mercredi, 23 mai 2007
déliraude #63
la pâleur s'édulcore
aux coloriages agenouillés
de la jouissance ascensorielle
l'épiderme se retourne
comme un gant translucide
offrant
le vif argent des nerfs
à la merci
de la trépanation des électrons
l'échine s'entrouvre
fermetures éclairs
lascivement baissées
fleurissant
à chaque courbe
en échancrant
le désir en flottaison
des papillons fébriles
d'une main inerte
à l'ombre de l'épaule
l'oeil se révulse
la narine s'obture
l'oreille se perce
bouche bée
dans la fonte des chairs immatérielles
suspension...
lévitation
23:30 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poème, écriture, extase, béatitude, amour, vers
Commentaires
Poemes et photos toujours aussi sublimes. Continuez !
Écrit par : fansolo | jeudi, 24 mai 2007
Merci fansolo. Le train est lancé à pleine vitesse, impossible de sauter en marche ;-)
Écrit par : aude | jeudi, 24 mai 2007
Sublimation !
Écrit par : pyrome | jeudi, 24 mai 2007
emotion...pyrome...
Écrit par : aude | jeudi, 24 mai 2007
Les commentaires sont fermés.