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dimanche, 29 juin 2008

les lucioles

des baisers comme autant de spectres familiers
qui soupirent entre les lèvres

des caresses en chanson de neige
qui fond doucement dans le regard du soleil

des lucioles en guise de pensées
mystifiant l'horizon distrait

vestige de pétales de rose
vertige d'outre-univers

 

samedi, 28 juin 2008

under the skin

les ponts marchent sur les eaux
les ponts marchent sur la lumière
attendant les aurores
qui dégustent les rivières
soumises au mot
dans un bruissement de soie envolée
sur les ailes des oiseaux égarés
en vocalises du chant de vie
les cordes sont des tiges de cerises
détachées du silence
qui broie les noyaux des roulements insoumis
pulvérisant la chair incarnate
des cantates qui errent dans le vent
en orbites extra-terrestres
de l'in-situe improbable
dérogeant à l'immuable
Inéluctablement tatoué sous la peau
possédée des dessous en délectation
sous les surfaces intemporelles des caresses
navigantes au-dessus des profusions

 

en duo avec poètéric 

chutttttt...

les mots s’agencent seuls
comme s’ils étaient programmés pour revenir à leur place
et s’ils n’y sont pas… alors germe l’humanité
la chair faible du poète
qui peut continuer seule à s’ouvrir
alanguie sous la caresse du verbe brûlant
électrifié d’un son ou d’une image
le frôlement de la saveur en violation nasale
reddition de l’esprit aux sens
remerciement des sens envers l’esprit en guide d’aveugle
effusion volubile d’inertie diaprée
redéfinition des dimensions percées de vie
convulsions rayonnantes dans les vertiges enfouis
principe de vie écrasée sous la rébellion corporelle
sublimant le vide de papillotes de tendresse
enlacée par la foi défrisant l’existence imphysique
fusion d’âmes désincarnées sur le fil du ressenti
prisonnières de la seconde découpant la lame de l’envie
offertes à l’insolence de l’indéfinissable plaisir
envahissant leur corps dessiné dans les contours du nuage
saturant les réseaux affolés d’éphémère
en glissades neuronales dans l’intrication vertico-horizontale
des gourmandises hélicoïdales
qui déposent sur les lèvres cela d’un baiser au parfum de rose
et coule la fugacité débordante sur la cambrure des violons
aux ouïes ébréchées de leur incontinence insonore
sismologie incongrue des furies vivaces
captatrices des langueurs spatiales des grands plateaux boisés
des jaillissements d’étoiles au creux des vallons humides
reconification des planètes à l’aiguille des platanes d’outre-espace
mélopée incandescente
en survivance
découlée sur les ruptures rythmiques des vers rhopaliques
comme la fissure de l’espace qui s’enroule
sur l’ellipsoïde galactique des iridescences éloignées à la lumière
qui s’échappent en gerbes des cavités assouvies
semblables au silence précaire précédant le mot
avant que ne s’érige l’architecture en puissance
que regarde au loin l’angelot musical
du plus profond de son sanctuaire astral
un sourire d’infini au bord des cieux
cintré et rongé par les mites gravitant sur les îlots de blancheur de pluies
dans un soulèvement de poitrine incendiaire
car s’est engouffré le souffle de vie
dans la respiration du printemps renaissant
calquant chaque courbe sur son ruissellement glorieux
à la règle familière et mesurée des géomètres poètes
qui ne peuvent soutenir la fulgurance de la présence
dans l’indénombrabilité des premières mesures quantiques
dérive coaxiale en territoire vierge
qui mesure le filtre optique de l’aperception
en distillations anachroniques
des gestations poétiques
pour l'union éternellement renouvelée
des syntaxes embouties par nos libertés
séduction ostentatrice de la contemplation élucidée
menant un sucre d’orge sur le pli d’une langue trébuchante sur les lèvres
épanchement hémophile de satin érectile
les fils se dénouent devant le dé interdimensionnel alvéolé
chevauchées entrelacées vers l’absurde
des carrés roulant à l’intérieur des gobelets
se bousculant dans les précipices délicieux
d’où les oiseaux déplumés ne remontent pas
éperdus à jamais sous la surface élidée
leurs pattes grattent la frontière du vide
y sombrent lentement au fil des culminations
que montent les hommes d’Icare au grappin des vanités
et que descend la femme ensevelie dans l’affluence de la beauté
car se remplit en elle l’orgasme invérifiable inextendu
qu’elle laisse enfler paisiblement sur les rivages de l’abandon
et qui revient alors en vagues successives cueillir les amants
toujours contemplatifs du mystère impossédé
en défibrillation ventriculaire les perfusant de vie
lors d’un battement au souffle de l’éjaculation clôturant les yeux
simplement émerveillés

 

en duo avec pseudonymes1 



comme un bateau ivre

vol éméché

la vie défilait de port et d'autre
le flux empilait poussière et sel
le quotidien oxydait les légendes
formant de rutilantes concrétions de rouille

les strates successives s'amoncelaient
érigeant de volages cathédrales
temples aux fioritures orgueilleuses
ciselés de la superficialité de l'image

les tours s'élevaient toujours plus ambitieuses
mirages distordus d'un graal vaniteux
posées à même le sable sans fondation
prêtes à s'écrouler au moindre souffle

et les accrocs dans la mécanique idéale
ne manquaient jamais de sagacité
incisant de vastes plaies purulentes
sur l'insondabilité intérieure

petit à petit les blessures recouvraient tout
et les chairs vives s'enflammaient de plus belle
pour une rebutade ou une inattention
pour un souvenir ou une déception

elles ne survivaient que pour se complaire
se comparant volontiers  à d'autres origines
par voyeurisme comme par désoeuvrement
pour se rassurer un peu aussi parfois

toute cette putréfaction ostentatoire
exposée sans pudeur d'un geste las
ne masquait jamais que le superflu
sans pouvoir camoufler le gouffre vertigineux

jusqu'au jour où le précieux échafaudage
se laisse surprendre par une implosion
aussi virulente qu'un mot unique
aussi tonitruante que le mutisme

la déflagration inverse le courant
et tout autre phénomène contingent
secousse endémique se propageant
d'un extrême à l'autre jusqu'à confusion

la foudre règne dans la silice en fusion
suffoquant les réflexes incontrôlés
comme un diadème en perte de soi
sur les contreforts de l'abandon

les jus se mêlent aux baisers de feu
dissolvant les pulpes dans le fiévreux torrent
les atomes de matière redeviennent énergie
origine de lumière furieuse et soumise

les apparences s'effilochent sous l'assaut d'essence
étalant leur carnage aux effluves mordorées
la voix n'est plus que sève d'un chant autodafé
hurlement d'absence en présence de poésie

les enfants sont jeux d'un amour éternisé
en vacances d'eux sur les ponts scintillants
les enfants sont flammes inertes et sourires
éclats d'âmes parsemant l'espace découvert

par delà toute fureur et le vent
sont encore des princes et des enfants
des convalescences à abréger
et des rutilances à savourer

 

un défi lancé par pseudonymes1 

jeudi, 26 juin 2008

LE VENT PIÉTINE LES FUSELAGES


tendresses de poésie sans question

recueil neutre d’une reprise exponentielle

au ponant de l’effacement

pour éjaculer du nouveau

en gouttelettes d’hébétude satinée

reflétant comme un œil le regard qui nous revient

en ricochets de frémissements sur les pôles désaxés

reliés par un mot venant en confusion

sarabande d’éclats dans le vertige de l’envol

les paillettes s’écrasent sous le poids de la lumière

saturant les chairs de son bouillonnement furieusement vivant

percement de l’espace veineux en trésor d’apesanteur

comme une mort audacieuse

dans l’espoir d’hier de la réincarnation périodique

la fulgurance des noms oubliés

comme des mots d’enfance

gravant l’heure de leur naissance à rebrousser

sur les ailes d’une mélodie universelle

consacrant l’œuvre dans l’explosion d’une note

la concentration de l’impossible au faîte de l’instant

dans le spectacle minuté de la décennie écourtée

par les anévrismes en rupture de sève

qui dégouline de leurs vacuités plaintives

en sanglots d’ébriété sur les rameaux des pirouettes

où bourgeonne à l’hiver la révolution saisonnière

et s’affalent les grands-voiles des soupirs

dégonflées d’absolu

caracolant sur les traînes des comètes

au recueillement volage de ces pépites d’outre-terre

qui flagellent au creux des demi-lunes éventées

splendeur factice d’une beauté transplantée

l’espoir couché sur la nature

aux rubans détaillés entourant les conifères

respirant les râles humains à la réponse chlorophylle

en filigrane de vie

rehaussée de toutes ses options obligatoires

feulant en silence dans la surchauffe trublionne

parée de super flux

qui débordent les spectroscopies du vivant

démêlant le fil du partage sans objet

 et la beauté se fige dans la coupe

ouvrant l’espace innombrable

saveurs de jasmin infusant l’infini

introduit dans notre gorge cobaye

l’air de rien aux prémices affranchis

naviguant sur les cellules dénoyautées

à jamais au recto verso de la vérité palindrome

les émois se passent de pronom

calque dissemblant des copies trompeuses des détournements identiques

influences en influx d’excès

mais les énergies refluent quand les hôtes s’en détachent

la cavalcade s’agite lors d’un siècle de misère

aux lumières plus éblouissantes que les voies lactées du jour

car l’homme est sur terre d’une poussière à l’empyrée

un joyau de tendresse

offert à sa promise dans l’écrin familial

à la gloire de l’illumination

pour continuer à se laisser traverser par l’ondée

compagnons d’incertitude sur les escarpements de la beauté

quand l’inassurance creuse ses trésors sur sa surface

embrasant le regard de notes turquoises

incrustées d’or comme le lapis-lazuli

dans l’assomption définitive de quelque chose

d’absent comme le sang

feu docile des velléités anéanties

insuffisantes dans leurs parcours redressés

indigentes dans leur recours négligés

elles finissent par tomber au cimetière

surpeuplées

elles se glissent sur la nacre des bombes aux rivières enamourées

car elles leur donnent leur courant

bruissements soyeux aux versants renversés

qui érodent chaque part du discours

jusqu’au canevas de l’amour

structure cristalline claire

qui s’ouvre à toute heure

aux regards contemplatifs transparents

nitescence étourdie

à l’excès de la cécité

à l’extrême des fluides

la pointe du plaisir

dans son berceau brûlant

qui le lève sans savoir

au jet du gémissement

mach III de l’orgasme

à contre-sens de la distance

dans l’inversion du temps profilé

à contre-tempes de la complicité

dans la perversion de l’insouciance

la saisie physique de l’instant

 

en duo avec pseudonymes1 

infaillible

les jus se mêlent aux baisers de feu
dissolvant les chairs dans l'impétueux torrent
les atomes de matière redeviennent énergie
origine de lumière furieuse et soumise

les apparences s'effilochent sous l'assaut d'essence
étalant leur carnage aux effluves mordorées
la voix n'est plus que sève d'un chant autodafé
hurlement d'absence en présence de poésie

les enfants sont jeux d'un amour éternisé
en vacances d'eux sur les ponts scintillants
les enfants sont flammes inertes et sourires
éclats d'âmes parsemant l'espace retrouvé

 

mercredi, 25 juin 2008

parcours

l'air prend corps
s'affûte à un tranchant présage
aiguisant son fuselage
contre les lames rugissantes

le friselis prend l'envol
parcourt collines et vallons
arrondissant les saillants
d'un oeil enchanteur

la caresse empreinte le souffle
s'affine encore complice
pour échiner l'ivresse
à la lueur d'amour

pas sur place

sans supplice sans faim
l'offrande ruisselle par toutes les rigoles
aphrodisiaques se mirant dans la fontaine
réverbérations émoustillées de paroles à la volée

sans caprice sans fin
les saisons s'accouplent à la lie
rapprochement des antithèses
aux antipodes des synthèses

comme des nuées d'or
érodent le soleil

la partage indiscriminé
se prolonge hors échange
pour envahir la rumeur
des artères grouillantes

le mot se morphe au silence
jouant des voies en canon
saturant l'existence
de son vide resplendissant

 

écho de PAS EN ARRIERE chez gmc

mardi, 24 juin 2008

neuve

Assise sur la demi-lune enrubannée du souffle vif du crépuscule, l'aurore passait les doigts sur la pulpe et les notes sombres et cristallines s'élevaient pour se perdre dans l'humeur de la ville. Épris de suspension, un tout petit coeur se blottissait tout contre le galbe de la palpitation, bouleversant encore le chaos de l'équilibre. A la naissance de la nuit du vingt-deuxième jour, l'aube s'est posée sans plus attendre et le charme a corrompu la promesse de toute éternité.

fragments


peut-être aurais-tu su où naît le vent
comment les mots balbutient au sein des fontaines

peut-être aurais-tu simplement touché la main
comme la beauté émulsionne le brin des folies

le poème se serait ainsi éveillé
fruit de passion
flottant négligemment au berceau des prunelles marines

tu aurais perçu la vibration sous l'étoffe
elle t'aurait ému
tu l'aurais laissée t'autopsier sans résistance

la pudeur serait tombée à tes pieds
le vertige se serait envolé
tu aurais oublié

à la fontaine


tu recueillais les mots à la fontaine
sur les plumes du sommeil ou les canaux de l'aube

ils venaient délicatement se poser dans la paume ouverte
frémissant les coeurs des effluves de l'azur

l'air doux se repeignait alors
aux saveurs de l'alchimie

évaporant le panorama en candeur
égrenant les caresses de la vie

mardi, 17 juin 2008

tant de vie


il est un temps de vie hors d'âge
un laps d'espace comme un lapsus
une rémission semblable à une ardeur racoleuse

les spirales s'entrelacent pour ériger les frasques perceptives
antennes para-sensorielles aux indéfinissables litanies
chansons de gestuelles bravant les rigidités

à l'antre-ouverture de la vélocité des vociférations insonores
l'unité se démultiplie à l'éphémère
sacre intégral aux insuffisances dilettantes
glissant dans le prisme moiré d'un frisson irrépressible
dont la radiance réfute toute réalité
en attestant la quintessence à l'unisson

 

dimanche, 15 juin 2008

dispersion


Au matin le regard étreint encore la nuit, comme si l'ébrièté avait dispersé le soleil. L'étrangeté persiste, inclinant le globe à la manière du visage d'une madone. Vierge de chaque instant, la percolation revient en boucle s'égrener dans le chuchoti. L'inconscience omnisciente perdure au diapason d'une autre voix, à la pulsation d'une autre veine, à la vindique presque palpable d'un ressenti probablement subjectif. Et tout bascule encore, happé par ce rien qui change tout sans rien faire, comme l'ébauche, le syndrome, du mots rendus à l'âme. Et tout culmine encore, dans ces gouffres écarquillés, le cœur inversé comme un pop-corn. Et tout satyre encore, résigné, dans la moiteur de l'assouvissement.

LES LASSOS SE RESSÈRENT


Essences noctambules voilées d’osmose

Suavité simple et douceur du clin d’œil

Complicité inspirée à l’unisson désaccordée

Attente d’un plus au-delà de beaucoup

Pour ensemencer l’absolu

Et lui faire accoucher les beautés humaines d’un cri primal de contemplation

La soie dévale en vagues obsidiennes

Lustrant les commissures veloutées

Un parfum de Red Bull exagère mon existence soulevée de speed

Caféinée en d’autres pouvoirs sensoriels libérés des hallucinogènes

Froissant les fibres des fumées d’opium

Les acides aminés se recombinent

Sous l’effet défait des soies velourées aux teintes poétiques

Violant les limites dans un arpège de saveurs

J’inspire ma nicotine en buvant torine  pour devenir l’autre des sommets sans colline

Hôte d’une sensibilité exogène

Doublement du sens dans un mot aux couvertures d’équivoque

Dans le crissement des enveloppes ouvertes

Quand les termes se décollent de leur origine

Que les chinoiseries s’étirent contre les parois du sensoriel

Pour naître de l’eucalyptus à partir des processus chlorophylles

Et tracer d’un ongle étiré le territoire de l’ombre évaporée

Voici l’homme marchant sur le dessin de sa route

Sur la carte fossilisée qui s’effrite à son chemin, à n’en rien dire

La mèche grésille sous ses pas

Que son cœur allume de son imagination infertile

Forgeant le recueil de l’oubli aux confins de l’inachevé

Pour apercevoir logé au-delà des infinis la mémoire alcaline qui détend…

Souffle sur les nervures

En suivant le fil de la sève

Groupés en réseaux veineux d’où coule l’inspiration glissant des synapses à nos membres

Et nous faire exister…

Blottis dans un instant

Recouvert du futur des deux côtés de la balance

Dévêtus

Quand la pureté laisse monter les plateaux au dénuement aurifère que personne ne tamise

Quand le sable se courbe pour adoucir encore le désert

Qui fond dans l’oasis et laisse le grain être la plage mouvante où l’on devine les mirages

Sinuosités insolentes sous les rouleaux intempestifs

Les surfs d’arrogance apparaissent sur les dunes relevées par le téléphérique de nos humeurs

Les fulgurites affûtent leur pouvoir réfléchissant

Au magma indolent de l’incandescence échappée

Comme les barreaux de verre de nos prisons dorées

La surface étincelle l’azur sans hauteur dans le préau de nos songes

Comme les profondeurs phréatiques glissent sur le manteau géologique

Les entrailles trémulent en gémissant

Et les morts applaudissent en tombant sur la voûte à bras ouverts

Écarquillant les fissures parcourues de frissons

Dans un chatoiement d’insoupçonnable

Laissant apercevoir l’iris aux aguets qui compte les pleurs spinaux

Le tremblement de la lèvre qui ne peut endiguer le flot

La fracture réduite à sa plus simple expiration

La volupté ignée de l’incohérence

La fugacité s’installe

La durée de l’hésitation détallée en un souffle effilé

Plus fin qu’une tranche où se découple le sang

Pour tournoyer sous les saules pensifs

Où meurent les cheveux filamenteux en pousse de toujours anarchique à la vie

Du ciel revenu en verdure sur la terre couverte d’une pellicule de profondeur

Cocons de rêveries

Exposés sur le feutre grippé des ouates buvardes des réalités sympathiques

Sel de larmes évaporées

Surgoût des papilles à l’excitation de la vie délaquée au brut

Par l’irradiance immaculée

Des rayons gamma aux défilements symptomatiques heurtant les nucléons poétiques

Feu de synthèse en amalgame

Gravitant vers les virages logés aux premières joutes des eucaryotes

Symbioses récalcitrantes aux louanges virevoltées

Les allées viennent de fins débattues et de débuts définis en l’unicité démarchée

Les venues s’ignorent pour laisser s’ouvrir les sarcophages du savoir

Les rentrées en soi sont au corps de l’autre les promesses isolées au creux des sens sans cesse

Et la jointure se défait dans un mouvement zippé où s’alitent les fermetures

Tendrement enlacées aux gisements des soupirs

Quand proviennent les ors pétrolifères de la houille philosophale aux rêves sans limite

Satinés du ruissellement de l’aube

Dans la clôture barbelée de la nuit sanglante aux râles pleurant la nictation

Jusque dans les ridules de l’insouciance

Limitant les canaux du sérieux par les écluses en sauterelles

Tissage programmatique de la vie échevelée en tronçons d’universaux

Bouillonnements impétueux des glaces synaptiques

Brunissent dans un regard les clartés du vide

Qui incorporent les pulsars de l’incommensurable ondulation primitive 

Hédonisme des mots exponentiels

Accords battants

Sans gêne de détour à l’infatigable bouillotte de rien

Les notes structurent la verticalité noircie des pages anamorphiques

Rien de plus qu’un détour au début dans la repousse des jachères

Les votes fracturent la virtuosité froissée des sages hydromorphiques

Viens au flux des atours du rebut dans la frousse des mystères

La panique sort en crise dans l’expression des critiques et remontent les fleuves

Les yeux enrougeoyés notent au stylet la mine épuisée qui détonne au charbon

Le féerique mort la brise dans la soumission au sismique et raconte les œuvres

Plusieurs degrés se cumulent en direction des pourcentages indénombrables

Partant de rien du tout la tempête des tout ou rien informe un tout en incomplet

La pâleur de grès s’accumule aux émissions des voltages innommables

De lassitude laisser le sommeil s’enlacer

En dernier outrage aux éveils bornés


en duo avec pseudonymes1 

vendredi, 13 juin 2008

nimbé de lune


si tu me donnais la lune
en cet univers radieux
puisque nager dans la plume
étreint ce quotidien
tu te trouverais nimbé d'elle
et je n'en voudrais pas
puisque nous sommes plus d'eux
à la saveur de l'étincelle