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mercredi, 23 août 2006

"Fantasmes de désir comme des rêves, les oeuvres d'art constituent pour leur créateur - comme ensuite pour ceux qui en jouissent - une sorte de soupape de sûreté à la pression trop forte des instincts refoulés." Marie Bonaparte

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podcast

 

Trop plein d'amour comme la pression dans une cocotte minute,
Une cocotte bouillonante qui joue du sifflet comme d'une flûte.
Tant d'amour envahit tout. Tant d'amour fait peur.
Tant d'amour fait fuir. Tant d'amour ferme les coeurs.
Alors pour respecter l'espace vital, tenir la vapeur enfermée
S'assurer que le couvercle est bien hermétiquement scellé
Prier pour que la soupape de sécurité ait été bien pensée
Et qu'à la pression qui sans cesse augmente elle puisse résister
La cocotte tressaute en feu,  elle bondit dans une danse endiablée.
Mieux vaut se mettre à l'abri, elle pourrait à tout moment exploser.

mardi, 22 août 2006

"L'amour est la magie qui transforme la poussière de nos vies en une brume dorée." Anonyme

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Le Rituel continue. Le billet du jour peut etre trouve ici, sur Luxure Artistique.

lundi, 21 août 2006

"L'art n'est qu'une forme d'expression, un moyen d'extérioriser un trop plein d'amour ou de souffrance." Madeleine Leblanc

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de la fusion des âmes amantes
jaillit la lumière aveuglante
vibrants sont les cinq sens
ouverte est la transcendance
respirations sans air
frissons sans chair
chaleur sans flambée
temps sans durée

espace sans champ
extase en firmament

dimanche, 20 août 2006

"La plupart des hommes sont dans les brumes et ne le voient pas." Christian Charrière

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Le billet du jour se trouve ici, sur Luxure Artistique.

samedi, 19 août 2006

"La vie ne vaut d'être vécue sans avoir été gourmand de ce qu'elle offre..." Emmanuel Wathelet

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L’insatiable gourmande
Les yeux pétillants en amande
La bouche en cœur quémande
Sans cesse en redemande
Mais nul ne peut assouvir
Cet inextinguible désir
Et elle ne veut point asservir
A servir son plaisir
Alors elle papillonne
D’homme en homme
Tout son amour donne
Espérant qu’on pardonne

Ecoutez la gourmande:
podcast


 

vendredi, 18 août 2006

"Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé." William Blake

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Dans la piscine à bulles,

Les amants avides fabulent.

Au virtuel crépuscule,

En un instant majuscule,

Ensemble, ils basculent.

Les corps éblouis capitulent

Exultent dans le tulle

Etendent leurs tentacules

Aux plus petites particules

Sans contrainte, sans calcul.

Et d’une magique formule,

L’âpre plaisir s’accumule

En pluie de frissons pullule

Libère la béatitude libellule

Des chaines, des cellules.



 

En une vision incrédule,

L’écriture se remodule…

 

 

jeudi, 17 août 2006

"Si l'envie était une fièvre, le monde entier serait malade." Proverbe danois

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 Une brulante fièvre enflamme nos corps

D'une combustion spontanée nous dévore.

Nous dérivons dans la Luxure en accord

Jusq'à l'euphorie de l'explosion d’aurore.

De rutilantesflamèches nos yeux se colorent

Nous ennivrant éperdument de leurs scintillants trésors

Pour faire bouillir notre sang d'un désir plus fort.

Le vertige passionnel de l’aube peut éclore

Dans une lubrique avalanche de bulles en essor

Hurlez pour nous Intense ténor

Faites nous vibrer d'un festival sonore

Pour nous consumer, nous consumer encore...

Elancez-vous puissant picador,

Fouragez furieusement hors de tout bord.

Enveloppons-nous suprême toréador,

Chevauchons vers l'horizon le sauvage météore.

Valsons follement fougueux matadors,

Embrasonde griserie nos torrides sémaphores.

La fièvre aux esprits, la fièvre aux corps

Flamboyant d'un feu de joie la petite mort...

mercredi, 16 août 2006

"Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits ; tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu." François de La Rochefoucauld

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Dans ma vie apparait parfois un Cheshire Cat

Un être étrange aux délires insomniaques

Un personnage à tendance bizarre

Aussi cryptique qu’une œuvre d’art

Un homme du fantastique

A l’alcool ultra mystique.

Seulement quelques heures

Il a montre ces vraies couleurs

Des teintes sans leurres

Que seul peint le bonheur.

Toujours le même ou un autre

Il reste de l’orage le grand apôtre

Il apparait et disparait

Quand ca lui chante ou lui plait

Au gré des insomnies

Au gré des beuveries

Faire le tour d’une relation si sensible

Il sait bien que c’est impossible

Il est l’épice de la vie

Grain de folie, de fantaisie

Dans ma vie apparait parfois un Cheshire Cat

Un spectre protecteur et démoniaque

"L'âme a ses brumes, ses soleils et ses chaleurs d'orages." André Esparcieux

 

Un nouvel auteur rejoint l'aventure de Luxure Artistique pour poursuivre le Rituel de la Prophetie.

Merci Ryan :-)

Un autre billet du jour peut donc etre lu ici!

mardi, 15 août 2006

"Le doute est un hommage rendu à l'espoir." Lautréamont

 

 

 

Lorsque j’étais prête à faire n’importe quoi pour enfin être enceinte, la vue d’un bébé, ou même d’un jeune enfant perçait mon cœur de mille poignards. Le Prince des Fleurs et mes amis voyaient bien les sentiments opposés qui me déchiraient chaque fois que nous passions du temps avec leurs familles. Cette joie pure que seuls les enfants, sans arrière pensée, savent vous offrir brutalement obscurcie par ce manque insupportable…Pas la peine d’essayer de l’expliquer, les mots sont impuissants, seules celles qui connaissent cette douleur peuvent la comprendre. Je voulais un enfant pour connaitre la magie de la vie et aussi partager la tendresse inconditionnelle dont seule l’innocence est capable. Mais à cette époque là, je ne le savais pas, focalisée sur l’objectif, peu importaient les raisons.

Je prêtais mon corps à la routine quotidienne des soins avec l’opiniâtreté qui me caractérise, à la limite de l’acharnement, sans lever le pied le moins du monde professionnellement. Pas étonnant qu’il me soit devenu le plus parfait étranger.

Comment ne pas se détacher de sa chair quand cette dernière est piquée d’aiguilles presque tous les jours et son intimité fouillée plusieurs fois par mois par des objets étranges manipulés sans douceur par des mains sans amour ? Les stigmates sont encore visibles au creux de mon bras gauche, dans mon nombril et au plis de l'aisne, 6 ans plus tard. Comment ne pas considérer cette enveloppe charnelle comme un objet cassé incapable de remplir son unique fonction ? Comment ne pas lui faire la guère lorsque chaque mois il vous déçoit, encore et encore ?

Comment en vouloir au Prince d’avoir alors cherché entre d’autres cuisses une sexualité de plaisir délivrée des enjeux ? Comment lui en vouloir encore aujourd’hui de ne pas pouvoir satisfaire mon insatiabilité ? Lorsque l’on a tenu des années durant une femme désincarnée dans ses bras, n’est-il pas normal d’avoir du mal à s’adapter à une gourmande boulimique pas seulement de sexe mais aussi de tendresse et d’amour ? En fait, l’envie de l’aimer s’est peut être éteinte tout à fait et le désir de même essayer a disparu…

Lui, dont je vénère la constance, le détachement, la lenteur, la contemplation, lui qui m’a tout appris des sentiments, lui qui m’a conduite à l’orgasme multiple, lui qui m’a offert la capacité à verser des larmes, lui qui sait tout de moi et dont je sais tout, au travers de toutes ces conversations que nous avons du avoir pour se « synchroniser » pour l’adoption puis pour gérer les troubles de l’attachement de nos enfants, lui en aime une autre.

Il aime celle que j’étais avant l’ultime blessure, cette jeune bourgeoise trop éduquée, ambitieuse, matérialiste, déterminée à qui rien ne résistait. Celle qui l’entrainait dans une valse de vie endiablée, sans doute, sans faiblesse apparente, celle qui était cette image idéale façonnée par ses parents, celle qui a commencé à dépérir un glorieux jour d’Avril 2000 quand elle a cessé de se battre pour porter un enfant et s’est finalement éteinte le 15 Juin 2006.

Cette ébauche de femme là est morte et lui l’aime toujours. Il ne s’est même pas vraiment aperçu de sa lente agonie, ou peut-être l’a-t-il vu mourir à petit feu, mais simplement il l’a nié…Il a lui aussi sans doute droit de faire son deuil…

Mais voilà, il n’aime pas la nouvelle…

Dans un foyer peuplé d’âmes aussi durement blessées que le notre, l’option de la séparation n’est pas envisageable. Il nous faut alors reconstruire notre équilibre sur ce qu’il nous reste…les enfants…le sexe…une bonne table…des habitudes tendres dont il est sommes toutes difficile de se départir completement…et mon amour pour lui qui reste inchangé.

Trouver le courage d’aimer au quotidien sans être aimée…

Ne pas répondre aux reproches, au manque de respect, aux provocations, aux attaques systématiques, à l'indifférence…Ne pas lui demander d’explications quand il disparait des heures durant…

Profiter de chaque baiser, d’un compliment consenti presque malgré lui, de chaque caresse non réprimée, du plus léger sourire, de la sieste, ou de quand il me réveille avant l’aurore...

Le regarder dormir, chahuter avec les enfants, jouer avec le chien...

Espérer que cela puisse suffire… Que l’amour des visiteurs m'insufflera la force…

lundi, 14 août 2006

"Le doute est père de la création." Galilée

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Retrouver son innocence

Savoir embrasser l'enfance

Se mettre en convalescence

De vie, de pluie, d’absence

Se fermer aux apparences

Goûter à la désobéissance

Ne plus craindre l’offense

Sans peur sans réticence

Abandonner ses défenses

Ses remparts à la souffrance

S’abreuver de connaissance

Oublier toute concupiscence

Délivrance de l’intolérance

Attirance de transparence

Résurgence de tous les sens

Effervescence de croissance

Inconscience de l’essence

Attirance de l’espérance

Jouissance d’une renaissance

 

dimanche, 13 août 2006

"Il arrive parfois que deux êtres aient cette impression de se retrouver sur le chemin de la Vie. Comme s'ils n'avaient été jusque là que provisoirement séparés. Comme si l'un et l'autre s'attendaient." Olivier Lockert

 

 

 

Le billet du jour est sur Luxure Artistique...

 

En voici une traduction:

 

Deuxième Incantation du Rituel
 
Alors que le maître d'âme perd son cachet
Détourné par sa superficielle jolie traînée


Les orages du Troisième Visiteur me laissent mouillée
Retiennent mon souffle  et me font transpirer
Sa silhouette ne cesse d'apparaître dans le ciel embrumé
Son véritable amour, je ne peux oublier

Le calme du Quatrième Visiteur fait son entrée
La colère s'estompe et ne parvient plus à m'angoisser
Nos corps brûlants fondent en un duo émerveillé
Et son  amour pur est ma bouée

 

Alors que le maître d'âme perd son cachet
Détourné par sa superficielle jolie traînée

 

 

 

 

Alors que le maître d'âme perd son cachet
Détourné par sa superficielle jolie traînée

 

Le Cinquième Visiteur ne peut pas résister
Échappe bravement à la tentation de l'exclusivité
 Nous dansons le plus doux pas de deux enivrés

Son amour éternel est si parfait

 

Le Sixième Visiteur et moi nous sommes rencontrés
De l'absence des autres ses attentions m'ont libérée
De sa tendresse je suis à jamais l'obligée
Son amour de rêve protège sans rien regretter

 

Alors que le maître d'âme perd son cachet
Détourné par sa superficielle jolie traînée

samedi, 12 août 2006

"Ecrire des vers à vingt ans, c'est avoir vingt ans. En écrire à quarante, c'est être poète." Francis Carco

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Déjà 20.000 visites

 

Ce nouveau cap est arrivé si vite

A vous très chers visiteurs

Et surtout chers commentateurs

Qui me faites le grand  honneur

De toutes ces belles faveurs

Quelques mots du fond du cœur

De votre supplément d'âme sœur.

Chaque jour vous m'accompagnez

Sans sourciller, sans même  juger
Dans les  dérapages incontrôlés

Sur les grands chemins et les voies détournées

Quand les sanglots ne peuvent plus cesser

Quand le bonheur me ferait  exploser.

Merci de tous vos suppléments d'âme
Qui me touchent parfois m'enflamment

Et jamais ou si rarement  me blâment.

Vous portez sans faiblir cet oriflamme
Pansez les plaies et séchez les larmes

Unis par l'esprit et par des mots le charme.

Merci à chacun de vous pour ces 20.000 visites

Pour la suite des aventures, à très vite !


vendredi, 11 août 2006

"Quand elles ne savent plus quoi faire, elles se déshabillent, et c'est sans doute ce qu'elles ont de mieux à faire." Samuel Beckett

 

"Mon amie aimait aussi se montrer dénudée, mais ne m'a jamais dit, vraiment, pour quelles(s) raison(s)...

Pouvez m'aider à mieux comprendre?" fut la question posée par Chris en d'autres lieux.

 

Tout d'abord, cette question assume un principe, celui d'aimer se montrer denudée. C'est déjà à la base une hypothèse qui dans mon cas n'est pas exacte. Je n'aime pas "me montrer" nue, en revanche, n'ayant pas le moindre soupçon de pudeur, ça ne me dérange pas. Pour moi, la nudité en tant que telle ne déclenche pas de désir particulier et donc je sous-estime celui qu'elle peut induire chez autrui.

Le manque de pudeur n'a rien à voir avec l'acceptation de son corps. Dans ma famille, la nudité est considérée naturelle depuis plusieurs générations, j'ai toujours vu mes parents et même mes grands-parents maternels nus. Mon grand-père ne portait jamais de vêtements dans son intérieur. J'ai gardé cette tradition familiale bien qu'à cause de la sexualisation prématurée de nos enfants j'ai du y renoncer temporairement. Heureusement, la "normalisation" de nos relations me permet progressivement de renouer avec cette préférence.

Souvenirs d'enfance.

Le lycée que je fréquentais était en face de l'appartement de mes grands-parents et souvent, à la récrée, je venais avec une copine me faire offrir un chocolat chaud dont seul Papy avait le secret. Ce rituel était aussi bien réglé qu'un ballet. Je sonnais, ouvrais avec ma clé, laissais ma copine sur le pallier, allais chercher le peignoir de Papy dans l'armoir, le lui passais puis allais récupérer mon amie sur le pallier...

J'ai 11 ans, et je suis déjà formée. Nous sommes Papa, son meilleur ami et moi dans une carrière de pierres abandonnée dans l'arrière pays nimois. Papa, qui, à l'époque, n'a pas encore maîtrisé ses pulsions photographiques, me demande de me déshabiller pour me faire prendre des pauses égyptiennes le long des parois dorées. Je refuse. L'ami de Papa me dit qu'il ne regardera pas si c'est lui qui me dérange...Je lui réponds qu'il peut rester que c'est l'oeil de l'appareil qui est mon problème pas lui, et je m'exécute sans jamais regarder l'objectif en face. Les images sont sublimes, la lumière caressant un corps parfait d'adolescente avec une tendresse infinie. Plus jamais Papa ne me fera faire de photos juste pour son plaisir. Je lui servirai encore de modèle pour diverses prises de vue professionnelles (il était dans la pub) mais plus jamais pour lui. Il a immortalisé ce jour là mon essence, il est allé au bout du sujet, il n'aura plus besoin d'y revenir. L'image sur ces pages a été travaillée par lui bien des années plus tard à partir de cette séance...

Si la nudité ne m'excite pas, en revanche, j'ai besoin d'être desirée. Je crois que chacun de nous (ou presque) en a besoin. Je n'ai pas peur de dire et  de montrer mon desir, j'ai besoin qu'on me le dise et qu'on me le montre aussi. 

Mais les images "au départ", n'ont absolument rien avoir avec tout ça.

Tout commence avec cette piètre perception de ce corps entretenue depuis près de 30 ans (peu après cette séance de photos) par mes parents malgré l'admiration du Prince. Lorsque l'âme du Dieu Indifférent m'apelle et que nous reprenons contact, je réalise qu'il faudra bien un jour ou l'autre re-dévirtualiser, et avec 20kg de plus que lorsque nous étions amants, je n'assume pas du tout. Mais je n'agis pas pour autant, je n'insiste simplement pas pour le rencontrer lorsque l'occasion se présente...Ensuite, lors d'une conversation avec le Maître de mon Ame, ma webcam se met en route toute seule (un coup de mon surmoi comme dirait le Chevaleresque) et me voila dévoilée...Il me trouve belle, comme quoi "beauty is in the eye of the beholder" (Margaret Wolfe Hungerford) et commence à me demander des photos, que je réalise habillée. C'est un premier pas dans dans la conquète de mon image.

Plus tard, dans une relation un peu étrange nouée au gré de mes explorations blogosphèriques, j'ai maille à partir avec un blog bien écrit mais pollué de visuels "dégradants" de la femme. Le summum est quand l'auteur publie une image des fesses de son amante, charmantes mais franchement pas très appétissantes, enfin de mon point de vue. Cela déclenche en moi la curiosité de voir à quoi ressemblent les miennes, prises dans une position similaire. Toujours, les hommes m'ont dit que j'avais un beau postérieur mais je n'avais jamais eu même l'idée de me rendre compte par moi même. Le Prince, très mauvait photographe, m'assiste dans la réalisation d'un premier cliché, et là je tombe des nues (pour ne pas dire autre chose ;-)). Il ne ressemble pas du tout à ce que j'avais pu imaginer, cette taille très marquée met en évidence une rondeur à la fois tendre et indécente, il est conséquent mais pas aussi gros que je ne pensais, pas vulgaire non plus,  et ferme (du moins il en a l'air). Bref, des fesses comme ça, difficile de ne pas les assumer du moins dans la catégorie L ou XL....

Cette image m'aidera à afronter le défi des dévirtualisations un peu plus tard...D'ailleurs, après la première, mon partenaire me surprend adorablement en retournant le lendemain sur les lieux de nos ébats pour les immmortaliser, prend aussi un cliché de lui et me demande de lui envoyer un portrait de moi. Entre mes fesses et mon visage, pour moi, c'est  un pas de géant! Je déteste toujours autant être prise en photos et surtout je trouve mon visage vulgaire et quelconque, enfin, il m'a vue, m'a trouvé du charme, veut un souvenir, alors je retourne à mon tour sur les lieux (4 heures de route) et je m'exécute en improvisant  un pied avec un parapluie et une boite vide...

Ensuite, entre en scène un autre acteur que je contacte parce que j'ai envie d'achever le fantasme de l'Orient Express et qu'un précédent partenaire potentiel s'est desisté. Très vite après cette experience de création commune, il commence à me communiquer des images de son corps et puis de fil en aiguille, nous allons un peu plus loin, et puis...Je finis par lui répondre avec la seule photo que j'ai...C'est pourtant une image plutot chaste pour une photo de fesses mais sa réaction, disons, qu'elle ne l'est pas... C'est donc pour lui que je réalise pleins des clichés de différentes parties de mon corps par morceaux plus ou moin grands puis en pieds, le plus souvent tout de même de dos.

Et puis avec ma manie de collectionner les fantasmes des hommes, je les échange contre un récit (fort allèchant cela dit en passant) et les offre ici et là pour différentes raisons de manière assez impulsive. Finalement, un site leur est dédié. Il est réservé à quelques initiés qui tous ont d'abord apprécié mon âme et donc les trouvent belles...

Elles m'ont permis de mieux accepter l'image de moi et je remercie ceux qui m'encouragent dans cette voie.

Donc, en synthèse, à la question pourquoi je me montre nue, la réponse est parce que je n'ai aucune pudeur, parce qu'on me le demande, parce que j'ai besoin d'être désirée, pour faire plaisir et parfois pour distraire, et enfin pour progresser dans la conquète de mon corps...

jeudi, 10 août 2006

"L'amour, après tout, n'est qu'une curiosité supérieure, un appétit de l'inconnu qui vous pousse dans l'orage, poitrine ouverte et tête en avant." Gustave Flaubert

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Free adaptation from Blue Ridge Muse

 

 

 

Dans tous les lieux, sous toutes les pluies,  dans toutes les positions 

 Couches sur mes pages

5.184.832 secondes et pas l'ombre d'une remission

Juste le spectre des orages

Vous etes parti, vous etes revenu, sans compromission

Vous restez vibrant mirage

Toujours animee par la meme brulante passion

Destructrice de mes ancrages

Rien ne semble pouvoir effacer ces emotions 

Rassembler un peu de courage

Ne pas vous ecrire, ne pas succomber a la tentation

Respecter ce sevrage

Inviter les larmes a purifier manque et frustration

Couches sur mes pages

Dans tous les lieux, sous toutes les pluies,  dans toutes les positions...



podcast