Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 03 novembre 2008

relatif

l’absolu est un mâyâge de plus
un horizon qui s’éloigne à son approche
une limite ni plus ni moins matérielle
que monnaies et autres faits de société

la voie du désir
insatisfait
et artificiellement prolonge l’égo
dans son carcan moribond
loin des effluves polychromes d’héliotrope
qui émanent des ombres les plus denses
pour aviver les danses nuptiales
de la transparence

 

chez solko

état tic

tic intime
clarté obscure
réponses sans questions
interrogations évaporées
à la racine du langage
où l’égoïsme philanthropise
jusqu'à se perdre
pour être
hors champ
pour aimer
hors soi

 

chez Kris

vendredi, 31 octobre 2008

mobilissimo

l'épiderme vibre sous les pétales
l'émoi lentement aspiré par le baiser éclot
l'instant traverse l'été jusqu'aux fauveries des feux de son agonie

les étincelles composent un bouquet d'arcs-en-ciel
la douceur se teinte d'une variation improvisée
bouffées de girofle aux accents espiègles

des brassées de mots butinent la palpitation
légendes aux frontières d'un autre miel

la poésie opère encore la magie
scarifiant les fictions
pour défricher la voix
menant invariablement à l'union

mardi, 28 octobre 2008

vertus de la transparence

vous vous allongez là
au fond du lit de la transparence
les mains frôlant à peine la surface
dessinant les reflets d’un frisson continu

vous n’avez plus peur
nimbés de bulles scintillantes
comme des myriades de regards
écorchés d’amour

éperdus d’inexorable
vous outrepassez la discipline
pour écrire les arabesques
du torrent de la constance

samedi, 25 octobre 2008

de l’eau à l’eau

 

intouchables
invariablement touchés

barrages effacés
marée envahissante

détachés
oscillation tangible

infiniment fragiles
les os en poussière
dévertébrés
façonnés par la vie

vitalité

vitalité d’un autre temps
d’un autre esprit

flottement désincarné
aux élans d’un courant limpide

fièvre en filigrane
sans infection

cycle imperturbable
en continuelle expansion

point de l’infini
ouvrant sur le vide

chute perpétuelle
envol livide

jeudi, 23 octobre 2008

anémophilie

sur les rives de la rivière de rubis
là où le séisme jouxte les apparences
là où le fruit du sycomore se gorge de pulpe

la solitude anémophile emprunte la voie du thuriféraire
pour disperser ses flèches de cyprès
sous les latitudes incarnates

évidences lâchées par lassitude
diadèmes d’improbabilités démenties
derniers symboles de redditions irrésistibles

click

un click away
si loin si près
le temps oublie son impotence
et le vent souligne la transe

un click away
bulle de chute en injonction
émotion de réalisation
si près si près

point d’extase sans ailes
ronde de grâce au ciel
si près si près
un click away

 

sur un trésor de pseudonymes1

mercredi, 22 octobre 2008

samsâhara

Peut-être l’appel est-il trop silencieux pour être ignoré. En arpentant l’illusion, les cœurs s’épanchent, un sourire parfumant les lèvres entrouvertes, des flammes au fond des dilatations et les ailes de la douceur en éclaireur, électrifiant le charnel de l’intérieur. Le feu ne semble pas pouvoir faiblir, il grésille sous la surface, lançant ses racines aux quatre horizons, comme l’étanchement d’une soif insondable au milieu d’un désert incrédule et résigné. L’intensité se propage parmi les cendres de conventions, tangible comme une certitude intime. Ils ne savaient pas que c’était impossible…alors ils le faisaient.

lundi, 20 octobre 2008

démâyâge

Le souffle ardent perd encore l’esprit, dissolvant invariablement les contraires dans la matière de leurs jeux équilibristes. D’un froissement d’apparence, l’innocence éclot de la connaissance, la douceur sourd de l’obtus et le scepticisme embrasse la soumission, tout simplement, en pleine inconscience, comme le mouvement absolument statique qui jamais n’emplit ni ne vide et ouvre les mandorles à l’amalgame inconditionnel.

vendredi, 17 octobre 2008

goutte d’or

goutte d’or posée sur l’horizon
le figuratif ploie absorbé par le frisson
les mots tus ruissellent imperceptiblement
sans que ne se rétractent les passages
fuseaux insouciants d’instant dilaté
rafales de soupirs en dévers
foisonnements de bluettes insaisissables
élevant le fin fond des fictions
volants aux éclats translucides
connectant les atomes en chaînes radioactives
comme des bouffées de souffle affabulé
outrepassent la substance pour révéler l’infinitude

lundi, 13 octobre 2008

mille et une aurores

rien de plus simple
que n’être rien

un filet de pluie
au creux de la colline
qui file toujours fidèle
efface les apparences
pour finir évaporé
sous les reflets de l’amour

rien de plus fulgurant
que n’être rien

sous le silence
la palpitation

 

chez gmc

 

jeudi, 09 octobre 2008

ostensible

le réel s’embrase
sans raison ostensible
d’un coup de foudre insensé

un sourire s’esquisse
pensée de toi
sans autorisation

l’indifférence n’est qu’autre source
intarissable
de combustible inconsumable

étrange détachement inféodé
à l’amour inconditionnel
toujours plus fulgurant

samedi, 04 octobre 2008

indice

fonte des chairs dans le vertige imprenable
dilution au fil du courant opalescent
jaillissement entre les bouches confondues
descente dans les remous des cataractes
sous les velours des sommets abyssaux
d’une transparence trop éthérée

là le charnel déborde les fourreaux
là l’abandon efface les réminiscences du plaisir
là n’est qu’un multiple de l’incommensurable
si tous les autres s’indicent à l’amour

lundi, 29 septembre 2008

en silence

 

rien
pas même le dernier carat d’étoile
englouti pas le trou noir adamantin
de l’amour sans toi

rien
pas même le soupçon d’une pensée
sous l’aile d’une lumière désapprise
au cœur de l’oubli

rien
pas même le sillage d’un sentiment
sur la surface des flocons évaporés
de l’union universelle

larme dans l’océan
soupir dans l’ouragan
caresse dans le vide
dire je t’aime au silence

 

chez pseudonyme1