dimanche, 01 avril 2007
déliraude #59
Les portes s'ouvrent
La première
Au creux de l'ensellure
Microscopique point lumineux
Qui enfle doucement
A chaque battement de coeur
Jusqu'à ce que le flux
Puisse s'infiltrer
Et s'échapper à la fois
L'échancrure s'agrandit encore
Et une explosion solaire
Remonte dans l'axe
Dépucelant le plexus
D'un coup de tonerre
Vivifiée
L'onde de lumière
Pénètre et se diffuse
Par les deux ouvertures
En alternance
Et en synchrone
La douceur continue de gonfler
Alimentée par l'énergie irradiante
Et la troisième porte
Au sommet de la nuque
Vole en éclat
Atomisant les cervicales
Incinérant la pensée
Le champs enfin libre
L'éclair fatal
Connecte les trois sas
La béance est totale
Trou noir éblouissant
Où tout dégringole
Berceau de galaxies
Où tout naît
Sans la rivière de miel
Se mêlant au torrent de foudre
Pour neutraliser la combustion
Tout serait instantanément calciné
Et les issues se refermeraient
Aussitôt
Mais le nectar afflue
Insatiable
Elargissant
La dilatation sidérale
Du vortex à l'apogée
Agonie de volupté
00:05 Publié dans L'intimité de la béatitude | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
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