Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 17 mai 2007

au sourire du sommeil

éclaboussures en éraflures
serties d'incertitudes
solvants insolubles
pour inventions éventées

absolu absout
en dentelles édentées
des disciples indisciplinés
de disciplines délaissées

dans la tension du cataclysme caressant
l'ensellure de la dune s'incurve
pour s'émouvoir au sourire du sommeil

mardi, 15 mai 2007

endormi


sur la pointe de la lame de fond
percevoir la respiration du sommeil
éveil de l'abandon ultime
intime réverbération de l'aile

frêle est la dissolution des conventions
sans obligation sans espérance
confiance absolue d'émouvance
abdication épanouie d'endormi

lundi, 14 mai 2007

tissages


d'un cil d'étoile
les diamants tissent l'or
d'âmes improbables
refletrissures spontanées
d'inappétence rassasiée

l'éveil estompe l'aurore
estampe de foehn frigorifiant
effleurement fossile
larmoyade de l'enfance

explosion sans un son
sans un éclat
sans un élan

contemplation

dimanche, 13 mai 2007

plumetis

le plumetis d'étoiles
fuse
sur la douce saveur
du miroir aux émotions

risée de joie pourpre
blanchie sous le galop
des langues de feu

ablutions en larmes de nacre
azurées par les embruns
de l'âme abandonnée

fragile transparence
effacée de grâce
frissonnant sous le vent

la mer de tranquillité

le torrent de lave en ébullition
dévale les vallons oubliés de l'absence
plongeant le silence dans le froid sidéral
le vent suspend son haleine céleste
pour ralentir le passage du temps
arrêt sur image
tout est figé
pourtant l'incendie fait rage
sans rien consumer

samedi, 12 mai 2007

danse des sables


un grain de sable
affable de lumière
poussière d'âme
entame d'univers
entre en danse
s'élance s'enflamme
calme effluve
sans entrave
d'un mot se confond
se fond dans le typhon
des particules de vie
figées en suspension

vendredi, 11 mai 2007

L'ut insensé


Mots roses... Mots roses... Mots roses...
Souffle le train en ce matin
La lune flâne, hésite encore
A laisser l'ombre épicée des foisonnées
Effleure chaste un doux faste

Les ténèbres incertaines, lavandes
Glacent les collines amandes
Là, entre deux, devant la ville
Asphalte éclate, scintille servile

L'homme sourit
Contemple joyeux
Joyaux cadeaux de la vie
Immobile
Lune rousse de la folie

Invoquer l'instant, il l'ose.

Et souffle, souffle le train aux mots roses.

 

 

Miroir de Luth constellé de Colson

fil d'or

aux abords débordés des entraves manuscrites

au bord de la bouche aux lèvres circonscrites

sur l'ébauche embaumée des semences inscrites

se dessine

le fil d'or de l'intuition

Ariane au bras sans ambition

Liberté éclairant l'émotion

de son amour spontané

insensé

toujours plus fraîchement enflammé

jeudi, 10 mai 2007

intactiles

lovés dans ce mot

les yeux en étoile

les sens en fanfare

suspendus

immobiles

perdus

découverts

intactiles

offerts

subjugués

en dehors de tout

de l'intériorité

 

univers d’un seul mot

R.E.V.E.

Rendus aux portes de l’infini des possibles

Eviscérés  de toute attente, de toute déception future

Vaincus par les profondeurs sidérales de l’amour

Et pour toujours invisibles et invincibles

mardi, 08 mai 2007

pépites de compassion



les trémulations profondes
des ombres des mirages de souffrance
gisent palpitantes
telles des pépites de compassion
rayonnantes de sanguinolence

leurs ténèbres éblouissent l'oeil endogène
pour les auto-immuniser
contre la violence de la déchirure
qu'elles portent en leur sein

chacune d'entre elles
est un sésame d'empathie
un cathéters de transfusion bi-directionnel
vers d'autres âmes

chacune d'entre elles
est un joker
un as de coeur

une chance de plus d'aimer

tatoo

Être là en suspension
Dans la bulle émotion
Perméable à la douceur, à la beauté
Imperméable au vulgaire, à la cruauté

Permanence de sourire placide
Pétillement de l'oeil acide
Frisson indélébile comme tatoué
A même la peau amadouée

dimanche, 06 mai 2007

Mercurissime

Au milieu coule une rivière de mercure réfléchissant. En débordement du coeur, le liquide miroitant se transfuse dans l'hémoglobine et substitue l'écarlate de rubans de lumière, se diffusant des artères aux veines, jusqu'aux plus fins vaisseaux, faisceaux argentiques, pour transpirer jusqu'au dehors des frontières du corps et se répandre dans l'aura en auréole angélique. L'iridescense irradie encore plus fort et se déroule incontrôlable comme les rayons du soleil qui, soudain, franchissent l'horizon pour embrasser les ténèbres.

samedi, 05 mai 2007

écrire à voix haute

Dans la mémoire du feu
Le parfum d'un soupir
Cadence d'amoureux
Extinction du désir

D'un doigt de glace
Sur le coeur ardent
Brûlant rapace
Aux tisons frémissants

Écrire à voix haute
Haute voie dévoyée
Chants en fautes
Phénomènes tournoyés

jeudi, 03 mai 2007

ébullitions

Une bulle d'énergie enfle, s'étire, s'étale bien au delà de l'impulsion d'origine, frêle fiole enfermant la fin d'un instant, son début aussi, souvenir lapidé de virulente vitalité. La bulle éclate, pétard de joie, pailletant le ciel d'or azuré, saupoudrant tout du mystérieux élan qui vient irriguer les oueds comme les braises tel une première neige dans un frôlement ému. Le lit créatif s'enlise dans ces délits et délie les plumes acérées de l'amour enfin libre.