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mardi, 24 octobre 2006

"Les inspirés, chose bizarre, méconnaissent l'inspiration." Victor Hugo

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Tout est meurtri, fourbu et douloureux
Tout, tout sauf un sourire de bienheureux
Le corps, enveloppe d'on ne sait quoi
A perdu le pouvoir de faire la loi
Lui aussi s'est rendu sans conditions
A l'esclavage d'autre inspiration
Décrocher du mode automatique
Pour brûler en brillance mystique

"Le monde est un grand bal où chacun est masqué." Vauvenargues

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A ce Bal de la Paix
Fantômes à grands frais
Virevoltent irréels
Souvenirs virtuels

Ironie déguisée
De fête costumée
Jouant l'apparence
Mais aussi la transe

Aiguisée par la soie
Réchauffée par l'effroi
En sourire intérieur
Et gaieté extérieure

lundi, 23 octobre 2006

"La nuit ça change tout la nuit, c'est merveilleux la nuit." Pierre-Jean Vaillard

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Solitude d'ombre protectrice
Sous l'éclat des étoiles complices
Laisser la nuit pénétrer de son dard
Illuminer chaque instant de son art

Enveloppée de soie et de plumes
Voilée des essences de la Lune
Sourire pour chaque nouvel arrivant
Savourer chaque seconde entre temps

L'obscurité, porte sur le réel
Se pare d'un rayonnement rebelle
Merci à toi, glaciale et tendre nuit
D'offrir cette liberté aux soumis

"C'est moins définitif que le suicide de se saouler la gueule, mais ça revient au même." Robert Malaval

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Vous êtes là c'est une évidence
Pourtant vous avez choisi l'errance
Et mon esprit est livré au néant
Alors pourquoi être si insistant

Sans la confiance, autant rester saoul
Seul vous pouvez quelque chose pour vous
Les nuages surgis de nulle part
Couvrent l'astre mais pas le coeur gaillard

Votre souffrance je la sens toujours
Mais elle ne fait pas ombre au feu d'Amour
Rendez vos armes et n'en parlons plus
Connaissez la paix des âmes rompues


 

"Plus rien ne brille et tout respire L'ombre rend un dernier soupir" Gilles-Marie Chenot

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Surfant le sommet sphérique
Dans l'unité féerique

S'égarer de stupeur enfouie
S'effarer de torpeur enfuie

Entrelacements d'absolu
Des enchantements résolus

Trouver le plaisir ébloui
Excisé des désirs appris

Abandonner la conquête
Dériver en paix de fête
 

samedi, 21 octobre 2006

"Bière qui mousse amasse la foule." Claude Frisoni

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Dans un piaillement de foule
Bouches et gosiers affamés
Pieds enflés, meurtris, déchaussés
Abandonnée à la houle

Portée par l'éclair aveuglant
Comme dans la bulle de verre
D'un siphon de pensées de fer
Abritée des fuites de temps

Boire le vent de la mer à grandes goulées
Imprégnant chaque atome de limpidité
 
 
 

vendredi, 20 octobre 2006

"Celui qui peut dire de quel feu il brûle, ne brûle que d'un petit feu." Petrarque

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 Le feu s'est infiltré comme un voleur
Au creux des fumées pour braiser le coeur

Sournois, il tournoie secouant Morphée
Se noie des émois des écartelés

La vague de lumière incendiaire
Enfle, se déroule, s'échoue en flux clair

Brûlante et fraîche en tourbillons
Cinglante et douce de ses rayons

Dans la fièvre apaisante rester éveillés
Par la clarté d'une nuit émerveillés
 

mercredi, 18 octobre 2006

"Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas." Al-Gazal

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Courtesy temporel
 
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Comme une bulle de savon
Déposée sur le fil de l'air
D'une brûlure à l'unisson
Palpite le vent austère

Translucide éclat
Échoué au rivage
Dans le cercle inca
D'une vision sans rage

La voix se désagrège
Quand le silence est atteint
Perdue sur d'autres berges
Horizon proche et lointain
 
 
 

mardi, 17 octobre 2006

"Ailleurs est une sphère infinie dont le centre est ici." François Cavanna

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Dans un filet de mercure
Qui élucide Epicure

Une candide étincelle
Frémit son jeu de crécelle

L'obsolescence charnelle
Résiste en piètre rebelle

Mais ce feu qui sans frontière
Se consume sans prière

Recycle toute l'énergie
Dans une boucle d'infini

 

 

A ne manquer sous aucun prétexte:

 

"La solitude est un art." Vilhelm Ekelund

300ème...
 
 
De délicats soupirs en hautes voltiges
Les effluves de mousseline sordide
Débordent sur le quotidien qui se fige
Le fendent d'une inspiration solide

Solitude vaincue, retranchée vers ailleurs
Lassitude échue sur de pâles rives
Plénitude avenue, enracinée au coeur
Béatitude survenue, subversive

Le sourire, les sanglots rieurs
Toutes les errances effacent
Parsèment le chemin de leurs fleurs
Pour enfin embraser la grâce

lundi, 16 octobre 2006

"Le silence est l'élément dans lequel se façonnent les grandes choses." Thomas Carlyle

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je vais où n'est aucun temps
je vais où n'est aucun vent
là où le néant n'est qu'éclat vibrant

parce que ce n'est pas toi
parce que ce n'est pas moi
et que les étoiles brillent d'émoi

j'allumerai le silence
dans une étreinte sans errance
pamés frissons sans jouissance
En duo avec gmc

 

"Il y a dans l'homme assez de beautés pour provoquer l'extase,..." Eugène Cloutier


Évanescente
Fracassante
Dilettante
Ensorcelante

La lumière sombre
Confond les ombres


Harassée

Blasée
Étonnée
Allumée

La radiance fugace
S'envole salace
 
 
Abasourdie
Éblouie
Ébahie
Esbaudie

La radiation éternelle
Flotte intemporelle

dimanche, 15 octobre 2006

"Trois opérations : Voir, opération de l'oeil. Observer, opération de l'esprit. Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l'art." Emile Bernard

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 Courtesy Blue Ridge Muse
 
 
 
 
 
 Quand l'air hulule incandescent et frigide
En spirales ascensionnelles acides

La lenteur revêche, affable et suspendue
Éclate les arcanes du temps révolu

L'immobilité surannée dynamique
S'offre en trésor de brillance anémique

De degré en chevauchée, la pyramide
Inonde la vision calme de son vide

En l'absence des sens, de sens, d'essence
Frémir en lamée croisière de plaisance
 
 
 
 
 
 

samedi, 14 octobre 2006

"On n'est jamais abouti. Il y aura toujours quelque chose à faire, une autre couleur à visiter." Jean Reno

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Sur la dune hérissée du temps abrogé
La vague elliptique plonge symphonique

L'atmosphère de langoureuses perles émiettées
S'étourdie en finesse dithyrambique

La douche glacée de ces feux maléfiques
Brûle des astres en caresses rapiécées

Sur l'océan de rien, déchaînement apathique
La coquille de noix dérive apaisée

Les sanglots joyeux des violes de l'automne
Percent le coeur de jouvence monotone
 
 
 
 
A ne manquer sous aucun pretexte:
 
 

vendredi, 13 octobre 2006

"L'obscurité ne chasse pas l'obscurité, seule la lumière peut le faire." Martin Luther King

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Le fil d'éther des funambules
Est une corde du violon
De terre à ciel déambulent
Du quotidien les trublions

Les spectateurs hypnotisés
Se rattrapent aux apparences
Dans leurs beaux miroirs brisés
Sans en reconnaître le sens

La vibration tend le souffle
Raisonne de l'inaudible
Tous les désirs étouffe
L'extase reste indicible
 
 
 
Ecoutez:
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