mercredi, 09 juillet 2008
radioactivité
friponnerie de suivre la fissure de lumière
jusque dans le retranchement de la conscience
en chevauchant la course immobile du glacier incandescent
ravivé par la naïveté jasmine
d’un silence bruissant de pur
toujours le sort revient élaguer les gracieuses enflures
d’un coup de griffe précis et vif
extraction acharnée de la plus infime trace de radiance
dans le brouhaha d’une ultime électrolyse pyrogénique
satinant les fanfreluches d’un équilibre étanché de lubricité
toujours au seuil de l’éclatement
la complicité ploie
sous la fanfare de soupirs opalescents
de la nonchalance radioactive
09:50 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
subversif
dans la subversion du rationnel
l’esquive aussi trouve sens
et la noirceur brille
sans vaciller
malgré tout
malgré la discipline
malgré le mépris
infaillible
puisque même figée en glace
l’eau avance
inexorablement
comme le désert
vers l’union marine
00:05 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
lundi, 07 juillet 2008
transfert
en vaine transparence
transpercée
traversée de travestis
en saine transparence
transgressée
transparue dans l’ombre
en pleine transparence
transfusée
transférée à l’éther
21:25 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
dimanche, 06 juillet 2008
élus
complétude dissolue
gage d’envol
montgolfière transparente
bulle dilatée
élucidée
insaisissable
immolée au courant
avec et sans
sens inversé
régression à l’infime
toujours plus lumineux
arche de cristal
vibrant charnier
dévolu
effacé de dévotion
par la reconnaissance
10:54 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
pas
le pas dans le tien
ombre infidèle
engourdie d’absence
jurisprudence du néant
ébloui
par l’écho de félicité
absoute
10:51 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
filature
le silence file
chant de rémission
tissé d’une haleine allumée
en apnée d’existence
inspiration en ta bouche
souffle irrésistible
suspendu à la douceur
volatilisée
10:49 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
jeudi, 03 juillet 2008
chasteté
formication de la charnière amputée
ablation des duos en solo
la main plane chaste sur l’indécence du plaisir pur
vague réminiscence d’une possession réfutée
le mot abusé s’étouffe de son secret
comme une confidence inavouable
il ne reste rien à établir aux cerfs-volants
qui s’échouent au seuil de l’incompréhension
et à qui le vent continue d’insuffler les artifices de la vie
collision des inanités aux nues
18:30 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
relent
cambrer les angles
plonger aux racines
enfreindre la voix
d’une larme de douceur
du reflet d’une icône effacée
d’un relent de mirage
07:24 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
mardi, 01 juillet 2008
écliptique
d’une mutine à l’autre
contorsions contondantes
de poésie éreintée
comme la corne torsadée
de la licorne d’or
née de la nutation
07:36 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
remodelage
l’or des mains remodèle le plaisir
la primeur de la bouche invente le baiser
la force de l’embrassade soude les corps étrangers
tout incruste l’accord à même la fibre comme un tatouage
plus qu’un cri de naissance
plus que la célébration de la jouissance
l’instant se distend à l’éternel
blotti comme ce matin-là
un soupir échoué entre tes lèvres
07:30 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
dimanche, 29 juin 2008
les lucioles
des baisers comme autant de spectres familiers
qui soupirent entre les lèvres
des caresses en chanson de neige
qui fond doucement dans le regard du soleil
des lucioles en guise de pensées
mystifiant l'horizon distrait
vestige de pétales de rose
vertige d'outre-univers
17:22 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
samedi, 28 juin 2008
under the skin
les ponts marchent sur les eaux
les ponts marchent sur la lumière
attendant les aurores
qui dégustent les rivières
soumises au mot
dans un bruissement de soie envolée
sur les ailes des oiseaux égarés
en vocalises du chant de vie
les cordes sont des tiges de cerises
détachées du silence
qui broie les noyaux des roulements insoumis
pulvérisant la chair incarnate
des cantates qui errent dans le vent
en orbites extra-terrestres
de l'in-situe improbable
dérogeant à l'immuable
Inéluctablement tatoué sous la peau
possédée des dessous en délectation
sous les surfaces intemporelles des caresses
navigantes au-dessus des profusions
en duo avec poètéric
23:30 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
chutttttt...
les mots s’agencent seuls
comme s’ils étaient programmés pour revenir à leur place
et s’ils n’y sont pas… alors germe l’humanité
la chair faible du poète
qui peut continuer seule à s’ouvrir
alanguie sous la caresse du verbe brûlant
électrifié d’un son ou d’une image
le frôlement de la saveur en violation nasale
reddition de l’esprit aux sens
remerciement des sens envers l’esprit en guide d’aveugle
effusion volubile d’inertie diaprée
redéfinition des dimensions percées de vie
convulsions rayonnantes dans les vertiges enfouis
principe de vie écrasée sous la rébellion corporelle
sublimant le vide de papillotes de tendresse
enlacée par la foi défrisant l’existence imphysique
fusion d’âmes désincarnées sur le fil du ressenti
prisonnières de la seconde découpant la lame de l’envie
offertes à l’insolence de l’indéfinissable plaisir
envahissant leur corps dessiné dans les contours du nuage
saturant les réseaux affolés d’éphémère
en glissades neuronales dans l’intrication vertico-horizontale
des gourmandises hélicoïdales
qui déposent sur les lèvres cela d’un baiser au parfum de rose
et coule la fugacité débordante sur la cambrure des violons
aux ouïes ébréchées de leur incontinence insonore
sismologie incongrue des furies vivaces
captatrices des langueurs spatiales des grands plateaux boisés
des jaillissements d’étoiles au creux des vallons humides
reconification des planètes à l’aiguille des platanes d’outre-espace
mélopée incandescente
en survivance
découlée sur les ruptures rythmiques des vers rhopaliques
comme la fissure de l’espace qui s’enroule
sur l’ellipsoïde galactique des iridescences éloignées à la lumière
qui s’échappent en gerbes des cavités assouvies
semblables au silence précaire précédant le mot
avant que ne s’érige l’architecture en puissance
que regarde au loin l’angelot musical
du plus profond de son sanctuaire astral
un sourire d’infini au bord des cieux
cintré et rongé par les mites gravitant sur les îlots de blancheur de pluies
dans un soulèvement de poitrine incendiaire
car s’est engouffré le souffle de vie
dans la respiration du printemps renaissant
calquant chaque courbe sur son ruissellement glorieux
à la règle familière et mesurée des géomètres poètes
qui ne peuvent soutenir la fulgurance de la présence
dans l’indénombrabilité des premières mesures quantiques
dérive coaxiale en territoire vierge
qui mesure le filtre optique de l’aperception
en distillations anachroniques
des gestations poétiques
pour l'union éternellement renouvelée
des syntaxes embouties par nos libertés
séduction ostentatrice de la contemplation élucidée
menant un sucre d’orge sur le pli d’une langue trébuchante sur les lèvres
épanchement hémophile de satin érectile
les fils se dénouent devant le dé interdimensionnel alvéolé
chevauchées entrelacées vers l’absurde
des carrés roulant à l’intérieur des gobelets
se bousculant dans les précipices délicieux
d’où les oiseaux déplumés ne remontent pas
éperdus à jamais sous la surface élidée
leurs pattes grattent la frontière du vide
y sombrent lentement au fil des culminations
que montent les hommes d’Icare au grappin des vanités
et que descend la femme ensevelie dans l’affluence de la beauté
car se remplit en elle l’orgasme invérifiable inextendu
qu’elle laisse enfler paisiblement sur les rivages de l’abandon
et qui revient alors en vagues successives cueillir les amants
toujours contemplatifs du mystère impossédé
en défibrillation ventriculaire les perfusant de vie
lors d’un battement au souffle de l’éjaculation clôturant les yeux
simplement émerveillés
14:28 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
comme un bateau ivre
vol éméché
la vie défilait de port et d'autre
le flux empilait poussière et sel
le quotidien oxydait les légendes
formant de rutilantes concrétions de rouille
les strates successives s'amoncelaient
érigeant de volages cathédrales
temples aux fioritures orgueilleuses
ciselés de la superficialité de l'image
les tours s'élevaient toujours plus ambitieuses
mirages distordus d'un graal vaniteux
posées à même le sable sans fondation
prêtes à s'écrouler au moindre souffle
et les accrocs dans la mécanique idéale
ne manquaient jamais de sagacité
incisant de vastes plaies purulentes
sur l'insondabilité intérieure
petit à petit les blessures recouvraient tout
et les chairs vives s'enflammaient de plus belle
pour une rebutade ou une inattention
pour un souvenir ou une déception
elles ne survivaient que pour se complaire
se comparant volontiers à d'autres origines
par voyeurisme comme par désoeuvrement
pour se rassurer un peu aussi parfois
toute cette putréfaction ostentatoire
exposée sans pudeur d'un geste las
ne masquait jamais que le superflu
sans pouvoir camoufler le gouffre vertigineux
jusqu'au jour où le précieux échafaudage
se laisse surprendre par une implosion
aussi virulente qu'un mot unique
aussi tonitruante que le mutisme
la déflagration inverse le courant
et tout autre phénomène contingent
secousse endémique se propageant
d'un extrême à l'autre jusqu'à confusion
la foudre règne dans la silice en fusion
suffoquant les réflexes incontrôlés
comme un diadème en perte de soi
sur les contreforts de l'abandon
les jus se mêlent aux baisers de feu
dissolvant les pulpes dans le fiévreux torrent
les atomes de matière redeviennent énergie
origine de lumière furieuse et soumise
les apparences s'effilochent sous l'assaut d'essence
étalant leur carnage aux effluves mordorées
la voix n'est plus que sève d'un chant autodafé
hurlement d'absence en présence de poésie
les enfants sont jeux d'un amour éternisé
en vacances d'eux sur les ponts scintillants
les enfants sont flammes inertes et sourires
éclats d'âmes parsemant l'espace découvert
par delà toute fureur et le vent
sont encore des princes et des enfants
des convalescences à abréger
et des rutilances à savourer
un défi lancé par pseudonymes1
12:45 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil
jeudi, 26 juin 2008
LE VENT PIÉTINE LES FUSELAGES
tendresses de poésie sans question
recueil neutre d’une reprise exponentielle
au ponant de l’effacement
pour éjaculer du nouveau
en gouttelettes d’hébétude satinée
reflétant comme un œil le regard qui nous revient
en ricochets de frémissements sur les pôles désaxés
reliés par un mot venant en confusion
sarabande d’éclats dans le vertige de l’envol
les paillettes s’écrasent sous le poids de la lumière
saturant les chairs de son bouillonnement furieusement vivant
percement de l’espace veineux en trésor d’apesanteur
comme une mort audacieuse
dans l’espoir d’hier de la réincarnation périodique
la fulgurance des noms oubliés
comme des mots d’enfance
gravant l’heure de leur naissance à rebrousser
sur les ailes d’une mélodie universelle
consacrant l’œuvre dans l’explosion d’une note
la concentration de l’impossible au faîte de l’instant
dans le spectacle minuté de la décennie écourtée
par les anévrismes en rupture de sève
qui dégouline de leurs vacuités plaintives
en sanglots d’ébriété sur les rameaux des pirouettes
où bourgeonne à l’hiver la révolution saisonnière
et s’affalent les grands-voiles des soupirs
dégonflées d’absolu
caracolant sur les traînes des comètes
au recueillement volage de ces pépites d’outre-terre
qui flagellent au creux des demi-lunes éventées
splendeur factice d’une beauté transplantée
l’espoir couché sur la nature
aux rubans détaillés entourant les conifères
respirant les râles humains à la réponse chlorophylle
en filigrane de vie
rehaussée de toutes ses options obligatoires
feulant en silence dans la surchauffe trublionne
parée de super flux
qui débordent les spectroscopies du vivant
démêlant le fil du partage sans objet
et la beauté se fige dans la coupe
ouvrant l’espace innombrable
saveurs de jasmin infusant l’infini
introduit dans notre gorge cobaye
l’air de rien aux prémices affranchis
naviguant sur les cellules dénoyautées
à jamais au recto verso de la vérité palindrome
les émois se passent de pronom
calque dissemblant des copies trompeuses des détournements identiques
influences en influx d’excès
mais les énergies refluent quand les hôtes s’en détachent
la cavalcade s’agite lors d’un siècle de misère
aux lumières plus éblouissantes que les voies lactées du jour
car l’homme est sur terre d’une poussière à l’empyrée
un joyau de tendresse
offert à sa promise dans l’écrin familial
à la gloire de l’illumination
pour continuer à se laisser traverser par l’ondée
compagnons d’incertitude sur les escarpements de la beauté
quand l’inassurance creuse ses trésors sur sa surface
embrasant le regard de notes turquoises
incrustées d’or comme le lapis-lazuli
dans l’assomption définitive de quelque chose
d’absent comme le sang
feu docile des velléités anéanties
insuffisantes dans leurs parcours redressés
indigentes dans leur recours négligés
elles finissent par tomber au cimetière
surpeuplées
elles se glissent sur la nacre des bombes aux rivières enamourées
car elles leur donnent leur courant
bruissements soyeux aux versants renversés
qui érodent chaque part du discours
jusqu’au canevas de l’amour
structure cristalline claire
qui s’ouvre à toute heure
aux regards contemplatifs transparents
nitescence étourdie
à l’excès de la cécité
à l’extrême des fluides
la pointe du plaisir
dans son berceau brûlant
qui le lève sans savoir
au jet du gémissement
mach III de l’orgasme
à contre-sens de la distance
dans l’inversion du temps profilé
à contre-tempes de la complicité
dans la perversion de l’insouciance
la saisie physique de l’instant
en duo avec pseudonymes1
19:30 Publié dans poésie intégrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, écrire, éveil