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jeudi, 15 juin 2006

"La sagesse n'est qu'un gros nuage sur l'horizon." Francis Picabia

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podcast
 
Dans le sillage du fuselage
 De vos nuages d'orage
Partage de l'ouvrage
Du demarrage des derapages
Sans ombrage, sans ancrage
Sans rage, sans baggages
Vagabondages et passages 
Apprentissages et dechiffrages
Ni sages, ni sauvages
Feutrage de l'eclairage
Hommage au mirage

 
Chantage de l'entourage
Sevrage des marivaudages
Otages du courage
Sabordage et naufrage
Sabotage sans sauvetage
Outrages

lundi, 12 juin 2006

Pour Alexandre

Charlottesville est une petite ville charmante de 40 000 habitants et 20 000 etudiants lovee dans une plaine verdoyante et luxuriante au pied des Appalaches...

Petite cite remarquable a bien des egards, elle offre la particularite d'avoir eu comme residents trois Presidents successifs: Thomas Jefferson qui a fonde l'Universite en 1825 au coeur meme de la ville, James Madison et James Monroe. Elle en garde une farouche preservation des traditions et un gout prononce pour la culture. Un peu comme certaines villes de province, elle est tiraillee entre un snobisme bourgeois et le cosmopolitanisme genere par l'Universite et toutes les recherches qu'elle finance. Sans cet influx d'energie en provenance des quatre coins de la planete, son univers serait mortellement etouffant. D'ailleur, lorsque nous sommes arrives, on nous a fortement recommande avec notre famille bi-raciale de nous installer le plus proche possible du Centre. En effet, sorti du perimetre de la ville, on plonge dans l'Amerique rurale tres conservatrice d'un etat du Sud qui fut esclavagiste...Nous aurions eu peu de chance de nous integrer dans ce genre de milieu. Mais les etudiants sont comme un poumon et leur oxygene rend la vie ici tres douce.

Le climat y est agreablement tempere, peu de neige en hiver, des etes chauds et moites, des Printemps et des Automnes de veritables celebrations sensorielles. Le degre d'humidite y est assez eleve expliquant la luxuriance etonnante de la nature. On y trouve des fleurs, des quantites de fleurs et de senteurs, meme a l'etat sauvage, de Mars a Novembre. La nature tres boisee, avec une diversite d'essences impressionante,  y est une source d'emerveillement quotidien meme dans la ville. Souvent, les Appalaches accrochent de leurs cimes bleutees les nuages venus de l'Ouest et les empechent de se deverser sur la plaine, il fait donc generalement beau, et le bleu du ciel y est particulierement pur et intense.

Parce que c'est une ville ancienne pour ce pays si nouveau, elle ne se plie pas a certaines specificites des villes americaines. Elle n'est pas batie sur un quadrillage geometrique de rues numerotees mais laisse ses rues serpenter paresseusement au gre des ondulations de ses petites collines et meme, taquine, change parfois leur nom...Et puis surtout, elle possede une tres charmante rue principale (Main Street ou Down Town Mall) de style victorien, pietonne, et agrementee de restaurants et de cafes aux terrasses aguichantes et d'un Theatre-Cinema ancien tres "derniere seance" qui passe de vieux classiques. Souvent quelques etudiants profittent de la douceur du jour pour gratter leur guitare en echange de quelques pieces. On se croirait presque en Europe.

En synthese, par sa dimension tres humaine, son cote cosmopolite qui permet de tout y trouver et de tout y faire, son climat et sa nature plaisants, il fait bon vivre a Charlottesville :-)

samedi, 10 juin 2006

"Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur." Alfred de Musset

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podcast
 
Comment mettre ses sentiments dans la naphtaline, quand chaque soir, en sortant du placard, le temps est resplendissant sur C-Ville et que, dans les 5 minutes infailliblement, un gros nuage noir vient obscurcir completement l'astre du jour?...
Nous pouvons couper nos liens physiques , nos liens virtuels , mais le fil qui tisse nos ames l'une a l'autre ne rompra pas...
Je savais que vous m'aimiez avant vous, avant meme de vous rencontrer, vos orages le tonnaient a mon ame. Vous m'aimez meme bien plus que je vous aime et vous faites tout pour me proteger...Avez toujours essaye de me proteger...
Ultime Preuve...Ultime Epreuve...
Mais vous n'en avez pas le pouvoir...Ni vous ni moi n'avons le pouvoir d"empecher l'eau qui coule"...
Nous sommes tous deux des ames anciennes, surement connectees dans une vie passee et forcement dans une vie future.
Alors, je vous embrasse, mes yeux confiants et rayonnants au fond de vos etoiles et mon ame blottie dans la votre, vous souhaite tout le bonheur que vous meritez et vous dis a bientot :-)
Votre supplement d'ame et de femme.

dimanche, 04 juin 2006

"On a beau tout rêver, tu dépasses le rêve." Victor Hugo


podcast

Besoin d’aimer et d’être aimée, pour être vivante, pour vivre, pour que la vie soit vivable, pour que la vie soit invivable, pour que chaque instant soit une surprise, un rêve, un  espoir.

Combiens d’amours faut-il pour combler le vide, l’insatiabilité, la gourmandise ? Pourquoi prendre tous ces risques ? Pourquoi refuser les petits arrangements avec la vérité pour épargner l’autre, les autres ? Pourquoi vouloir tout vivre au grand jour ?

Gérer ma douleur par l’accumulation, mais eux ? …Je les aime tant.

Il ne faut pas qu’ils souffrent…Pas à cause de moi…Je ne veux être pour eux que bonheur et plaisir. Comment les protéger de moi, de mon appétit, de mes excès, alors que je ne peux me passer d’eux ?…

Leur amour, leur respect, leur galanterie, leur acceptation de mes règles du jeu pourtant si injustes pour eux, leur tendresse, leur admiration, leur adoration, être leur fée, leur idole, leur magicienne. Dans leurs yeux, être si belle, si désirable, être plus que moi, être eux, à eux, pour eux, un désir, une légende, un fantasme. Dans mes yeux, ils sont si beaux, si désirables, ils sont plus qu’eux, ils sont tout ce qu’ils peuvent être, tout ce qu’ils méritent d’être, tout leur potentiel, tous leurs rêves.

Etre aimée et aimer...pour que la vie soit magique...

 

mardi, 30 mai 2006

"Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant." Victor Hugo

En relisant mon petit livre d'or commence le 18 Aout 1988 a J-15 de mon premier grand depart pour les US en quete de mon Bachelor, j'ai eu envie de vous faire partager ce que mon Papy y avait consigne. J'ai beaucoup correspondu avec lui lors de mes longues expatriations, et plus que tous les livres que j'ai pu avaler, c'est lui d'abord qui a influence mon style. Plus de 10 ans qu'il nous a quitte, il me manque toujours...

30-8-88

Puissent les Dieux tutelaires t'accorder
Un ciel le plus souvent serein
Des nuages? Inevitables, c'est certain!
Mais dociles a mes voeux
Qu'ils passent, rapides, bientot evanouis
Que les vents, pour toi, ici ou la se fassent brises legeres...

Tres tot "raisonnable",
sache aussi "raison garder"
et sagement a l'occasion pallier,
ce que, de temerite,
ton prenom semblerait deceler.

Mais surtout...
Ecoute "ta chanson du coeur"
soigneusement, jalousement.
Retiens la,
compagne fidele et douce,
magicienne toujours,
parfois consolante.

Enfin,
que les jours de ta vie coulent...coulent...
nombreux et lumineux.

Des eclipses...?

Je les souhaite, rares, breves, in-consequentes aussi.

Bref,

des jours heureux!

Papy