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jeudi, 14 décembre 2006

Rose béat

Trouver la magie du temps révolu
Charmer l'esprit de quête irrésolue

Danser les farandoles immobiles
Oblitérées d'un battement facile

Écouter le parfum du silence
Des mots muets les couleurs intenses

Ignorer la caresse du pouvoir
La jouissance surannée de l'espoir

Fondre d'exaspération du vide
Les joues rose béat et livides

Repartir

Sans désir
Sans faiblir
Sans plaisir

S'en réjouir
En frémir
Et en jouir

mercredi, 13 décembre 2006

Que des mots

Tu bois les mots comme un sang bouillant, comme une sève qui ne parcoure plus tes veines, réminiscence de collisions d'hallucinations amnésiées.

Ils glissent en toi, goutte à goutte de tromperie vaniteuse, commémoration d'une existence imaginaire, d'un mensonge raide mort et enterré.

Ne laisse pas l'ivresse tentatrice des phrases t'attirer hors du terrier pour une hypothétique et vaine ressuscitassion.

Ce ne sont que des mots, cajoleurs, enjôleurs, charmeurs. Ils se font caresses sensuelles, philtre d'envoûtement passionnel, promesse d'un bonheur irréel.

Ce ne sont que des mots, insensés délires, associations aléatoires, sans but et sans fondement, qui transpirent sans intention d'une banale expérience terre à terre, appâts de relations chimériques qui s'évaporent avant même de commencer à se matérialiser.

Défie-toi de leur pouvoir, fuis-les sans un regard, reste terré hagard dans le lit nu de l'Extase, en équilibre et en phase.

Ce ne sont que des mots de perdition qui n'en valent ni la peine, ni la damnation.

Et pourtant, ils sont aussi les mots d'Amour.

mardi, 12 décembre 2006

Un rêve...

Dans les brumes nocturnes, un rêve.
Celui d'un corps lové au mien, endormi...
Intime animalité...
Juste
ensemble, assoupis ...
La plus improbable des improbabilités...

Nous partagerons la certitude de l'inéluctable, le destin qui s'accomplit contre toute logique rationnelle.
Nous partagerons les ébats, le mélange des corps, des fluides, des râles, des coups de reins, le glissement des peaux qui adhèrent l'une à l'autre engluées, les spasmes de l'orgasme, quelques instants ou quelques heures...
Mais s'endormir ensemble et se réveiller dans la nuit, blottis l'un contre l'autre, ne pas oser bouger,... Juste un rêve, élucubration chimérique d'un corps sevré de chaleur, fiction futile,...

écran

Sur l'écran éloquent des illusions
Les couleurs font l'amour aux émotions
Sur l'écran avide de l'affliction
L'imagination encre les passions

Sur l'écran neutre de la perfection
L'univers brûle le point de succion
Sur l'écran transparent de sensation
L'Amour illumine sans condition

hop

hop hop hop être au paradis
hop la voix azurée sourit

hop hop les sons se déversent
torrent violent de tendresse

hop éclaboussures de mots
tâches chatoyantes en flots

hop hop bien aimés abîmés
partage d'incendies mouillés

lundi, 11 décembre 2006

Encore!

Jouir encore de cette présence
Jusqu'au dernier souffle
Après le dernier souffle
Jusqu'à l'écho d'absence

S'enivrer encore de cette parole
Jusqu'au dernier mot
Après le dernier mot
Jusqu'au silence idole

S'éblouir encore d'Amour
Jusqu'au dernier frisson
Après le dernier frisson
Jusqu'à la solitude glamour

dimanche, 10 décembre 2006

pacotille

Poétesse de pacotille
Dans les phrases pique ses vrilles
Lapant la gloire qui enfantille
D'Amour voluté s'éparpille

Poétesse de pacotille
Empamée se recroqueville
Les frissons d'univers grappille
Centre parfumé aux papilles

Poétesse de pacotille
Sur l'écran délavé scintille
Transcendant ses rêves de fille
Soufflée quand l'extase frétille

pour une nouvelle galaxie

L'épaisseur allègre des ténèbres illumine la moire du velours goudronné, savoureux reflet de la voie laiteuse scintillante. Le ravissement blasé se parfume d'or cuivré, opale de feu cryogénique. La panthère glisse frigide et rapide pour enfanter une nouvelle galaxie alors qu'une boucle de temps enlace la flagrance laminée du repos. Le sourire incendie la nuit en clin d'étoile aux constellations terrestres et célestes simplement apaisées.

samedi, 09 décembre 2006

Les désaxés

En crue, le ruisseau fuligineux d'émeraudes
Se réincarne en raz de marée penaude

La tranquillité légère et insonore
Affûte les chants sensuels incolores

Une voix s'est tue pour que les autres s'élèvent
Plongeant du sanctuaire filtré des rêves

Mélange d'intemporalité frelatée
Hautement nocif pour les pensées infondées

L'infertilité de la beauté complexée
Se fait écho d'odes aux poètes désaxés

 

vendredi, 08 décembre 2006

Sacré Beckett

C’est de la faute de Beckett

A jouer à ne pas parler

 

La voix n’est plus de la fête

Elle mue dans un soupir ailé

 

Reflétant sa chanson muette

Rêve de silence étalé

 

Enchantement silhouette

Luminion intime affalé

 

 

support

Les mots s’évaporent

Par tous les pores

Calligraphiés au port

De poésie transport

Tics sous tout rapport

Epique des passeports

 

Rébellion

Le chant du silence est symphonique

Perle de jour parée sarcastique

 

L’Extase ampute les vocalises

S’extirpe de l’instant des emprises

 

Les amants désincarnés se grisent

De son âpre liqueur abrasive

 

Privées de tous les mots fanatiques

Les âmes s’enflamment flegmatiques

 

Le rite immuable flèche éternelle

Caresse les cœurs aux mythes rebelles

jeudi, 07 décembre 2006

to be or not to be...

To be what is there

All that is there

 

In what is not

Being not

 

Being knot

Death hot

 

Loving

 

 

 

400ème billet....

 

ni queue, ni tête

L’éclat ténébreux

Aveuglerait les envieux

 

Du souffle être le jeu

Oblitéré du je

 

Les mots coulent du graphite

S’enivrent d’amanites

 

Paroles éphémères

Dont nul ne s’affaire

 

Paroles de poète

En queues et en têtes