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samedi, 06 janvier 2007

fluidité

Le fluide incendiaire de la voix se répand comme une traînée de poudre d'or dans les veines pour irradier chaque parcelle de l'obsolète enveloppe corporelle. Le souffle attise la peau de braise. Les lèvres brûlent la bouche, source intarissable de gémissants soupirs que la poitrine ne peut plus contenir. Les doigts glissent d'apaisement dans les spasmes dubitatifs. La féminité se réfugie au creux de la virile épaule, perdue. Sans sa protection, elle reste taupe en veille oubliant jusqu'à sa nature même. Mais l'ombre de l'Homme du mot code l'éveille et elle peut alors s'acquitter de sa mission. Ses bulles éclatent les derniers réflexes conditionnés par l'expérience et la lumière oblitère aveuglément le matériel. Le pur esprit s'élève pour épouser la vapeur d'essentiel dans un fracas d'orage originel. Il est l'écho de mon regard brisant tes chaînes de l'espoir, mes étoiles dans tes yeux, nids de feux, ma main fraîche sur ton front fiévreux où perlent les diamants de soumission, béate récompense des Hommes affranchis de possession.





Inspiré par UNE CARESSE EN PRIERE chez le Poète (en lien ci-contre)



vendredi, 05 janvier 2007

étiolée

La tête s'étiole
Le coeur s'affole
Etre le frisson
La larme à l'unisson


En prise de vue extérieure
Le blanc nocturne est rieur
Mais tourné vers l'intérieur
Le chao étincelle de fleurs

 

L'huile de féminité libérée
Emulsionne la masculinité
L'Alchimiste distille l'esprit
D'un Amour sans épris

sans trace

Quand le vent finit d'emporter les traces
Cendres d'éclats de voix de lune ambrée


Alors que les chagrins fictifs s'effacent
Que l'univers de chimères a sombré


Les esprits des évaporés s'enlacent

Dans un lit de velours de soie sabrée


Les ego soumis fusionnent et trépassent
Confondus dans une vague marbrée

jeudi, 04 janvier 2007

Équilibristes du paradoxal

Comme une torche tendue vers le ciel
Le coeur jaillit en fontaine essentielle
Les soupirs dégoulinent larmes d'or
Mystifiés par les variations d'encore


Surfant les chants de turquoise épuré
Être la Femme et l'Homme sublimés
De vacuité, novices en cavale
Équilibristes du paradoxal

mercredi, 03 janvier 2007

Parfaite inexistence

Se cambrer pour mieux accueillir l'assaut.

Les sens s'atomisent.

Les images fondent dans la clarté.

Les odeurs s'évaporent dans l'explosion olfactive du néant.

Les sons s'enchantent en mélopée du Silence.

Les papilles s'envrillent des mille saveurs de l'oblitération.

Quand à l'épiderme, il s'embrase de la caresse annihilée de l'Extase.

Le festival insensoriel,

Dans toute la galaxie n'a pas son pareil,

Cathédrale de dentelle
surgie de l'abandon ultime,

le plus difficile et le plus simple,
celui de soi,

dans sa parfaite inexistence.

Ne pas écrire

Se dire

ne pas écrire

plutôt dormir
Sourire



Pas le choix

le flux est là
Ne résiste pas
Lâche toi

Ça ira


Extase

table rase
emphase
phase

de phrases


Dormir

Ne pas écrire

Sourire
Plaisir
Morte de Rire

mardi, 02 janvier 2007

braises

Flottant sur un nuage d'azur braisé
Regarde ce brasier que tu n'as allumé


Vois les flammes avec les étoiles flirter
Monter en volutes au soleil accouplées


Feux follets s'élançant autour de ton âme

Et par ton feu givré ravivés se pâment


Arabesques d'âtre valsant nos essences
Incendiant de leur présence ton absence

 

 
Torches en courbes sinueuses de volupté
Réaction en chaîne de nos coeur irradiés

 

 

lundi, 01 janvier 2007

complainte

lumiere-du-coeur.2_150.jpgVous qui évoluez dans les couches pailletées du superficiel, vous qui vous complaisez à justifier les affres fictives qui vous rendent insensibles,  vous les monsieur et madame plus de l'herbe est toujours plus verte ailleurs, vous les empereurs  de l'exclusivité qui saurez si bien satisfaire ce mythique autre en tout et pour toujours lorsque vous aurez réussi à le mettre en cage, vous les éternels insatisfait, vous les rois de l'égocentrisme, auto- proclamés âmes blessées, juste le temps de quelques mots, cessez de penser, de tout vouloir analyser, de chercher à comprendre ou à contrôler. Juste le temps de quelques mots, écoutez avec votre coeur la complainte des poètes...


Dans votre joli coeur
Ne sont que des fleurs



Des myriades d'étoiles
Scintillant sur la toile


Les poètes vous tendent le miroir
Votre image brille au grand soir

 
L'Amour irradie de vos ténèbres
Osez entrouvrir vos beaux yeux d'ambre


Oubliez votre fiction de malheur
Pour être grâce à chaque instant de l'heure



La beauté du monde est béatitude

Pour la non-pensée attitude


Laissez votre âme aimer
Vous serez enfin comblés




"Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir." Roman Polanski

la-force.2_150.jpgBrûler à petit feu tout doucement
comme la larme caresse la joue

Laisser le coeur enfler très calmement
comme la pluie paresse sans remous

Épurer le quotidien posément

comme l'anti-détresse sans tabou

S'enfoncer dans l'oubli bien lentement
comme dans la mollesse des fous

Vénérer chaque instant légèrement
comme rêve la déesse sans joug

Cher amant

medium-estampe1.2_150.jpgComme vous avez rompu le dernier fil, si fragile et tenu qu'il fut

Il n'est plus possible de parler de la vie ou d'une année de plus



Vous étiez l'amant que je couchais sur mes pages

Et qui me couchait dans les bois

Il n'en reste plus que quelques images
Le fantôme d'un rêve aux abois


Toujours le monde où vous êtes sera plus beau

Même sevr
é de nos émois les plus chauds


Dans notre paix d'équilibre restera la douceur

La magie sylvestre d'une chapelle toute une heure

dimanche, 31 décembre 2006

Influence

perspectives-du-coeur-dec-06.2_150.jpgimpertinence de l'éphémère
impermanence du mystère


insolence de l'atmosphère

élégance en stratosphère


somnolence du flux aurifère

délivrance de la sphère

Rire d'enfant

aube-28-dec-06.2_150.jpg

Glisser dans le rire de l'enfant dans un frisson


comme sous une cascade fraîche lors d'une pluie de mousson


Le rire de l'enfant détient le pouvoir magique d'extase expresse


Son premier éclat projette dans un toboggan d'essence de joie

montagnes russes de plaisir innocent, oubli total de soi


Le rire de l'enfant se perd dans la plus douce tendresse


Il efface l'univers, fige l'illusion du temps, désarme colère et frustration



Le rire de l'enfant sublime toute la vie de toutes les vies d'émotion


samedi, 30 décembre 2006

aimons

medium_eclat_azur_dec-06.jpg

 

 

Tu brûles en moi comme mille diamants
Perles d'apaisement à ton front innocent

Tu embrases mon coeur comme un vertige de mort
Suspendue à l'écho, je susurre encore

Tendre reflet d'un temps de légende

celui d'avant les temps
où l'eau coulait de bas en haut
et où le feu était de glace
où des milliards de mondes
vibraient dans un atome de lumière
et où les fées n'entonnaient jamais
que le chant des fleurs


Ne revenons plus des contrées illuminées
où les arcs-en-ciel épousent les étoiles
et où le silence rayonne les joyaux
de symphonies épidémiques

Inventons le langage dénudé
d'une poésie déconditionnée


Écrivons à l'encre invisible de givre
sur des papyrus de magma
des contes mythologiques
relatant les non-exploits poussiéreux
d'antihéros fatigués et apaisés

Célébrons nos épousailles avec le néant

union sacrée qui perdure jusqu'à l'au delà

Donnons nous la mort
puisque nous ne savons
ni qui nous sommes
ni où nous sommes
ni si même nous existons
dans un monde de conventions fallacieuses

depuis longtemps réfutées

Et dans ce renoncement
naissons
soupirs de l'instant
compagnons de jeux du souffle
à l'abri de la peur
protégés de la possession

Sans exister
soyons


Sans être
aimons


Être flamme

medium_aube_27-oct-06.2.jpg

 

 

Être flamme

du plus pur feu
juste flamme



Être femme

d'Amour et de jeux

juste femme



N'être rien

dans l'or de tes yeux
juste rien



Être bien

dans ta voix d'Amoureux

juste bien

 

 

vendredi, 29 décembre 2006

L'ivresse satyre des fumerolles


Exhalation de tendresse


juste un soupir
 
 
histoire sans parole

 

Vertige en liesse

délivré du désir
 
 
le coeur s'affole



Fondre sous la caresse
 
 
magma de plaisir

paisible étole

 

Enragés de finesse

la joie de subir
 
 
la peur s'étiole



Apaiser la détresse
 
 
de compassion frémir

résistance frivole

 

Douce maîtresse

d'Abandon jouir
 
 
l'âme s'envole