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mercredi, 23 mai 2007

déliraude #63

la pâleur s'édulcore
aux coloriages agenouillés
de la jouissance ascensorielle

l'épiderme se retourne
comme un gant translucide
offrant
le vif argent des nerfs
à la merci
de la trépanation des électrons

l'échine s'entrouvre
fermetures éclairs
lascivement baissées
fleurissant
à chaque courbe
en échancrant
le désir en flottaison
des papillons fébriles
d'une main inerte

à l'ombre de l'épaule
l'oeil se révulse
la narine s'obture
l'oreille se perce
bouche bée
dans la fonte des chairs immatérielles

suspension...

lévitation

mardi, 22 mai 2007

L'amour est vie

Cinquième et dernier mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
Merci Missiler pour cette belle fin d'aventure!!!

lundi, 21 mai 2007

MES MAINS SUR TES HANCHES

Un reflet de pur
Sur une vague de jour
Comme le baiser d'or d'un papillon
Une étoile de pluie
A l'intérieur d'une brume de cendre
Un seul ruban en satin de carnaval
Les sourires du miel
Libèrent le parfum du chant
Sur les collines de l'amour
Le crépuscule ne sait esquiver
La valse des coeurs
Dans la spontanéité du calme passionnel

En miroir de TES MAINS SUR MES HANCHES de gmc

dimanche, 20 mai 2007

apprentis-sourciers

  

le voyage au bout du souffle
monte
gravit
pas à pas
laborieux
lent
hésitant
timide
humide
et puis s'amplifie
se ramifie
se déroule 
se répand
rejoint
la vague de magma
qui s'infiltre
pernicieuse
l'air en l'air
douce et puissante
insistante
irradiante
étincelante
brûlante
pénétrante
battant en brèche
l'axe dorsal
flamboyante passion
grâce infinie
homme
femme
unis
réunis
intègrés
fusionnés
unique
et retombe
au bout du coeur
et reprend l'ascension
sans fin
plus haut
plus haut
en détonation délirante
qui continue d'exploser
se fend
se déchiquette
s'oblitère
dans un bain d'éclats de moi
pulvérisé
monte encore
tient la note
tient la vague
un peu plus
encore un peu
s'étale en frissons insoutenables
débordés de tendresse absolue
enivrés de la soie des âmes perdues
dans une dernière secousse
anti-sismique

 

 

intouchables

aux senteurs escarpées
des fumées de chaînes et de boites
se tracent les paroles du silence
incomplaisances en harmonies
transparentes au désir de  plaire
 
apnées extatiques pour maîtresses
échappées lyriques pour grandes prêtresses
abolis l'un à l'autre l'un par l'autre
abolis l'un de l'autre l'un dans l'autre
le dire comme la première fois
l'entendre comme la dernière fois
 
expirer le souffle
évincer la voix
putréfier corps et doigts
distance et absence
passé et avenir
oser ne pas savoir
 
aux saveurs éventées
des amours de chair et de sang
se consument infiniment les amants intouchables
en miroirs brisés d'insouciance
ignorant les fracas de l'empire des sens
 

impitoyable

La poésie souffle ses accents impitoyables
Sous le joug d'une liberté incroyable
Sans contraine
Et sans feinte
Sans gloire
Sans espoir
Humble parole de lucidité
Sans propriétaire névrosé

samedi, 19 mai 2007

aux poètes...



flammèches de coeurs affleurant
laminant la pâleur aurorale
subtile embrasure d'azur
harmonies astrales

reflet d'un vers esquissé
enivrant verre d'éther
savoureux envoûtement
tonifié au vin de l'instant

un simple soupçon
pour tout verrou
sésame des sortilèges
d'amour ensourcelé

jeudi, 17 mai 2007

au sourire du sommeil

éclaboussures en éraflures
serties d'incertitudes
solvants insolubles
pour inventions éventées

absolu absout
en dentelles édentées
des disciples indisciplinés
de disciplines délaissées

dans la tension du cataclysme caressant
l'ensellure de la dune s'incurve
pour s'émouvoir au sourire du sommeil

mardi, 15 mai 2007

endormi


sur la pointe de la lame de fond
percevoir la respiration du sommeil
éveil de l'abandon ultime
intime réverbération de l'aile

frêle est la dissolution des conventions
sans obligation sans espérance
confiance absolue d'émouvance
abdication épanouie d'endormi

lundi, 14 mai 2007

tissages


d'un cil d'étoile
les diamants tissent l'or
d'âmes improbables
refletrissures spontanées
d'inappétence rassasiée

l'éveil estompe l'aurore
estampe de foehn frigorifiant
effleurement fossile
larmoyade de l'enfance

explosion sans un son
sans un éclat
sans un élan

contemplation

dimanche, 13 mai 2007

plumetis

le plumetis d'étoiles
fuse
sur la douce saveur
du miroir aux émotions

risée de joie pourpre
blanchie sous le galop
des langues de feu

ablutions en larmes de nacre
azurées par les embruns
de l'âme abandonnée

fragile transparence
effacée de grâce
frissonnant sous le vent

la mer de tranquillité

le torrent de lave en ébullition
dévale les vallons oubliés de l'absence
plongeant le silence dans le froid sidéral
le vent suspend son haleine céleste
pour ralentir le passage du temps
arrêt sur image
tout est figé
pourtant l'incendie fait rage
sans rien consumer

samedi, 12 mai 2007

danse des sables


un grain de sable
affable de lumière
poussière d'âme
entame d'univers
entre en danse
s'élance s'enflamme
calme effluve
sans entrave
d'un mot se confond
se fond dans le typhon
des particules de vie
figées en suspension

vendredi, 11 mai 2007

L'ut insensé


Mots roses... Mots roses... Mots roses...
Souffle le train en ce matin
La lune flâne, hésite encore
A laisser l'ombre épicée des foisonnées
Effleure chaste un doux faste

Les ténèbres incertaines, lavandes
Glacent les collines amandes
Là, entre deux, devant la ville
Asphalte éclate, scintille servile

L'homme sourit
Contemple joyeux
Joyaux cadeaux de la vie
Immobile
Lune rousse de la folie

Invoquer l'instant, il l'ose.

Et souffle, souffle le train aux mots roses.

 

 

Miroir de Luth constellé de Colson

fil d'or

aux abords débordés des entraves manuscrites

au bord de la bouche aux lèvres circonscrites

sur l'ébauche embaumée des semences inscrites

se dessine

le fil d'or de l'intuition

Ariane au bras sans ambition

Liberté éclairant l'émotion

de son amour spontané

insensé

toujours plus fraîchement enflammé