jeudi, 19 avril 2007
entropie
Devient incalculable
Lorsque l’érotisme s’atrophie
Jusqu’à auto-régénérer
Une sensualité incombustible.
L’énergie interne
Flote librement
Sur tous les rivages
Des plus luxuriants
Aux plus arides
Des plus revêches
Aux plus accueillants
Pour se poser
Invariablement
Au zénith
De l’échine frissonnante.
Les horizons s’effacent
Sous l’inextinguible fièvre câline
Qui brise
De sa brise régulière
Les limites infranchissables.
Depuis le foudroiement originel
Le cœur
Est en expansion constante.
09:16 Publié dans Les mots vides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité