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jeudi, 14 septembre 2006

"Quand on surveille, les patates cuisent trop lentement. Quand on va faire du piano en attendant, elles cuisent beaucoup trop vite." Thierry Midy

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Visiteurs ou Big Brothers...

 
Je me sens surveillée...
 
Je ne suis pas parano, les différents petits outils d'analyse de trafic sont formels, je suis surveillée...

Ça m'angoisse un peu. Il y en a un qui dirait qu'il n'y a pas de vie privée sur un banc public, et il aurait raison...

N'empêche, surtout quand un visiteur "n'a pas le temps" de s'adonner a l'un de nos rites et qu'il trouve tout de même 6mn20 pour venir lire ici, j'avoue que ça m'agace...
 
J'essaie de ne pas en tenir compte mais inconsciemment je suis sure que ça a une influence...Ça me donne envie de provoquer...D'arrêter d'écrire, histoire qu'eux aussi gardent leurs questions sans réponses et connaissent le gout particulier de l'inquiétude...Je résiste a la tentation, enfin je fais de mon mieux...

Je sais que parfois on est pas prêt pour le dialogue, surtout avec une envahisseuse comme moi, et je le comprends. Ça m'arrive souvent aussi, même si j'essaie de m'en préserver. Mais ce qui me dérange, c'est cette inégalité. Eux ont les moyens de "prendre des nouvelles" sans avoir a en donner. Ils me laissent donc dans l'incertitude et l'ignorance qui viennent s'ajouter a la cacophonie ambiante de leur multiples présences...J'essaie de me blinder, de me dire que cet "espionnage" pseudo anonyme reste un hommage même muet, une attention...Mais j'ai un peu de mal surtout quand le cas isolé se transforme en épidémique et qu'ils sont plus d'un a opérer de la sorte, voire tous le même jour! Je sais, c'est de ma faute...Je paie ma transparence sur la non-exclusivité de mes relations. Ils doivent tous penser qu'ils peuvent être silencieux quelques jours, il y en aura toujours un pour s'occuper de moi...Sauf que c'est aussi vrai que de se dire: "si je perds la vue, les oreilles prendront la relève..."

Mais bon, comme je n'attend et n'exige rien, ce qui peut etre pris a tort pour de l'indifference, et que je pardonne toujours tout, ce qui a nouveau peut etre confondu a tort avec de l'indifference, que puis-je espérer d'autre? 

Commentaires

Ode à Aude
Aude et vian


Ne sombre pas dans le tourment
tes mots ont le parfum du vent
Reste telle que tu es
oublie ce que tu hais
abreuve nous de tes fruits de la passions
et donne nous encore des frissons
en poetisant nos vies
et n'oublie qu'on t'aime aussi

tendrement
Alain

Écrit par : panne des sens | jeudi, 14 septembre 2006

étonnant ce questionnement ? personnellement j 'ai un nombre inversement proportionnel de commentaires au nombres de visite sans que cela me pose de soucis.Soit les " visiteurs " n'ont rien à commenter,soit ils me trouvent sans intérêts ( ce qui est fort probable Lol ) et puis un blog c 'est public alors les gens vont,viennent au gré des clics dernière chose,un blog c 'est avant tout pour soi-même,tout les reste,on le sait bien se passe par e-mail,téléphone ou " vraie " rencontre.

allez ! bonne journée

Écrit par : temporel | jeudi, 14 septembre 2006

panne des sens, Alain, mille mercis. Vos rimes ont le pouvoir du sourire :-)

Écrit par : Aude | jeudi, 14 septembre 2006

Vous avez raison temporel, on n'écrit pas pour être commenté, même si souvent les commentaires contribuent à notre évolution. Ce billet toutefois évoque plus les à-côtés, ou plutôt leur absence parfois...Je ne devrais pas m'en plaindre, car une visite reste une trace d'existence et une marque d'attention...

Écrit par : Aude | jeudi, 14 septembre 2006

stats like that ?

What's the matter ?

Écrit par : kitty | jeudi, 14 septembre 2006

yo big sister !

Ce n'est pas très fair-play de surveiller les statistiques pour ensuite jeter la pierre...

A surveillance, contre-mesure et demi ;-)

Écrit par : mariol bros | jeudi, 14 septembre 2006

Hey Kitty,

I am used to it coming from you...and you know I know...It is still strangely stormy some days around here...

Écrit par : Aude | jeudi, 14 septembre 2006

je passe et m'attarde bien souvent dans le passé du blog, sans pour autant y laisser de traces ...
ou l'empreintes de mots ...
pour le plaisir de partager certains silences [...]
douce soirée Aude

Écrit par : Céphée | jeudi, 14 septembre 2006

Cher mariol bros, les statistiques et les nuages noirs sortis de nulle part sont tout ce qui reste pour temoigner de nous dans le present...

Silencieuse devenue l'ombre
Discrete cachee par la penombre...

Écrit par : Aude | jeudi, 14 septembre 2006

Merci Cephee,
"Les âmes se pèsent dans le silence, comme l'or et l'argent se pèsent dans l'eau pure, et les paroles que nous prononçons n'ont de sens que grâce au silence où elles baignent." Maurice Maeterlinck

Écrit par : Aude | jeudi, 14 septembre 2006

C'est la premiere fois que je passe , d'habitude sans laisser de traces, mais je respecte ton souhait, et ce besoin d'être appréciée.
J'aime ta créativité ! en 1 mot : bravo

Écrit par : stowaway | vendredi, 15 septembre 2006

Merci stowaway, c'est gentil de sortir de l'ombre, surtout que je crois que je vais bien aimer chez vous...
Mais il semble qu'il y ai vraiment confusion sur le sujet de ce billet, je parle de mes "visiteurs/amoureux/amants" pas des visiteurs/lecteurs de Supplement d'ame soeur. Je me suis habituee au silence des lecteurs. Je suis heureuse des quelques commentateurs qui s'expriment. Parfois, ils contribuent a mon evolution. Je comprends ceux qui ne disent rien toutefois, si j'ecrivais des livres je n'aurai aucun feedback...
Merci encore et au plaisir de vous lire :-)

Écrit par : Aude | vendredi, 15 septembre 2006

Depuis peu, j'ai découvert votre blog et Je ne me lasse pas de vos écrits originaux. Je n'ai pas forcément envie d'y glisser mes pensées, les votres suffisent à nous faire rêver... Si je savais en faire autant... et pourtant, c'est vrai, un petit message d'encouragement ou juste pour dire merci, fait parfois tant plaisir... Alors merci et continuez, moi je me régale
Nemesis6440

Écrit par : nemesis6440 | lundi, 09 octobre 2006

Heureuse de vous régaler nemesis6440, j'espère pouvoir continuer longtemps.

Écrit par : Aude | lundi, 09 octobre 2006

Pour ce petit mot spécial
Je me suis pro-curé le tout dernier slip spacial
C'est une culotte à deux places
qui nous protège des froids espaces

Avec lui les jours sont comme des semaines
on le change quand le vent l'emmenne
Aucune odeur aucune trace
C'est lui le voleur et nous la farce

L'apaisante heure est en supplément
Dame Soeur
Tout comme les ellypses orbitales
ou l'impression de chutte virginale

C'est le temps des révolutions accessoires
que veux-tu ici le jour las-bas le soir
et tu sais ce qu'est l'ex-temps-cible
alors retournes-toi si c'est possible

Pour toi je ferais un bon prix
Tu sais ce dont je me nourri

Il t'en coûtera un sourire
et deux larmes par oeil
Rendez-vous sur le seuil
du passage et respire

Écrit par : Mir express | jeudi, 26 mars 2009

Et tu vois : c'est bien toi qui n'est pas là aujourd'hui Aude, enfin je n'inverserai pas les rôles... pas sans ton consentement...

Écrit par : Mir express | jeudi, 26 mars 2009

là et consentente ;)

Écrit par : @ude | jeudi, 26 mars 2009

Les commentaires sont fermés.