans pareille
Merci pour la perte d'appétit et le détachement des choses matérielles
Merci pour la 8eme marche, vos baisers étoiles, vos baisers fleurs, vos baisers soleil
En ne vous demandant pas de pardonner l'impardonnable et en esperant que vous que vous serez heureux, riche et celebre, a la mesure de votre talent.
16:58 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Journaux personnels
lundi, 10 avril 2006
"Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux." Anatole France
Avec la clairvoyance tout voir, tout savoir
Pouvoir prévoir la fin, la fin de l'histoire
Et pourtant ne pas etre saisie par la peur
Ne pas fuir l'horreur les futurs pleurs
Aimer à en oublier toute sa vie
Vivre à s'abandonner à la folie
Tout laver dans une bonne douche chaude
Et connaitre la renaissance douce de l'aube
Voir dans les yeux des enfants le reflet de sa douleur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur
Avoir la force de l'oublier pour preserver leur bonheur...
13:47 Publié dans Amour, Blog, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Journaux personnels
"La démesure en fleurissant produit l'épi de la folie, et la récolte est une moisson de larmes." Eschyle
Tous les visiteurs ont quitté mon cœur vide à la folie
Le corps brulant du Prince des Fleurs est un faible apaisement
Ses mots tendres et rassurants sonnent pourtant comme un onguent
Mais rien ne peut combler l’absence de suppléments d’âme
Alors mon esprit déserté de tous se damne et se pâme
La lumiere s'est eteinte
La solitude ma seule etreinte
05:55 Publié dans Amour, Blog, Deuils | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Journaux personnels
dimanche, 09 avril 2006
"La plume est la langue de l'âme." Miguel de Cervantès
La langue...ma langue...
Elle a eu sa propre vie aujourd'hui, coeur du desir, centre d'une sensualite exhacerbee, concentratrice de libido.
Pas moyen de l'empecher de venir caresser la virilite confiante du Prince des Fleurs au reveil. Salivante, titillante, glissante, tout le long du membre d'abord tendre puis tendu, elle joue legere comme un papillon, ou se fait l'alliee des levres, la complice du souffle, la partenaire des dents, pour decliner un arc en ciel de sensations. Sa dexterite et sa passion sont pleinement recompensees par les pelotages de grandes mains brulantes qui flattent chaque courbe moelleuse et douce. Les ebats qui s'en suivent sont passiones et tendres, d'une intensite a la mesure de nos 12 annees de complicite, et plus encore, la 8eme Marche...
Mais ma langue n'aurait pu s'en contenter et tout le reste de la journee, elle viendra taquiner sa comparse entre les levres du Prince de Fleurs, avant de revenir baver de luxure a son point de depart pour raffermir une fois encore son desir.
Et meme durant ces batifolages la, elle en veut plus lechant les doigts pour se calmer...
Il faudrait tout de meme qu'elle finisse par s'assagir cette tendre langue, qu'elle cesse de vouloir tous les projecteurs sur elle et qu'elle veuille bien s'endormir...
22:51 Publié dans Amour, Blog, Sensualite | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Journaux personnels
Pour Jimmy
1. Attrapez le livre le plus proche de vous, allez à la page 18, qu'y a-t-il d'écrit à la 4ème ligne?
"En meme temps, il m'a paru manquer de naturel." (Duras) Est-ce un signe?
2. Étirez votre bras gauche aussi loin que possible...
Le bout du bureau
3. Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la TV ?
Je ne me souviens pas, je blogue devant la TV...
4. Sans vérifier, devinez quelle heure il est:
10h00
5. Maintenant, vérifiez, quelle heure est-il réellement ?
9h45, je suis vraiment crevee
6. En dehors du bruit de votre ordinateur, qu'entendez-vous ?
Suites pour violoncelle seul de Bach (No3 - Sarabande)
7. Quand êtes-vous sorti pour la dernière fois ? Qu'avez-vous fait?
Rentre a l'instant d'un diner chez le boss du Prince des Fleurs, discute de la Blogosphere avec sa femme.
8. Avant de commencer ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Les réponses de Jimmy a ce questionnaire.
9. Que portez-vous ?
2 Boleros de soie l'un sur l'autre a meme la peau (c'est doux), une longue jupe de dentelle brune, un cache coeur en soie et cashemere, exceptionellement parce que le Prince des Fleurs me l'a demande, un string de dentelle fushia avec un papillon de strass sur les fesses.
10. Avez-vous rêvé la nuit dernière ?
Sans doute, mais à quoi ?
11. Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
Pendant le diner, en racontant l'histoire de Lundi...edulcoree bien sur...
12. Qu'y a t il sur les murs de la pièce où vous vous trouvez ?
Une horloge qui tourne a l'envers, un calendrier, des dessins d'enfants.
13. Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
Rien, senti oui.
14. Que pensez-vous de ce questionnaire ?
J'ai du mal a me prendre au jeux...
15. Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
"La petite Chartreuse" sur TV5, par hasard, emouvant au point de me detourner de mon clavier.
16. Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous ?
Une montgolfiere blanche.
17. Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas à propos de vous
Le Prince des Fleurs est en train de me caresser les seins pendant que je tappe. C'est trop bon, c'est la pause...
18. Si vous pouviez changer une chose dans le monde, en dehors de la culpabilité ou de la politique, que changeriez-vous ?
Abolir l'argent.
19. Aimez-vous danser ?
Trop, comme beaucoup de choses.
20. George Bush:
Il n'a jamais ete elu.
21. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était une fille ?
Je passe
22. Quel serait le prénom de votre premier enfant si c'était un garçon ?
Je passe encore.
23. Avez-vous déjà songé à vivre à l'étranger ?
Je le fais ;-)
24. Que voudriez-vous que Dieu vous dise quand vous franchirez les portes du paradis ?
Encore un petit tour?
25. Quelles sont les 4 personnes qui doivent faire ce questionnaire sur leur propre blog ?
Je passe encore.
00:05 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Journaux personnels
vendredi, 07 avril 2006
Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1
J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.
Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...
Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
Cliquez plutôt ici.
9 Novembre 2005.
Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.
Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.
12:35 Publié dans Amour, Blog, Fantasmes, Sensualite, Visiteurs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Journaux personnels, citation, attachement, érotique, fantasme, amour, coeur, jarretelle, guêpière
jeudi, 06 avril 2006
"Seuls ceux qui prennent le risque d 'aller trop loin peuvent découvrir un jour jusqu 'où l 'on peut aller." T.S. Eliot
Souffrir d'un exces d'inspiration...
Que choisir?
Vous ecrire ma tete a claques
Vous ecrire une Etoile Fillante qui s'eteint
Vous ecrire la Resilience infinie de l'Humanite et les 7 Mercenaires
Vous ecrire les Nuits Blanches d'un Chevaleresque Troisieme Visiteur
Vous ecrire mes Aventures Americaines depuis la genese
Vous ecrire les resources qui manquent a votre Supplement d'Ame pour aider son Thierry Henry de Fillot
Vous ecrire les quetes de l'Escalier
Vous ecrire comment je suis devenue clairvoyante et a quel point c'est inutile
Vous ecrire le Printemps en Virginie et la luxuriance de ses bourgeons fleuris
Vous ecrire le vertige du don de soi et sa douleur
Vous ecrire vos fantasmes (ce que je prefere ;-), mais pour ca il faut me les reveler, j'amorce la pompe dans la prochaine note)
Vous ecrire mes exces, la quete sterile d'un absolu obsolete
Vous ecrire mes petits jeux mesquins quand je me laisse deriver dans les schemas masculins
Vous ecrire comment une Princesse reussi a avoir un ecran plat tout neuf dans son cagibi parfume a l'atmosphere si paisible
Vous ecrire la caresse du vent et de la soie, la protection de la riviere
Vous ecrire le long fleuve tranquille de la vie
Vous ecrire les "Mozarts assassines" et les ressuciter
Vous ecrire la passion, l'intensite de chaque instant, les coups de soleil
Vous ecrire un orage, une tempete
Vous ecrire ce que vous voulez
A l'infini, vous ecrire
Pour pleurer, rire,
Aimer, oublier, decouvrir,
Ne faire que vous ecrire,
Et entendre palpitter vos ames
Au souffle rythmé de mon ame
Pour une symphonie universelle
Alors a vous de choisir...
13:00 Publié dans Amour, Blog | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : Journaux personnels
mardi, 04 avril 2006
"Il faut bien que jeunesse se passe, et supporter patiemment que celle des autres se passe de nous." Marcel Pagnol
Cette tranche de vie vous surprendra peut-être...Pas que ces pages ne cachent quoi que ce soit, mais disons que j'en ai beaucoup à raconter. Nous avons toutefois generalement vole plus haut ensemble...Mais bon, quand on reçoit un appel comme ca, surgit du passé, et qu'un tel souvenir vous revient en mémoire...C'est un signe et il ne faut pas ignorer les signes...
Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin. Cliquez plutôt ici!
Voici donc le déroulement des événements...
Chapitre I: Le prologue
Dimanche, faire du ménage sur Skype...On reçoit des 10aines de contacts par jours de tous les coins de la planète, à la recherche de quoi, on se le demande...probablement la même chose que ceux qui m'abordaient dans le Metro, comme le Prince des Fleurs, du temps de ma gloire (ca c'est pour dire continuez, parfois ca marche!). Je fais ça presque machinalement sans aucune concentration...mais, premier signe, celui-ci attire mon attention, le pseudo d'abord, plutôt sophistiqué pour un appel au hasard, puis je lis le texte: "Seriez-vous Aude S. la copine de Brigitte G.?" Intriguée, je lance un "Oui, qui êtes-vous?"
Chapitre II: Le deuxième signe
Aujourd'hui, pas envie d'aller m'enfermer dans mon cagibi de bureau sans fenêtre alors que le Jet-stream couve la Virginie de la douceur du début de l'été. Alors je décide de travailler à la maison...enfin travailler, il faut le dire vite, la journée va être riche en rebondissements non professionnels...
Branchée sur mes 2 ordinateurs, celui du bureau, celui de la maison, plus l'iPAQ, un vrai régal pour ma cervelle multitâche, quand...un message instantané sur Skype: "Eric"...J'en connais plusieurs des Eric, mais qui connaissent aussi Brigitte, là le choix se réduit à un, incrédule: "Le Eric des bureaux de D.?" Mais oui, c'est lui!
Chapitre III: Le contexte
Il y a 15 ans, je n'avais pas encore 25 ans, mon MBA en poche et je venais d'arriver de ma Province natale (bon en passant par les States tout de même) pour conquérir la Capitale. J'avais rencontre Brigitte dans un "stage" de Télémarketing débile mais qui m'avait tout de même décoincée de ma phobie du téléphone, tellement décoincée que...mais bon c'est une autre histoire... Bref, elle avait une petite trentaine, 2 ravissantes filles, était séparée plus ou moins de son époux et dévergondée comme moi, nous étions donc copines de chasse...Et oui, les chasseurs sont parfois chassés...;-) C'était le Printemps...
Chapitre IV: La rencontre
Nous voulions diner un soir dans un resto branché derrière les Champs (les détails m'echappent). Vague souvenir d'une 3eme fille, pas sur. Il y avait une énorme queue, d'après l'hôtesse au moins une heure d'attente pour une table de 2 (ou 3?). Dans la file, derrière nous, 2 (ou 3?) jeunes hommes cravatés, clairement en chasse, plaisantent en disant que ca irait peut-être plus vite si on demandait une table de 4 (ou 6?). Chiche. Il y avait en effet beaucoup moins d'attente et nous dinons donc à la même table. Eric a emballé Brigitte ce premier soir, je ne me souviens pas s’ils ont fait l'amour ce soir là, il me semble que c'était quelques jours plus tard. Elle m'en fait de très gentils compliments, il est un excellent amant très attentif et très tendre. Je suis intriguée.
Chapitre V: Mon tour
C'étais au début de mon exploration de la 5eme marche (en reference a l'escalier de cette note), celle des fantasmes de mes amants. Brigitte était passée avant moi, une femme plus jolie, plus d'expérimentée, une danseuse, très différente de moi, il fallait que assurer et j'étais d'humeur joueuse. Quand il m’a appelée dans mon placard de bonne du XVIème, c'était l'aventure... On commence à discuter de ce qui lui plairait, il parle de porte-jarretelles, d'un strip-tease à la "9 semaines et demi". Je n'ai pas la combi (pas encore) mais le porte-jarretelles si et les talons hauts et aussi le store...mais le store, il est au bureau…
Chapitre VI: Le lieu
On se donne donc rendez-vous au bureau, mon bureau, les bureaux de D. à Nanterre. Ils sont assez classe, gris perle, et high-tech ces bureaux. Certains sont équipés de vitres et de stores... et de musique. Nous n'en occupons à peu près que la moitié, le reste est vide. Il me dit qu'il veut faire l'amour dans toutes les pièces...Il doit y en avoir une bonne douzaine...
Chapitre VII: Le défi
Je l'accuse d'être présomptueux. Et quand il arrive, il admet que ca va être difficile. Je lui dis en plaisantant qu'il nous faut du renfort. Pas besoin de lui dire deux fois...
Chapitre VIII: La deuxième équipe
Eric appelle son copain Philippe et...le réveille! Philippe n'a pas envie de venir, il dort, il croit au canular... Finalement, je prends le téléphone, et avec ma voix la plus suave, celle qui chatouille, celle qui a fait qu'aucun homme ne m'a jamais raccroche au nez quand je faisais du télémarketing et qu'en fait ils ne voulaient meme pas raccrocher du tout, celle qui m'a fait avoir ce travail, je lui décris ma tenue et lui demande de s'exécuter sans discuter. Il dit qu'il prend une douche, un café, une bouteille et qu'il arrive.
Chapitre IX: L'ascenseur
L'ascenseur accède directement à l'accueil. Eric et moi, en porte-jarretelles et talons hauts, nous attendons Philippe sagement (presque) sur le canapé, en face de la porte de l'ascenseur. Le moteur se met en marche, la porte s'ouvre sur un Philippe éberlué! Les yeux du loup de Tex Avery...Sa tête...Son expression incrédule de pince-moi-je-rêve, restera à tout jamais gravée dans la mémoire de cette fille franchement banale qui n'avait de son point de vue comme arguments à mettre en avant qu'un 95 C, une voix chatouillante au téléphone, des yeux coquins et un gout prononcé pour les fantasmes des autres. Ce soir là, la petite jeunette un peu godiche et pas vraiment séduisante était la star du show. J'étais grisée.
Chapitre X: Le marathon
Premier bureau, celui du patron, parce qu'il est parano. Le fauteuil, le bureau avec Eric. Il est doué c'est vrai, un mélange de force et de douceur qui donne confiance. Il est clair qu'il ne joue pas que pour lui-même.
Deuxième bureau, le mien, histoire de le réchauffer un peu, toujours avec Eric, Philippe finit de se réveiller.
On saute un bureau pour visiter la table de la salle de réunion et là, c'est Philippe qui prend la relève et alors là Philippe, il est...bon je vous passe les détails...Mon dernier souvenir est Eric qui lui demande d'y aller doucement quand je lâche un petit cri de surprise...Tout c'est tres bien passé je vous rassure...N'est pas femme fontaine qui veut ;-) La suite m'echappe...J'ai du trop jouir...Il me semble qu'on a pas joué au strip-tease sur Joe Cocker en fin de compte...
Chapitre XI: L'épilogue
Je m'imaginais qu'ils faisaient ça tous les jours, enfin presque, Eric et Philippe. J'évoluais dans une demi-conscience pourtant sans alcool et autre drogue que le puissant stimulant du désir. Mais Eric aujourd'hui me dit que non, qu'il n'a jamais fait rien de semblable, qu'ils parlent toujours de cette soirée quand ils se remémorent leur heure de gloire entre amis. Il se souvient de mon nom, moi juste de son prénom, et même pas de celui de Philippe (pardon Philippe, comment ais-je pu oublier ?)...Mon orgueil est flatté. Je me dis qu'au moins cette quête stérile aura tout de même laissé un joli bouquet de souvenirs pour un certain nombre d'hommes qui peut-être me retrouverons sur Skype et m'appellerons pour parler du bon temps...
Sauf que pour moi...le bon temps... c'est maintenant!
Le gout de l'Amour en plus et celui de la performance en moins...
Ce texte est dedié à tous les hommes qui m'ont laissée et qui me laissent encore être la Fée qui exhauce leur voeux!
L'Art, celui du grand A: L'exposition d'Eaux-Fortes de Rembrandt au Petit Palais d'Octobre 2006 a Janvier 2007 ou l'art du clair-obscur en noir et blanc, a tomber raide.
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