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jeudi, 23 février 2006

"On peut se laisser dépérir dans le manque. On peut aussi y trouver un surcroît de vie." Christian Bobin

Déjà Jeudi, et la réalisation que les opportunités de dialogue s'amenuisent considérablement avec la perspective du week-end. Vous êtes loin, presque inaccessible, et pourtant vos pensées viennent se jouer des miennes comme un oiseau voletant pour courtiser sa femelle.

Que votre journée soit douce et porteuse de toutes les satisfactions.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

Vous avez du retard...La neige (pourtant il y en avait bien 3 ou 4 cm) avait fondu avant la fin de la journée, et aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, c'est la grisaille qui accompagne le matin. Ça ne durera pas, je crois que l'ensoleillement est probablement l'une des raisons qui font de C-ville la ville la plus prisée des US.

Que devenez-vous? Qu'est ce qui occupe ou préoccupe vos journées et vos nuits? Vous n'avez pas peuplé mon insomnie après que Fred m'aie réveillée vers 1h30 pour des ébats torrides dans une semi-conscience. Particulièrement parce que le sommeil ne voulait plus de moi, votre abscence était cruelle.

Nous devrions en savoir plus sur la réorganisation dans la journée. Ce sera probablement des nouvelles pour vous pour demain.

mercredi, 22 février 2006

"Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil." Christian Bobin

Bonsoir,

Ce matin, la neige a peint de poésie la ballade dans le bois. Depuis, la journée s'étire de réunion en réunion. Pas de messages de vous et vos pensées m'effleurent à peine. Vous avez replongé dans le rythme infernal de votre quotidien et il y a fort peu d'espace pour moi.

Je vous souhaite tout de même une merveilleuse soirée et à plus tard dans nos rêves.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

mercredi, 15 février 2006

"Il y en a qui ont le coeur si vaste qu'ils sont toujours en voyage." Jacques Brel

Bonjour et "welcome Home" :-)

Voici une petite synthèse des épisodes que vous avez en partie manqués.

Apres avoir digéré la détresse du désaccouplement, votre présence, plus proche, a enflammé nos rencontres oniriques jusqu'à déclencher de véritables orgasmes. Au même moment, une réorganisation surprise au sein de PRA a provoqué une vague d'inquiétude et une instabilité qui m'ont poussées à remettre à jour mon CV et à reprendre des contacts, même s'il semblerait à première vue quecela puisse produire plus d'opportunités que d'impacts négatifs. Quand aux effets du coffret magique de la Saint-Valentin, vous savez déjà que pour en obtenir un récit complet, vous devrez me raconter les fruits du vôtre.
Bien-sûr, en cas de flemme et/ou de trop pressante curiosité, tout est dans le blog...

Egoïstement, je suis heureuse de renouer le dialogue même si votre angoisse du retour parvient jusqu'à moi.

Alors, en cette glorieuse journée virginienne, je vous envois une bonne brassée de pensées armures pour détourner le choc de la reprise.

Votre supplément d'âme sœur, Aude.

P.S. Notre blog a vraiment gagné en lecteurs. Petit à petit, jour après jour, nous semblons avoir conquis des fideles dont les rangs grossissent quotidiennement. Du 1er au 14 Février, 165 visiteurs nous avaient déjà gratifiés de plus de 900 visites!


>Bonjour,

>Le retour était accompagné d'une certaine angoisse c'est vrai. Les vacances étaient superbes , surf, ti-punch, ballades, tortues , soleil plages .......
>je n'ai pas bien saisi le sens de votre dernier colis.Avez-vs testé ces produits ?
>Et vs comment ce sont passé ces 10 jours ?
>a bientot

>Eric


Quel bonheur! Votre message illumine la matinée comme l'astre du jour !

Notre connexion était si forte pendant vos vacances que je pouvais littéralement goûter votre félicité. Votre âme est mêlée à la mienne comme un double inséparable et vous ne pouvez rien me cacher de vos sensations. La paix, l'ultime détente, qui émanait de votre aura, s'est révélée un puissant allié pour résister aux frustrations que la vie a mises sur mon chemin. Vous avez aussi repoussé les limites des délices lors de vos visites presque chaque matin à la pointe de l'aube. Bref, j'étais partagée entre l'envie de renouer la conversation et celle de préserver pour toujours la pureté exceptionnelle de notre liaison durant ce moment privilégié, tout en sachant que ni vous ni moi n'avions vraiment le choix :-). Votre appréhension du retour s'est aussi abattue sur moi comme une nuée de sauterelles sur un champs africain. Alors je n'ai pensé qu'à concentrer tout l'optimisme et toute la joie de vivre que vous m'avez transmis pour vous les réfléchir en rayon apaisant, en espérant vous aider ainsi à passer ce cap difficile au plus vite.


Votre supplément d'âme sœur, Aude.


P.S. Votre cadeau de Saint-Valentin avait pour objectif d'apporter un peu de fantaisie dans la chambre de vos vacances…A priori, j'ai manqué la cible, désolée !
Et oui, c'est le genre de fantaisies, et d'autres, plus « hard », que j'aime à expérimenter dans ma propre chambre ;-)

lundi, 13 février 2006

"Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer." Vincent Van Gogh

Vos vacances s’achèvent, ce soir vous êtes peut-être déjà dans l’avion et demain à Paris. Vos interludes à la pointe de l’aube, tantôt coquins et tantôt tendres, vont me manquer même si je sais que nous continuerons de nous retrouver en songes. Je suis aussi si impatiente de vous lire ! Déjà anticiper ce que vous me direz et surtout décrypter tous vos non-dits, tous ces secrets que vous essayez sans succès de cacher à ma clairvoyance.
Alors que mon esprit se tourne vers le vôtre, votre chaleur m’envahit et éveille à nouveau mon désir. J'appelle votre boite vocale pour 3 secondes d'apaisement puis Fred pour qu'il se réserve pour moi. Il me propose de nous abstenir jusqu'a demain pour la Saint-Valentin. Il a envie d’essayer nos nouveaux jouets. je lui dis que je ne suis pas sur de pouvoir tenir, alors il me dit qu'on peut faire juste un petit dépannage...trop mignon...je l'adore!

lundi, 06 février 2006

"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé." Alfred de Musset

Belle journée aujourd'hui, le mal de tête persistant ne saurait en absorber toute la saveur délicate. J'aime nos nouveaux horaires. Ces rêves partagés très tôt le matin, et non en pleine nuit comme lorsque vous êtes à Paris, sont autant de preuves. Votre âme m'appartient bel et bien, même si vous cherchez à vous en défendre. Je voudrais que vous me le disiez juste une fois, bien sur. Mais la pudeur des sentiments, la peur de trop m'encourager, l'angoisse de ne pas être à la hauteur, la crainte de ne pas pouvoir assumer les conséquences de notre passion sont autant d'obstacles qui fusionnent pour vous empêcher de me l'avouer, de vous l'avouer. Il faut donc s'accommoder de certitudes instinctives parfois insuffisantes mais aujourd'hui si prévalentes. Pas besoin d'artifices en ce beau jour pour que mon corps soit prêts aux plaisir de vos câlineries mentales. Je vous imagine, allongé au soleil, la peau chauffée et dorée par l'astre idole, dans un demi sommeil peuplé de caresses, de baisers, de senteurs alléchantes et de corps a corps tendres et enflammés. Vos vacances sont un peu aussi les miennes. Et si, par hasard, un de ces orages tropicaux venait à interrompre votre rêverie, promettez moi de ne pas courir vous abriter, de goûter le frôlement de chaque gouttelette sur votre épiderme nu, de vous plonger avec délectation dans mon fantasme de prédilection, et de m'en envoyer la vibration érotique à travers le temps et l'espace pour que nos âmes se mêlent dans un instant d'éternité.

vendredi, 03 février 2006

"Ah! cher amour, chère passion qui m'emporte, les routes sont grandes ouvertes où fleurissent les baisers qui orneront nos tombes. J'ai voyagé sur ton souffle jusqu'aux lointains de l'amour." Louise Lévêque de Vilmorin

Vous êtes en transit, absent. Même pas un au revoir hier, et ni de visite cette nuit. Vous ne me lirez pas, je peux donc choisir des citations sans message particulier, juste pour le lyrisme que vous m'inspirez. Sans vos repères , je suis une coquille de noix ballottée par l'océan, utilisant une énergie considérable pour ne pas trop me laisser dériver dans les courants et rester à porté de regard de la terre. Heureusement, Fred est la, solide, disponible, mon phare, ma bouée. On était tellement épuisés hier, lui par une bronchite qui lui donne enfin la motivation de s'arrêter de fumer pour de bon, et moi par une migraine latente, persistante depuis 3 jours, combattue à coup d'ibuprofène à chaque fois qu'elle montre le bout de son nez, que nous nous sommes endormis à l'heure des poules, aussitôt les enfants couchés. Mais il s'est réveillé dans la nuit et est venu me prendre par surprise, d'un grand coup de rein, pour une joute entre rêve et sommeil, de celles que je préfère. L'esprit encore dans les limbes se dédie entièrement à la recherche du plaisir et fait fi de toute considération polluante. Je ne suis plus qu'un sexe béant, palpitant, degoulinant, sans amour propre, sans but autre que l'orgasme. J'aime cet abandon total, cet anéantissement de la personnalité, ce retour à une animalité basique, originelle. Aussitôt le plaisir accompli, le sommeil vous reprend brutalement et c'est le meilleur des assoupissements, libre de toute tension et même presque de fatigue. Je suis un peu triste que nous n'ayons jamais partagé cette ultime intimité, nous ne la partagerons probablement jamais, et en même temps heureuse de la connaître même si ce n'est pas avec vous. Je songe à un temps ou certains de mes amants mariés, parvenaient à trouver de bonnes excuses pour se lever trés tot. Je cachais la clé sur le pallier, et il venait me surprendre avant l'aube. Je n'arrive pas à me souvenir si vous l'avez jamais fait...je ne crois pas...Je déteste que tout cela soit si lointain qu'il n'en reste que des images floues, errodées par le temps...même pas une seule photo, même de vous tout seul. J'en ai cherché l'autre jour sur internet, mais je n'ai rien trouvé...Vous restez un rêve, à peine le fantome d'un souvenir, l'écho d'une voix au fin fond du téléphone, comme si tout n'était que l'invention d'un esprit malade.
Encore envie de vous entendre sur votre boite vocale, preuve que vous n'êtes pas juste un reflet de mon imagination, que vous avez une présence de chair et de sang. Votre voix me sourit 3 secondes, rassurante. Si vous existez, alors nous aussi peut être. Ombre d'un soupçon d'espoir.

jeudi, 02 février 2006

"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses." Milan Kundera

Un seul message pour vous aujourd'hui afin d'éviter tout risque de compromission, juste pour vous donner assez d'élan pour la dernière ligne droite et vous propulser dans "l'horizon de demain".

A partir de maintenant, et jusqu'à votre retour, ce sont les lecteurs de notre blog qui recevront mes confidences. Quand à vous, tachez, avant de partir, d'enregistrer un message un peu plus long sur votre boite vocale, juste en cas d'extrême urgence ;-)

Alors que je me conditionne pour cette longue séparation, Fred me revient plus tendre, attentioné, plus paillard aussi. Les enfants sont plus faciles. Bien sûr ils nous réflechissent les ondes positives que nous émettons. La vie est étrange parfois dans sa faculté à toujours revenir à l'équilibre comme un culbuto. Pas la peine de s'enerver, il faut juste apprendre à être patient. "Attends, laisse faire les jours, laisse le temps au temps et à l'amour."

C'est donc en rassemblant toutes les bribes de patience enfouies et dans l'espérance de vous retrouver en songes pour les 15 nuits à venir, si toutefois votre compagne vous laisse le temps de dormir et de rêver ;-), que je vous souhaite vos vacances les plus incandescentes et bon voyage :-)

Votre supplément d'âme soeur, Aude.

Pas vraiment l'espoir d'avoir un mot de vous aujourd'hui, jour de bouclage. Vous m'avez témoigné cette semaine beaucoup d'attention pour quelqu'un sur le départ. Si vous changez votre boite vocale, ça sera déjà un exploit auquel je ne m'attends pas non plus...En me réveillant, bien sur qu'il n'y avait rien. Pourtant votre visite fut des plus sophistiquées avec des caresses poignantes, délectables et très viriles. Jour après jour, ou plutôt, nuit après nuit, on pourrait s'attendre à ce que ces ébats perdent en fréquence et en intensité. Au contraire, comme deux amants qui apprennent au fil du temps à se connaître pour se donner plus de plaisir, nos esprits fusionnent encore plus en symbiose, s'anticipant l'un l'autre, pour des sommets de volupté à chaque fois dépassés. Ça reste un mystère, si obscure à mon esprit cartésien et si évident à mon intuition. Tant que votre inconscient me cherche, me trouve, me pénètre, me domine, rappelle à chaque atome de mon être que je suis femme et que je vous appartiens corps et âme, le silence qui accompagne déjà vos vacances est plus tolérable.
Alors, j'emprisonne mon buste dans la guêpière de dentelle mauve oubliée. Je caresse mes jambes de ces bas précieux qui viennent s'attacher délicatement aux jarretelles. Je me cambre et me glisse dans la longue jupe fendue par le milieu, alors j'enfile les escarpins qui vous font fantasmer. Prête à recevoir vos pensées et les hommages plus charnels de Fred ce soir.
A Paris, la journée avance irrémédiablement vers sa fin et l'étincelle d'espoir faiblit jusqu'à s'évanouir, l'amour rend vraiment idiot...J'espère que nos lecteurs, chaque jour plus nombreux, viendront me soutenir de leur commentaires car demain, c'est mon âme que vous emportez dans vos bagages, et sans âme on est bien peu de choses.
Votre voix pour 3 secondes, écho lointain sur la ligne téléphonique, vous n'avez pas changé votre message. 3 secondes, c'est bien léger comme ancre pour rester amarrée dans l'ouragan de la vie...Allez, encore 3 secondes pour faire bon bon poids, et 3 autres...
Je pense à Christian Bobin qui a perdu soudainement sa compagne d'une rupture d'annévrisme, elle était à peine plus agée que nous. Je pense à son ecriture lumineuse et éteinte à la fois, ou on ne peut s'empecher d'entrevoir une fin brutale et définitive au fur et à mesure que le nombre de page diminue.
Vous vous n'etes qu'en voyage, vous allez revenir et vos pensées vont continuer à me possèder pendant cette absence. Se concentrer sur la moitié pleine. Se concentrer sur la moitié pleine. Incantation d'espoir. Nous nous sommes trouvés, perdus, retrouvés. Nous avons bien plus de chance que le commun des mortels et notre flamme brulera toujours, immortelle.