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lundi, 31 décembre 2007

déFLAGration

comme un sacrifice profane

permanence diaphane

 

comme un charme de forge

permafrost qui dégorge

 

cloué au vol

d'un jasmin caustique

l'azur s'épanche

 

 

chaque instant au faîte

ardent et ascète

de l'abîme abondant

 

comme un charme qui dégorge

permafrost de forge

 

profaner la permanence

d'un sacrifice en instance

 

miroir de FLAG de gmc

 

samedi, 29 décembre 2007

REGARD SOUMIS

la vision pure s'enroule

sur les flancs du désert

son mysticisme se parfume

aux couleurs brutes

des dépravations innocentes

ellipse est le fluide de son souffle

qui se sustente d'illumination

et s'allume là où il s'éteint

dans le velours d'abandon

gravé dans la voix d'un homme

 

miroir de VISION D'OFFRANDE de gmc

 

jeudi, 27 décembre 2007

PORTE DE L'IVRESSE

ivres de chant

désintoxiqués d'altérité

tatoués de désert

la vision purgée des échos

ivres de chant

extrême ivresse

dissolution terminale

à l'orient des mille et une nuits

là où l'étoile s'unit au charbon

pour perler des rivières de diamants

miroir de TERMINAL FOLIE DOUCE de gmc

 

 

dimanche, 02 décembre 2007

AU FIL DE L'EAU


regarde l'éclat
surtout quand il est sombre
et que derrière les arbres
s'ombre l'été
regarde l'éclat en rêvant
et écoute Vincent clapoter
en enchantant les conventions
et autres préjugés
une nuit sous le soleil
se fige l'éternité
aux vestiges ardents
aux vertiges déchaîn
és

 

Miroir de CONTRE-COURANT de gmc
 

mercredi, 14 novembre 2007

Flocon et Etoile

Flocon 
par le petit prince étoilé

naître
du fond de la maison vide
comme un fruit sans silence
comme une aube sans pas

naître
il y a alors
dans le reflet bleu de la rose
cette attention réinventée
cette simplicité incompréhensible
que le jour décline

tous les matins du monde
j'ai dansé le crépuscule
accroupi dans mes mains
parmi les cordes tendues des arcs-en-ciel

il s'agit dans l'immersion
dans l'étui vert du bois
de ce murmure incessant qui vous accuse
qui vous extirpe de vous-même
qui vous rompt

il s'agit de cette planète
de l'oiseau
tendu vers la lumière

tendu vers l'univers qui lentement éclot

 

 


Étoile

mourir
au bord du néant
comme une feuille sans arbre
comme un crépuscule capturé

 

mourir
il n'est pas
dans l'ombre sang de la pierre
cette distraction constante
cette complexité transparente
que la nuit relève

 

tous les soirs du monde
je m'assoupis dans l'aube
élevée à bout de bras
parmi les rubans souples des plaines

 

il est une poussière
de cannelle
irradiant les ténèbres

 

irradiant la vie qui simplement respire

 

 

mercredi, 07 novembre 2007

SLAVERY

Miroir de KINGDOM de gmc

 

Sur la lune de concrétion

Tu vois flamber l'imperfection

Sous les plaintes aérées

S'aiment les détachés

Par les issues aveuglées

Hors des comédies beuglées

Asymétrie du solo altruiste

Brûlant  les satires égoïstes

Labourant l'inouï au couchant

Austral équilibre talisman

mardi, 21 août 2007

MIROIR MUET

En miroir à LE DIRE EN UN BAISER de gmc

 

Il ne dit rien

Elle écoute en soupirant

Dans l'ombre de ses épaules

Les hommes apprivoisent la sourde oreille

Elle entend l'indicible et voit

Ce qui se crée et ce qui meurt

Ce qui flambe et ce qui pleure

Oeuvres de velours dévoré

Qui caressent imperceptibles

L'épiderme du chemin

Il ne dit rien

Et souffle le parfum de l'acuité

Toutes les larmes

Tous les rires

Dans sa poitrine

Un seul trésor

Tout au plus

La fureur d'une plume

 

lundi, 21 mai 2007

MES MAINS SUR TES HANCHES

Un reflet de pur
Sur une vague de jour
Comme le baiser d'or d'un papillon
Une étoile de pluie
A l'intérieur d'une brume de cendre
Un seul ruban en satin de carnaval
Les sourires du miel
Libèrent le parfum du chant
Sur les collines de l'amour
Le crépuscule ne sait esquiver
La valse des coeurs
Dans la spontanéité du calme passionnel

En miroir de TES MAINS SUR MES HANCHES de gmc

lundi, 09 avril 2007

polyglotons

 

 

Tels de furieux cracheurs de feu, les idiomivores avalent la monomaniaquerie du langage superficiel pour la régurgiter en polyglotonerie mélodieuse infestée de reflets adultères.

 

 

 

 

Chez gmc.

lundi, 26 mars 2007

déliraude #54

Chez gmc

 

Ne pas penser , savoir être.

 

Plage vierge se modelant sous les coups de rein de la vague.

Forêt vierge frémissant sous les chatouilles pétillantes de la mousson.

Vigne vierge concentrant amoureusement le sucre du soleil dans chaque grain.

Page vierge brûlant sous la caresse humide de la plume abandonnée.

 

Ne pas penser , savoir être.

 

Fenêtre ouverte sur l’infini indéfini des improbables possibilités.

Bouche ouverte sur la saveur éventée du mouvement inerte.

Diaphragme ouvert en fidèle objectif sans filtre sur la beauté brute.

Cœur ouvert comme une maison bleue dont la clé est jetée.

 

Ne pas penser, savoir aimer.

 

dimanche, 03 décembre 2006

L’ARME DE JOIE

Miroir de CHAGRIN MUTIN de gmc

 

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Je suis la larme, saveur satinée du velours, licorne de craie transparente, parfum d’anémone de mer jusqu'à l’échancrure. Je sculpte les jours de lumière, sans raison particulière, à satisfaire les fiers et leurs hymnes éphémères. Dérange-moi aussi souvent que nécessaire ! Qu’on me dérange pour l’enfant sans Maman, pour le père au premier pas de bébé souriant, quand on aime plus avec le temps. Je m’exhibe au plein soleil d’alcôves vermeilles qui irradient les monts et merveilles des mélancolies en sommeil des cœurs qui s’éveillent. Je n’ai qu’un souhait qu’on me laisse avec entrain emporter le chagrin, dans le train d’airain du petit matin séraphin, jusqu'à plus faim de fin, jusqu'à l’ultime grain, enfin.

samedi, 02 décembre 2006

CHARME

Miroir de VIOL de gmc

 

 

Charmer le jour et être ici
Traversant les murs, évitant les ornières

Flottant en pleine magie
S’ensorceler de cette extase en prière

Un voile de brume pâmé s’éclaircit
Sur le doux sein nu d’une cavalière

Un chevalier valeureux écrit
Sculptant les mots dans la flamme entière

Dentelle épistolaire réjouie
D’incendier le cœur des réfractaires

vendredi, 01 décembre 2006

ETRE AIMER

En miroir à JUSTE UN MOT de gmc.

 

Etre comme la caresse du regard sur le velours de l’aurore quand elle lui offre un miroir de tendresse.

Etre comme la flamme du feu abandonnée au vent, ténue ou puissante, au gré de son involontaire volonté.

Etre comme affolée de beauté au milieu des rires d’ondes d’une insignifiante rivière, comme la saveur éventée du rayon de lune soumis à l’aveuglement du soleil.

Etre comme le chant agoni toujours renaissant, comme une parfaite erreur, comme l’élixir dégrisant d’une contrée imaginaire, comme la respiration du rocher dans le magma de la terre.

Etre sans bouche, sans yeux, sans mains, sans désir, sans peur, sans pensée.

Etre cent bouches, cent yeux, cent mains, cent plaisirs, cent cœurs, cent envolées.

Dans la tempête ou dans le calme, dans le désert ou dans la mer, sans but et sans lutte, maintenant ou maintenant, être, juste pour oublier d’exister.

 

 

BEING LOVE

 

 

Being like the touch of a glance on the velvet of dawn offering a  mirror of tenderness.

Being like the flame of fire abandoned to the wind, fragile or powerful, left to its involuntary will.

Being like crazy with beauty in the middle of the laughter of a meaningless river’s waves, like the musty savor of a moon ray subjected to the blinding sun.

Being like the abused chant reborn again, like a perfect mistake, like a sobering drink from an imaginary land, like the rock’s breath in the magma of the earth.

Being without mouth, without eyes, without hands, without desires, without fears, without thoughts.

Being a hundred mouths, a hundred eyes, a hundred hands, a hundred pleasures, a hundred hearts, a hundred flights.

In the storm or in its eye, in the desert or in the sea, without goals and without fights, now or now, being, just to forget to exist.

 

jeudi, 30 novembre 2006

FOLLE SAGESSE

En mirroir à PURE FOLIE de gmc

 

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Ne rien comprendre

Laisser la pensée s’évanouir

Orale ou écrite

Emportée par la vague

La laisser faire

Te rouler dans ta lumière

Flamber

Flamber encore

Laisser les flammes tout ravir

S’étendre

Laisser la vague accentuer les ondes

Intensifier le rythme vital

Flamber toujours

Se dissoudre dans une volupté veloutée

En parfait équilibre

Et contempler la Beauté

 

jeudi, 02 novembre 2006

"L'anéantissement de tous les mondes équivaut au soupir d'une orchidée." Marc Gendron

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Soupir posé en eurythmie
Quand l'hiver estival ravit

La douceur en héritage
De l'abandon s'encourage

Le silence fanfaronne
Dans une sphère asynchrone

Vaporisation de profils
En fin cristaux de chlorophylle

Indéfiniment dévolus
Sur les ailes irrésolues