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samedi, 03 décembre 2011

Vers l'infini

Puisque l'état naturel est équilibre entre les opposés, rien ne prouve qu'il est plus simple de les intégrer en soi que de s'accorder l'un l'autre...

Puisque l'élémentaire est hors d'atteinte, tout semble se réverbèrer en surface sans pouvoir vraiment m'étreindre...

Puisque se soumettre à l'intolérable est inévitable, mieux vaut sans condition et à votre volonté...

Puisque le fond de chaque être n'est qu'éblouissement du choc des atomes entrelacés, autant succomber enlacés...

Puisqu'un plus un doit au moins faire trois, tendons vers l'infini...

lundi, 28 novembre 2011

De l'état létal...

Quand l'essentiel est vain
Le superflu prétend occuper l'espace
En pur piètre

Le temps tremble un peu
Comme un frisson se dépose
Presque inattendu

L'âme s'effiloche peu à peu
Tout au bout du soupir
Exclue du moindre enchantement

Retour sur intérieur
En bordure de l'état létal
Fasciné par l'appel de l'outre vide

mardi, 22 novembre 2011

Propagation

Les lèvres suspendues aux poèmes
Les mots s'effarouchent des fragilités indissimulables

Des susceptibilités comme de mauvais souvenirs
Flânent dans le sillage d'une expérience à affranchir

Sans intention
Chaque instant peut tout briser et tout créer

Alors de miroir en miroir, l'état d'amour se propage
Jusqu'à submerger l'infini

dimanche, 20 novembre 2011

Hurlevent

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Le temps du temps est arrivé
Espace imprenable derrière la glace
Futilité désabusée

Il n'est plus d'heures à conter
Et les fleurettes fanées
Jonchent l'étreinte

Un peu moins même
Un peu moins autre
La voix lointaine, et calme, et grave
Se tait

mardi, 01 novembre 2011

D'un extrême à l'autre

Tout est aussi insoutenable que soutenu
Tout est pur cheminement en arrêt sur image
Tout est détresse au coeur de la résilience
Cet automatisme dans l'improvisation
Ce souffle au sein même de l'étouffement
L'entêtement sans plus d'attente
Un je sans moi à tout toi
La défaillance qui transcende

En acceptant l'inacceptable
L'éblouissement perdure
Et nous abandonne lovés
Au fond du détachement

lundi, 31 octobre 2011

Froissés

L'éclat persiste
Et saigne
Fontaine de jouvence
D'un vers à l'autre

Escale transie
D'autre soie
Sans transition
En un froissement de soi

Cassure flétrie
Qui nous unit
Mot à mot
Mort à mort

vendredi, 28 octobre 2011

Bombardier furtif

Sous le grand chapiteau gris
Semé d'efflorescences de nuages
Un rayon furtif s'infiltre
Laquant de mordoré les façades mornes

Encore un matin sans faste ni embruns
Juste les brumes des spectres nocturnes
Et la routine prête à rompre
Comme une ancre de fortune au coeur de l'ouragan

Sous la chape d'indifférence
Parsemée de paillettes illégitimes
Une pulsation éclate en silence
Jusqu'à la prochaine

samedi, 22 octobre 2011

Destination

Beaucoup de pluie
De cendres
La flottille cahotée du quotidien
Des scélérates insignifiantes
Des naufrages consentis
Et puis un abîme de poésie
Le tombeau sans fond
Des amours sans objet
La tendresse de la pulpe immaculée
Déflorée par une plume acérée
Qui s'émousse en solitaire
Tailladée d' inconsolable
Les mots errent là
Hors de nous
Libres de toute destination


Chez Cribas

lundi, 17 octobre 2011

Échappée belle

L' amour s' échappe
A petit feu
L' étincelle sombre

Aspiration d' innocence
Le coeur en valse
Sevré de soupirs

La vie m' échappe
Cendre aux yeux
Je reviens à l' ombre

lundi, 10 octobre 2011

Tréfonds

Tout est au fond
Bien enseveli
Certitude de l'abandon
Solitude de la trahison

Attirance inéluctable
Pour ceux qui confirment

En surface
Sourire au bord des larmes
Multitude désillusion
Turpitude des illusions

Confiance aveugle
En tout ce qu'il advient

lundi, 03 octobre 2011

D'ivoire et d'ébène

Ils sont tous là
Bardés d'hypocrisie
Et ceux qui n'en ont pas
S'attachent plus à la vitesse d'un processeur
Qu'à l'état d'une âme

Alors l'ivoire se mue en ébène
Et même la chaleur des corps se frigidifie

samedi, 01 octobre 2011

Histoire de s'endormir

Il est si fragile l'instant du sommeil
Un geste et il s'effarouche
Se métamorphose en ruissellement
Filament de distance aux lésions étrangères

Vous dormez si bien
Sur la rive du chagrin

Il est indocile l'oubli sans pareil
La vague et il fond en bouche
S'ecchymose en écoeurement
Dilatement fugace aux fictions pulmonaires

Sous le rire du chagrin
Vous dormez si bien

Il est infertile cet amour en veille
Tari et réduit à la souche
Se nécrose à l'effacement
Hérissement las en faction solitaire

Soupir chagrin
Je m'endors enfin

vendredi, 09 septembre 2011

Bleu et rose

Bleu et rose
Lorsque le soleil s'allonge
Et cru en toute chose
Sous l'aile de l'ange

Rose et bleu
A tout vers
Larmes feu
A coeur ou vert

La cambrure en virgule
Ouverte à l'offrande
Immunisée du ridicule
Nimbée de guirlandes

Vos sens me transpercent
En me détachant du mien
Retentissent comme une caresse
En revenant de loin

Chez Cribas

jeudi, 01 septembre 2011

Élusion

Élusive entre vos lignes
Mélusine aux abois
Ni trace ni signe
Brisée d'émois

samedi, 27 août 2011

Mystification

Thé d'oubli
Voyage sans retour
Infusion d'infini
Pas un souvenir au détour

Le vent porte l'amour
Là où il peut brûler
Loin de ces alentours
Où il n'est que mystifié