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vendredi, 06 octobre 2006

"Une femme qui atteint la sérénité est une femme qui a abandonné le combat." Anne Sylvestre

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Dans le temps indéfini et privé d'écoulement
L'oeil aveugle ne perçoit que le beau, insolent

Résistant comme l'aile de la libellule
Le souffle virtuel cristallise et fabule

La violence du sourire tel le paresseux
S'agite en douces volutes de souvenirs creux

Chevelure d'arbre dans une bouffée effacée
Satin rivière dans un hymne tétanisé

 

jeudi, 05 octobre 2006

"Il n'y a pas de secret aussi intimes que ceux d'un cavalier et de son cheval." Robert S. Surtees

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Les cavaliers chevauchent le silence
Et ses embruns de précieuses essences

L'écuyère en équilibre extasié
Dans les spirales ascendantes embrasée

Le chevalier de lumière tout incendié
Se rallie sans aile dans un sanglot expié

Quand le chevalier est écuyère amie
Et que l'écuyère est chevalier ravi

L'élixir de jouvence se distille
Dans un enlacement de mort fertile

mercredi, 04 octobre 2006

"Toute théorie est grise, mais vert florissant est l'arbre de la vie." Goethe

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Zones érogènes de l'âme en érection
Abolition des nuisances et ambitions

Une marée de désert vert
Pour un débordement d'éther

Immolés dans le bûcher des émeraudes
Torche d'hallucinés liquéfiante et chaude

Anéanties se prélassent
Les désincarnées carcasses


Un souffle solitaire repose sur les dunes
Dans cet or du parfum qui embrume

La clarification du silence opère
Une aubade aux couleurs ordinaires

Les couteaux sont sortis sans bruit
Pour plonger dans l'oeil de la nuit

Le son se réverbère en douceur
Dans cette boucle ouverte à la lueur
En duo avec gmc

mardi, 03 octobre 2006

"Le malheur peut être un pas vers le bonheur." Proverbe japonais

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Au bout du bout du tunnel trop sombre
Des errances ineptes de l'ombre
Les trémolos lisses du silence
S'immobilisent d'un pas de danse

L'équilibre des puissances vitales
Emmène les âmes folles au bal
La gifle verte fait monter la sève
Comme en sens anesthésiés le rêve
 
 

dimanche, 01 octobre 2006

"La jalousie voit tout, excepté ce qui est." Xavier Forneret

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Affres d'une jalouse possession
Déclenchent colère et passion
Pourquoi enfermer l'ouragan?
S'approprie-t-on le temps?
Comment capturer la lumière?
La douceur est sans propriétaire
Pas de maître pour de l'Amour l'esclave
Émancipée, libre de toute entrave
Disponible à chaque égarement
Ouverte à tous ou aucun vent
Si l'infidèle ne peut être enchaînée
Sachez des désirs vous libérer
Vaincre la jalouse possession
Terrasser colère et passion

samedi, 30 septembre 2006

"Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi ! " Arthur Rimbaud

Pendant le marathon d'avions et d'entretiens, comme l'épuisement n'avait pas accomplis sa tâche, il y a eu aussi un marathon de poèmes, 10 en tout...Voici le premier:

 

 


 

Béatitude dichotomique

 

Un sourire béat peint sur le visage

La parfaite intégration présage

 

L'existence est une, une seule et unique

La dichotomie vue de l'esprit stoïque

 

Vivre vie professionnelle comme Extase

Abandonnée et soumise et sans emphase

 

Servir l'Amour même dans ce scabreux parcours

Juste pour voir si son pouvoir suit bien son cours

 

L'intuition offre l'éclairage de vision

Inutile de résister aux prédictions

 

Peut-être est-ce la Quète, la révélation

Porter la Grâce vers de nouveaux horizons...

 

Marathon de St Louis #2

Exhileration

 

Candide petit n'avion complice

            De toute la vigueur de tes hélices

Conduis-tu vers le suplice

            Ou des abysses de délices?

 

Par l'Arche de l'Ouest

            Sans quémander son reste

S'engoufrer sans fuir la peste

            Dans un vertige d'émeraudes sylvestre

 

Dans un solo trépidant de calme

            S'engloutir de toute son âme

De la plénitude naturelle de la femme

            Quand la sacre l'homme sans drame

Marathon de St Louis #3

Aire de rapport

 

Dans une rythmique virevolte rampante

S'élancer dans le terminal pimpante

 

Même ces couloirs néonisés semblent éclatants

Quand le regard scinde l'hydre dedans

 

La radiance d'Amour est si grisante

Que les zombis interloqués s'éventent

 

Point oblitéré de passage du néant

Libre des fantasmes réalistes des grands

 

N'avoir plus corps, plus âme, plus existence

N'être plus qu'infime soupçon de joie intense

Marathon de St Louis #4

Voyager sans bouger

 

Quand tu dis "je t'aime"

Je t'aime

 

Quand je dis "je t'aime"

Tu m'aimes

 

Et l'univers se résume

A une particule d'écume

Marathon de St Louis #5

"Partir, c'est mourir un peu"

 

J'aurais du dormir

J'aurais du fourbir

J'aurais pu faiblir

J'aurais pu flétrir

 

Alors je me suis laissée sourire

Alors je me suis laissée écrire

Marathon de St Louis #6

Carmakers

 

A œuillères de vue s'étend

En blocs géométriques fringants

Detroit la lugubre dégrisée

Au bord de son lac épuisé

 

Juste une courte escale

Est-ce seulement acceptable?

Compatir à ces vocations androïdes

Vidées d'âme et putrides

Marathon de St Louis #7

Au ferme amant

 

Là juste au dessus de vous

Repose un regard bienveillant

Comme un voile de douceur roux

Havre de douleur accueillant

 

Posez-y espoirs et rêves fous

Echange standard désintégrant

Contre une poignée de frissons blue

Et un lit mœlleux de diamants

 

Oubliez ce que vous avez appris, oui tout

Retrouvez l'œil ingénu de l'enfant

Oubliez ce que vous avez appris, oui vous

Par l'intuition égaré au firmament

Marathon de St Louis #8

Innocence

 

          

Innofensive partenaire de verdure

Dans vos branches cassées

            Valse en jus de confiture

Sans pouvoir s'en lasser

 

Au premier temps, inspire

            Laisse s'intensifier le délire

 

Au deuxième temps, expire

            Abandonne-toi au fou rire

 

Au troisième temps, décolle

            Deviens vide d'herbes folles

 

Innofensive partenaire de verdure

Dans vos branches cassées

            Valse en jus de confiture

Sans pouvoir s'en lasser

Marathon de St Louis #9

Glisser infidèles

 

Glisser sans entrave, sereine

Dans le jade fluide et pérenne

 

Cri de jouissance d'un coeur gonflé

Dans un jeyser d'étincelles implosées

 

Une âme se pose ici un éternel instant

Territoire protégé des fébrilités du temps

 

Vous pouvez boire à sassièté

La source est d'intarissable gaieté

 

Dans l'ésseulée cascade perpétuelle

Des rires affligés des infidèles

Marathon de St Louis #10

La reculade

 

Avancer en reculant, reculant, reculant

            Vers la percée espérée

 

Sacrifier au rythme lent, rythme lent, rythme lent

            L'agitation effrénée

 

Prolonger en s'envolant, s'envolant, s'envolant

            De haute lutte absorbé

 

S'abandonner bras ballants, bras ballants, bras ballants

            Au fil de soi retrouvé