dimanche, 06 mai 2007
Mercurissime
Au milieu coule une rivière de mercure réfléchissant. En débordement du coeur, le liquide miroitant se transfuse dans l'hémoglobine et substitue l'écarlate de rubans de lumière, se diffusant des artères aux veines, jusqu'aux plus fins vaisseaux, faisceaux argentiques, pour transpirer jusqu'au dehors des frontières du corps et se répandre dans l'aura en auréole angélique. L'iridescense irradie encore plus fort et se déroule incontrôlable comme les rayons du soleil qui, soudain, franchissent l'horizon pour embrasser les ténèbres.
00:25 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
Commentaires
Comme un massage, euh! message !
Écrit par : pyrome | lundi, 07 mai 2007
Hummmm, pyrome, message, vous avez dit massage?
Écrit par : Aude | lundi, 07 mai 2007
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