samedi, 30 septembre 2006
"Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi ! " Arthur Rimbaud
Pendant le marathon d'avions et d'entretiens, comme l'épuisement n'avait pas accomplis sa tâche, il y a eu aussi un marathon de poèmes, 10 en tout...Voici le premier:
Béatitude dichotomique
Un sourire béat peint sur le visage
La parfaite intégration présage
L'existence est une, une seule et unique
La dichotomie vue de l'esprit stoïque
Vivre vie professionnelle comme Extase
Abandonnée et soumise et sans emphase
Servir l'Amour même dans ce scabreux parcours
Juste pour voir si son pouvoir suit bien son cours
L'intuition offre l'éclairage de vision
Inutile de résister aux prédictions
Peut-être est-ce la Quète, la révélation
Porter la Grâce vers de nouveaux horizons...
11:05 Publié dans Mutisme des mots | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : citation, amour, songe, espoir, solitude, bonheur, reve
Commentaires
dans la citation de Rimbaud, encore faut-il comprendre en quoi consiste cet infini servage; dissipons donc tous les doutes, Rimbaud n'était pas un proto-féministe, il était un peu plus évolué que cela, l'esclavage en question n'est autre que l'auto-esclavage de la femme à cette pathologie appelée désir.
Écrit par : gmc | samedi, 30 septembre 2006
"...quand elle vivra pour elle et par elle..."
triste destin,mais qui deviendra dans pas trop longtemps réalité dans une société de plus en plus matriarcale.Est -ce un bien,est -ce un mal ? L'avenir nous le dira.
" Les gens sincères sont aimés, mais trompés."
Baltasar gracian y morales
Écrit par : temporel | samedi, 30 septembre 2006
J'ai toujours aimé cette chason d'amstrong
même si je ne comprends pas les paroles
Écrit par : laparhasard | samedi, 30 septembre 2006
Merci, gmc, c'est bien pour cela que j'ai choisi cette citation ;-)
Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006
Merci temporel, Rimbaud, précise comment la femme peut devenir poète. Cela fait déjà un certain temps que je me suis affranchie...Ca n'est pas triste du tout, bien au contraire!
Baltasar fait erreur, on ne peut pas être trompé lorsqu'on a pas d'attentes...
Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006
Alors voici pour vous laparhasard:
WHAT A WONDERFUL WORLD
(George David Weiss / Bob Thiele)
Louis Armstrong
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself
What a wonderful world
I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world
The colors of the rainbow, so pretty in the sky
Are also on the faces of people goin' by
I see friends shakin' hands, sayin' "How do you do?"
They're really sayin', "I love you."
I hear babies cry, I watch them grow
They'll learn much more than I'll ever know
And I think to myself
What a wonderful world
Yes, I think to myself
What a wonderful world
*****
QUEL MONDE MERVEILLEUX
Louis Armstrong
Je vois des arbres de vert, de rouges roses aussi
Je les voie fleurir pour toi et moi
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Je vois des cieux de bleu et des nuages de blanc
La claire journée bénie, la noire nuit sacrée
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Les belles couleurs de l'arc-en-ciel à travers le ciel
Sont aussi sur les visages des gens qui passent
Je vois des amis se serrer la main en se demandant comment vont les choses
Ils se disent vraiment je t'aime
J'entends des bébés pleurer, je les regarde grandir
Ils vont apprendre beaucoup plus que je ne saurai jamais
Et je me dis en moi-même quel monde merveilleux
Oui, je me dis en moi-même quel monde merveilleux
*****
Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006
Dichotomie, quand tu nous emportes, l'ubiquité n'est pas loin :)
Écrit par : pyrome | samedi, 30 septembre 2006
A portee de coeur, pyrome ;-)
Écrit par : Aude | samedi, 30 septembre 2006
" l'esclavage en question n'est autre que l'auto-esclavage de la femme à cette pathologie appelée désir."
A cette pathologie appelée "désir de l'homme" , car le désir de l'être- femme défonce les culs de sacs et en se reconnaissant comme absolument dominant atteint la puissance absolue du rayonnement et de la responsabilité poétique . C'est cela que devine Rimbaud .
Écrit par : | lundi, 02 octobre 2006
décalons la problématique du désir pour la sortir du contexte, on arrive plus vite à une vision plus sereine:
Qui est la déesse du Désir? c'est Aphrodite.
quel est le Désir? c'est que ce monde soit...ce monde est-il? manifestement oui....donc le Désir est satisfait.
là, intervient un fils illégitime d'Aphrodite, eros, et les embrouilles commencent.....illégitime...
concernant votre interprétation de Rimbaud, chère amie, OK pour la puissance absolue du rayonnement et la responsabilité poétique...à une nuance près mais elle est d'importance: cette puissance et cette responsabilité s'exercent et se manifestent dans le phénoménal, qu'il soit physique ou psychique, à partir d'une source masculine, origine de toute poésie, même celle de celles qui oublient le signifiant du terme reconnaissance.
et cette source n'a nul désir, le Désir étant déjà satisfait.
pour mémoire, une petite citation de Satprem:
"Sans Lui, nous sommes prisonniers d'une force aveugle. Sans Elle, nous sommes prisonniers d'un vide ébloui."
Écrit par : gmc | lundi, 02 octobre 2006
La source n'a nul désir puisqu'elle est l'en- puissance intransitive absolue du désir , de cet amour du désir demeuré désir qui , comme le rappelle Char est la définition même de la poésie .
Écrit par : | lundi, 02 octobre 2006
en ce sens, d'accord, l'amour du désir demeuré désir est donc celui de la femme dont le regard a opéré sa conversion.
Écrit par : gmc | lundi, 02 octobre 2006
Les commentaires sont fermés.