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vendredi, 06 juin 2008

dédale


rien n'avait changé

il s'étaient offerts au dédale
sans arrière-pensée
ivres de poésie

le coeur se serrait à la convergence des infinis
certains troubles comme de fines lames prêtes à éclater

les mots flottaient en liberté, défaits

ils les frôlaient à peine
danses de lucioles au chevet du jour
chants de foisonnement aux creux du superlatif
splendeurs aux racines de la fécondité
prolongeant l'obscurité protectrice

ils se vautraient dans l'intangible
qui se densifiait au point de devenir palpable

il n'y avait pas de rage pas de cri
juste la beauté du silence qui dilate l'indicible
et les facéties des profondeurs dans les prunelles aveugles

lundi, 02 juin 2008

par avant


ils se retrouvent au mirage de l'horizon
rivages de l'inattendu déboussolé
tout auréolés de l'éclat de l'impossible
suspendus à la respiration désemparée

il pourraient être produits de société
pressés et concentrés sur l'objectif
mais dans la lenteur de cet instant
libre de toujours
ils sont pur fruits de tendresse
et leurs caresses restent intactiles
quand leurs âmes s'étreignent
à en étouffer l'existence

comme ils adossent les solitudes
les unes aux autres
tel un paravent au lendemain
les regards se chevauchent
illuminés de panoramas mirobolants
et contemplent la  force de l'inéluctable

alors ils aiment

 

jeudi, 29 mai 2008

à bout d’ailes

il est toujours
à bout d’ailes
à bout de nous

plus que la tendresse
infinie
qui bascule

parfois obscurcie
d’un bref mirage

mais toujours présente
omniprésente
omnipotente

comme une grâce de pivoine
un soir oublié
une brassée d’innocence
un jour troublé

et puis cette parfaite lenteur du temps périmé
la couleur du fond de l’aube