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samedi, 10 août 2013

Le gardien des clés

Il a la clé
A glissé sa voix ici et là, ailleurs et là encore
Offrant les intentions de ses intonations
A des mots trop familiers

Il a ma clé
Et reste une énigme pour moi
Mister de l'ultra sensible
Pour une statue de poussière

Il a les clés
Entrer lui est facile
Rester un autre défi
Tant l'usure est notre fibre

Il a nos clés
Et les laisse de côté
Toujours mêmes, toujours autres
Puisque je l'aime


Merci à Cribas pour ces mises en voix saisissantes dont on ne saurait se lasser...

Filigrane
Crépuscule
Cirrus Decousus
A capitula
Déshabillé

mardi, 09 décembre 2008

allégeance

indifférence de marbre
lèvres entrebâillées
laquées d’ascèse

les notes s’élèvent
au nexus
pulpe d’omission

l’hiver de cristal
embrume la plaine
l’hymne sombre

les amants voguent
voilés de chasteté
transparents

simplicité d’un souffle partagé

 

dernier épisode d’un dialogue poétique ici

 

 

lundi, 24 novembre 2008

éyoile


podcast

 

Dans le sillage soyeux de l’éyoile filante, le murmure des crépuscules enchante l’aube satinée. Une larme déborde la mélodie délicate cascadant d’un écho à l’autre comme des grappes de lilas blancs sous les dunes australes. De joyeuses rondes s’entremêlent à la douceur des herbes folles frissonnantes d’azur. Le ciel épouse la langueur des galbes innocents, membranes de soupirs frémissantes sous l’ultra-violet des rémissions, fluides de saveurs nocturnes engorgés de calmes ouragans. Buées amoureuses en écharpe, les rubans caressent la disparition au sein ému d’une aubade enlevée.

 

sur un impromptu du petit prince des étoiles...

dimanche, 15 juin 2008

LES LASSOS SE RESSÈRENT


Essences noctambules voilées d’osmose

Suavité simple et douceur du clin d’œil

Complicité inspirée à l’unisson désaccordée

Attente d’un plus au-delà de beaucoup

Pour ensemencer l’absolu

Et lui faire accoucher les beautés humaines d’un cri primal de contemplation

La soie dévale en vagues obsidiennes

Lustrant les commissures veloutées

Un parfum de Red Bull exagère mon existence soulevée de speed

Caféinée en d’autres pouvoirs sensoriels libérés des hallucinogènes

Froissant les fibres des fumées d’opium

Les acides aminés se recombinent

Sous l’effet défait des soies velourées aux teintes poétiques

Violant les limites dans un arpège de saveurs

J’inspire ma nicotine en buvant torine  pour devenir l’autre des sommets sans colline

Hôte d’une sensibilité exogène

Doublement du sens dans un mot aux couvertures d’équivoque

Dans le crissement des enveloppes ouvertes

Quand les termes se décollent de leur origine

Que les chinoiseries s’étirent contre les parois du sensoriel

Pour naître de l’eucalyptus à partir des processus chlorophylles

Et tracer d’un ongle étiré le territoire de l’ombre évaporée

Voici l’homme marchant sur le dessin de sa route

Sur la carte fossilisée qui s’effrite à son chemin, à n’en rien dire

La mèche grésille sous ses pas

Que son cœur allume de son imagination infertile

Forgeant le recueil de l’oubli aux confins de l’inachevé

Pour apercevoir logé au-delà des infinis la mémoire alcaline qui détend…

Souffle sur les nervures

En suivant le fil de la sève

Groupés en réseaux veineux d’où coule l’inspiration glissant des synapses à nos membres

Et nous faire exister…

Blottis dans un instant

Recouvert du futur des deux côtés de la balance

Dévêtus

Quand la pureté laisse monter les plateaux au dénuement aurifère que personne ne tamise

Quand le sable se courbe pour adoucir encore le désert

Qui fond dans l’oasis et laisse le grain être la plage mouvante où l’on devine les mirages

Sinuosités insolentes sous les rouleaux intempestifs

Les surfs d’arrogance apparaissent sur les dunes relevées par le téléphérique de nos humeurs

Les fulgurites affûtent leur pouvoir réfléchissant

Au magma indolent de l’incandescence échappée

Comme les barreaux de verre de nos prisons dorées

La surface étincelle l’azur sans hauteur dans le préau de nos songes

Comme les profondeurs phréatiques glissent sur le manteau géologique

Les entrailles trémulent en gémissant

Et les morts applaudissent en tombant sur la voûte à bras ouverts

Écarquillant les fissures parcourues de frissons

Dans un chatoiement d’insoupçonnable

Laissant apercevoir l’iris aux aguets qui compte les pleurs spinaux

Le tremblement de la lèvre qui ne peut endiguer le flot

La fracture réduite à sa plus simple expiration

La volupté ignée de l’incohérence

La fugacité s’installe

La durée de l’hésitation détallée en un souffle effilé

Plus fin qu’une tranche où se découple le sang

Pour tournoyer sous les saules pensifs

Où meurent les cheveux filamenteux en pousse de toujours anarchique à la vie

Du ciel revenu en verdure sur la terre couverte d’une pellicule de profondeur

Cocons de rêveries

Exposés sur le feutre grippé des ouates buvardes des réalités sympathiques

Sel de larmes évaporées

Surgoût des papilles à l’excitation de la vie délaquée au brut

Par l’irradiance immaculée

Des rayons gamma aux défilements symptomatiques heurtant les nucléons poétiques

Feu de synthèse en amalgame

Gravitant vers les virages logés aux premières joutes des eucaryotes

Symbioses récalcitrantes aux louanges virevoltées

Les allées viennent de fins débattues et de débuts définis en l’unicité démarchée

Les venues s’ignorent pour laisser s’ouvrir les sarcophages du savoir

Les rentrées en soi sont au corps de l’autre les promesses isolées au creux des sens sans cesse

Et la jointure se défait dans un mouvement zippé où s’alitent les fermetures

Tendrement enlacées aux gisements des soupirs

Quand proviennent les ors pétrolifères de la houille philosophale aux rêves sans limite

Satinés du ruissellement de l’aube

Dans la clôture barbelée de la nuit sanglante aux râles pleurant la nictation

Jusque dans les ridules de l’insouciance

Limitant les canaux du sérieux par les écluses en sauterelles

Tissage programmatique de la vie échevelée en tronçons d’universaux

Bouillonnements impétueux des glaces synaptiques

Brunissent dans un regard les clartés du vide

Qui incorporent les pulsars de l’incommensurable ondulation primitive 

Hédonisme des mots exponentiels

Accords battants

Sans gêne de détour à l’infatigable bouillotte de rien

Les notes structurent la verticalité noircie des pages anamorphiques

Rien de plus qu’un détour au début dans la repousse des jachères

Les votes fracturent la virtuosité froissée des sages hydromorphiques

Viens au flux des atours du rebut dans la frousse des mystères

La panique sort en crise dans l’expression des critiques et remontent les fleuves

Les yeux enrougeoyés notent au stylet la mine épuisée qui détonne au charbon

Le féerique mort la brise dans la soumission au sismique et raconte les œuvres

Plusieurs degrés se cumulent en direction des pourcentages indénombrables

Partant de rien du tout la tempête des tout ou rien informe un tout en incomplet

La pâleur de grès s’accumule aux émissions des voltages innommables

De lassitude laisser le sommeil s’enlacer

En dernier outrage aux éveils bornés


en duo avec pseudonymes1 

mercredi, 27 février 2008

Éveil du Rituel

 sur Luxure Artistique sous l'(im)pulsion d'iXéo

dimanche, 10 février 2008

pur soleil illustré par iXéo

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pur soleil

 

les suffrages insouciants

virevoltent dans le torrent

révolte de sens

sous les cendres du jour

flirt de vapeurs essentielles

aux genres mélangés

 

les présages se soumettent

aux échos du passé

griffant l'imaginaire

dans la course de l'électron

ébrouant l'existence

jusqu'à la dernière peur

 

alors advient la magie

fraction originelle

amplifiée à l'infini

union des charges opposées

qui transforme les effigies de plomb

en pur soleil

 

 

 

 

l'univers d'iXéo

  

 

samedi, 09 février 2008

exhumé illustré par iXéo

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exhumé

des flots rugissant s'émeut l'insouciance
influx paisible infiltrant la source
éruptions délicieuses d'impudique candeur
transparence du feu au chevet du satin

à la confluence des opposés
naît un nouveau gréement
chaque instant

l'unis
vers
souffle
dans les voiles de l'impensable
épopées émerveillées
au sein de la légende vivante
du féminin exhumé

mercredi, 03 octobre 2007

coeur de noix

le silence de l'ombre se pare d'étincelles
l'obsolescence des espérances pulvérise les secrets
sur le littoral de l'émoi la profondeur affleure

le coeur s'ouvre comme une noix
sa chair d'ivoire pétille d'abandon

la saveur de violette des anis de l'enfance dissout les mots
la chaux vive irrigue les méandres vasculaires
au bord du souffle le plaisir cède au vertige

tout est amour
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corazón de nuez

el silencio de la sombra de chispas se adorna
de las esperanzas la depreciación
los secretos pulveriza
la profundidad empareja al litoral de la emoción

como una nuez el corazón se abre
de abandono chispea su marfileña carne

el sabor de violeta de los anises de infancia
disuelve los dichos
irriga la viva cal los vasculares meandros,
a orillas del soplo el placer al vértigo ceda

todo es amor


Alfredo
 


lundi, 27 août 2007

emergencia

 
 
 
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burbujas de rocío ya emergen los soles
perfección de las horas de un tiempo desvestido

sus almas desatadas, sus franqueadas voces
sus néctares incendian algún fugaz eterno

pasajeros de éxtasis hundidos en silencio
la poesía abierta fulminan ya sus sueños…
  
 
 

lundi, 30 juillet 2007

miroir de miroir


tu régresses le désert tumultueux
montagne intime
qui ronronne l'aubade
volant l'éclat au jour

la terre brune respire
les effluves de pigments
âges en déroute
aux premières brumes d'expérience

leur corps est uni à la lumière
qui ne resplendit que pour être
voilant la connaissance
superflue

ils demeurent fidèles
au feu du crépuscule
dissolvant le savoir
en poussière d'étincelles

mardi, 22 mai 2007

L'amour est vie

Cinquième et dernier mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
Merci Missiler pour cette belle fin d'aventure!!!

dimanche, 06 mai 2007

résurrection

Quatrième mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
 

L'unique état

Troisième mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
 

samedi, 05 mai 2007

germination d'abandon

Deuxième mouvement du concerto poétique avec Missiler sur
 

vendredi, 04 mai 2007

Le Rituel se poursuit...

L'aventure de Luxure Artistique connaît un nouveau souffle...

Bienvenue à Missiler qui entraîne fougueusement le Rituel dans une vague de poésie ardente...

Brûlante lecture!