vendredi, 23 mars 2007
déliraude #50
Le frisson soutient à bout de douceur la note imperceptible du silence juste dans l'axe, fenêtre béante vertigineuse sur le rayonnement céleste, assurance inébranlable de la confiance des nantis de néant. Les pupilles se dilatent sous les assauts pulsifs du plaisir intolérable qui entretient un tremblement d'autant plus indiscret que le corps n'est voilé, dévoilé, que d'une fine robe à peine retenue par un unique noeud. Malgré la foule, ni peur ni pudeur ne brident la régularité métronomique du ressac de l'ardeur suave. Le souffle se suspend pour étouffer les caprices des gémissements, mais le flux de la vague poursuit inlassablement sa progression imperturbable, propageant ses étincelles délicieuses au delà des frontières de l'épiderme translucide. Tout se résume à la palpitation incendiaire, pâmoison sublime, imbrication soudée à l'élan mystérieux, plénitude intemporelle, purgée de la vulgarité du quotidien, de ses questions inutiles. Tout se résume à rien. Perfection.
14:20 Publié dans L'intimité de la béatitude | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, extase, béatitude, amour, songe, spiritualité
Commentaires
Perfection... d'un rien Hum! :)
Écrit par : Pyrome | samedi, 24 mars 2007
Un rien de tout, pyrome :-)
Écrit par : Aude | samedi, 24 mars 2007
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