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mercredi, 07 juin 2006

"Seul le fantastique a des chances d'être vrai." Pierre Teilhard de Chardin

Magiques, mystiques et  féeriques,

Nos amours blogosphèriques

Nous plongent dans le fantastique.

Ces mots réprimés que l'on se refuse

Soudain jaillissent, se diffusent.

Déclaration passion

Flamme et frisson.

Le miel lentement infuse

Nos jolies âmes confuses.

Ludiques, épiques et chimériques

Nos amours fantasmagoriques

Nous allongent euphoriques.

 

mardi, 06 juin 2006

"... le sexe n'est pas l'amour, ce n'est qu'un territoire que l'amour s'approprie ... " Kundera

Vertige des amours blogosphèriques.
Venue à la Blogosphère pour compenser. Compenser ce que je croyais être l'amour de ma vie, la vie que j'aurai pu avoir mais que je n'avais pas eu, peut être les enfants que j'aurai du porter mais qui n'ont pas vu le jour.
Écrire pour séduire le Dieu Indifférent...Pour lui démontrer que nous, c'était aussi son salut, c'était aussi la vie qu'il aurait pu avoir, une vie torride, excitante et passionnée, comme lorsque nous étions amants, corps à corps, esprit à esprit, humour à humour, amour à amour.
Mais après quelques semaines, il était déjà lassé, il ne lisait pas...ne répondait pas...n'entrait plus dans le jeu...et pourtant ne me laissait pas non plus me détacher de lui.
Alors, par défi, c'est fou ce que les défis ont influencé ma vie, rendre le jeu public...
Une tentative infructueuse chez Google,  trop peu de lecteurs, pas de commentateurs. Publier pour être lue et ne pas être lue c'est frustrant...
Deuxième essai chez Blogspirit juste avant de partir en vacances...Là, c'est plus probant, rapidement quelques dizaines de lecteurs et des commentateurs qui s'identifient à ma connexion étrange avec l'âme du Dieu Indifférent. A tâtons, apprivoiser l'outil et au gré des gentils commentateurs, parvenir à en faire ce que l'on veut: un véritable moyen d'expression, une palette artistique. Et très vite, certains lecteurs se prennent au jeu, moi aussi, je me love dans les bulles des autres. Mon amour déséquilibré, éperdu, perdu pour le Dieu Indifférent inspire, et puis ce mélange explosif de sérénité et d'intensité sexuelles attire.
La Blogosphère met en présence des âmes compatibles en supprimant la dimension géographique des rencontres. Sous le couvert de l'anonymat, elle présente aussi une face cachée des hommes. Ces mâles, machos, jaloux, possessifs, dominateurs en apparence, osent se montrer tels qu'ils sont vraiment tendres, attentifs, romantiques, fragiles, avec leurs souffrances, leurs espérances, ils sont émouvants.
Pourtant, le premier coup de foudre blogosphèrique est un échec annoncé, avant même de commencer. Un feu de paille. Trop de différences. Mais, c'est tout de même très fort, 33 jours habités l'un par l'autre, la 8ème Marche. Pour la première fois, se détacher de soi, du matériel, du charnel, du physique, découvrir une nouvelle dimension spirituelle de l'amour. Depuis, je l'explore. Moins manger, apprécier le goût de l'eau fraîche, moins d'intérêt pour les possessions matérielles, envie de créer, de créer comme on fait l'amour, à la recherche du plaisir de l'autre. Il n'y a que le sexe dont je ne me suis pas détachée, au contraire, le sexe est devenu l'ultime fusion des âmes.
Cette femme qui dormait en moi et qui sort de sa chrysalide dans cet univers virtuel est plus séduisante.
Et la séduction est réciproque. Le charme opère. Quelques idylles fleurissent au gré du butinage blogosphèrique, avec cette impression de trouver une aiguille dans une botte de foin, cette sensation que ça n'est pas possible d'établir une connexion si intime, si vite, que c'est improbable et complètement fou, ça donne le vertige. Il faut juste ne rien en attendre si on ne veut pas perdre pieds. Et je n'en attends rien, donc chaque amour est une surprise et une découverte, vécu au jour le jour, sans contrainte et sans limite. Etre aimée et aimer.
Peut être l'amour blogosphèrique est-il le nouvel amour courtois, un amour de troubadours et de belles dames où l'on prend le temps de se faire la cour, de chanter la musique de son âme, de mettre des mots sur des émotions précieuses, de s'apprivoiser, sans influence de l'apparence, juste par le frémissement des âmes.
Belle du Seigneur. Solal travesti en vieux juif édenté se présente à Ariane. Il ne veut pas être aimé parce qu'il est beau, il veut être aimé pour son âme. Mais ça ne marche pas...Elle ne voit pas la beauté de l'âme et la pureté de l'amour sous l'apparence révulsive.
Quelque part, la Blogosphère, elle, accomplit le prodige de connecter les êtres par leurs âmes plutôt que par leurs phéromones . Dans notre monde d'image, en se privant de ce stimuli tant galvaudé, nous pouvons être nous sans tricher, sans faire semblant, sans mentir, ni à soi, ni à l'autre.
Quand enfin, on matérialise cette spiritualité, alors c'est magnifique, au delà du rêve. Traverser le miroir est une expérience incroyable. Peut être parce qu'on connaît les profondeurs de l'âme de l'autre, ses souffrances, ses rêves, ses goûts. Peut etre parce qu'on partage ce même besoin d'échapper à un quotidien au mieux sans relief et neutre, et au pire déplaisant et cruel.
Parce que les âmes ont  fusionné longtemps avant les corps, jamais la perfection ne m'a semblée plus accessible...Jamais je n'avais pu être plus moi-même en faisant l'amour, jamais je n'avais pu faire tout ce que l'inspiration du moment me suggérait dès la première fois avec tant de liberté, avec tant engouement et de joie pure, avec si peu de besoin d'ajustement à l'autre, avec une telle qualité émotionnelle, intense comme un premier amour, avec un abandon mutuel si tendre et si respectueux. 
Enivrant, sublime, serait-ce la 9ème Marche?

vendredi, 02 juin 2006

"Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête." Gilbert Cesbron

“C’est un beau roman, c’est une belle histoire, c’est une romance d’aujourd’hui… » (Fugain)

Quelques heures de bonheur arrachees de haute lute au destin, contre la rage de l’ocean pour fuir sa vie.

Le quai de la gare, la foule debaroule mais il n’y a que nous.

Le brouhaha de la ville est assourdi par le battement de nos cœurs.

Premier regard, premier sourire, premier baiser, les yeux fermes par l’emotion. Les mains se cherchent, se trouvent, ne se quitteront plus.

Traverser le flot des gens sur un nuage, de l’autre cote du miroir, tellement ici mais tellement ailleurs, dans notre univers parallele. Tout un monde de baisers, de caresses, de magnetisme, d’amour tendre et fougueux, rien qu’a nous.

Nous savons que ca n’est qu’un reve, alors bien eveilles nous en savourons chaque seconde.

Combien de fois aurions nous pu nous donner encore l’un a l’autre si nous avions eu tout le temps ? Quand serions-nous ressortis de la 330 ? Au bout de combien de repas oublies ? Combien de temps peut-on vivre d’amour et d’eau fraiche ?

Mais les minutes s’egrennent inexorablement et puis l’heure fatidique brutale nous rejette sans aucun menagement dans la froideur de la realite, encore frissonants d’une derniere apotheose, le bouquet du feu d’artifices.

Un petit Diddl, tout dou, dou comme nous…

Derniers baisers voles dans l’ascenseur puis dans les couloirs de la Station Chatelet, et la vie reprend ses droits, impitoyable.

Mais qu’est-ce que je fais dans cet avion ?

Laisser des bouts de mon ame partout ou je passe pour aller retrouver quoi ? Un travail qu’il est temps de quitter et un Prince des Fleurs amere ?

Pourtant, je l’aime tant aussi mon Prince des Fleurs…

jeudi, 01 juin 2006

"Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre." Marcel Prévost

Mon corps s’est transforme en veritable concentrateur de luxure. Les visites sont a present plus que sensuelles, elles sont devenues torrides et loin du Prince des Fleurs et de mes jouets, mes mains ont le plus grand mal a me soulager.

Tout me ramene a cette luxure infernale. Fonctionner normalement, m’interesser a autre chose, sont des efforts presque insurmontables. Mes pensees tournent sans cesse autour de la decouverte de mains inconnues, d’yeux petillants de desir et d’emotion, de phallus tendus et brillants d’excitation, a l’image de cette grosse queue apparue a 5 cm de mon nez en ouvrant les yeux un jour d’ete ecrase de chaleur moite dans un train de banlieue ou je somnolais, envahie d’une reverie sensuelle nonchallante, les cuisses ouvertes. Surprise, seule dans le wagon face a verge avec ce sexe triomphant, j’etais vite descendue a la station dont l’approche m’avait eveillee. J’aurais du rester, aujourd’hui je serais restee.

Le moindre nuage noir sur l’horizon, un rayon de soleil qui vient faire fremir amoureusement un feuillage, l’effleurement du vent dans les delicates fleurs d’accacia, chaque goute de pluie qui rebondit sur ma peau nue attisent chaque cellule de mon enveloppe charnelle tel un receptacle de plaisir potentiel et chaque pensee concupiscente transmise par un visiteur me parcourt en frisson savoureux dont l’onde se propage a partir de mon sexe et se deploie en pulsations vertigineuses jusqu'à mes extremites. Mes levres sont comme un passage entre ce corps et l’univers, entrouvertes, elles ne peuvent empecher l’energie sexuelle de me penetrer et la langue les humecte avidement pour faciliter cette etonante fusion.

Arpenter le quotidien les cuisses humides et les seins durcis, drole de destinee pour une carrieriste mere de famille !

vendredi, 07 avril 2006

Variations sur un Fantasme, Dieu Indifférent, Opus # 1

J'hésite depuis longtemps à vous confier des récits véritablement érotiques ayant un peu peur d'attirer les indésirables et des commentaires scabreux. Pourtant, 5 sont prêts et 2 dorment encore bien au chaud à l’abri de mon gmail, n'attendant qu'un mot pour sortir. Les 5 sont là, à l'état de brouillons, me narguant chaque jour...Parfois, je les oublie un peu, et puis ils reviennent me sauter aux yeux comme pour quémander leur sortie. Ces 5 là, sont 5 Opus, écrits fin 2005 sur plusieurs semaines, d'un seul et même fantasme du Dieu Indifférent, exprimé comme à son habitude dans son style télégraphique: "pas très original deux jolies filles pleines d'energie" "elles peuvent s'occuper l'une de l'autre". Mais vous connaissez mon goût pour les challenges :-) Malgré l'intérêt enjoué qu'il avait porté au Prélude, le peu de réactions que ces 5 ont suscité est en grande partie responsable du démarrage de mon aventure blogsphérique. De plus, en les apprivoisant, l'écriture s’est laissée apprivoiser, et la 7ème Marche s’est aussi révélée avec la participation toujours précieuse du Prince des Fleurs. C'est pour cela que le quasi-dédain du Dieu Indifférent n’aurait pu m’arrêter. De simple spectatrice dans le Prélude, alors que grâce aux bracelets de cuivre je commençais tout juste à redécouvrir que mon corps pouvait être autre chose qu'un concentré de douleur, je m'immisce progressivement à chaque nouvelle version pour devenir la partenaire principale dans le dernier et donc assumant pleinement mon corps de presque 40 ans devant un homme qui m'a connue à 25 et pas revue depuis plus de 10 ans. Le dernier n'a jamais été achevé...j’étais sur la 7ème Marche...et il ne m'encourageait plus du tout.

Le Prélude restera mon petit secret parce qu'il a été apprécié par son destinataire, je ne crois pas vous les livrer tous, alors profitez bien de l'Opus # 1, celui où la spectatrice devient active :-). A ne lire que dans l'intimité...

Si vous n'êtes pas majeur(e) et averti(e), n'allez pas plus loin.
Cliquez plutôt ici.

9 Novembre 2005.

Gros coup de blues ce soir. Pourtant la soirée a été agréable, le Fillot écrivant des mots d'amour à toute la famille, et la Fillote avide elle aussi d'écriture qui trace à sa manière « We are family » d'après cette chanson du Mowtown que je leur chante souvent. Mais, une fois les petits couchés, Fred est fatigué et ma tentative de viol échoue...Mon corps en surrégime de désir permanent depuis plus d'1 mois a besoin d’une soupape et sans le soulagement du sexe, c'est l'implosion. Je m'abandonne au découragement devant les obstacles qui nous séparent et je fonds en sanglots. Fred essaie de me consoler par sa tendresse, c'est mignon, mais que peut-il faire?... Nous restons de longues minutes, moi versant des larmes silencieuses, lui s'endormant sur mon sein comme un troisième enfant. Les larmes finissent par me soulager un peu et, petit à petit, j'arrive à me recentrer sur la moitie pleine du verre et à vous autoriser une visite sensuelle. Votre obsession pour mes seins me ramène à votre fantasme. 4h à Paris, c'est la bonne heure pour vous offrir Kim et Angelina dans leurs tailleurs ajustés, leurs bas et leurs talons hauts.
Vous êtes tous les 3 dans un grand lit King size, pourquoi pas le mien qui est très beau en corde brune, et je vous observe depuis le Rocking Chair. Vous faites glisser les jupes courtes en remontant sur les fesses rebondies et découvrant les porte-jarretelles et les strings. Les filles s'embrassent et vous embrassent. L'une défait votre cravate, l'autre votre ceinture, et de leurs mains libres caressent de part et d'autre votre membre déjà gonflé à travers le pantalon. La fermeture éclair descend lentement, vous libérant soudain comme un diable jaillissant de sa boite. Elles s'extasient devant cette virilité sans complexe et vous régalent de leurs bouches humides et de leurs langues expertes, l'une dégustant goulument votre verge, insistant sur la couronne du gland, l'autre lapant et gobant vos noix tendues. Vous avez du mal à vous retenir, mais vous respirez à fond et dépassez l'intensité du moment, concentrant votre esprit sur les caresses que vous prodiguez généreusement à leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, leurs sexes mouillés et béants après avoir effacé les strings selon votre technique favorite. Alors que l'une s'empale d'un seul coup de rein assuré, l'autre continue de ses petits coups de langue plus bas en caressant vos cuisses avec une fermeté qui fait encore monter votre excitation. Et moi, spectatrice muette, je craque et me caresse furieusement gouttant chacun de vos frissons, chacun de vos coups de rein. Vous prenez la deuxième en levrette alors que la première aventure sa langue autour de votre anus qui frémit de cette humidité inattendue tout en vous administrant de petites fessées sèches et claquantes qui laissent une jolie marque rouge et blanche. Mes doigts sont impuissants à tenir mon excitation en respect et je saisis le premier objet à porte de main, un flacon de verre, qui glisse tout droit en moi et concentre les contractions de mon sexe. Trois orgasmes simultanés, le votre, puissant, celui de la petite chienne en levrette ponctue de petits cris et le mien un peu en retrait. Bien qu'elle ait déjà joui, la première en veut encore et vient lécher avide votre queue dégoulinante pendant que vous la pénétrez à pleine main. Vous sentez rapidement les spasmes de son 2eme orgasme et tous les corps s'écroulent alors assouvis et ramollis. Alors que vous laissez le sommeil vous gagner, je les fais sortir et viens me blottir contre votre corps encore frissonnant et nous nous endormons ensemble.

Votre âme sœur et partenaire de vos fantasmes nocturnes, Aude.