jeudi, 26 juin 2008
infaillible
les jus se mêlent aux baisers de feu
dissolvant les chairs dans l'impétueux torrent
les atomes de matière redeviennent énergie
origine de lumière furieuse et soumise
les apparences s'effilochent sous l'assaut d'essence
étalant leur carnage aux effluves mordorées
la voix n'est plus que sève d'un chant autodafé
hurlement d'absence en présence de poésie
les enfants sont jeux d'un amour éternisé
en vacances d'eux sur les ponts scintillants
les enfants sont flammes inertes et sourires
éclats d'âmes parsemant l'espace retrouvé
08:28 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mercredi, 25 juin 2008
parcours
l'air prend corps
s'affûte à un tranchant présage
aiguisant son fuselage
contre les lames rugissantes
le friselis prend l'envol
parcourt collines et vallons
arrondissant les saillants
d'un oeil enchanteur
la caresse empreinte le souffle
s'affine encore complice
pour échiner l'ivresse
à la lueur d'amour
07:43 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
pas sur place
sans supplice sans faim
l'offrande ruisselle par toutes les rigoles
aphrodisiaques se mirant dans la fontaine
réverbérations émoustillées de paroles à la volée
sans caprice sans fin
les saisons s'accouplent à la lie
rapprochement des antithèses
aux antipodes des synthèses
comme des nuées d'or
érodent le soleil
la partage indiscriminé
se prolonge hors échange
pour envahir la rumeur
des artères grouillantes
le mot se morphe au silence
jouant des voies en canon
saturant l'existence
de son vide resplendissant
écho de PAS EN ARRIERE chez gmc
07:30 Publié dans Miroir, poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mardi, 24 juin 2008
neuve
07:10 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
fragments
peut-être aurais-tu su où naît le vent
comment les mots balbutient au sein des fontaines
peut-être aurais-tu simplement touché la main
comme la beauté émulsionne le brin des folies
le poème se serait ainsi éveillé
fruit de passion
flottant négligemment au berceau des prunelles marines
tu aurais perçu la vibration sous l'étoffe
elle t'aurait ému
tu l'aurais laissée t'autopsier sans résistance
la pudeur serait tombée à tes pieds
le vertige se serait envolé
tu aurais oublié
07:05 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
à la fontaine
tu recueillais les mots à la fontaine
sur les plumes du sommeil ou les canaux de l'aube
ils venaient délicatement se poser dans la paume ouverte
frémissant les coeurs des effluves de l'azur
l'air doux se repeignait alors
aux saveurs de l'alchimie
évaporant le panorama en candeur
égrenant les caresses de la vie
06:59 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mardi, 17 juin 2008
tant de vie
il est un temps de vie hors d'âge
un laps d'espace comme un lapsus
une rémission semblable à une ardeur racoleuse
les spirales s'entrelacent pour ériger les frasques perceptives
antennes para-sensorielles aux indéfinissables litanies
chansons de gestuelles bravant les rigidités
à l'antre-ouverture de la vélocité des vociférations insonores
l'unité se démultiplie à l'éphémère
sacre intégral aux insuffisances dilettantes
glissant dans le prisme moiré d'un frisson irrépressible
dont la radiance réfute toute réalité
en attestant la quintessence à l'unisson
17:08 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
dimanche, 15 juin 2008
dispersion
06:20 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
LES LASSOS SE RESSÈRENT
Essences noctambules voilées d’osmose
Suavité simple et douceur du clin d’œil
Complicité inspirée à l’unisson désaccordée
Attente d’un plus au-delà de beaucoup
Pour ensemencer l’absolu
Et lui faire accoucher les beautés humaines d’un cri primal de contemplation
La soie dévale en vagues obsidiennes
Lustrant les commissures veloutées
Un parfum de Red Bull exagère mon existence soulevée de speed
Caféinée en d’autres pouvoirs sensoriels libérés des hallucinogènes
Froissant les fibres des fumées d’opium
Les acides aminés se recombinent
Sous l’effet défait des soies velourées aux teintes poétiques
Violant les limites dans un arpège de saveurs
J’inspire ma nicotine en buvant torine pour devenir l’autre des sommets sans colline
Hôte d’une sensibilité exogène
Doublement du sens dans un mot aux couvertures d’équivoque
Dans le crissement des enveloppes ouvertes
Quand les termes se décollent de leur origine
Que les chinoiseries s’étirent contre les parois du sensoriel
Pour naître de l’eucalyptus à partir des processus chlorophylles
Et tracer d’un ongle étiré le territoire de l’ombre évaporée
Voici l’homme marchant sur le dessin de sa route
Sur la carte fossilisée qui s’effrite à son chemin, à n’en rien dire
La mèche grésille sous ses pas
Que son cœur allume de son imagination infertile
Forgeant le recueil de l’oubli aux confins de l’inachevé
Pour apercevoir logé au-delà des infinis la mémoire alcaline qui détend…
Souffle sur les nervures
En suivant le fil de la sève
Groupés en réseaux veineux d’où coule l’inspiration glissant des synapses à nos membres
Et nous faire exister…
Blottis dans un instant
Recouvert du futur des deux côtés de la balance
Dévêtus
Quand la pureté laisse monter les plateaux au dénuement aurifère que personne ne tamise
Quand le sable se courbe pour adoucir encore le désert
Qui fond dans l’oasis et laisse le grain être la plage mouvante où l’on devine les mirages
Sinuosités insolentes sous les rouleaux intempestifs
Les surfs d’arrogance apparaissent sur les dunes relevées par le téléphérique de nos humeurs
Les fulgurites affûtent leur pouvoir réfléchissant
Au magma indolent de l’incandescence échappée
Comme les barreaux de verre de nos prisons dorées
La surface étincelle l’azur sans hauteur dans le préau de nos songes
Comme les profondeurs phréatiques glissent sur le manteau géologique
Les entrailles trémulent en gémissant
Et les morts applaudissent en tombant sur la voûte à bras ouverts
Écarquillant les fissures parcourues de frissons
Dans un chatoiement d’insoupçonnable
Laissant apercevoir l’iris aux aguets qui compte les pleurs spinaux
Le tremblement de la lèvre qui ne peut endiguer le flot
La fracture réduite à sa plus simple expiration
La volupté ignée de l’incohérence
La fugacité s’installe
La durée de l’hésitation détallée en un souffle effilé
Plus fin qu’une tranche où se découple le sang
Pour tournoyer sous les saules pensifs
Où meurent les cheveux filamenteux en pousse de toujours anarchique à la vie
Du ciel revenu en verdure sur la terre couverte d’une pellicule de profondeur
Cocons de rêveries
Exposés sur le feutre grippé des ouates buvardes des réalités sympathiques
Sel de larmes évaporées
Surgoût des papilles à l’excitation de la vie délaquée au brut
Par l’irradiance immaculée
Des rayons gamma aux défilements symptomatiques heurtant les nucléons poétiques
Feu de synthèse en amalgame
Gravitant vers les virages logés aux premières joutes des eucaryotes
Symbioses récalcitrantes aux louanges virevoltées
Les allées viennent de fins débattues et de débuts définis en l’unicité démarchée
Les venues s’ignorent pour laisser s’ouvrir les sarcophages du savoir
Les rentrées en soi sont au corps de l’autre les promesses isolées au creux des sens sans cesse
Et la jointure se défait dans un mouvement zippé où s’alitent les fermetures
Tendrement enlacées aux gisements des soupirs
Quand proviennent les ors pétrolifères de la houille philosophale aux rêves sans limite
Satinés du ruissellement de l’aube
Dans la clôture barbelée de la nuit sanglante aux râles pleurant la nictation
Jusque dans les ridules de l’insouciance
Limitant les canaux du sérieux par les écluses en sauterelles
Tissage programmatique de la vie échevelée en tronçons d’universaux
Bouillonnements impétueux des glaces synaptiques
Brunissent dans un regard les clartés du vide
Qui incorporent les pulsars de l’incommensurable ondulation primitive
Hédonisme des mots exponentiels
Accords battants
Sans gêne de détour à l’infatigable bouillotte de rien
Les notes structurent la verticalité noircie des pages anamorphiques
Rien de plus qu’un détour au début dans la repousse des jachères
Les votes fracturent la virtuosité froissée des sages hydromorphiques
Viens au flux des atours du rebut dans la frousse des mystères
La panique sort en crise dans l’expression des critiques et remontent les fleuves
Les yeux enrougeoyés notent au stylet la mine épuisée qui détonne au charbon
Le féerique mort la brise dans la soumission au sismique et raconte les œuvres
Plusieurs degrés se cumulent en direction des pourcentages indénombrables
Partant de rien du tout la tempête des tout ou rien informe un tout en incomplet
La pâleur de grès s’accumule aux émissions des voltages innommables
De lassitude laisser le sommeil s’enlacer
En dernier outrage aux éveils bornés
06:00 Publié dans Duo, poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
vendredi, 13 juin 2008
nimbé de lune
si tu me donnais la lune
en cet univers radieux
puisque nager dans la plume
étreint ce quotidien
tu te trouverais nimbé d'elle
et je n'en voudrais pas
puisque nous sommes plus d'eux
à la saveur de l'étincelle
05:21 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
déclinaisons
1
émotions en débandade
l'imagination s'esquive
descriptions dépolluées des projections pailletées
apaisant toujours les déceptions
2
conversations en coursives
les intonations se perdent
panoramiques grand angle sur le cœur en exergue
n'illustrant jamais que son offrande
3
réflexions en enfilade
les fenêtres se succèdent
perspectives hyperboliques sur la multitude de dimensions
ne déclinant jamais que la flamme
05:14 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mercredi, 11 juin 2008
aiguillon
les épices de la divagation excitent chaque papille
tels des sas d'échanges impromptus
d'uniques siphons à double sens
aux bruissements de forêts extravagantes
aux montures cabrées d'ébène
qui pétillent à l'aube sacrée du frisson
transfusent la vitalité cadavérique
synthétisent l'accord imparfait
en calcinant les prunelles renversées
l'aiguillon de la poésie se fiche à l'inflexion des reins
tel le rappel tatoué de son intransigeance
le totalitarisme de son service
le marquage incandescent de sa saturation indélébile
de la dictature de sa douceur
qui infuse à la lueur aveuglante de la nuit
déchiquète sans pitié les lambeaux de quotidien
compose à liesse les brassées de l'offrande
en bafouant la volonté érectile jusqu'à l'impuissance
16:40 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mardi, 10 juin 2008
hypnose
au fil des facettes de l'hypnose
les volutes s'encrent de mélopées étourdissantes
tournant au rythme du coeur en syncope
jusqu'à la collision souterraine
jusqu'à la collusion souveraine
aux voilures de l'insondable
la solitude s'entrelace de rubans de granit
dénudant les cuivres conducteurs
dans les soupirs épidermiques
dans les sourires épileptiques
aux commissures des éclats surréels
l'évanescence transcende la matière
égrenant l'or sous les empreintes
en fuseaux d'apoplexie
en faisceaux d'ataraxie
05:21 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
dimanche, 08 juin 2008
premier degré d'impossible
un lien à l'impossible
ruban de transmission incrusté de diamants
stase d'intégrité blottie dans l'univers
la métaphysique exacerbe les électrons
qui conjurent les frictions
jusqu'à ce que jaillisse la flamme
en pure perte de connaissance
la rigidité sombre
emportant les vaguelettes des formes
jusqu'aux convulsions mystiques des désirs corrompus
toutes les volontés cèdent
au joug paisible du flot
alors la nuit se déchire
sourire au coeur
et son hurlement mélodieux
se répand comme un baume
comme la renaissance du soleil dans chaque débris de seconde
comme l'incommensurable éblouissement
05:52 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
vendredi, 06 juin 2008
les aveux du frémir
tempêtes retenues aux rives de l'iris
ancre de l'absolu fichée dans la poitrine
mouillage abrité du vif-argent des sourires
réverbérations où la matière n'a de prise
aux creux inexplorés des eaux de l'étincelle
il est plus loin que la terreur de bout du monde
plus intime que les voilures océanes
plus scintillant que les abysses pailletés
au fond du miroir aux vagues de crépuscule
s'élève le tendre murmure assourdissant
le chant moribond de toute l'éternité
paré du spontané des folies amoureuses
et toujours sans flétrir l'idéal règnerait
les cendres de l'instant jetées sur l'avenir
le cœur serait rompu plus béant que jamais
vibrant de la lumière des aveux du frémir
04:50 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil